Carnet de découvertes vidéoludiques - 2022

Petit recensement des jeux vidéos découverts et terminés, tout support confondu, sur l'année 2022. Avec un commentaire/avis à chaque fois.

Liste de

19 jeux vidéo

créée il y a environ 3 ans · modifiée il y a 10 mois
Marvel's Spider-Man: Miles Morales
6.9

Marvel's Spider-Man: Miles Morales (2020)

Sortie : 12 novembre 2020. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Le Spider-Man de 2018 était une excellente surprise, pas de raison que ce spin-off ne soit pas dans la même lignée !

Bon le gros reproche qu'on pourrait lui faire est qu'il se repose beaucoup sur les acquis de son aîné. C'est la même map avec un skin de neige, le même principe et grossomodo le même gameplay. Mais bon pourquoi faire la fine bouche quand tout marchait déjà si bien ? Les combats sont toujours aussi jouissifs, ultra-virevoltants et permettent souvent d'exécuter de sacrées acrobaties. J'aime beaucoup les nouveautés que sont les pouvoirs électriques et l'invisibilité qui apportent un peu de diversité aux affrontements (même si du coup c'est assez facile de repasser en furtivité après s'être fait repérer). Et c'est toujours aussi jouissif de parcourir la vile en se balançant d'immeuble en immeuble.

Le vrai point fort vient encore une fois de l'écriture. Miles est un perso principal super attachant, il a sa personnalité, ses rêves et ses doutes qui sont indépendants de ceux de Peter. Et là où le premier jeu mettait en scène un Spidey confirmé, ici on retrouve le côté inexpérimenté d'un super-héros débutant et plus naïf. Tout le jeu est une grosse origin story comme l'était SpiderVerse pour la version filmique de Miles, et celui-ci y arrive aussi bien en permettant au perso de trouver sa propre voie et son identité de héros, sans jamais faire redite avec son modèle.

Comme pour le jeu de 2018, le jeu conserve la part humaine de l'homme araignée et ancre ses dilemmes dans le concret en mettant en avance ses relations familiales et amicales. D'ailleurs on a une nouvelle fois un antagoniste qui a un lien intime avec le héros, ça permet d'être bien impliqué émotionnellement dans son combat et de donner une vraie portée tragique aux enjeux. Bon il y a aussi un méchant businessman maniganceur mais heureusement il n'est pas trop présent à l'écran. On a donc une aventure principale bien rythmée et bien construite, assez courte mais du coup sans passage à vide.

En revanche, j'ai assez peu touché au contenu secondaire. Comme pour le premier, ça reste assez basique avec des missions très simples et une surabondance d'objet à collecter. Le principe de l'app est sympa et je faisais souvent 2-3 activités entre les missions principales, mais c'est clairement pas le genre de jeu qui me donne envie de tout faire à fond.

Une belle réussite et un vrai plaisir de retrouver ce gameplay ! Vivement la vraie suite !

New Super Mario Bros. U Deluxe
6.7

New Super Mario Bros. U Deluxe (2019)

Sortie : 11 janvier 2019. Plateforme

Jeu sur Nintendo Switch

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Comme je m'y attendais, c'est clairement un Mario by the numbers. On reprend la recette de l'opus DS (pas joué aux deux suivants mais c'est la même chose) qui agissait lui-même comme un best-of des premiers opus 2D de la saga. On retrouve la même recette : 8 mondes, des châteaux avec boss et mini-boss, des maisons hantées, etc. Les environnements sont très prévisibles (plaines, désert, neige...) et même si la DA offre quelques surprises comme un monde "peint" ou 2-3 environnements sympas dans le monde 6, le tout reste assez timide.

Après ça reste du Mario, difficile de passer un mauvais moment quand le gameplay et le level design restent léchés à ce point. Et il y a pas mal d'idées franchement sympas dans la seconde moitié du jeu qui rehaussent un peu l'intérêt (et la difficulté). Mais ça reste assez sage, quand on compare à un 3D World qui adoptait lui aussi une structure traditionnelle mais regorgeait d'idées, de concepts à explorer à chaque niveau... Ça fait un peu mal.

Je reconnais toutefois la qualité de la World Map. Non seulement on sent l'inspiration de Super Mario World avec des environnements qui semblent liés pour former un tout cohérent, mais chaque monde regorge de petits détails sympas et d'intéractions qui rajoutent un peu de challenge et d'intérêt, ça dynamise un peu ce qui n'était surtout qu'un gros Hub et c'est pas plus mal.

Ah et je précise que je n'ai pas fait Super Luigi U. Je m'attendais à un truc totalement nouveau et quand j'ai vu que j'allais grossomodo me retaper le même jeu mais avec des niveaux speed-run, ça m'a un peu découragé. Peut-être plus tard, qui sait...

Aladdin
7.7

Aladdin (1993)

Disney's Aladdin

Sortie : 11 novembre 1993. Plateforme, Action

Jeu sur Mega Drive, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Inévitable madeleine de Proust...

