Carnet de Curiosités : Bulles 2025

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La gravure est plus sculpture que peinture. Via les traits, hachures, poser les masses, les ombres, directes et portées : sculpter le relief. Plus de deux ans pour faire cet album. Il y a donc des airs de Rembrandt graveur, de Doré évidemment, c'est la tarte à la crème et, partant, de Toppi.

Et pourtant malgré cette débauche technique, quasiment pas d'effet waouh.

Le labeur, comme celui de son Gilliatt si visible, est ressenti tout du long.

Peut-on circonscrire la phrase marmoréenne de Hugo dans quelques phylactères trop étroits ? Il me semble y avoir dans cette adaptation, du moins avant et après le travail même dans la mer, d'une inconciliation entre le texte lourd du Romantique et le dessin qui cherche à exploser, sortir de son carcan sans jamais oser réellement.

« Mais c'est pourtant une chose étrange que la facilité avec laquelle les coquins croient que le succès leur est dû. »

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Capillo-mastoc.

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C'est encore moins drôle qu'avant ? Dès qu'il y a Ana-Ana, les chutes tombent à plat. Car il ne suffit pas de les dessiner en train de s’esclaffer pour que ce soit drôle... tout au contraire !

Avec les haïkus et le goût de Pico pour les mots, quelque chose semble manquer. Une occasion.

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La grosse baston, le bordel. (bis++)

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La grosse baston, le bordel.

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Je ne suis sans doute pas à même de juger ce Jojolands : je n'ai lu que Phantom Blood et vu les deux premières saisons de la série. Le reste n'est qu'images, chara-design et génériques en tête.

Et c'est... comment dire ? fastidieux ? mastoc est je crois le mot que je cherche.

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« Je ne sais pas. Peut-être qu’il vaudrait mieux que ça reste juste une idée. Je ne me sens pas faire un autre "roman graphique".»


Un petit quelque chose, malgré tout, de retrouver Thompson dans une veine en partie autobiographie. Lu au lycée à peu près à l'époque de sa sortie française, Blanket fût en effet entre C&H classique et quelques seinen quelconques lus au kilomètre, une lecture marquante et peut-être même constitutive d'un petit pan de ma personne. Graphiquement il aura aussi aiguillé pas mal de choses.

La suite de sa bibliographie me décevra... Je ne l'ai jamais relu et il ne vaut mieux pas, je crois.

Et il est vrai qu'il n'évoque absolument pas cette partie là de son enfance dans Blankets. Le mot ginseng apparaît-il seulement ? Je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse, d'une petite racine, tirer tout ce rhizome, strate par strate ; un peu de lui, un peu de sa famille, un peu de son pays, un peu du monde. Allez Craig un autre de cette eau (enfin de cette terre) là.

« Dans le capitalisme, la réussite est toujours basée sur un vol. »

*

« Est-ce qu'on est venus ici juste pour créer ton récit ARTIFICIELLEMENT ?
Tu peux raconter l'histoire du ginseng SANS la Chine. Mais tu ne peux pas raconter notre enfance sans le GINSENG.
— Peut-être…Ce VIDE CULTUREL dans lequel on a grandi est une culture en soi. »

*

« Je ne veux pas dessiner une autre "autobiographie". Le livre sera une sorte d'essai non fictionnel... Un recueil d'entretiens quasi journalistiques... Je ne veux pas me dessiner. La RACINE sera le protagoniste. »

*

« Nous, les Américains, nous sommes relativement isolés et détachés de la scène géopolitique mondiale. On ne se rend pas compte à quel point on dépend de la Chine. On ne VEUT pas savoir. C'est l'une des raisons pour lesquelles je suis retourné à l'agriculture: beaucoup de gens ne veulent pas savoir ce qui se passe dans une ferme. Ils ne veulent pas savoir ce qui est arrivé à leur VIANDE. Ils ne veulent pas savoir ce qui se passe avant que le produit soit chez eux. Ils le VEULENT, c'est tout. Et PAS CHER. Et le seul endroit où on peut vouloir quelque chose et l'obtenir pour pas cher, quand il y a de la demande... c'est la CHINE. »

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Encore une fois, à quel point cette langue, ce langage est construction, inflation (déconnectée) du réel de l'époque ? Pour le dire autrement, est-ce aux oreilles des djeun's de l'époque ça sonnait comme les pubs Yop ou certaines réplique de Madame le proviseur ? Dès lors et partant ça me passe au-dessus de la tête, je lutte contre et les chutes font plouf.

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Lire le livre plutôt.

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Ah mais c'est totalement laid — quel horrible dessin — et totalement con. En plus c'est ultra-bavard, aussi paraphraseur que du Alix. Spiderconnard. J'ai dû me forcer pour finir.

