Carnet de Séries : Saison 2016/2017

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Mr. Mercedes & Manhunt sont un peu les deux faces opposées de la même série.

L'une est dans la retenue, le gris, le réalisme, s'inspirant d'un cas réel. L'autre — King oblige — est dans le sucré, l'archétype facile*, le too much, dans le grotesque déjà. Dans l'une l'acteur principal est le gros défaut mais son antagoniste est plutôt bon tandis que dans l'autre, à l'inverse, c'est l'acteur principal, Brendan Glesson, qui tient à lui seul la série quand son adversaire est terriblement mauvais et ridicule (c'eut dû être Anton Yelchin).


* Le vieux flic ronchon alcoolique hanté par un vieux cas + le geek malingre et émo avec des problème sexuels glauques (les scènes de hacking semblent dater d'un vieux téléfilm 90's sur les Internet. Là est l'imaginaire King) + le camion à glaces.

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Remake plus ou moins assumé et pas du tout avoué de Number 9.

L'anthologie c'est chouette et devenu trop rare — on voit un regain — mais souvent inégal — ça ne me gêne pas, bien au contraire — chacun trouve midi à sa porte. De quoi boire et manger. Par contre, les frères Duplass, pures progénitures du Sundance, ne sont pas de si bons auteurs que ça. Pour l'instant, rien de marquant, toujours un peu le même thème rabâché. La croyance : en Dieu, dans des sectes, dans le Couple, dans la Société. La Room 104 semble pouvoir permettre de se libérer de ces poids morts.

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Très jolie direction artistique, on dirait du Seiken Dentetsu, du RPG 16 bit. On en voudrait un jeu ! Ou juste se balader dans les ruelles, sur les pontons, les premières strates ; boire à la taverne entre sifflets noirs, lire des cartes, feuilleter les codex. Pour l'instant c'est par trop classique : le robot-artefact amnésique mais qui sera à coup sûr la clef de tout, le personnage principal dont le papa ou la maman est le meilleur de son domaine et qui a disparu.

La hype doit venir de ce qu'il y a à venir. Ca renifle le Madoka...

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Chaque été a sa petite sous-fausse-série de Science-Fiction Network, escargot flasque où la SF est à dose homéopathique : Extant, Helix, etc. Ce Salvation est à ce titre la plus homéopathique car jouant du buzz Elon Musk. On ne décolle pas, rien n'est fait, ça n'était pas à faire...

En deux mots : fausses magouilles gouvernementales et vraies coucheries. Aucun intérêt. Degré zéro de l'écriture (et pourtant je continue !)

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J'aime bien le duo d'acteurs principaux. Cormoran a un petit charme passé le cliché. Sinon c'est très tordu un peu inutilement.

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Fatiguant à regarder. DG tente trop fort d'être quirky et coloré comme un Sherlock et/ou un Utopia. Ca reste dramatiquement plat. Série, rappelons-le, créée par un Mon Petit Poney IRL.

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Une enquête à la Zodiac : il s'agit surtout de lire, de lire, de relier, d'épingler des photos, de les entourer au marqueur et de stabyloter des pages et des pages de papiers cigarettes tapés à la machine à écrire. Une sobriété un peu grisâtre bien venue dans cette période de séries baroques et néons.

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Faire pire qu'Under the Dome ! BRAVO !

Chaque été a sa petite mauvaise sous-fausse-série fantastique Network, escargot flasque où le fantastique est à dose homéopathique : ou comment enlever tout ce qui faisait l'intérêt de la nouvelle : l'unité de temps et de lieu et le parfum lovecraftien. King avait justement réussi à pas n'en faire une saga de 2000 pages truffée de soixante-treize personnages. Dans les abysses de l'écriture, du jeu, de la réalisation, des enjeux. De surcroit, on rabote les gros monstres à tentacules qui inspireront, en partie, Half-Life, pour de la petite bestiole ridicule, papillons ou sangsues et une tournure clairement plus mysticisante à la LOST. On pique aussi un peu de l'esthétique ringarde de Hannibal. Ici la folle dingue dégénérée croyante aura donc probablement raison et le "black spring", le Printemps Noir, aura sa mythologie au rabais, délivrée au goutte à goutte.

En deux mots : faux mystère et vraies chouineries. Aucun intérêt. Degré zéro de l'écriture.