Mais ce qui impressionne en 2022, c'est la qualité de la réalisation. Le jeu est techniquement au top de ce qui se faisait à son époque, l'animation est d'une fluidité exemplaire, les modèles sont très détaillés, les environnements riches en détail, il y a de la simili-3D qui ne jure jamais avec le reste...

Le tout est fait dans une vraie volonté de rendre le plus fidèlement possible à l'écran l'ambiance du film de Disney. A ce niveau-là pas de souci : on reconnait parfaitement tous les personnages et environnements du DA dont le jeu transmet à merveille la couleur et l'énergie. C'est rempli de détails dans les animations, dans les objets à récolter ou les transitions, qui transpirent l'amour de l'oeuvre originale. Sans compter la musique qui retranscrit fidèlement les compositions d'Alan Menken, avec une épure 16 bits qui leur rajoute un charme indéniable sans les dénaturer. Bref on a l'impression à chaque instant de parcourir le film de Musker et Clements, c'est jouissif.

Le gameplay est moins exceptionnel mais il est très solide. On a des niveaux bien foutus et plutôt clairs malgré un aspect parfois étonnamment non linéaire. La boucle de gameplay est très efficace avec une belle complémentarité entre des combats à l'épée stylés et le lancer de pommes bien pratique. Il y a quelques pics de difficulté (mais j'avoue avoir utilisé le rewind à plusieurs reprises) mais rien qui m'a semblé injuste ou artificiel. Mon seul reproche viendrait d'une physique parfois un peu flottante et de hitboxes pas toujours très précises. Rien de super grave mais on est pas sur de la plateforme super léchée tout le temps...

Mais ça reste un modèle d'adaptation de film en JV après presque 30 ans, un petit bonheur <3

Le Roi lion
6.9

Le Roi lion (1994)

The Lion King

Sortie : 8 décembre 1994 (France). Plateforme, Action

Jeu sur Amiga, Mega Drive, PC, Super Nintendo, Game Boy Advance, Game Boy, Game Gear, NES, Master System, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Autant j’ai adoré Aladdin, autant c’est un peu plus compliqué pour Le Roi Lion. C’est pourtant la même recette : une adaptation artistiquement fidèle sur fond de plate-forme/action. Mais là où Aladdin avait plutôt bien vieilli dans son game design malgré quelques défauts, celui-ci m’apparaît comme nettement plus déséquilibré.

Le gros problème, c’est que les développeurs ont visiblement voulu booster la difficulté de leur jeu pour artificiellement augmenter sa durée de vie. On se retrouve donc dès le niveau 2 avec une série de passages assez injustes : des sauts millimétrés, des longs segments ardus pour rien (ces putain de bûches !) ou d’autres où il faut faire une action précise pour avancer sans que rien ne le laisse deviner… D’autant plus que le jeu est d’une manière générale plus difficile que son prédécesseur, notamment à cause de hitboxes franchement foireuses. Sans la fonction rewind j’aurais ragequit dès ce fameux 2e niveau et ses putain de courses à dos d’autruche.

Aussi, ça paraît curieux comme reproche, mais je suis intrigué par le manque de narration du jeu. Il y a parfois de petits passages cinématiques très sympas dans la première moitié du jeu (avec même des voix issues du film) qui disparaissent complètement une fois Simba devenu adulte, et globalement le jeu n’explique jamais ce qu’on fout où ni pourquoi. Alors oui, je doute que quiconque joue au jeu sans avoir vu le film et donc forcément il n’y a pas besoin de rappeler l’intrigue. Mais la narration aide aussi à l’immersion, dans Aladdin il y avait le minimum syndical avec ces petits cartons entre les niveaux et ça suffisait.

C’est dommage parce que pour tout le reste du travail d’adaptation, c’est probablement aussi réussi qu’Aladdin. On a toujours un super rendu visuel, une charte graphique colorée et respectueuse de l’univers du film et une animation au top pour de la 16 bit, avec parfois quelques incrustations en 3D impressionnantes. Sans compter que les passages les plus marquants de l'œuvre originale (la charge des gnous ou le duel contre Scar) font leur petit effet. Et difficile de ne pas ressentir un frisson en écoutant la BO de la version SNES tant les développeurs se sont appliqués pour restituer l’instrumentation et le souffle des chansons d’Elton John et du score de Zimmer. C’est forcément plus minimaliste que l’original mais étonnamment fidèle.

Ca remplit son office de madeleine de proust immersive mais le jeu en lui-même est assez inégal.