Il faut que j'arrête de vouloir lire des comics. Même lorsque je vais voir les classiques ça ne passe pas. Je ne comprends pas comment un jeune Craig Thompson pouvait vouloir économiser pour se jeter sur ça.

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Je dois avouer que souvent je ne comprends rien aux scénarios des Corto Maltese. Il faut se laisser porter dans les remous, les personnages vite présentés qui réapparaissent des comme des fleurs à la fin, les ellipses comme des coups de sabre. Mais cette confusion est-elle voulue par les repreneurs (j'allais écrire les fossoyeurs) ? Aussi cette tendance inutile à faire revenir d'anciennes têtes. Si si on peut se passer de Ras' pour quelques albums.

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La métaphore, si elle est pratique et utile, me paraît à la fois trop évidente, transparente même et pas forcément juste. Cette transparence venant, paradoxalement, opacifier l'horreur. In fine, le trouble s'évapore. De la même façon le dessin qui évoque Titeuf ou les Infirmières apporte un étrange décalage entre le propos et sa forme. Décalage que je ne crois pas tellement voulu ?

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Je n'ai rien compris. Normal ! ce « tome 1 » est en fait le tome 2. Nous prenons donc cette vraie fausse suite directe d'Aliens en cours de route... C'est aussi la même histoire que les romans, vaguement survolés à leur sortie en poche chez J'ai Lu.

(Sinon c'est moche malgré l'effet peinture, très figé et assurément loin des visions des films et, dans son écriture plutôt concon même si j'entends que thématiquement c'est intéressant...)

*

« Les Aliens avait une pureté éthique qui transcendait la morale. Pourquoi s’encombrer de concepts humains comme le bien et le mal… qui ne signifiaient rien pour eux.
Ils tuaient sans malveillance, voilà ce qui nous différenciait d’eux… »

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Joli dessin délicat qui prend, dans ses décors Art Déco baignés d'un noir d'encre d'un Mignola attendri. On notera également une influence "shojo" ou plus précisément Clamp dans ce goût pour les beaux vêtements, amples soies fleuries. Sauf que je ne suis pas surpris d'apprendre dans les carnets de croquis proposés en fin de volume que les images, ces belles robes et notamment les trois corbeaux sont venus à l'autrice avant l'histoire. Le récit est en effet bien confus, très dilué, étiré contre son propre bien : vite l'ennui pointe entre ces cases qui ne se résolvent pas à avancer. À la fin le mystère doré se mue dans la boue de l'indécision.

« Des lubies naissent des passions et des passions provoquent des vocations. Une lubie n'est que le début d'une curiosité grandissante. »

*

« Il y a ceux qui dorment. Il y a ceux qui rêvent. Il y a ceux qui trouvent la nuit aussi claire que le jour. Et d’autres pour qui le jour est aussi sombre que la nuit. »

« S'il y a bien une chose que je souhaite ne jamais cesser de faire, c'est de t'entendre raconter tes histoires.
Nisse, tu as trop de choses à dire pour te taire. Tes histoires, je les adore, tout autant que l'univers dans lequel tu as l'air d'habiter. Tu as la chance... d'arriver à mettre des mots sur tout ce que tu veux.
De la chance ? Tu n'y arrives pas, toi ?
Pas toujours. Mes sœurs m'ont déjà dit qu'à ton âge, j'avais beaucoup d'histoires à raconter mais aucun mot pour les accompagner. Je suis content que toi, tu puisses y arriver. Si ce que me raconte la maison me fait peur... c'est parce que je n'ai pas encore compris ce qu'elle voulait me dire. Ça viendra. Mais s'il te plaît, Nisse... ne cesse jamais d'être toi pour quelqu'un d'autre. »

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Ça n'a ni queue ni tête. Rien pané et me suis forcé de bout en bout. Gageure.

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J'y pige plus que dalle.

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Si j'aime beaucoup Radiant, le style agréable et ample et si naturel, loin de toute imitation shonenesque basique, de Valente, son humour bon enfant, j'avoue toujours finir par me perdre dans les factions, sous factions, plans, traitres. Et les mystères du Sidh qui n'avancera sans doute guère avant le prochain arc, après la dernière grande bataille de Bôme.

*

« Y a pas de mots pour exprimer combien Toriyama sensei a impacté ma vie. Si j'enlève Dragon Ball de mon enfance, j'enlève à peu près tout ce qui m'est arrivé de cool par la suite...La passion pour les histoires, pour le dessin, l'intérêt envers les arts martiaux(pour essayer de faire comme Goku), mon kiff pour le Japon, essayer de faire des mangas, puis en faire mon métier les rencontres qui s'en suivent, ma compagne... avec qui j'ai une fille, qui,elle aussi, a grandi avec Dragon Ball.

