Carnet de Séries : Saison 2020/2021

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Par les séries, Marvel commence enfin à vouloir étoffer son univers, voire le faire fourmiller pour que chacun y trouve à boire et à manger. Aussi, il est vrai cherche à épaissir ses personnages, à prendre quelques tangentes. Ce n'est plus ces longues traînées diluées à dose homéopathique et coupées de la grande fresque officielle de Netflix.
Je vois les efforts, je loue certaines prises de risques dans un maelström mainstream, j'applaudis certaines réussites, de jolies trouvailles qui ne sont pas forcément dans les délires méta — il faut dire que Hiddleston crève l'écran, dégouline de charisme à l'inverse des faucons et autres capitaines... — mais cela reste malgré tout très Marvel, très sucré, par trop enrobé, si vite oublié tandis que l'on annonce en grande pompe (comprendre à coup de Google pour ma part) les prochains méchants. Funky et pop.

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Une mini-série qui catalyse tout ce qui me gêne dans maintes séries récentes : éclatement, répétitions, flasquerie et couleurs saturées. Il ne suffit pas d'avoir Darius Khondji pour faire une bonne série !

Les séries (après les films et un siècle après les livres) osent enfin tout mélanger, tout disperser, ne pas tout surligner. Elles se permettent, dorénavant de façon systématique et non plus à la marge, de sortir du carcan de l'épisode, du découpage des pubs, du dialogue exposant, de la structure en trois temps. Très bien, certaines séries des années 90 puis 00 ont marqué le médium en sortant de ces limitations. Mais à l'audace peut vite se substituer la paresse, c'est-à-dire l'abandon de la rigueur, de la cohérence et du tempo de la narration, des narrations si l'on veut à tout prix entrelacer et tisser tout ça.

Je ne suis ni contre l'éclatement ni contre la langueur bien au contraire mais j'ai l'impression que trop souvent il s'agit d'un pis-aller pour écrire à la va comme j'te pousse, par-dessus la jambe, en espérant que le spectateur sera tout de suite happé par l'intrigue. Les flashbacks viendront tout compte tout réexpliquer platement au 1:1, les personnages pas mêmes écrits mais déjà terriblement tourmentés (avec des acteurs qui en font des tonnes) et des sentiments prêts à ressentir envoyés à la volée.
Suis-je le seul à avoir l'impression que dès l'épisode 2 de toutes ces séries, l'on me demande de pleurer ?

Baroque et... plat.

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Omar Nope.
Le seul plaisir est de deviner les lieux de Paris. Souvent très familiers et plus variés que dans Emily in Paris.

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Évacuons d'emblée l'évidence déjà pointée par tout le monde si ce n'est réfutée n'est par quelques rares fans qui vont probablement hurler à l'inanité de cette évidence, à la stupidité de ces innombrables pointeurs : sous-Breaking Bad.

Un canada Dry qui, comme le machin se passant dans les Ozark, va tout de go et d'entrée de jeu vers le fantasme Heinseberg, oubliant le crescendo, et partant la tension, la montée, l'attente, voire la cohérence. Et TMC se permet en plus le luxe de s'asseoir toute goguenarde sur ses mystères qui n'intéressent personne !

Surtout qu'ils ont gardé dans leur besace de tropes les longs flashbacks inutiles pour nous montrer le passé des parents : de joyeux épisodes plats en perspective ! Les saisons 2, 3, 5, 32 seront à parier, comme dans The Walkind Dead, de longues plages de fillers de politique, incapable de suggérer, déroulée au ralenti, comme dans de la semoule, saupoudrée en fin de saison d'une ou deux morts cherchant le choc.

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FRINGE non 2.0 mais 1.5 voire 0.5. Morne, austère, grisâtre. On prend des tropes et l'on dira que pouf pouf c'est debris. Sans éclat. Dommage, encore une série annulée pile quand je commençais à m'y attacher malgré tout. Trop rapide pour aller dans les émotions, trop lente à poser ses pions et ses jalons.

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Série à l'image de son antagoniste (qui, Joss oblige ne serait juste un méchant vilain) : maladie : malade, faussement folle, en surjeu constant, dans l'ennui, HBC du pauvre. The Nevers est foutraque — saucissonnée sans doute lors de la production — et kitsch comme une série The CW à plus haut budget.