Forza Horizon 5
7.5

Forza Horizon 5 (2021)

Sortie : 9 novembre 2021. Course

Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Je ne suis pas du tout connaisseur ni client des jeux de course à la base et je n’aurais sans doute pas touché à ce FH5 sans le gamepass, mais les Horizon m’ont toujours tenté pour ce côté monde ouvert et la liberté que ça promettait. Et c’est exactement ça, on a un jeu typiquement conçu pour les gens comme moi qui ne veulent pas forcément se faire chier avec une conduite réaliste mais veulent simplement un truc accessible et offrant des sensations grisantes. Le gameplay est assez rapide à prendre en main, on peut assez rapidement maîtriser différents types de véhicules et gagner des courses sans trop se prendre la tête (surtout grâce à certaines options comme le retour en arrière) et en même temps ça offre de vraies sensations de vitesse super agréables.

L’un des plaisirs du jeu est de parcourir cette immense map sans vraiment chercher à faire quelque chose. Le paysage est assez varié, on passe d’un désert rempli de cactus à une forêt tropicale renfermant des pyramides ou encore des sommets enneigés… On peut juste se balader avec sa caisse préférée, musique à fond en profitant des décors et rien que pour ça, ce trip de liberté et de vitesse, le jeu vaut la peine. D’autant plus que la physique assez…libre du jeu permet de rentrer dans les ¾ des obstacles comme si c’était du beurre (tandis que le ¼ restant nous arrête net).

Après il y a aussi un contenu gargantuesque. Perso j’ai juste “fini” le jeu, c’est-à-dire que j’ai fait toutes les missions du mode Aventure et débloqué le Hall of fame, parce qu’au bout d’un moment j’avais quand même envie de passer à autre chose. Mais il y a des trucs à faire, entre les dizaines de courses, les différents challenges disséminés un peu partout, les trucs avec les saisons et les évènements temporaires ou le online que je n’ai même pas touché… Sans compter les options pour personnaliser sa voiture, son perso, ventre ses véhicules aux enchères… Perso j’ai surtout fait des courses et j’apprécie qu’on en ait des types différents permettant de varier les plaisirs. J’avais une grosse préférence pour les courses de type Dirt et Cross parce que ce sont celles qui utilisent le mieux le décor et que j’aimais utiliser mon gros 4x4.

Donc voilà je m’arrête là mais j’y retournerai sûrement de temps en temps et en tout cas j'essaierai les autres opus avec confiance !

Le Livre de la Jungle
6.3

Le Livre de la Jungle (1994)

The Jungle Book

Sortie : 15 juillet 1994. Plateforme

Jeu sur Super Nintendo

Yayap a mis 6/10.

Annotation :

Fait la version SNES, c’est sans doute celui que j’ai le moins aimé des Disney de Virgin. C’est globalement moins hardcore que Le Roi Lion même s’il y a aussi de gros pics de difficulté assez abusifs (principalement durant les boss, d’ailleurs le dernier boss est le plus facile c’est un peu con). Mais ça n’empêche pas des soucis, notamment des hitbox trop strictes et peu instinctives.

Et c’est définitivement le moins mémorable. Par rapport à Aladdin et Le Roi Lion, ça cherche moins à coller aux films en dehors de 2-3 passages, on a l’impression de traverser plusieurs fois les mêmes niveaux sans changement d’ambiance spécifique. Et surtout ça manque de passages vraiment mémorables, genre la charge des gnous ou la fuite en tapis volant !

Bon il reste de belles animations et une reproduction fidèle de la musique du film mais c’est pas un jeu qui me marquera.

Firewatch
7.2

Firewatch (2016)

Sortie : 9 février 2016. Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC, Mac, Linux, Xbox Series X/S

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Le genre de petit jeu que j’adore ! On a un walking sim au gameplay minimaliste, trop diront peut-être certains ? Il est vrai que le jeu aurait peut-être davantage pu utiliser son principe d’exploration isolée dans les bois de manière moins linéaire et avec plus d'interactions possibles. Mais ça vaut en premier lieu pour son ambiance qui pour le coup donne vraiment ce sentiment d’être paumé dans une nature à la fois accueillante et un peu mystérieuse. Malgré la technique assez approximative, ça tire son épingle du jeu grâce à une très belle direction artistique aux atmosphères visuelles très marquées selon les endroits que l’on traverse et le moment de la journée. C’est souvent très grisant de se balader dans une petite clairière toute calme bercée par un coucher de soleil rougeoyant.

La grande force, comme on peut s’y attendre dans ce genre de jeu, reste pour moi la narration. Dès l’intro et ce texte à choix, le jeu arrive en un temps très bref et en utilisant des moyens minimalistes à impliquer le joueur de manière assez forte et à créer un personnage principal terriblement attachant. Tout le reste du jeu reste sur cette lignée minimaliste puisqu’on ne quittera jamais la perspective de notre personnage, qu’on ne verra jamais d’autre humain de manière distincte et que l’essentiel de nos interactions se fera avec cette autre ranger qui nous chapeaute. Le seul du jeu va être de voir la relation entre ces deux-là évoluer de dialogue en dialogue, ça arrive à créer quelque chose de très naturel et très attachant, et je me plaisais souvent à essayer de dénicher la moindre possibilité d’interaction juste pour pouvoir continuer à échanger par radio.

