Carnet de lectures 2021

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8 janvier 2021
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Avis de lecture assez mitigé : j'ai beaucoup aimé l'écriture d'Emmanuel Carrère que je découvrais avec ce roman, mais je n'ai pas été très convaincue par la construction de ce récit. Plutôt qu'un roman unifié, j'ai eu l'impression de lire plusieurs récits réunis, de façon parfois un peu maladroite.
Cette lecture m'a cependant donné envie de lire d'autres oeuvres de Carrère.

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12 janvier 2021
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Lecture pour le travail, pas forcément choisie, un peu subie, mais pas foncièrement détestée.

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janvier 2021

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22 janvier 2021
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Un très bon moment de lecture.
On suit le parcours de Kya, d'abord enfant, puis adolescente et enfin adulte. Elle est un personnage attachant, fort et qui donne à la solitude une dimension nouvelle. La nature, dans Là où chantent les écrevisses, est un être à part entière, c'est un peu facile de l'écrire, mais c'est la réalité. L'autrice a à cœur de rendre compte de la relation sensuelle (au sens littéral) de son héroïne et du marais dans lequel elle vit : les oiseaux, les plantes, les rythmes des marées sont présentées avec beaucoup de simplicité mais aussi de poésie.
Le récit entrelace deux strates temporelles : celle de Kya, son apprentissage de la vie seule (et quel apprentissage...), sa découverte brutale du rapport à l'autre (et surtout l'autre masculin) et celle d'une enquête policière pour homicide. Les fils de l'intrigue ne sont pas difficiles à débusquer, on voit où l'autrice veut nous conduire, mais on l'accompagne avec plaisir.

C'est un roman doux, qui ne se veut pas novateur (il serait injuste de lui reprocher de ne pas renouveler le genre du nature writing), et ce n'est pas grave.
Un livre (à mon avis) n'a pas à tout changer dans son genre pour être bon. Ici, c'est simple, ça fonctionne, que demander de plus ? Oui, parfois, ça semble suranné... mais est-ce si grave ?

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janvier 2021

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15 février 2021

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février - mars 2021

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Gros coup de cœur.

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mars 2021

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5 avril 2021

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avril 2021

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avril 2021

Un petit texte, ma foi, fort sympathique. Il s'agit d'une réflexion sur le récit, la manière dont il est construit, reçu et s'ancre dans nos sociétés. C'est un essai court, qui ne vise pas à proposer un réflexion exhaustive, ce qui se comprend aisément, étant donné qu'il était censé être performé.

J'ai beaucoup aimé le style d'Alice Zeniter, que je trouve très drôle, mais aussi très claire et très concise. Les réflexions sur le héros, le schéma narratif, la construction du récit m'ont plu, en partie parce que ça me rappelait mes études. J'ai trouvé que les différents concepts étaient rendus accessibles, car bien illustrés.

C'est un essai qui, à mon sens, engage à poursuivre la réflexion, enjoint à continuer de se cultiver et de lire des essais sur la littérature. J'ai bien envie de découvrir davantage d'articles d'U. Eco (et notamment l'article sur notre relation aux personnages de fiction et à la réalité qu'on leur donne), et la notion de fiction-panier développée par U. Le Guin est très engageante.

Comme d'habitude, et parce que je suis une micro rabat-joie, j'ai une petite critique à formuler. Je m'attendais à lire plus de réflexions sur la place des héroïnes ou même plus de constats sur l'omniprésence des héros, et je suis un peu restée sur ma faim de ce côté-là. Ces sujets sont abordés, mais trop peu à mon goût (mais encore une fois, je ne crois pas que c'était l'intention d'A. Zeniter).

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20 avril 2021
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Othello aime Desdémone et Desdémone aime Othello.
Tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Sauf que Iago est jaloux, Iago est perfide, et Iago cherche à se venger d'une offense qu'il a complètement imaginée.

C'est l'histoire d'un homme à la parole venimeuse. Ce n'est pas une histoire d'amour, c'est une histoire de vilain. Et c'est vraiment bien.

(par facilité, j'occulte de cette courte critique toute la question du racisme - Othello est un Maure, ce n'est donc pas anodin de voir un Vénitien le haïr et se méfier de lui sans raison réelle -, ainsi que toute la question de la virginité comme valeur inestimable de la femme : je n'ai pas grand chose à en dire et d'autres l'ont certainement très bien fait)

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Avril - mai 2021

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Mai 2021

Lu pour le travail (et le plaisir)

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juin 2021

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juin 2021

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Juin 2021

C'était incroyablement beau et doux-amer.

A lire, mais pas quand on doute dans son travail, pas quand on questionne le sens de son boulot (ou alors, il faut se préparer à souffrir un peu en lisant). C'était une magnifique lecture, portée par une plume concise et délicate.

Ce roman était comme annoncé sur le bandeau, "comme une main sur l'épaule".

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Juin 2021

A la manière d'un conte philosophique, et je suis imperméable à ce genre de récit. Dommage.

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Juin 2021

Pour continuer à apprendre.

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juin 2021

Un livre qui se lit bien, qui fout une bonne claque, mais qui est parfois inégal. J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice, que je découvre pour la première fois, et j'ai trouvé l'histoire incroyablement forte (le parcours d'une jeune femme iranienne qui pense trouver dans Paris une forme de havre).
Cependant, certains passages du roman m'ont un peu laissée perplexe (pas convaincue par la comparaison islam violence et christianisme tolérance - mais je crois comprendre pourquoi elle est faite, compte tenu de la narratrice). La seconde partie du roman est très réussie, peut-être qu'elle m'a plus touchée car elle est plus pessimiste.

Je n'ai jamais lu les Lettres persanes (prof de français en carton), et ce roman m'a donné envie de m'y atteler (peut-être au cours de l'été cela dit).

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juillet 2021

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juillet 2021

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juillet 2021

Fabuleuse découverte.

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juillet 2021

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juillet 2021

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juillet 2021

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juillet 2021

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juillet 2021

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juillet 2021