C'était incroyable.
Merci pour la vie, sensei.
J'espère que vous avez eu une chouette vie, vous aussi. »

« - Ah ouais, c'est trop varié... Blanc, blanc foncé, blanc clair... Blanc fluo...
- Laisse-moi t'expli...
- Blanc tiède, blanc timide, blanc furtif...
- C'est même pas des couleurs, ca!
- Blanc vif, dégradé de blanc vers blanc, camaïeu de blanc... »

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« Assez de femmes luttent pour la culotte ; saluons celle qui, tout bonnement, réclame le droit à la robe. »

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Une BD... rafraichissante. J'entends non par son sujet évidemment mais par son dessin ample, clair, simple et limpide, sans fioritures modernes. Ça se lit vite, de façon fluide et expressive comme du Eisner. C'est une sorte de vintage retendu à la Bravo.

J'ai toutefois lu le roman il y a trop longtemps pour me souvenir des détails et des changements. Mais ça va vite... Le pire dans ce récit c'est je crois que c'est, à la fin, le marin qui à la fin demande qui est le Chef... forcément, il devait y avoir un chef, non ? et c'est à lui que le marin doit s'adresser et pas recevoir cette foule en leurs noms. Ce qui en dit long. Ou pas ?

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Touchant et fragile, comme ces couleurs qui, peu à peu, viennent pour exploser.

« Je ne sais pas si on oublie un jour ces grimaces et ces mots, ceux prononcés par des proches avant qu'ils connaissent nos désirs, avant qu'ils sachent vraiment qui nous sommes. »

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« Pauvre bougresse ! C'est aussi sa vie à elle qui, engorgée par les larmes de cette insoutenable tristesse, remontait en surface. Et les larmes se mêlant aux larmes...»

Je ne rejoins guère Darieussecq dans les louanges. Notamment car contrairement à ce qu'elle énonce dans sa préface, ces images je les ai déjà vues. Ce trait tremblant et jamais fermé mais minutieux, ce faux jeanfoutrisme, ces grands yeux qui se déforment, ces corps pliés, ces couleurs qui jurent, bavent, cette désagréable sensation de foutraque en somme, je l'ai déjà vu. Mille fois. (Chez Sfar.)
Bref, resté sur le carreau et même parfois agacé dans ce tourbillon à vif.

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[Dans une intégrale]

J'avoue, j'ai rien pané. Trop wtf, trop 70's, trop FG pour ma pauvre petite caboche.

« - Par exemple si nous partions à la recherche de "l’Omoplate de Diderot" ?
- Qu’est-ce que c’est ?
- On l’appelle la "pierre des philosophes", née d’une hypothèse de d’Alembert, volée par Gagliostro qui se la fait subtiliser par Saint-Germain qui la passe à Nicolas Flamesh qui marque… mais je m’embrouille… Heu… C’est un caillou parallélépipédique vert [...]
- Ce caillou là ?
- On dirait un petit sucre… Je pense que tous les aventuriers perdent leur énergie à courir après leur ombre…… si vous le voulez, vous trouverez dans ma poche tous ces trésor à découvrir – prenez-les, je vous les donne, n’y attachant moi-même aucune importance… Mon empire, il est dans ma poche-revolver…. Mes mes conquêtes tiennent dans le creux de la main, et pourtant j’ai pris possession du monde !!! »

Annotation :

[dans l'Intégrale]

Comme tout un chacun j'avais lu du Agrippine ici ou là, des bouts, une tête ronchon dans la mémoire, sans jamais vraiment me pencher sur la question. Alors je sais bien que je fais les choses à l'envers, mais oui et je fais sûrement le lien après tout le monde on voit bien à quel point Sattouf s'est inspiré dans le ton, l'humour le rythme surtout (un peu les couleurs aussi, non ?) et même physiquement puis que Riad est (était ?) succède à Brétécher dans la page du Nouvel Obs.

« Je viens d’apprendre avec tristesse la mort de Claire Bretécher. Pas une semaine ne se passe sans que je pense à elle en dessinant “les Cahiers d’Esther” dans “l’Obs”, à la page qu’elle a si longtemps habitée. Je me rappelle l’avoir rencontrée une fois, il y a vingt ans, chez Dargaud. »

C'est un sabir tout de même ! Parfois à peine compréhensible. Parlaient-ils vraiment comme ça, de bout en bout, tous ? Ça me troue... [le parler d'Esther va-t-il autant vieillir ?]

