Carnet de bord : Ghoulies

Annotation :

Ghoulies 1er du nom sort un an après le premier Gremlins, dans la veine de ces films à petits monstres horrifiques et drôles.

Dans la veine de ces films, vraiment ? Le scénario les étouffe dans une intrigue à base de magie et de quête de puissance pour un personnage dont aucun choix ne semble cohérent : prêt à jouer avec la vie et la sécurité de ses amis comme de celle qu'il aime, juste pour parvenir obtenir d'avantage d'un bouquin à peine découvert.

Les ghoulies ne seront d'ailleurs pas les seules êtres démoniaques invoqués pour le film.

Du reste, avec un son exécrable, des effets cheap à souhait et des acteurs en roue libre, rien n'est décidément donné pour adhérer à ce premier long-métrage. Tout défile à l'écran dans notre indifférence la plus totale.

Annotation :

Ghoulies 2 met en scène ses bestioles dans un nouveau cadre : une fête foraine ambulante. Ils y trouvent un habitat de choix dans l'attraction "La maison du Diable", maison hantée qui a du mal à rentrer dans ses frais depuis plusieurs mois.

Les ghoulies sont davantage présentes et l'humour est également bien plus mis à l'honneur. Si le long métrage n'est pas sans faire quelques allusions sur le capitalisme et la quête vaine de l'argent face aux vies humaines, le ressenti est bien plus celui d'un film qui ne veut pas se prendre la tête et qui part en totale auto-dérision. Un parti-pris judicieux, qui rend le film plus agréable même si les gags trop simplets ne rattrape pas encore toutes les autres tares.

Avec bien moins de problèmes liés aux montage et au son, ce deuxième épisode se regarde avec moins de peine et parvient même à être divertissant dans ses meilleurs moments. Mais il y a encore des progrès à faire.

Annotation :

Tout droit sorti des chiottes et appelés grâce à une BD magique (?!) les ghoulies débarquent dans une université américaine en pleine "semaine de la farce". Les festivités sont l'occasion pour deux maisons étudiantes de s'affronter à grand concours de blagues les plus osées et les plus poussives possibles... mais ce n'est rien comparée aux blagues des démons des WC !

Au lieu d'autodérision, c'est d'humour cartoonesque que l'épisode va jouer ici, quitte à abuser des effets mais aussi des codes des dessins animés bien nommés. Regards désespérés vers la caméra avant une explosion, bombe, corps qui s'étire, rire maléfique... un vrai catalogue du genre ! le film en oublie totalement son coté horrifique - on ne compte que deux ou trois morts à tout casser - et se paie le luxe d'y ajouter des séquences d',humour scatho, des jeux de mots débiles, des situations malsaines... qu'il habille encore de troupeaux de jeunes demoiselles en petite tenue. Toutes les occasions sont bonnes pour mettre en avant une jolie demoiselle dévêtue et si le scénar ne le permet pas qu'à cela ne tienne ! une pirouette le fera !

L'humour est tellement gras à tous les niveaux et les"farces" omniprésentes que l'intêret des bestioles se perd vite, il ne semble plus n'être que le reflet de ces étudiants bênets, sans que leur présence ne semble vouloir en faire valoir quelque chose par leur comparaison...