Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien ! (Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)
Ce qui éclaire sa lanterne
41 livres
créée il y a plus de 8 ans · modifiée il y a 4 moisLe Mythe de Sisyphe (1942)
Essai sur l'absurde
Sortie : 1942 (France). Essai, Philosophie
livre de Albert Camus
Goguengris a mis 8/10.
Annotation :
L'auteur se sentira à l'aise parmi les mythes grecs, dont il fera sa première sève.
Cet essai aborde le suicide dans son ontologie, comme solution à l'absurde, la révolte comme prise de conscience aigue de l'absurde, dont le non consentement lui donne son sens.
Ecrit en même temps que l'Etranger, Caligula, ce sera ces trois absurdes.
Avec le Malentendu, ces oeuvres inaugurent le cycle de l'absurde, amorcé en Algérie, finissant dans la France occupée.
La Mythologie (1942)
Ses dieux, ses héros, ses légendes
Mythology: Timeless Tales of Gods and Heroes
Sortie : 1978 (France). Essai, Culture & société
livre de Edith Hamilton
Le secret de Socrate pour changer la vie
Sortie : 29 septembre 2011 (France). Essai
livre de François Roustang
Spinoza avait raison (2003)
Joie et tristesse, le cerveau des émotions
Looking for Spinoza: Joy, Sorrow, and the Feeling Brain.
Sortie : mars 2008 (France). Essai, Sciences
livre de António R. Damásio
L'Erreur de Descartes (1994)
La raison des émotions
Descartes' Error: Emotion, Reason, and the Human Brain
Sortie : 2000 (France). Essai, Psychologie
livre de Antonio R. Damasio
L'Empire du traumatisme
Enquête sur la condition de victime
Essai
livre de Didier Fassin et Richard Rechtman
Les Naufragés (2001)
Avec les clochards de Paris
Sortie : 2001 (France). Document, Autobiographie & mémoires
livre de Patrick Declerck
L'Âme réécrite (1995)
Étude sur la personnalité multiple et les sciences de la mémoire
Sortie : mars 2006 (France). Essai, Psychologie
livre de Ian Hacking
Entre science et realité
La construction sociale de quoi ?
Sortie : octobre 2008 (France). Essai, Philosophie
livre de Ian Hacking
L'amour en plus
Sortie : 1980 (France). Culture & société
livre de Elisabeth Badinter
Goguengris a mis 8/10.
Annotation :
Badinter éclaire d'un oeil neuf le lien maternel dans son contexte historique et sociétal, c'est passionnant et renvoie à nos comportements familiaux !
ne pas oublier cette citation de l'incorrigible Rousseau (qui n'a pas souvent torché les fesses de ses mioches) :
'Le rôt le rôt et les marmots sont toute la gloire, la dignité et les plaisirs de la femme, qui ne doit jamais sortir des bornes de la médiocrité'
Les Passions intellectuelles, tome 1 (1999)
Désirs de gloire (1735-1751)
Sortie : 1999. Histoire
livre de Elisabeth Badinter
Observations cliniques en psychopathologie du travail
Sortie : 15 septembre 2010 (France). Essai
livre de Christophe Dejours
Souffrance en France (1998)
La banalisation de l'injustice sociale
Sortie : février 2009 (France). Essai
livre de Christophe Dejours
Le Normal et le Pathologique (1966)
Sortie : 2005 (France). Essai, Philosophie
livre de Georges Canguilhem
Les Nourritures affectives (1993)
Sortie : 8 septembre 1993. Essai, Psychologie
livre de Boris Cyrulnik
Goguengris a mis 7/10.
Discours de la servitude volontaire (1576)
Sortie : 1576 (France). Essai, Philosophie
livre de Étienne de La Boétie
Goguengris a mis 9/10.
Annotation :
En conclusion de cet opus étonnant, 'usez et abusez des couleurs. Sachez que le plus doué des coloristes, vous l'avez dans le cerveau : il s'appelle l'instinct. Faites confiance à vos goût et osez lac couleur. Elle vous fera du bien.'
Et de Pierre Dac, 'Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins d'idées noires.'