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Fallait bien... ç'aurait été dommage de se fader Jessica Jones, Iron Fist et Luke Cage pour snober ce que ça préparait. Reste à se taper Daredevil et le Punisher à venir (ou pas).

Autant le côté cheap déguisé en polar/neo-noir minimaliste et intimiste pouvait passer pour les séries solo, autant Defenders pêche du manque d'ampleur aux enjeux riquiquis bien peu dignes de ce nano-Avenger. Une fois de plus le générique représente bien cette frustration : on s'attend à chaque fois à ce qu'ils apparaissent ensemble dans une image cheesy mais efficace quand ça ne fait qu'une bouillie colorée et indécise.
D'autre part, on regrettera encore et toujours l'absence totale de lien avec l'univers cinéma, même quand ça se pose la question de savoir s'ils doivent agir ou non...

Ils auraient pu faire un vrai huis-clos tendu avec l'épisode 4, chaque héros racontant sa petite histoire, partageant ses infos et ses doutes, chacun prenant position, alliances et mésententes passagères pour qu'ils en sortent une vraie bande., tout en posant certains impondérables moraux pouvant être utilisés en saison 2 quand, évidemment, cette bande volera en éclat pour mieux se rabibocher. On voit déjà le méchant qui fait exprès de se laisser capturer. Un truc très Whedon quoi ! D'autant plus que l'épisode aurait marqué une vraie structure dans la saison avec un avant et un après. Saison au demeurant raccourcie à seulement huit épisodes ce qui l'a rend regardable — mais qui semble encore une fois trop longue.

Ces Marvel semblent des trainées diffuses qui s'estompent vite fait, comme un pinceau pas assez chargé en peinture (puisqu'ils aiment bien foutre des couleurs primaires sans jamais vraiment oser jouer des codes, sauf pour Daredevil et un peu le resto chinois avec sa déco ringarde.)

Annotation :

Je ne connais pas assez la saga vidéoludique pour voir les emprunts, les biais, les rajouts, les escamotages ou les viols.

Reste que ça semble écrit par un pré-ado de 14 ans qui se fantasmerait en Trevor Belmont et viendrait de découvrir Cioran ou Richard Dawkins. Et paf ça nous ressort la vision caricaturale du bas Moyen Âge. La vision inculte pétrie de préjugés qui datent de plusieurs siècles (depuis bien mis à mal) mais qui se croit meilleure que.... (qu'eux) Non ça n'était pas si manichéen, si caricatural. Le genre à vous sortir que si si avant Galilée on croyait que la Terre était plate. Voir le nom de Warren Ellis au générique ne m'aura pas étonné. *tips Fedora* si vous connaissez le mème.

C'est bourrin et bête alors que ça se croit très malin. Encore une fois, l'idée que se fait un gamin 'edgy' de la "maturité". Côté esthétique c'est très moche.. ne parlons pas d'Alucard... — On est loin, très loin, d'Ayami Kojima.

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Inoffensif ! Comme un spin-off du Max de Parenthood devenu ado et, surtout, qui se serait un peu calmé : Sam est beaucoup moins tête à claques. La partie sitcom est elle totalement quelconque, bien trop gentillette et surtout prévisible, malgré les possibilités offertes par le thème... plus qu'exacerber son sujet elle ne fait que le raboter. Ca devrait être explosif, c'est planplan.

Michael Rapaport est toujours aussi bon, parfois même très touchant, tout du moins pas moins qu'un Peter Krause coicné sur le même mode. Jennifer Jason Leigh en fait bien évidemment des caisses et ressemble de plus en plus à cette femme connue qui voulait ressembler à un félin. Son arc est sans intérêt, mais permet de revoir Richie de Looking.

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HIMYM en plus huppé, en un peu plus vieux et en pas mal plus prétentieux. La saison se voit totalement phagocytée par une histoire de tromperie poussive et inintéressante au possible. Cobie Smulder a le même arc que dans la dite HIMYM mais ici traité par dessus la jambe.
Le reste est de l'humour potache, laborieux, toujours prévisible et sans cesse vulgaire. Dans tout ce foin seul Keegan-Michael Key semble tirer son épingler du jeu et la série vers le haut. Et encore, un peu malgré lui... toujours dans l'excès et l'énergie.