Il y a au-delà de ça une vraie intrigue, qui se fait de plus en plus présente et donne à l’ensemble un vrai parfum de mystère de plus en plus inquiétant à mesure que l’étau se resserre. Ça parvient à être vraiment prenant, et le fait d’avoir une narration si épurée et une perspective si resserrée permet d’imaginer tous les scénarios les plus fous. J’ai bien aimé la résolution qui à mon sens se connecte parfaitement avec le fil thématique et le parcours du personnage principal.

Un super bon petit jeu, tout simple et modeste mais qui donne envie de s’y replonger sitôt la manette posée.

Shovel Knight
7.7

Shovel Knight (2014)

Shovel Knight: Shovel of Hope

Sortie : 26 juin 2014. Action, Plateforme

Jeu sur Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 3, PS Vita, PC, Wii U, Nintendo 3DS, Linux, Mac

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un pur kif du début à la fin. C’est un peu tout ce qu’on attend d’un plateformer 2D oldschool, qui dépoussière les codes des jeux d’antan. Le jeu est super bien balancé sur tous les aspects : le gameplay est simple à prendre en main, super intuitif, et la progression se fait naturellement au fil de niveaux de plus en plus exigeants sans jamais de pic de difficulté absurde. D’ailleurs le jeu m’a un peu fait penser à une version équilibrée de Zelda 2 (et cette attaque vers le bas absolument jouissive n’y est pas étrangère). Tout est pensé pour rester accessible et pas trop frustrant. Je mettrais un léger bémol sur les boss : j’ai beaucoup galéré face au 3e et au dernier (première phase) mais les autres ont été du gâteau et souvent battus en un ou deux essais. Sinon, on a un level design design astucieux où chaque niveau apporte ses propres mécaniques qui évoluent au fil de la progression. Ça ne réinvente pas la plateforme mais c’est du travail d'orfèvre et ça devient rapidement addictif.

D’autant plus que le jeu ne se limite pas à de la pure plateforme et offre une légère dimension RPG pas déplaisante du tout. On peut débloquer des pouvoirs qui restent complètement facultatifs mais donnent un petit coup de pouce quand on sait les utiliser au bon moment et permettent de varier un peu le gameplay. Toute cette dimension d’amélioration du perso est d’ailleurs un bon prétexte pour découvrir l’univers décalé du jeu et interagir avec moult rencontres souvent assez drôles. D’ailleurs la narration est simple mais vraiment plaisante, suffisamment présente pour être un poil plus impliqué que dans un Mario disons, et surtout c’est rempli de personnages mémorables. Ajoutons à ça cette DA pixel art chatoyante et une EXCELLENTE musique et la recette est complète.

C’est un vrai coup de coeur, un jeu qui ne réinvente pas grand chose mais utilise tous ses éléments assez parfaitement. Juste dommage qu’il soit si court, mais il me reste encore 3 campagnes à faire !

Psychonauts
7.6

Psychonauts (2005)

Sortie : 10 février 2006 (France). Action, Aventure, Plateforme

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, Mac, Linux, Xbox One, PlayStation 4

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Je découvre l’univers de Tim Shafer avec ce premier Psychonauts avant de m’attaquer à la suite. C’est clairement un jeu bourré de créativité, ça irradie dès le menu de sélection et on est balancé d’idées en idées du début à la fin. J’adore cet univers décalé, sorte de variante bariolée sur l’imagerie de Tim Burton - dont on retrouve d’ailleurs avec plaisir l’alliance entre légèreté cartoonesque, humour noir et morbide et une certaine ambivalence chez la plupart des personnages. La trame elle-même est assez délirante mais avec malgré tout une certaine richesse dans la manière dont ça explore la psyché et les traumatismes des différents personnages croisés. Difficile de ne pas s’attacher à ce casting singulier, entre les gosses, les professeurs et bien entendu les résidents de l’asile.

Le principe du jeu permet vraiment de se laisser aller à toutes les folies, de donner à chaque niveau du jeu une saveur bien particulière et d’en exploiter toutes les possibilités jusqu’à la moelle. On a par exemple cette visite d’une ville miniature où notre personnage passe en mode kaiju (avec la musique du Godzilla de Honda en prime) ou un niveau construit comme un jeu de plateau où l’on doit accomplir différentes quêtes pour recruter ses pions. C’est généreux, constamment surprenant et astucieux dans la manière dont ça recycle des imageries bien connues pour complètement les tordre et les adapter aux principes et à la direction artistique bizarroïde du jeu.

