Ces morceaux sublimés en live

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J'adore déjà la version studio, mais cette version live issue de "Mother Earth Tour" est grandiose. Les premières lignes de Sharon sur "On behaaaaaaaaalf" fichent des frissons !

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Cette courte B-side de l'album "The Silent Force" est déjà un titre quelque peu à part, titre d'ambiance assez cinématographique et tribal, sous forme d'une montée en puissance, comme le calme avant la bataille, qui est d'ailleurs la thématique du titre. Très bien retranscrit sur ce live, le titre est agrémenté de cordes non présentes sur la version studio, ce n'est pas grand chose mais ça apporte une tension dramatique et mélancolique supplémentaire. La vidéo de ce live montre également une mise en scène intéressante. Des silhouettes encapuchonnées déambulent sur la scène au début du morceau avant de se placer devant des instruments à percussions qu'ils vont alors se mettre à marteler. Sharon arrive alors sur scène avec une robe dont la longue traine est portée par des sortes de vampires sur échasses. La dimension spectaculaire, élégante et sans en faire trop, apporte donc également quelque chose à ce morceau en live.

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L'un de mes titres préférées de l'album "Enter" est ici repris en live avec un tout nouvel arrangement, tout en mélancolie, qui sublime le début du morceau. Puis cela monte en puissance, le son plus organique du live ajoute en intensité, la voix de Sharon est parfaite, jusqu'à ses vocalises finales qui donnent des frissons. Un vrai moment de bravoure. A noter dans la vidéo là encore une petite mise en scène avec la présence de nombreuses silhouettes encapuchonnées déambulant sur la scène avec des torches en début de morceau.

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Le titre le plus épique de l'album "The Heart of Everything" est repris ici en live avec orchestre. C'est très beau mais c'est surtout le final retravaillé sous la forme d'un solo de guitare de Ruud Jolie qui apporte ici toute sa plus-value à ce morceau.

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Relégué en B-side du single "Utopia", cette version live acoustique de "Restless" apporte une toute nouvelle fragilité grâce à l'interprétation délicate de Sharon.

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Il s'agit à la base d'un titre d'Ayreon, repris en live par Stream of Passion à l'époque où Arjen en faisait toujours partie. Le live est d'ailleurs estampillé "Stream of Passion featuring Ayreon".
Chanté en version studio par nul autre que Bruce Dickinson (Iron Maiden), cette version live met le britannique Damian Wilson derrière le micro pour une prestation totalement pénétrée et magique. Il vit la chanson, tête renversée en arrière, le micro agrippé dans ses deux mains, les coudes levés, incroyable de prestance, et paraissant parfois presque au bord des larmes. Le morceau est toutefois écourté d'un long passage instrumental et se clôt avec un passage du morceau "Cold metal" d'Ambeon, un autre projet d'Arjen, mettant cette fois-ci en avant Marcela Bovio et sa sœur Diana pour un final du plus bel effet.

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Titre issu du projet Guilt Machine d'Arjen Lucassen, il est repris ici sous l'estampille Ayreon dans le cadre de la partie "Other Tales" de ce concert principalement basé sur l'album "Into The Electric Castle". Bon à vrai dire la version studio est déjà excellente et je ne saurais dire laquelle a ma préférence. La différence principale ici est que c'est (encore) Damian Wilson qui s'y colle en lieu et place du belge Jasper Steverlinck. Et comme à son habitude, il est toujours aussi impressionnant et juste, faisant preuve d'une grande intensité dans son chant.

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Qu'y-a-t-il d'intéressant dans cette version issue du live "The Theater Equation" ? On a une Anneke toute en délicatesse qui remplace Mikael Åkerfeldt (présent sur la version studio), mais ça c'est le cas sur un certain nombre de titres de ce live. Ce qui fait encore plus ressortir ce titre du lot, c'est ce nouvel arrangement à la guitare qui donne des frissons en début de chanson et sur les "couplets".

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La plus-value de cette version live tient en deux mots : Floor Jansen. La réputation de la nouvelle chanteuse de Nightwish n'est plus à faire tant elle sait être versatile dans son chant, passant allègrement du chant rock parfois même hargneux au chant lyrique, d'une voix de poitrine à une voix de tête. Pour "Ghost Love Score", elle a inventé un final épique où elle illustre parfaitement cette capacité technique. Elle ne donne alors pas seulement le frisson mais va jusqu'à nous tirer les larmes.
Ma version préférée n'est pas celle de ce "Showtime, Storytime" enregistré en 2013 au festival Wacken Open Air en Allemagne ; celle-ci arrive en effet en seconde place derrière celle de Buenos Aires en 2012, qui n'est malheureusement pas disponible sur CD mais bien présente en vidéo bonus sur le DVD (voir : https://www.youtube.com/watch?v=3brcfttchzA ). La communion avec un public transcendé, qui scande le nom de la chanteuse en fin de morceau, est juste incroyable (on connait la passion de nos amis sudaméricains pour ça).

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Ce morceau fait déjà partie des chefs-d'œuvre du groupe avec son final intense. Il est sublimé en live sur cette version issue de "TG25", notamment par la présence de tous les chanteurs invités sur le final, la présence de plusieurs voix apportant une belle plus-value.

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Issu de l'album du même nom et chanté par une Lee Douglas encore assez effacée au sein du groupe, "A natural disaster" prend une toute autre dimension dans les lives les plus récents. Lee a en effet pris plus d'importance suite à cet album et s'est affirmée. Sa voix assez lisse sur ses premières participations va alors gagner en personnalité, notamment avec son fameux vibrato, et c'est bien en live qu'elle prend toute son ampleur avec ce morceau qui est devenu comme sa signature. Elle va alors réinventer la fin, en répétant la dernière phrase, montant dans les aigus, et décrochant quelques larmes au passage, avant de conclure ce final d'une grande intensité émotionnelle sur une note plus douce, et le tout dans une grande maîtrise vocale. Chapeau bas !

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Alanis Morissette a cette capacité à transformer ses titres en live en leur apportant une dimension plus rock que jamais (du moins elle avait, je ne sais pas trop si c'est encore le cas aujourd'hui). "Uninvited" est une b-side écrite pour la BO du film "City of Angels" qui n'est pourtant pas l'un de ses titres les plus rock (la fin du morceau l'est assez quand même), mais reste néanmoins un de ses chefs-d'œuvre. Cette version live est d'une intensité encore décuplée, avec des musiciens qui s'en donnent à cœur joie et une Alanis au meilleur de sa forme vocalement. Un très grand moment musical. Malheureusement le titre n'est pas disponible sur CD mais sur le DVD qui accompagne cette sortie "Feast on Scraps".