Carnet de lectures 2014

Annotation :

"Ceux qui aiment ardemment les livres constituent sans qu'ils le sachent, la seule société secrète exceptionnellement individualisée. La curiosité de tout et une dissociation sans âge les rassemblent sans qu'ils se rencontrent jamais."
Et une autre façon de percevoir le couple, dans le creux du langage qui se forme entre deux êtres.
(fini le 1er janvier)

Annotation :

Lu, dans le recueil, "une sorcière" : belle progression psychologique, qui emprunte au canevas des inquisiteurs pour montrer comment une femme peut, petit à petit, se constituer comme sorcière.

Annotation :

De la psychogéographie à la sauce lovecraftienne : lire ce livre fut comme rentrer à la maison.

Annotation :

"Tout personnage se reconnaît dans Protée, ce dieu de la mer à qui Poséidon a accordé le pouvoir de se transformer en n'importe quelle forme d'univers". Bel hommage à la lecture, une fois de plus [critique à venir].

Annotation :

Bon, je ne peux pas mettre tous les essais que je lis mais celui-ci est particulièrement intéressant : une belle relecture des contes à l'aune du féminisme, des études fokloriques, de la psychologie et des "cultural studies" chèress aux anglo-saxons. Passionnant - et plume agréable, en surplus.

Annotation :

Le lecteur, grand voyageur ou ermite enfermé dans sa tour ; apogée de l'ouverture ou du repliement ?

Annotation :

Superbe exposition vue deux fois, qui intègre, par son catalogue, mon musée imaginaire.

Annotation :

Livre offert par ma belle-mère ; une touchante polyphonie de voix oubliées et déracinées.

Annotation :

Relecture, pour continuer dans une certaine vision du Japon - j'aime tellement l'écriture cinématographique de Gibson, et cette fable moraliste sur la célébrité et le cyberspace (où se situent les limites de l'interactivité virtuelle ?) est fascinante, quoique datée.

Annotation :

Quelques bases à la rêverie.

Annotation :

Porte essentielle pour (re)visionnages à venir.

Annotation :

Thématiques familières (rapport humain/robot, clonage, virtualité) mais traitées de manière intéressante et fort humaine ; c'est une SF du sous-entendu qui interroge le futur et la place de l'humain dans ce futur, plutôt que d'avertir/dénoncer. Dommage que certaines fins de nouvelles soient un peu bâclées et gâchent l'atmosphère tissée.

Annotation :

Goûteuse chantilly fin de siècle où les amours saphiques dansent au fil de phrases sentant bon la pourriture de lys. La scène de sabbat est phénoménale - et la conclusion morphinée prenante.

Annotation :

Déclaration d'amour au cinéma muet, aux metteurs en scène terrible, aux actrices qu'on façonne comme des chimères et à l'Hollywood mythique et fantasmatique. Un pendant littéraire au très beau Sunset bvd de Wilder.

Annotation :

Plongée sémantique, historique et esthétique dans l'univers du film noir (le malaise qu'il engendre, son érotisme torturé, sa violence dérangeante, ses origines et ses dérives). Merci Marc !

Annotation :

Courte biographie qui n'apporte hélas pas grand chose à tout ce que j'ai pu lire sur Ludwig II ; écriture agréable, cependant.

Annotation :

Relecture. Mélange entre biographie et éclats de roman, qui entrelace l'art du fragmentaire selon Quignard et sa plongée sensible dans l'Antiquité, dont il se fait acteur vivant mais absent. Etranges mille & une nuits romaines... «J’invente cette page. Pas un témoignage antique ne la fonde. J’improvise sur du vent. »

Annotation :

Faire l'amour avec le verbe et avec une vision sensualiste de l'Antiquité et de la Femme.

"Depuis longtemps déjà je suis belle ; le jour vient où je ne serai plus femme. Et alors je connaîtrai les souvenirs déchirants, les brûlantes envies solitaires et les larmes dans les mains.

Si la vie est un long songe, à quoi bon lui résister ? Maintenant, quatre et cinq fois la nuit je demande la jouissance amoureuse, et quand mes flancs sont épuisés je m’endors où mon corps retombe."

Annotation :

Un recueil parfois inégal, mais avec quelques belles envolées qui rappellent ses chansons ou celles de SOAD.

Annotation :

La vie des studios de l'âge d'or, des créateurs de monstres et de scénario, à l'ombre d'un polar semi-autobiographique. Jolis instants où réalité et rêve de celluloïd s'entrelacent et ne font plus qu'un.

Annotation :

Orson Welles, personnage taillé pour être plus vrai que le monde, nous promène entre roman noir et plongée cinéphile (tournage de Cagliostro, montage de Macbeth, projet Othello, vision du milieu du cinéma italien après-guerre...). Délicieux.

Annotation :

Une écriture sublime qui épouse au plus juste le chavirement des désirs & plaisirs féminins.

Annotation :

Voir critique.

Annotation :

Des étoiles plein le coeur à lire cette série de conférences et d'entretiens qui me rappellent ô combien Nin fut l'héroïne de mes 20 ans et sera toujours celle de mes 30 ans. Tant de générosité, de clarté, d'humanité, de justesse dans ses propos... pour évoquer la femme, l'artiste, l'être humain.

Annotation :

Relire, pour voir si je suis toujours aussi exaltée qu'à 20 ans. La réponse est oui !

Annotation :

(relecture, pour préparer mon WE vénitien)

Annotation :

Roman monstrueux, surhumain, érudit, excentrique, frénétique... fascinant.

Annotation :

Découverte, à méditer.

Annotation :

Evasion sensuelle.

Annotation :

Voir critique.