C’est peut-être en termes de gameplay pur et dur que l’âge du jeu se fait ressentir (et peut-être le manque d’expérience et de moyens de Double Fine à l’époque ?). J’aime beaucoup le principe de mélanger plateforme avec un héritage de point & click et le concept des pouvoirs à utiliser qui permet de varier un peu les plaisirs - j’ai particulièrement apprécié la lévitation qui offre souvent différentes manières de traverser certains niveaux et booste bien le mouvement dans les phases d’exploration. Mais disons que dans la concrétisation du gameplay ce n’est pas toujours top, avec souvent des soucis de précision dans les sauts, de caméra… Le dernier niveau et sa phase “escorte” m’a notamment fait m’arracher les cheveux...
Et j’ai souvent l’impression que les idées sont bien plus fun et réjouissantes que leur application dans le gameplay, je me suis à pas mal de moments dit “quelle créativité” devant une phase de jeu pour finalement ne pas être palpité en jouant.

J’espère que la suite corrige ces menus défauts.

Super Mario Bros.: The Lost Levels
7.2

Super Mario Bros.: The Lost Levels (1986)

Super Mario Bros. 2

Sortie : 3 juin 1986 (Japon). Plateforme

Jeu sur Famicom Disk System, Super Nintendo, Game Boy Advance, Jeu électronique

Yayap a mis 6/10.

Annotation :

Testé dans sa version “All-Stars”, le fameux jeu tellement difficile pour le public occidental qu’il a été remplacé par un re-skin d’un titre qui n’a rien à voir.

Bon effectivement, c’est grosso-modo un clone du premier jeu mais avec une difficulté bien plus élevée. Alors que le Super Mario originel était pensé comme très accessible et avec une courbe de progression assez harmonieuse, ici on sent dès le départ que les développeurs avaient envie de faire souffrir leurs joueurs. Ca passe par toute une série de joyeuseté : des sauts à réussir au poil de cul, des éléments de décor placés pour casser l’élan, des obstacles bien vicelards, des putain de blocs cachés, des champignons vénéneux… On se croirait en effet plus souvent dans un niveau trollesque de Mario Maker que devant un titre officiel. La palme du relou revient pour moi à ces passages où on est bloqué dans une boucle infinie si on prend le mauvais chemin ou qu’on ne passe pas par un tuyau super mal placé…

Pour moi le problème c’est qu’on perd un peu le côté instinctif et spontané d’un Mario puisqu’on est davantage dans une logique de die & retry et que les développeurs ont quelque peu sacrifié la sacro-sainte maîtrise du level design propre à la série sur l’autel de la difficulté. Ca ne m’amuse pas spécialement de recommencer 50 fois un passage juste parce qu’il faut calculer ses sauts à la frame prêt (et j’avoue sans honte avoir abusé du retour en arrière de la Switch, pas que ça à faire non plus ). Après la maniabilité de base reste très bonne en soi, certes ça ne vaut pas SMB3 ou World mais pour l’époque c’est tout de même impressionnant. Mais je ne vois pas trop l’intérêt de revenir sur celui-ci alors que je trouve le premier bien plus agréable à jouer. C’est vraiment dommage que la difficulté soit la seule valeur ajoutée, même visuellement c’est identique au précédent - heureusement que la version SNES rend le tout plus agréable au niveau visuel et sonore.

Une curiosité à faire comme moi par souci de complétion ou si on aime la difficulté un peu sadique.

Donkey Kong Country 2: Diddy's Kong Quest
8

Donkey Kong Country 2: Diddy's Kong Quest (1995)

Super Donkey Kong 2

Sortie : 14 décembre 1995 (France). Plateforme

Jeu sur Super Nintendo

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Quel bijou <3

C’est vraiment le premier en mieux sur à peu près tous les points. J’apprécie déjà beaucoup le nouveau duo de personnages jouables, en particulier Dixie et son saut planant qui offre un peu plus de latitude face à certaines phases de plateforme.

Ensuite, on a des niveaux assez variés en termes d’environnements : des bâteaux pirates, des marais, zones volcaniques, un parc d’attraction ou encore une ruche d’abeille. Chaque thème a une personnalité et une ambiance propre. Le jeu me semble vraiment encore plus beau et détaillé que son prédécesseur qui représentait déjà une performance pour de la SNES.

Et s’ils sont forcément réutilisés de nombreuses fois au cours du jeu, il n’y a malgré tout pas vraiment de sentiment de redite tant chaque niveau est construit autour d’une idée de gameplay singulière, introduite puis complexifiée au fil du parcours comme dans tout bon jeu de plateforme. On a donc plein de phases de jeu différentes : à certains moments on escalade des parois collantes, à d’autres on doit sauter sur des phoques pour geler l’eau et pouvoir la traverser. Sans compter les phases en chariot, les passages en tonneaux où les nombreux niveaux où l’on chevauche des bêbêtes qui ont elles-mêmes leur gameplay propre. C’est vraiment une expérience de jeu très riche, toujours aussi impitoyable tant il faut parfois une sacrée précision ou un timing en feu pour réussir certains passages, mais gratifiante du début à la fin.