The Nevers n'est pas très passionnante malgré cette galerie de personnages hauts en couleurs et forts en verve (L'on retrouve soit dit en passant un côté Comics Buffy avec la jeune géante... ), malgré tous ces mystères et ces plots très whedoniens et une fin de mi-saison twittesque à la Dollhouse qui n'aura pas su retendre mon intérêt.

Peut-être que ce sera bien dans X saisons, quand la série se sera débarrassée de ces oripeaux. The Scories.

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Nouvelle variation de cette veine post-méta-satiro-comics qui en enchante tant certains. Certes ça change (un peu) des marveleries d'en face et ça se regarde facilement — quoique les épisodes de remplissage jettent une lumière crue sur l'animation et mettent en exergue le manque de budget (on parlera d'hommage aux vieilles séries) et, tout comme dans The Boys, de l'inanité des relations entre les personnages car malgré tout il faut bien, à la fin, écrire des personnages un tant soit peu cohérents et un tantinet intéressants : l'excuse du détournement fait long feu lorsqu'ils tentent l'émotion au premier degré.

Mais à trop détourner les ficelles on s'entortille dedans ; surtout, l'on reste bel et bien dans la même toile si familière, tant confortable et non en dehors encore moins au-dessus ; on y reste dedans au chaud avec un zeste de piment et de satisfaction.
En l'état, il y a curiosité de la trame principale et des étoiles, l'ennui poli du reste et la peur que ce soit dilué mille ans.

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Après la branche « Magie & Multivers » du Marvel Universe, retour à sa branche techno-thriller espionnage. Peut-être l'une des branches plus intéressantes ou, plutôt l'une des moins automatisées et les moins propices au kitsch numérique. Pourtant...

La mini-série fait chou blanc sur ses deux plants, tant l'aspect développement ou rédemption des personnages — l'évolution du Faucon reste cependant la chose plus réussie — que dans son arc général politico-foutraque qui se prend les pieds dans le tapis.

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Je ne comprends pas cette série.

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Le méta m'agace.
M'enfin, il y a le bon méta et le bon méta comme ils disaient...

Celui de WandaVision, loin de m'exaspérer comme la majorité du méta moderne, réelle métastase de l'écriture conemporaine, me fait penser à celui de Buffy, c'est-à-dire à celui qui sert la narration, la fait avancer, illustrant et renforçant son propos et non pas celui qui, gros clins d'œil et coups de coude dans les côtes, permet aux scénaristes d'écrire encore et encore la même tambouille paresseuse en se faisant excuser car "on sait que c'est de la merde et vous aussi, qu'est-ce qu'on est malins didonc !". Marvel y avait déjà souscrit avec Deadpoo'.

Reste que toute la charge émotionnelle de Wandavision repose sur ce qui a été tissé dans les films précédents. Films justement n'ayant fait, me concernant, jamais fait vibrer aucune vibre de mon cœur et certainement pas du côté de Wanda et/ou de Vision. Et bien entendu elle repose aussi sur le petit jeu (le business pour les youtubeurs pop) des théories repompées et répétées de Reddit de qui sera le vrai méchant à partir des comics d'il y a 20 ans.

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Je regarde en parallèle Call me Kat que je ne comprends absolument pas. Mr. Mayor est tout aussi nulle mais je la comprends parfaitement. C'est-à-dire que j'en vois parfaitement les rouages, les velléité, la volonté, les personnages stéréotypés et leurs progressions promises tout aussi tracées, les mèmes piqués avec retard et comment elle s'écrase même pas au ralenti étant donnée cette courte saison.

Dans 3 saisons on viendra nous dire que c'est la nouvelle Community.

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Beaucoup trop punk rock gratuitement et superficiellement. L'hystérie colorométrique inversement proportionnelle à l'intérêt narratif. Exaltée, The Watch demeure terriblement plate-molle, pour ne pas dire couille-. Comme à peu près toutes ces séries "pop-surréalistes" à une époque où tout est possible, tout est permis (je pense notamment à l'Umbrella Academy), rythme efflanqué pour du banal, du mou, du déjà vu tartiné d'un peu de rose fuchsia et de quelques pierres rugueuses..

Cette adaptation se tient donc, à dessein, fort loin de l'ambiance médiévale proto-steampunk des romans. Pourquoi pas après tout ? Loin de moi l'idée d'être un thuriféraire de Pratchett. Mais ceci est fait sans aucune cohérence puisque cet univers punk qui aurait pu avoir son charme se voit annulé sans cesse par des décors du Royaume-Unis de nos jours et un tas divers de choses HS. il s'agit avant tout de se plier à la doxa du jour plus que de jouer avec le décorum des décors.