Jean Gabriel Gausse color designer, fait avec ce livre, un tour d'horizon de la couleur, à la fois avec pédagogie mais aussi finesse et humour. Il la décline dans sa composante objective comme subjective et émotionnelle. La couleur, onde électromagnétique et transfert d'énergie, a le pouvoir de modifier notre perception du monde réel, comme nos comportements (via notre cerveau amygdalien). La couleur qui se concrétise par sa teinte (couleur spectrale), sa luminosité (% de blanc), sa saturation (% de gris), est perçue par trois sortes de cellules rétiniennes, les cônes de type S small sensible au bleu, de type M sensible au vert, de type L sensible au rouge)... Les tétrachromates (10% Homme et 50% Femmes) sont en plus, sensibles à l'orange. Quand ils font des bébés, ça fait des daltoniens.
Cet opus fait tomber certains clichés (la nuit,tous les chats ne sont pas gris, car nos cônes dorment..., le vert est faussement considéré comme une couleur tiède...), ou éclairent d'une base scientifique certains autres (le beurre du bouton d'or par exemple, les couleurs complémentaires que l'on sait être à l'origine des colors after effects).
L'on observe toujours le rouge, comme la couleur du danger et de la domination physique, le bleu, vert, rose, comme couleur relaxantes et créatives...Le blanc comme une non couleur... Le vert et violet comme très propices à l'hypnose...
Nous descendons du singe, mais aussi de la plante verte, nous avons besoin la journée de lumière et d'une ambiance chromatique riche et fluctuante.
En médecine chinoise, les couleurs chaudes correspondent au yang, de l'écarlate au vert (plutôt masculin). Les couleurs froides relevant du ying, allant du vert au violet (féminin).
Le Jour où mon robot m'aimera (2015)
Vers l'empathie artificielle
Sortie : 2 septembre 2015. Essai, Psychologie, Sciences
livre de Serge Tisseron
Goguengris a mis 7/10.
Annotation :
Se dire dans cet ouvrage de Tisseron, que les robots, en tant qu'objet techno perfectionné, ou possiblement doté d'une conscience, seront à la fois et inséparablement un alter ego, un simple objet et une image.
L'objet numérique serait vécu comme un prolongement de soi, mais impérieux ou aliénant ?
L'empathie altruiste vis à vis du robot serait-elle un piège redoutable ?
La relation avec le robot impliquerait une synchronisation complète, sous l'angle du mirroring (symbiose verbale, paraverbale, comportementale), du racing, du leading.
Le monde des Robjets illustre celui de l'interconnexion totale, celui de R2D2 comme de l'assistant de chambre personnalisé.
Songer qu'en France 22 millions de personnes sont seules ou vivent seules. Et que le numérique amène une autre forme de présence à autrui, de nouveaux échanges. Là où Le virtuel est pris au sens de l'anticipation.
L'auteur souligne au passage le caractère perché voire totalisant du transhumanisme qui sous-entends, l'interdépendance de tous les esprits, le caractère volatile des échanges, et la vacuité de l'être. L'homme gommé de sa naissance, de ses maladies, de sa mort non voulue est dilué dans le grand tout.
Le lien entre objet et robot, varie selon un curseur allant de l'autonomie à la servitude, de l'emprise à la réciprocité, où se déploient 4 fonctions, : celui de complice, partenaire, témoin, esclave.
Les pouvoirs de l'image participent des liens aux objets et donc aux robots, vont de l'immersion, la transformation à l'adhésion à des communautés partageant les mêmes préoccupations.
A l'instar des animaux, reconnus depuis la Loi du 28 janvier 2015, comme des êtres vivants doués de sensibilité, les robots constitueraient un second ordre, inaugurant un nouveau partage du monde animé;
Il n'est pas concevable d'imaginer qu'un robot, même pourvu de la plus grande intelligence artificielle, ait la capacité de se mettre à notre place.
Qui veut faire l'ange, fait la bête comme le résume bien Pascal.
On n'y voit rien (2003)
Sortie : 23 janvier 2003 (France). Essai, Peinture & sculpture
livre de Daniel Arasse
Goguengris a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
La vénus d'Urbin de Titien a inspiré à Manet son Olympia, en tant que fétiche érotique, que matrice du nu féminin, et a amené avec cette peinture, le facingness, c'est à dire ce face à face de la peinture et de ses spectateurs.