Et alors je parlais déjà de la musique pour le premier mais putain :'( c’est sans doute l’une de mes BO de jeu préféré, presque chaque thème de niveau est magnifique. On passe de rythmes tribaux enjoués à des envolées mélancoliques au synthétiseur, j’avais parfois l’impression de me retrouver dans Blade Runner. Mais ça rend l’ambiance du jeu tellement plus mémorable, certains niveaux m’ont vraiment marqué au fer rouge.

Une petite merveille, j’ai hâte de tester le 3e même si c’est le moins bien réputé de la trilogie sur SNES.

Super Mario Bros. 2
6.9

Super Mario Bros. 2 (1988)

Sūpā Mario USA

Sortie : 28 avril 1989 (France). Plateforme

Jeu sur NES, Arcade, Super Nintendo

Yayap a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Après avoir testé le “vrai” Super Mario 2, j’ai décidé d’enchaîner avec cette mouture occidentale, reskin du jeu japonais Doki Doki Panic comme on le sait.

Et en effet, on voit assez rapidement en quoi le jeu est singulier au sein de la série. Ne serait-ce que par ce gameplay où il ne faut plus simplement sauter sur les ennemis pour les éliminer mais bien les saisir pour les balancer sur d’autres ou bien leur envoyer des légumes à la face. Y’a pas à dire ça change et je n’ai pas fait beaucoup de jeux de plateforme avec un tel gameplay. D’un autre côté, je trouve malgré tout ça moins instinctif que le système d’un Mario classique, d’autant plus qu’on perd souvent du temps à devoir calculer la trajectoire de son poireau.

On voit également une différence au niveau des niveaux bien moins linéaires. On ne va pas forcément de gauche à droite et il y a une utilisation permanente de la verticalité. Sans compter certains passages un peu labyrinthiques où il faut récupérer une clé avant d’avancer (on pense plus à Zelda qu’à Mario et ça préfigure aussi certains niveaux de Yoshi’s Island). Bref là encore c’est un changement à la formule habituelle plutôt bienvenue.

De même que cette direction artistique un peu plus originale avec des influences orientales ou mythologiques, ainsi qu’un bestiaire forcément entièrement original (notamment la fameuse Birdo en mini-boss récurrent). C’est particulièrement joli dans la version All-Stars et en tout cas plus intéressant visuellement que les deux premiers SMB.

Ça reste une curieuse anomalie à tester. C’est un peu difficile vu sa genèse de le considérer comme un Mario à part entière. D’un autre côté, même si le jeu a eu relativement peu d’impact sur la série, certains éléments ont malgré tout perduré comme les Maskass ou bien le choix entre les 4 persos qu’on retrouve dans 3D World. En tout cas c’est un jeu de plateforme atypique et plutôt bien foutu.

Omno
6.3

Omno (2021)

Sortie : 29 juillet 2021. Réflexion, Plateforme

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Un petit jeu indé très sympa. On est clairement dans la lignée d’un Journey avec des vibes Ori, à savoir un jeu à tendance poétique très simple et épuré dans sa narration, qui va avant tout exprimer son propos par l’image. Le gameplay est toutefois un peu plus étouffé puisqu’ici on doit explorer à la suite différentes zones pour récolter une série d’items avant de passer à la suite, on débloque des pouvoirs à différents palier qui augmentent la capacité de mouvement et permettent de varier un peu le gameplay. Et j’aime assez bien ce principe, proche d’un collectathon et qui autorise une relative liberté d’approche.

La palette de mouvements que l’on finit par acquérir à la fin du jeu est assez riche, entre un dash, un surf et même le fait de planer. Après l’exécution n’est pas toujours top, disons qu’on sent qu’il y a un manque de maîtrise du développeur, et notamment les phases de plateforme qui demandent un peu de précision sont souvent assez casse-tête puisque le personnage ne répond pas toujours super bien et qu’on se retrouve souvent à rater son saut et devoir recommencer toute une séquence à cause de cette rigidité.

Au niveau visuel, je suis relativement mitigé puisque j’aime le feeling atmosphérico-poétique globalement très lumineux et la variété des environnements. En revanche, je suis un peu plus sceptique sur cette DA très géométrique : on sent que c’est un peu un cache-misère pour ne pas devoir modéliser des environnements et personnages trop détaillés, plutôt qu’un parti pris pleinement assumé qui collerait à l’univers développé. La musique est très sympa même si assez peu subtile dans son côté oriesque/j’appuie bien le côté poétique.

Côté narration, on est sur un récit allégorique, pas vraiment subtil puisqu’on comprend assez explicitement de quoi il est question avec des gravures entre chaque niveau. La fin a un beau message et aurait pu être vraiment touchante mais elle repose sur un point qui à mon sens n’est pas assez développé au cours du reste du jeu, du coup j’en suis resté sur ma faim.

