Musiques (sur les) Pédophiles

Annotation :

"Blessée
Par un papa tellement sec que le désert a l’air mouillé
Blessée
Par les vieux doigts d’un vilain mec que sa mère a même pas quitté
Blessée
Par un d’ces coureurs de victimes qui lui arrachait ses jupons
Blessée
Dans ses désirs les plus intimes qu’on lui tordait comme des chiffons
Blessée
À force de toujours tomber en bas d’sa vie en construction"

Je commence avec les artistes qui ont le courage d'écrire et de chanter des trucs pas simples. Qui ne s'abaissent pas à la facilité de chanter "l'amour" avec des gamines.

Annotation :

"J'aurai voulu être là pour toi
Entendre c'que j'entendais pas
T'as du m'le dire un millions d'fois
Bien sûr que je te crois
Je peux même pas t'expliquer comment
Avec tout mon cœur de maman
J't'ai pas aidé, mieux qu'ça
Mais j't'ai aimé, et j't'aime encore
Comme on peut pas aimé plus fort
Je savais pas qu'il y avait un monstre à la maison
Moi j'pensais qu'ça existait pas
J'te l'ai répété tellement d'fois
Que j'y ai cru à en dormir comme un poupon
Mon grand bébé, j'suis désolé
J'te demande, pardon."

Bis repetita pour cette dame que je découvre ici, avec son combat qui semble bien personnel.

Annotation :

"Elle a beaucoup changé quand j'ai eu 18 ans
Un jour elle était dans mes DM
Le lendemain elle était dans mon appartement
Son mari s'est mis en colère contre elle
Pour avoir passé des nuits tardives sur Discord avec des enfants
[...]
Je n'étais qu'un enfant
Elle avait presque deux fois mon âge
J'étais terrifié
Je voulais m'éloigner
[...]
Ces lignes sont particulièrement difficiles à écrire
Sachant ce qui allait se passer cette nuit-là
"Es-tu consentant ?" a-t-elle dit
J'avais peur et j'ai dit oui"

Merci à Feldup d'être un des rares qui en parle pour la dénoncer. Et de partager un truc si personnel.

Annotation :

"Tu n’es pas quand vient la nuit, quand il se glisse dans son lit
Tu n’es pas quand elle lui dit non, et qu’il lui répond oui
Tu n’es pas là quand il la prend de force, et qu’elle subit
Tu n’es pas quand elle se donne pour qu’il ne touche pas Emilie
Tu n’entends pas quand elle pleure, tu n’entends pas quand elle prie
Tu ne vois pas comment il lui fait peur, et comment elle le fuit
Quand il lui met la main sur la bouche, pour étouffer ses cris
Quand il lui dit : Pa fè dézòd manmanw a koté ka dòmi"

L'inceste représente une grande partie des agressions sexuelles sur mineur.es et on en parle pourtant si peu, alors merci.

Annotation :

"Je sais qu'il fait mal
Même quand il s'en va
Mais c'est tout à fait normal
Car papa a les plus gros bras
Et si monsieur louche sur toi
Il faudra se taire pendant et après que monsieur te touchera
Chut, chut
Il faudra se taire
C'est dur, ouais, c'est dur, ouais
Mais il faudra s'y faire"

Annotation :

"Fais pas ça
Je serai sage comme une image
Alors pourquoi t’es pas gentil ?
C’est pas juste et moi j’ai pas l’âge
Ça-va me faire mal à la vie
C’est pas d’ma faute à moi
Si je veux pas faire ça"

Annotation :

"Dans la maison en bord de mer
Y a un oncle qui vit là
Un oncle qui la force à faire
À faire ce qu'elle ne veut pas
Il lui ordonne de se taire
Dis que personne ne la croira
Elle pleure face contre terre
Jusqu'à la prochaine fois
Jusqu'à la prochaine fois"

Annotation :

"Endors-toi, petite, j'te jure
Demain tout ira mieux, bien sûr
Oublie ces paroles, oublie ces gestes qui t'ont tant fait
Souffrir
Endors-toi, ma belle, je sais
Le provoquer, c'est pas ce que tu voulais
Je sais tu l'aimes, tu n'as pas fait exprès
...
Pourquoi c'est toi, qui finis toujours dans ses bras
À supplier de pardonner, des gestes que t'as jamais posés
Je sais, un jour
Tu lui pardonneras à ton tour
D'avoir cru que c'était d'l'amour
D'avoir volé l'enfance que t'as toujours désirée"

Annotation :

"Au lieu d’embêter les petits enfants
Tires ton coup curé avec leurs mamans
ça te soulagera, t’iras t’ confesser
çà t’empêchera pas de recommencer
[...]
Sais-tu vieux cochon que le nom de ce délit
avec un lardon c’est pédophilie
Un curé violeur c’est un grand souci
Dieu merci Seigneur les faits sont prescrits. "

Pierrot il a pas le temps pour les métaphores. Merci Pierrot.

Annotation :

Fini les merci, on entre dans la psyché étrange des ordures.