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Fadasse, on a déjà vu ça mille fois. Melting pot typique de Netflix et sa politique de la terre brûlée. Ou plutôt de l'inondation du pays. Floodons, floodons, on parlera moins des autres chaînes et peut-être que dans le tas quelque chose surnagera (pour l'instant : nope)

Sous-Breaking Bad — sûrement du sous-Narco aussi —, sous-Quarry, qui attaquerait direct au vif du sujet, c'est-à-dire sans montée en puissance, sans finesse, sans attachement à cette famille particulièrement lambda ou même sans espace pour rendre un tant soit peu crédible ces personnages. Des dettes, de l'argent, une menace, des magouilles : on s'en fiche. Je m'en tamponne le coquillard de ces histoires.
C'est donc calibré comme toute netflixerie : du faux rythme prêt à se casser la gueule, un suspense inutile mais calibré pour faire revenir. Il y a des hillbilly caricaturaux qui forcent des accents chamarrés et autres personnages ridicules qui tentent en vain de donner du caractère ou une couleur à cette mélasse. La seule chose qui semble faire sens, paradoxalement, c'est le choix de Bateman pour le premier rôle : limande qui vous glisse entre les doigts par ses longs soliloques soporifiques.

Tout ça avec un affreux filtre gris bleuté aux accents métalliques dunkerquois à peine plus digne des bleus du Nord de Game of Thrones ; plaqué là probablement pour aller à rebours du courant filtre jaune du courant néo-western.

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Alison Brie décevante, toute maigrichonne et too serious, personnage le moins intéressant du lot. Le reste du cast est vite attachant, une certaine alchimie se met en place et l'on se demande bien pourquoi ! Ca ne raconte strictement rien et c'est en fin de compte bien mieux quand ça ne tente PAS !

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On sent l'influence Josh Schwartz. C'est l'inverse exact de 13 Reasons Why : l'une est purement premier degré, sincère dans sa niaiserie abyssale et ses clichés, se croyant profonde, s'espérant pertinente quand l'autre est bien plus en retrait, très consciente d'elle même, de son passif mais avec, tout de même, l'envie de raconter quelque chose.
Je préfère cette seconde approche. Après tout, j'ai un gros faible pour les histoires d'ados américains. Cette espèce de nostalgie mal calée que l'on a tous.

Mais Riverdale se foire dans tout. Se foire dans les personnages, grands et petits, et dans ses intrigues, grandes ou petites ; on se fiche pas mal du meurtre de ce ginger immonde sorti d'un comics Batman, on se fiche pas mal du pauvre Archie (Mystères & Cie) amoureux de cette prof idiote. Seul Jughead semble être humain de chair et de sang et non poupée Barbie.

Annotation :

Grimault et Pooyard ont-ils participé à l'écriture ?

Dommage de vouloir faire, enfin, de la vraie SF française si c'est pour nous ressortir une variation rance et molle d'un LOST d'il y a plus de 15 ans... il ne suffit pas de faire une petite blaguounette sur 4 8 15 16 23 42 pour s'en dédouaner. Pas une ligne, pas une idée qui ne soit clichée, idiote ou, pour les meilleures, plate. Sans surprise le Julien Lacombe a l'air très imbu de lui-même. Monsieur offre à l'Humanité un chef-d'œuvre unique, inédit.

Sympa aussi de repomper sans vergogne le générique de The Expanse. En même temps, il n'y a pas trente-six choix possibles : on montre des étoiles, des orbites, des planètes... mais tout de même, certains plans semblent décalqués...

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Je suis un peu maso sur les bords : moi qui déteste et Gai(n)man et Fuller(ofshit)...

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Comme une bizarroïde réalité alternative au monde de Jack Bauer.

Cheesy à fond les ballons. Le générique de TWW fait série.

C'est (encore, toujours, malgré tout et jouant de plus de l'aura encore vivace de Bauer) le fantasme du POTUS pur, dénué de toute ambition politique et ce-faisant là uniquement pour le plus grand bien, sans expérience et qui devra donc faire ses preuves et gagner le respect de ses pairs par la seule force de ses actions. Puis la famille, tiraillée mais jamais déchirée, le cœur tendre pour lequel chaque vie compte et la petite musique en fond. Tout ça avec des relents de Prison Break dans sa partie complot.

On sait dorénavant que la série, au-delà du fantasme bien caduque, presque optimiste, nage en plein siècle dernier.

Annotation :

Princesse Sarah filmé par Sundance.