Un petit jeu qui a plein de chouettes idées mais à l’exécution souvent bancales, on sent le manque d’expérience et de moyens derrière mais la démarche me séduit malgré tout.

Horizon: Forbidden West
7

Horizon: Forbidden West (2022)

Sortie : 18 février 2022. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Malgré mes impressions globalement positives, c'est globalement une déception.

Niveau narration, Guerilla ne réitère pas vraiment l'exploit du premier - modèle selon moi de quête initiatique à la fois pour le joueur et le personnage, ainsi que de world building basé sur le mystère. On sent qu'ils ne sont pas vraiment parvenus à étendre le concept de manière organique, du coup on a une quête assez anecdotique dans ce qu'elle raconte, en plus d'être assez mécanique dans sa narration et ses tunnels de dialogue. Aloy reste une protagoniste attachante mais n'évolue pas vraiment au fil du jeu. Il y a un vrai sentiment de "tout ça pour ça" qui se dégage de l'ensemble et ce n'est pas la fin qui me contredira.

Fort heureusement, les autres qualités du premier sont toujours présentes et exacerbées. A commencer par des combats contre les machines plus jouissifs que jamais grâce à la nervosité et la variété de ces dino-robots et la richesse de notre arsenal. Un gameplay jouissif et relativement exigeant. On a également un monde ouvert splendide, techniquement abouti et assez varié - un vrai appel à la contemplation.

Dommage que les mécaniques d'open-world restent si vieillottes, entre la map bourrée de points d'intérêts, les quêtes secondaires souvent un peu mécaniques et l'exploration en elle-même assez rigide (particulièrement l'escalade). Dommage que Guerrilla ne soit pas allé chercher de l'inspiration chez la concurrence - en particulier chez Zelda - au lieu de se reposer à ce point sur ses acquis.

En résulte un bon jeu plaisant à jouer malgré tout, mais loin de son potentiel de killer app de Sony...

Death's Door
7.4

Death's Door (2021)

Sortie : 20 juillet 2021. Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad, iPod

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Excellente découverte. On est clairement sur du Zelda 2D-like : des maps à explorer remplies de secrets, des donjons avec pouvoirs à débloquer et boss à la clé... Mais le tout est superbement exécuté. On a un gameplay aux petits oignons, simple à prendre en main et avec une progression assez naturelle, le jeu se complexifie clairement au fur et à mesure de l'avancée avec des combats plus exigeants, des ennemis plus forts et plus nombreux, mais tout se fait toujours naturellement en donnant vraiment au joueur l'impression de progresser. Quelques boss m'ont donné du fil à retordre mais aucun au point de rageguiter, tout reste bien équilibré. L'alternance de corps-à-corps et d'utilisation des pouvoirs garantit une vraie variété au niveau des combats, même si en débloquant le grappin je n'avais plus envie d'utiliser autre chose :hap:
Je salue aussi le level design qui reste assez clair et surtout permet de débloquer des raccourcis tout le temps, diminuant au minimum la nécessité de se retaper les mêmes chemins en continu.

Tout l'univers du jeu m'a énormément parlé : cette poésie un peu noire qui ne sera pas sans rappeler l'ambiance d'un Tim Burton, ces splendides décors assez variés et cette magnifique musique dont presque chaque thème m'est resté à l'oreille... D'autant plus que le jeu contrebalance son approche poétique avec pas mal d'humour et d'auto-dérision. La trame reste assez linéaire mais amène de belles idées sur le rapport à la mortalité et surtout permet de vraiment s'impliquer émotionnellement grâce à quelques persos secondaires aussi insolites qu'attachants.

Je conseille quand même de faire le post-game puisqu'il permet de débloquer l'épilogue du jeu, après perso j'ai fait ça grâce au soluce sinon c'est quand même un peu cryptique puisqu'on ne donne pas énormément de clés au joueur pour savoir quoi faire.

A Plague Tale: Innocence
7.3

A Plague Tale: Innocence (2019)

Sortie : 14 mai 2019. Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Voilà un jeu modeste mais qui a tout pour me parler. On est clairement dans la lignée des JV narratifs à la Last of Us à qui ce Plague Tale emprunte pas mal : l’évolution du jeu en duo avec un personnage à protéger, où la narration comme le gameplay vont servir à renforcer et enrichir la relation entre les deux protagonistes. Sauf qu’ici on est dans un contexte médiéval avec un zeste de dark fantasy.

Le jeu est en effet divisé en deux parties et si la première à probablement ma préférence, j’ai trouvé que l’ensemble tirait son épingle du jeu. Mais c’est vrai que c’est difficile de ne pas être happé dès le début avec ces deux gosses livrés à eux-mêmes, cet environnement hostile où il faut éviter ces hordes de rats démoniaques quand on est pas aux prises avec des gardes contre lesquels ont ne peut rien faire. Le jeu renforce assez bien son atmosphère notamment grâce à une direction artistique de toute beauté qui met magnifiquement en valeur ces paysages du sud français corrompus par le mal, donnant un côté un peu pictural à certains décors. Le gameplay reste super simple : c’est un peu le b.a.-ba de l'infiltration contemporaine et tout paraît très scripté parce qu’il faut forcément faire les choses d’une certaine manière pour s’extirper d’une situation. Rien de très dérangeant même si ce sont plutôt les à-côtés qui font la force du jeu.

