Carnet de route 2024

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01/01

(6,5) Des lieux communs à foison, auxquels le film ne se résume heureusement pas une fois l’intrigue posée. On ressent la sincérité de la démarche de Molly Manning Walker et l’authenticité du jeu de Mia McKenna-Bruce.

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02/01

(7,5) "Winter Break", c’est ce dessert de Noël que l’on adore déguster et dont on connaît tous les arômes par cœur : si le scénario, à la mécanique parfaitement huilée, ne surprend jamais, il n’en demeure pas moins que cette sorte de variation douce-amère de "Merlusse" de Pagnol (ou de "L’Ombre d’un homme" d’Asquith) sur fond de "La Vie est belle" de Capra se regarde avec délectation et empathie, grâce à un trio d’acteurs talentueux et touchant.

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04/01

Le film incarne, au moins, parfaitement son titre. Hystérique et éléphantesque (pour faire écho à la scène d’introduction). Impossible de faire plus tape-à-l’œil ! Hélas tout paraît si gratuit…

On pourra retenir la révélation Diego Calva (en dehors de son tandem avec Margot Robbie, l’interprétation est loin d’être mémorable…).

La BO d’Hurwitz est inspirée, entraînante et entêtante, mais son utilisation incessante, balourde. Pour être synthétique, la musique ainsi que le montage concentrent en quelque sorte les qualités et défauts du film : mi-aguicheur, mi-insupportable.

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07/01 [Revu]

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10/01 [Revu]

Une madeleine de Proust devant laquelle je prends toujours autant de plaisir.

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10/01

Des acteurs qui exercent entre eux une attirance magnétique, et embarquent le spectateur avec.

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16/01

Dialogues et interprètes justes : un court réussi et un jeune réalisateur prometteur.

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17/01

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19/01

Dans la lignée de l’"Esprit de la ruche", Erice touche à une certaine perfection dans sa manière de filmer l’enfance et la nostalgie. Au cœur de ce drame intime marqué par le deuil, les personnages sont peints avec une justesse bouleversante. Quelques plans dignes de tableaux de Vermeer.
D’une beauté formidable, un chef-d’œuvre.

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21/01 [Revu]

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21/01 [Revu]

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22/01

Une jolie (et surprenante) découverte, le film finit par emprunter des chemins que l'on ne soupçonnait pas, suscitant à l'arrivée un trouble poignant.

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22/01 + 03/04

Une animation originale, qui est le principal attrait de ce film aux péripéties rocambolesques.
Outre son côté parfois abracadabrant, le récit, tendre, naturellement, peut paraître un peu convenu.

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22/01

Froid et austère au possible. Autant Cate Blanchett est à la hauteur, autant l'écriture souffre de terribles longueurs.

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23/01

Sujet intéressant, mais réalisation tout à fait quelconque. Un bon film-témoignage au demeurant.

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23/01

Des images extrêmes dans leur genre, il faut reconnaître un travail de l’image et du son réfléchi.
Une vision hallucinée… un brin trop abstraite.

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28/01

Quel était l’intérêt de scinder la narration en 2 temporalités qui s’entremêlent au montage ? Que cela plombe le film (et gâche son sujet).
En outre, la direction d’acteurs est parfois… hasardeuse (ratée), c’est vraiment dommage !
Le film explore pourtant avec justesse les sentiments de ses protagonistes.

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29/01

(6,5) Les ressorts classiques des comédies romantiques sont ici utilisés avec une fraîcheur appréciable (notamment grâce aux interprètes) et une certaine originalité.

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30/01

Kurosawa ne s’est sans doute jamais autant fait plaisir dans la composition des plans que dans Kagemusha !
Un nombre dingue (!!) de plans à couper le souffle, dignes de toiles de maître qui mélangent l’épique et une naïveté onirique.
La reconstitution des combats et les décors, la destinée tragique des personnages… le tout est d’une maîtrise irréprochable.

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30/01

(6,5) Le mélange des genres fait la saveur du film, qui tire avant tout sur la comédie. Yu joue malicieusement avec les codes des films de possession/d’esprit hanté, en proposant néanmoins quelques séquences à forte tension.

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31/01 + 30/03

(7,5) En quelque sorte l’antithèse du "Fils de Saul". Le travail sonore est (unanimement) loué à raison.

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05/02

Ah, le grain de l'image et le ton tragi-comique si caractéristiques de Kaurismäki ! Un joli court-métrage sur la solitude, motif décidément cher au cinéaste.

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06/02 [Revu]

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07/02

Un film qui traite brillamment son sujet. La simplicité formelle et narrative apparente de Varda fait mouche et Corinne Marchand est superbe.

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08/02

(7,5) Lanthimos s’est lâché (trop, non ?) sur sa mise en scène, poussant tous les curseurs de ses gimmicks esthétiques habituels à l’extrême.
En ressort un film unique, baroque, déjanté, jusqu’au-boutiste, mais fascinant.

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08/02

Il y a des qualités (musicales et d’interprétation principalement), mais quel dommage cet académisme hollywoodien sans âme ni audace…

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09/02

Hypnotique, en grande partie grâce à la distribution et la prestation du troublant, mystérieux et vénéneux duo Moore-Portman.
Le grain vieilli de l’image de Haynes et la réutilisation du thème musical du « Messager » jouent, bien sûr, aussi.

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12/02

Des décors et costumes hauts en couleurs !
Je comprends ce qui peut irriter au visionnage de cette comédie 100% (!) musicale, mais il se dégage de cette romance tragique une poésie et une douceur nimbée de nostalgie qui m’ont plu.

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14/02

Une belle maîtrise de la caméra et de la construction des plans chez Plante.
Un film qui réussit à faire de quelques regards caméras des moments assez effroyables : une très bonne mise en abyme de son sujet !

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15/02

(5,5) Un récit sincère avec des portraits de personnages réalistes et plutôt nuancés, lesquels sont de surcroît assez bien campés par leurs interprètes. "Chien de la casse" a le mérite de peindre la (triste et amère) réalité de la vie quotidienne dans les zones rurales où il ne se passe rien, et pourrait valoir un bon 7/10 pour ce point.

Seulement, j’ai détesté la nature des relations qui lient les personnages. J’ai trouvé ces derniers (principaux comme secondaires) la plupart du temps beaucoup plus antipathiques que touchants (donnant envie d’en baffer certains !) - Mirales, avec son emprise malsaine, en tête (les bras m’en tombent quand je lis des descriptifs et avis parlant ici d’une 'histoire d’amitié'). Alors quand bien même l’écriture est juste, le visionnage du film est franchement désagréable.