Dans la Vénus d'Urbin, le lit de Vénus représente ce lit, cette surface de peinture, d'où surgit, toute proche la femme nue d'où elle nous regarde, nous met sous l'empire de son regard, avec un aura, qui est l'apparition unique d'un lointain.
Narcisse comme inventeur de la peinture car il suscite une image qu'il désire et qu'il ne peut ni ne doit toucher.
Avec la Vénus, c'est l'insert perspectif, avec le retrait du toucher pour voir, une figure qui nous voit et se touche...
Les Ménines, la plus grande des peintures selon Palonimo, ou la science divine selon Léonard, que le temps n'épuise pas, mais enrichit... avec ce fameux miroir, qui fait du couple royal l'origine et la fin du tableau. Le roi, l'omnivoyant...qui rassemble ds ses regards tous les regards...
L'Étonnant pouvoir des couleurs
Sortie : 20 janvier 2016 (France). Vie pratique
livre de Jean-Gabriel Causse
Goguengris a mis 7/10.
Annotation :
En conclusion de cet opus étonnant, 'usez et abusez des couleurs. Sachez que le plus doué des coloristes, vous l'avez dans le cerveau : il s'appelle l'instinct. Faites confiance à vos goût et osez lac couleur. Elle vous fera du bien.'
Et de Pierre Dac, 'Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins d'idées noires.'
Jean Gabriel Gausse color designer, fait avec ce livre, un tour d'horizon de la couleur, à la fois avec pédagogie mais aussi finesse et humour. Il la décline dans sa composante objective comme subjective et émotionnelle. La couleur, onde électromagnétique et transfert d'énergie, a le pouvoir de modifier notre perception du monde réel, comme nos comportements (via notre cerveau amygdalien). La couleur qui se concrétise par sa teinte (couleur spectrale), sa luminosité (% de blanc), sa saturation (% de gris), est perçue par trois sortes de cellules rétiniennes, les cônes de type S small sensible au bleu, de type M sensible au vert, de type L sensible au rouge)... Les tétrachromates (10% Homme et 50% Femmes) sont en plus, sensibles à l'orange. Quand ils font des bébés, ça fait des daltoniens.
Cet opus fait tomber certains clichés (la nuit,tous les chats ne sont pas gris, car nos cônes dorment..., le vert est faussement considéré comme une couleur tiède...), ou éclairent d'une base scientifique certains autres (le beurre du bouton d'or par exemple, les couleurs complémentaires que l'on sait être à l'origine des colors after effects).
L'on observe toujours le rouge, comme la couleur du danger et de la domination physique, le bleu, vert, rose, comme couleur relaxantes et créatives...Le blanc comme une non couleur... Le vert et violet comme très propices à l'hypnose...
Nous descendons du singe, mais aussi de la plante verte, nous avons besoin la journée de lumière et d'une ambiance chromatique riche et fluctuante.
En médecine chinoise, les couleurs chaudes correspondent au yang, de l'écarlate au vert (plutôt masculin). Les couleurs froides relevant du ying, allant du vert au violet (féminin).
Les Couleurs de nos souvenirs (2010)
Sortie : 2010 (France). Essai, Histoire
livre de Michel Pastoureau
Goguengris a mis 7/10.
Annotation :
Pour la primauté de la couleur sur le dessin, se référer à Yves Klein, qui considérait les couleurs comme des êtres vivants, les véritables habitants de l'espace.'La ligne elle ne fait que le parcourir, que voyager au travers... que passer."
Pour Wittgenstein(philosophe du 20ème), s'il y a une théorie de l'harmonie des couleurs, tout comme l'harmonie elle ne donnerait pas de fondement à ses règles.
Il a formulé la règle d'emploi des couleurs héraldiques, selon une harmonie grammaticale, picturale et musicale : 6 couleurs portent des noms particuliers, or (jaune), argent (blanc), gueules (rouge), sable (noir), azur (bleu), sinople (vert).