Ca a toujours été mon souci avec la dystopie (pas si dystante que ça, certes...) : une fois que l'on a compris comment se goupillait leur monde, il n'y a plus 36 enjeux possibles et paf, au-delà d'une novella ou d'un épisode d'anthologie, ça m'ennuie. C'est très efficace car très schématique, très sériesque, visuellement douçâtre, cathartique parfois car ça va toujours dans l'émotion : les gentils accablés de malheurs et les méchants très méchants... Au milieu, on tente d'en griser un peu où d'eux mais ça ne marche pas tellement car, par essence, le genre laisse peu de latitude et ça ne tient que par un bon casting. Pis, ceux qu'on croit morts et qui ne le sont pas, les flashback redondants qui coupent court à tout travail d'imagination et d'immersion. (ils étaient si heureux à batifoler sous les draps immaculés au soleil comme dans cette pub Nutella d'il y a dix ans !) Pas pour rien que dans The Man in the High Castle, dans le même genre gros sabots et filtres... la partie résistance était horriblement pénible.

Tout ça à un air de 'dystopie pour poster sur Facebook' mais c'est peut-être l'allure des critiques sur la fiche qui me donne cette impression. Un côté "moi j'aime pas les séries, c'est pour les geeks. Enfin sauf GoT, Sense8 et The Handmaid's Tales !"

Annotation :

Manon ? Oui mais non.

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Du Desperate Housewives haut de gamme sans l'humour qui pique et sans l'attrait de la nouveauté et du risque de faire sa satyre sur un grand network. Pas même du post- ou du néo-. Cela pourrait d'ailleurs être une série Showtime : dix ans de retard, pleine de manières, une lumière délavée et un politiquement correct mal déguisé sous de faux airs racoleurs.

La pauvre Laura Dern a terriblement mal vieilli ! Et c'est rigolo de voir Monterey loin de la rue de la Sardine...

Annotation :

On croirait voir une série écrite pour Matthew Perry à la fin des années 90 avant qu'il parvienne enfin à rester plus d'une saison dans une série.

McHale semble donc suivre la pente Perry, d'ores et déjà enfermé dans son personnage de ronchon râleur qui s'adoucit au contact de jeunes hipsters...

Annotation :

Si j'ai beaucoup aimé j'ai par contre beaucoup de mal à trouver la série aussi originale, spéciale, déstabilisante, 'mindfuck' qu'on a pu le lire à droite et à gauche à sa sortie.
On a déjà vu ces jeux formels, ces labyrinthes, ces sauts de médiums ailleurs, avant et dans des contextes bien moins faciles pour les séries d'auteurs. Ils faisaient all-in, aujourd'hui ils ont tapis rouge. Au bout du compte et du rouleau, je ne me suis jamais senti perdu.

Non, Legion ne fait "que" ramasser, condenser et distiller ces éléments disparates en sa propre liqueur, certes sucrée mais qui pique fort.

Que ça ne s'évapore pas en seconde saison !

Annotation :

CN devrait arrêter de saborder ses quelques séries encore vivantes en les diffusant n'importe comment. Comment font les gamins qui les regardent en pyjama (bol de miel-pops à la main) ? D'où l'existence de ces "mini-séries" dans la série ; ça force à une diffusion plus ou moins logique.
AT en profite tout de même car elle s'épanouit dans le fil rouge.

Annotation :

Empesé, maniéré, guindé, artificiel, hypocrite, idiot, moche, fabriqué, calibré pour, tour à tour, les fans (rien que ce mot dit la chose) de Burton et les fans de Anderson. Sans doute aussi les lecteurs des livres ? Ils ne semblent guère contents pourtant. Je préférerais à la limite un remake des Harry Potter en série. Ou le retour des Royaumes du Nord.

Annotation :

Alicia ne manque, mais alors pas du tout. Lucca et Marissa sont toujours aussi cool et la rouquine Rose Leslie parvient, à ma grande surprise, à ne pas être aussi insupportable que dans Game of Thrones. Je serais donc plus réservée sur Diane dont le côté "seule contre tous" semble très forcé, carrément artificiel sur certains points.

On retrouve déjà des têtes connues.

Annotation :

Fiou ! que c'était laborieux et carrément pénible ! Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé devant une série.

Luke Cage avait déjà un gros souci de rythme et de cohérence mais là c'est une série homéopathique tellement elle est diluée et sans plus aucun principe actif. L'emballage du générique est à l'image de son contenu : un coup de pied qui se veut violent et badass mais qui n'en finit pas.

Annotation :

Tut... tut.. tut...
Juste pour entendre de nouveau cette horloge.