Puis vient la deuxième partie où, sans trop en dire, la narration change un peu d’orientation. Mais j’ai beaucoup aimé, parce que ça renouvelle la sauce, qu’on introduit pas mal de nouveaux persos assez attachants mais aussi parce que le gameplay se libère enfin un peu en offrant des nouvelles possibilités au joueur qui permettent à plusieurs reprises d’aborder les situations comme on l’entend et de se sentir un peu plus actif dans tout ce bordel. Il y a une évolution assez cohérente qui fait qu’à mesure que les persos gagnent en assurance et en expérience, on se sent de moins en moins impuissant manette en main.

Un bien beau jeu, immersif et émouvant à plus d’une reprise. Hâte de faire la suite qui pourrait être énorme si elle conserve les acquis du précédent tout en enrichissant la recette !

Donkey Kong Country 3: Dixie Kong's Double Trouble!
7.4

Donkey Kong Country 3: Dixie Kong's Double Trouble! (1996)

Super Donkey Kong 3

Sortie : 19 décembre 1996 (France). Plateforme

Jeu sur Super Nintendo

Annotation :

Réputé comme le moins bon de la trilogie et sans doute à raison même si c’est un peu par défaut. Disons que Rare n’a plus grand chose à apporter à la recette après un deuxième volet qui exploitait à fond toutes les possibilités du concept. D’autant plus que le jeu met un petit moment à trouver son rythme de croisière avec un premier monde pas super passionnant et relativement facile comparer aux normes de la saga. Et une fois que le jeu démarre vraiment, j’ai l’impression que ça va assez vite jusqu’au boss de fin que je n’ai pas trop senti venir. On n’a pas vraiment la montée en puissance des derniers niveaux de DKC2. Autre reproche : la musique. Elle est vraiment bien mais on est loin d’avoir autant de thèmes marquants que dans le précédent jeu. Ici on est davantage sur de la musique qui accompagne le jeu plutôt que de le transcender, malgré quelques coups d’éclat.

Après ça reste du DKC, Rare maîtrise son sujet et le coeur du jeu offre malgré tout son lot de niveaux uniques, chacun reposant sur une idée bien précise exploitée en crescendo. En plus on joue principalement Dixie qui était mon perso préféré du précédent, c’est donc difficile de bouder son plaisir malgré les limites de ce troisième opus.

Cyberpunk 2077
7.5

Cyberpunk 2077 (2020)

Sortie : 10 décembre 2020. Action, RPG, FPS

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Navigateur

Yayap a mis 9/10.

Annotation :

Enfin fait 2 ans après sa sortie, le temps d'avoir une version stable et plus ou moins finie !

Malgré ses défauts, Cyberpunk m'a complètement immergé grâce à son écriture, grande qualité de CDPR de nouveau à l'oeuvre ici. On a un trame en apparence simple mais avec un vrai enjeu émotionnel, remplie de moments forts et surtout menée par un vrai fil rouge intimiste. Le jeu vaut autant pour sa quête principale (trop courte) que pour ses nombreuses et excellentes quêtes secondaires qui abordent une foule de registres différents et de thématiques propres au genre du cyberpunk (IA, transhumanisme, etc.). Surtout, le jeu offre une galerie de personnages riches et terriblement attachants, de ceux qu'on aimerait qu'ils ne nous quittent jamais... Judy, Panam, Johnny à jamais dans mon coeur :'(

L'open-world du titre est hélas un peu rouillé dans sa conception, son manque d'interactivité ou d'incitation à l'exploration. Mais c'est compensé par le pur trip de ville futuriste qu'offre Night City. Un terrain de jeu vaste et super immersif, difficile de ne pas être conquis par cette direction artistique et ce sens de l'atmosphère dont le studio polonais a le secret.

Je rajouterais aussi un gameplay vraiment fun et qui offre une vraie liberté d'approche. On évite pas quelques défauts (composante RPG anecdotique, IA aux fraises...) mais je ne me suis jamais lassé de la boucle de gameplay du haut de mes 65 heures de jeu.

Un excellent titre dont les qualités font oublier pour moi ses nombreux défauts et surtout la déception face au fait que non, Cyperpunk n'aura pas été la révolution attendue. C'est juste un excellent jeu d'action/RPG futuriste et l'un de mes coups de coeur récents, et c'est déjà pas mal.

God of War: Ragnarök
7.9

God of War: Ragnarök (2022)

Sortie : 9 novembre 2022. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Yayap

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