Annotation :

Naïf, niais sans doute ? Du solarpunk WIP sans ce qui en fait son charme, je trouve. Un peu amateur dans le découpage : confus, l'action trop resserrée et les ellipses trop marquée, on se perd deux ou trois fois, à commencer par l'ordre de lecture des cases, des textes...

« - Où est la magie des anciens ?
- Il n’y a pas de magie. Tout ce qu’ai trouvé est là.
- Mais… et les fusées ? Les ordinateurs ?
- Je croyais que c’était ça votre livre ! On nous a raconté que vous étiez capable de…
- On raconte bien des choses sur moi et je vous assure que ça n’a rien de magique. Presque tout est faux. Je recueille seulement le savoir oublié des anciens. Le peu qu’il en reste avant qu’il n’en reste plus rien.
- Rien de magique ?! … est-ce que vous savez faire marcher les téléphones ? On sait qu’ils les utilisaient pour se parler. Alors on s’est dit qu’on pourrait peut-être les appeler pour leur dire. Que nous sommes toujours là. »

« Qu'on haïsse les anciens ou qu'on attende leur retour... ce qu'ils ont laissé est à nous, c'est notre héritage. Même si c'est peu, même si c'est inutile. Puis le transmettre à nos enfants. Comme mes parents m'ont appris à lire alors qu'il n'y a plus de livre. »

Annotation :

Trop Dupré la Tour, cela saute aux yeux. Trop similaire dans ces organes géants qui diffusent du rose pastel et, entre ces planches, une sorte de chronique quotidienne au gaufrier classique, façon BD humoristique. Et un problème de rythme.
Manque de profondeur sur le poids des impératifs sociétaux, sur le regard de ses proches — le père pourtant présent est quasi-absent, point aveugle jamais exploré, les attitudes contrastées des soignants. Bref, il manque, je crois, pour qu’elle soit d’avantage qu’un simple témoignage, ce qu’il y a chez DLT, chez Meurisse, chez toute cette vague de BD autobiographiques, une sorte de recul sur le fait de faire de la BD, de (se) raconter et que la littérature a depuis près d’un siècle.

Annotation :

Idem que le Puit en quelque sorte. Existe-t-il un nom ou un terme pour désigner non ce groupe ? ce style peut-être ? ou plutôt cet élan de néo-fantasy pastel aux échos ghibliens où règnent les bio-formes ?

Curieux, étrange, très étrange. Rapide, aux réminiscences bien que différent de in-Humus. Pas compris la fin.

*

« J'ai seulement créé des demi-mondes, des éléments dispersés, des possibilités. Mais je n'en suis jamais satisfait.

Il manque toujours quelque chose.

Je commence à les construire, et puis, avant même d'en être arrivé a la moitié, je me dis... Est-ce vraiment le mieux que je puisse faire ? Je continue à les retravailler encore et encore.
Mais je ne les laisse jamais grandir. Est-ce qu'un être sentient voudrait seulement apparaître dans un endroit pareil ? »

« — Rapidement, je laisse tomber ou je les oublie. Je fais ça depuis tellement longtemps que je ne me souviens même plus quand j'ai commencé. Il va sans dire que personne n'a jamais visité mes mondes. Ni ne s'est jamais manifesté à l'intérieur.

— Peu importe quelles sortes de mondes tu crées. Un monde de nuages, un océan de verre. Ou un monde avec des palmiers et des sources chaudes. Tu dois juste les terminer. Quelqu'un voudra les voir. Et même vivre dedans. »

Annotation :

« Le courage, c’est de faire ce qui est juste, indépendamment du danger. »

Je suis client sans doute un peu trop facile de ce genre de truc au dessin très à la mode, au carrefour d'un dessin animé CN, d'une influence manga, airs indés de comics pour ces univers de fantasy aux dominantes pastels, douces, organiques, loin de la dark fantasy un peu facile des années 80's, ou alors pour n'en garder que l'aspect télépathique, perché, LSDesque.

Je ne doute pas que d'ici 20, 25 ans cela sera aussi daté que de nos jours les BD à papa des années 70.

« Tu pensais vraiment que le puits serait rempli de requêtes nobles ? Tu es assez grande pour savoir que les gens désirent rarement ce qui est bon pour eux. Ou les autres d’ailleurs. »

« L’argent n’a aucune valeur. Le vrai trésor du puits réside dans les désirs, les rêves et les vieux que ces pièces renferment. »

« Ils bâtirent un puits dessus et l’honorèrent, car cette source les avait sauvés après les agressions du sel et du soleil. Et ils confièrent à ce puits leurs prières mais aussi leurs souhaits. Celui-ci les accueillait et nos ancêtres prospéraient. Ils remplirent les îles de commerces, de vie et de culture, et les peuplèrent d’habitants chaleureux et généreux. »