The Watch est à l'image de son Vimes, c'est-à-dire en roue libre, sans maîtrise aucune malgré de bonnes intentions, dans un surjeu permanent pour si peu d'effet... L'on se croirait alors devant une sorte d'épisode alternatif de Doctor Who. J'entends le Doctor Who des mauvaises années ! Doctor Watch.

L'humour, dites-vous ? Ce qui reste de Pratchett tombe dès lors comme cheveux sur la soupe.

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Bryan Cranston fait du Bryan Cranston, du moins le Cranston dans lequel on l'a vite enfermé après Breaking Bad. Le reverra-t-on jouer autre chose ?

C'est propre, comme la norme qu'est devenue les séries US aujourd'hui mais avec le parfum d'une série prout-prout de 2012, d'une série Showtime quoi.
Your Honor est bien trop cousue de fils blancs, aussi artificielle dans son récit et ses rebondissements tortueux que superficielle dans ses thématiques pour réellement fonctionner. Suspense en préfabriqué, le cul entre deux chaises, éparpillée : ni mini-série dense et puissante qui aurait délivré d'un trait sa descente, ni série appelée à durer, préparant et posant ses pions pour un échec et mat sans cesse repoussé. Une fin rushée pour y mettre tout ce qu'elle aurait du développer avant.

Your Honor n'est jamais très très crédible ni, à vrai dire, très intéressante.

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Incompréhensible. Série faite de flashbacks et de flashforwards, n'expliquant rien, ne montrant rien, ne posant rien, à part pour se tripoter sur le célèbre RF. Dans mes souvenirs de la mini-série de 1994 certains aspects étaient bien plus développés et tout ça se dérouler sur un temps bien plus long. Les gentils sont tous insupportables. Le mieux reste cette fin en queue de poisson.

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Tous les articles évoquent Le Péril jeune et The Social Network.
Admettons... quid de Halt & Catch Fire ? surtout des Beaux Gosses... Personnages déambulent avec leurs clichés, leurs frustrations, cet humour un peu lourd. Cela a au moins la force de la rapidité à l'ère des kouglofs narratifs. Si TSN est tant cité, le parallèle avec Facebook & consorts, il manque pourtant à 3615 Monique tout le contexte culturel et technique qui n'est jamais vraiment posé, étoffé, explicité.

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Cela faisait longtemps que je n'avais pas suivi une série network en 22 épisodes (prévu), tout ça à cause de l'acteur principal échappé de Mad Men... Sans surprise c'est annulé à mi-saison.

En retard de 15 ans, kitsch, ridicule, terriblement mou et ennuyeux. Parler d'une IA meurtrière c'est, bien sûr, pour les scénaristes américains, avant tout parler de famille.

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Killing Eve (US) ? À se demander si le déclic et les intentions réellement à rechercher là-bas. Les mêmes éléments mélangés différemment et à diverses doses. Cuoco tente bel et bien, très honnête, peu farouche, on ne peut le nier. Malheureusement elle tourne vite en boucle et sombre dans des gimmicks. Comme la série.

Les histoires de tueur et de tueuses qui tuent tout le monde à l'air libre, plein phare et soleil, ça m'ennuie. Le petit jeu de la souris et gros matou s'effiloche vite. J'aurais préférée qu'elle soit une émanation de son esprit, une personnalité multiple. Cliché mais plus rigolo.

Annotation :

En resserrant son intrigue et en allant très très vite, par rapport à sa sœur Big Little Lies, TU ne me semble pas gagner en intensité et en puissance d'impact. Elle perd, tout au contraire, l'aspect Desperate Housewives bis, contemplative, piquante, qui en faisait le sel (sur plaies béantes), sel facile mais autrement plus intéressant.

D'autre part, Nicolas Kidman n'en était qu'une petite pièce du puzzle. Elle ne me paraît pas (plus) pouvoir tenir à elle seule, avec son masque de cire, reine des glaces lointaine, une série de genre ou de cet acabit.

Annotation :

Away, The First, The Right Stuff, For All Mankind, ... voici donc l'ère d'un retour à la SF proche, tendance Hard et à hauteur d'hommes et de femmes ? Une tendance probablement poussée par la morosité ambiante et la lueur illusoire de SpaceX : adieu les étoiles et les lasers en tous genres mais Mars reste encore un rêve accessible, sur le bout des paupières de tous, des lèvres de certains.