Homme augmenté, humanité diminuée
Sortie : 2017 (France). Essai, Sciences
livre de Philippe Baqué
Annotation :
De Philppe Baqué édité chez Agone contre feux 2012
Amené comme une enquête, ciblant l'émergence d'une appellation, qui permettait de faire converger les investissements d'une recherche high tech, plus funny que les simples études sur le vieillissement, la maladie d'alzheimer a permis de généraliser et assoir une médicalisation de la vieillesse.
A répondu à certains lobbies qui ont surfé sur un discours offensif, autorisant une multiplication de diagnostics, dont l'impact pour ceux qui en sont affublés, est terrible. Ceux dénommés, étiquetés Alzheimer sont exclus de la normalité cognitive, pourtant considéré comme dans un état de vieillissement différentiel.
Louis Ploton, psychogériatre évoque la notion de maladie de la cognition, plutôt que maladie neurodégénérative, à l'inverse de cette version officielle stigmatisante et enfermante des leaders d'opinion encensés par les laboratoires pharmaceutiques.
Peter Whitehouse remets en question l'hypothèse uniciste de la cascade amyloïde, qui a monopolisé l'essentiel de la recherche jusqu'alors.
Quant au diagnostic, selon Jérome Pelissier, qu'amène t'il, "disparaître socialement pour survivre, ou se tuer pour ne pas mourir".
L'ouvrage fait le lien ensuite entre les sociétés de séquençages génomiques, les GAFA et les firmes pharmaceutiques, cela sous tendu par une volonté de médecine personnalisée, (des 4P, préventive prédictive précoce participative) et de quantifier self.
Détaille comment Deep mind qui développe une IA (Alphago) a récupéré 1,6 millions de dossiers de patients (hospitalisés à Londres) sans leur accord.
Comment Google Alphabet se déploie dans le conquête médicale (very Life science, Google venture, Google X).
L'IA Watson d'IBM autre principal concurrent de Google, en en bonne place dans la guerre de l'e-santé.
L'Empire des signes (1970)
Sortie : 1970 (France). Essai
livre de Roland Barthes
Goguengris a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Au Japon, c'est tout le corps qui communique, pas que la parole, la voix, mais le sourire, la mèche, le geste, le vêtement, tout un babil, qui déploie son propre texte, en toute discrétion.
Monde du Haiku, celui du silence comme plein de langage. La montée, le suspens, la conclusion. Le zen dont le Hakai est la branche littéraire, étant une immense pratique destinée arrêter le langage, sorte de radiophonie intérieure... Le Satori, au sens imprécis d'intuition, illumination, serait l'état d'a langage.
La nourriture y est peu cuisinée, mais assemblée, célébrée, comme ainsi 'le printemps par des cuisines exquises'.
La baguette est au aliment coupé en petit morceaux, qu'elle ne pince pas, mais prélève retourne, transporte... Très loin du couteau prédateur et de la fourchette...
Le Chant du signe (2017)
Aventures et mésaventures de nos interprétations quotidiennes
Sortie : 18 janvier 2017. Essai
livre de Lionel Naccache
Goguengris a mis 7/10.
Annotation :
La conscience règne mais ne gouverne pas (P Valéry)
La conscience influence la cogitation inconsciente.
Sommes ici dans de le domaine la petite accidentologie du quotidien,
comme les lapsus perceptifs, qui s'apparentent à des illusions sensorielles qui conduisen à la bizarrerie du signe,
ou bien encore certaines polysémie de mots (ex Prions) ou de figures géométriques (le célèbre cube de Necker).
Nous ne pouvons accéder à plusieurs interprétations d'un même signe (en simultané) selon Descartes, pierre angulaire des théories de la conscience.
Rien à voir avec les lapsus linguae (mot dit à la place d'un autre).
La remémoration de la collision sémantique instruit sur les limites de l'empathie, se heurtant aux contraintes de nos systèmes de fiction, interprétation, croyance respectifs.
Le Cogito revisité par les neurosciences, ou je ne peux être autre que celui qui en moi pense ce qu'il pense.
De même lorsque nous voyons quelqu'un en face, nous le voyons, et vu dans la glace, nous le comprenons (Cf P. Morand l'homme pressé).