Et toutes plombées par le drama ! DRAMA familial, DRAMA de l'AMOUR ! LES AMOURS INTERDITES ET RÉPUDIÉES ! DRAMA des TRAUMATISMES (HAA MES FLASHBACKS SUR L'ENFANCE) ! HA LES ENFANTS ET LES CONJOINTS ! HA LES SECRETS RÉVÉLÉS EN PLEIN ATTERRISSAGE. La NASA semble ne vouloir envoyer dans l'espace que les premiers venus, les plus tourmentés sans rien préparer. Donc, personne ne semble capable de suivre des ordres, une feuille de route ou protocole et à chaque sortie on se demande bien pourquoi ils ont besoin de se lancer si inutilement dans le vide et oublient d'attacher leurs outils. Il faudrait forcer ces scénaristes à suivre un stream d'une EVA ; cela dure des heures, chaque geste est pensé, préparé, chaque étape vérifiée. C'est long, chiant mais efficace.

Away est long, chiante mais peu efficace.

Annotation :

Pétard mouillé ? La suite ne sera pas comme ce Pilote : prenant, absorbant, longues scènes remâchées, ressassées, longue en bouche jusqu'à l’écœurement. Quelque chose de très littéraire, d'un je-ne-sais-quoi que j'aime à retrouver chez mes auteurs préférés. Pas tant le glauque que l'allongement du temps, l'élongation des durée.

Puis les aventures un tantinet trop sériesques, souvent doublées, jumelées comme par jeu de miroir. Peut-être pas assez ? Ou trop ? Un déséquilibre. Comme on parle de films malade, une série malade plus que ratée.

Annotation :

Creepy, weird. J'aime beaucoup l'acteur Tovey. Un peu (moins) Neil Cross.

Annotation :

Ho je comprends ! Cela se regarde si facilement, se dévore en deux-deux après le télétravail. C'est efficace, sucré, miellé, gratiné au four. Alors toute part de chaos et de ténèbre bien délimitée, réfrénée juste ce qu'il faut pour pimenter un plat dont on connaît (recherche) le goût si familier. De la comfort food en somme. De plus Netflix semble enfin comprendre que 6 épisodes taillés au cordeau marchent mieux, se digèrent mieux que 12 épisodes d'une heure de remplissage qui nous laissent ballonnés, hagards, aigris.

Je préfère relire Hikaru no Go, au moins ils essayaient d'expliquer les règles, allaient dans les finesse des stratégies (quand bien même les parties filmées auraient été façonnées par Kasparov). Là, les échecs éclipsées par les tropes connues de série.

Annotation :

Que d'originalité pour nous faire rire : des gens incompétents inconscients de leur incompétence font les marioles. Seconde originalité 2020, ce sont des astronautes....

Annotation :

Tous les marqueurs de la série française qui se veut haute y sont. Bingo coché. La photographie sera sombre et grisâtre, les personnages comme absents ou à fleur de nerf, des mystères éventés et des dialogues flasques de banalités trop générales ponctués de silences. Tout le monde souffre, les fantômes du passés sont encore là. Le personnage principal est vite agaçant avec sa moue énervée permanente, ses hauts airs, pourquoi voudrait-on la suivre ?

Annotation :

J'aurais bien aimé aimer. Dans la veine de ces séries qui assument enfin leur aspect pulp, ne tentent plus la grande série cinématographie toute grisâtre et morose. N'avons-nous pas changé de période ? d'ère ? Dans les manuels d'histoire des séries, ces années seront sûrement parfaitement distinguées des précédentes... Renaissance - Baroque - Rococo - Kitsch.

Bordel monstre, ennui abyssal. Un mal fou à regarder un épisode en entier sans faire autre chose. Références et hommages pop, narrations dans les choux, dialogues dans les fraises, BO obvious et par trop envahissante. Monstres façons Trilogie du samedi, espace sorti de No Man's Sky. Des FX dignes des pires séries des années 90.
Comme souvent l'épisode le plus intéressant celui qui s'éloigne de tous ces personnages si peu attachants pour ouvrir un autre point de vue, surtout une narration et un récit mieux maintenus avec début et fin, autonome, autarcique, sans fuites.

Annotation :

Je n'ai pas vu l'épisode de 12 heures.

Midsommar ; The Wicked Man ; une tripotée de nouvelles de Lovecraft et d'épigones. De gros sabots.