"Comme beaucoup de filles tu rêves d'être Brenda
D'avoir ton Dylan et d'insulter ton papa
Tu viens d'avoir 15 ans, mmh intéressant
Ne dis rien à tes copines, je ne dirai rien à tes parents
Mais si tu acceptes ces conditions
On jouera à des jeux polissons
Tu seras Hélène et je serai tous les garçons
Je serai l'abeille qui va lécher ton miel
Je te ferai ton premier baiser"

Annotation :

"La p'tite Jacqueline que j'ai connue gamine
avait pour moi une mine de petit chat
une peau douce, une jolie frimousse
que j'embrassais en douce
dans le dos de son papa"

Annotation :

"Les fleurs de mandarine
Ont entre quatorze et seize ans
Déjà femmes au fond de leurs yeux
Les fleurs de mandarine
Vont s'épanouir au soleil
Et devenir le fruit
Ce bon fruit qui
M'a toujours mis
L'eau à la bouche
Les fleurs de mandarine
Avec leur soupçon de parfum
Ignorent parfois qu'on les aime déjà
Elles s'impatientent
Elles aimeraient gagner du temps
Pour être davantage qu'une promesse
Ce qu'elles souhaitent
Ne m'est pas indifférent
Mais vraiment rien ne presse
Elles ne perdent rien pour attendre"

Annotation :

"j'aime tes fruits défendus, ton cul haut perché,
comme ces statues africaines
toi la liberté même,
tu me plais oh vraiment j't'aime beaucoup
mon petit trésor à moi
je suis ton sugar daddy
et tu viens d'un pays où les p'tits rois et les p'tites reines
ont un p'tit blème
avec la morale chrétienne antédiluvienne"

Annotation :

"Que toujours on te touche
comme moi maintenant
comme mon souffle sur tes cils
mon baiser sur ta bouche
dans ton sommeil d'enfant
Cécile, ma fille"

Annotation :

"Moi je m'appelle Lolita
Collégienne aux bas, bleus de méthylène
Moi je m'appelle Lolita
Coléreuse et pas, mi-coton, mi-laine
Motus et bouche qui ne dis pas
À maman que je suis un phénomène
Je m'appelle Lolita"

Annotation :

"Annie aime les sucettes,
Les sucettes à l'anis.
Les sucettes à l'anis
D'Annie
Donnent à ses baisers
Un goût ani-
Sé. Lorsque le sucre d'orge
Parfumé à l'anis
Coule dans la gorge d'Annie,
Elle est au paradis. "

La moins pire des 3 de France Gall, qui joue sur le rasoir. Elle parfait je trouve ce tryptique de l'horreur que l'on faisait chanter à France Gall (que ce soit Gainsbourg ici, ou Michel Berger, ou Maurice Biraud). A rappeler que France Gall avait 19 ans tout juste en 1966 quand Gainsbourg lui fait chanter cette chanson.

Annotation :

"Comment ne pas s'attendrir devant la petite
Devant ses yeux innocents, devant son sourire
Elle change depuis quelques temps, elle pousse la petite
Déjà femme mais pourtant ce n'est qu'une enfant
-
Une enfant ! On a tout vu, qu'est-ce qu'il faut entendre !
Quand je pense qu'on a failli hier te surprendre
Essayant de m'embrasser, moi me laissant faire
Il n'est pas si mal l'ami, l'ami de mon père"

Annotation :

"Si l'on pouvait vraiment parler
Je te décrirais la maison
Où mon père m'a embrassée
Peut-être plus que de raison
Si l'on pouvait vraiment parler"

Annotation :

"Avec elle
Oh, c'est passionnel
Avec elle
C'est consensuel
C'est au-delà des mots
Entre la chair et la peau
On dirait qu'elle sort des jupes de sa maman
On croirait qu'elle n'a jamais eu d'amant
Mais méfiez-vous de la femme-enfant
Méfiez-vous de ses quatorze ans"

"Son petit corps adolescent
Pour vous n'a rien de bien troublant
Vous ne voyez rien de pervers
Dans son regard bleu-vert
Rien d'une femme fatale
Sous ses lèvres trop pâles
Tant pis pour vous
Moi je l'avoue"

Annotation :

"Ah, petite, ah, petite
Tu peux reprendre ton cerceau
Et t'en aller tout doucement
Loin de moi et de mes tourments
Tu reviendras me voir bientôt
Tu reviendras me voir bientôt
Le jour où ça ne m'ira plus
Quand sous ta robe il n'y aura plus
Le Code Pénal"

Annotation :

"Devant moi, elle s'est arrêtée, la petite fille entre neuf et dix ans
La petite fille, oui, entre neuf et dix ans
Elle m'a regardé attentivement
Alors j'ai souri, gêné, étrangement
Elle, elle ne souriait pas, elle me regardait
Elle me regardait de ses yeux très noirs, très grands
Qui ne m'ont pas quitté pendant de longues secondes
Elle me fascinait
Elle me fascinait comme une femme
Comme une femme
Alors, j'ai fini par baisser les yeux
Elle s'est éloignée
Elle avait compris qu'elle m'avait troublé
Ce sont des choses difficiles à dire
Ce sont des choses difficiles... à chanter"

Annotation :

"Oh Gamine, Gamine
Dés que je te touche
Que tu m'offres ta bouche câline
Oh oh j'ai peur
Gamine, Gamine
Peur de faire un rêve
Que soudain il s’achève, se termine
En femme mineure..."

Annotation :

"J'ai emmené Cannelle dans mon bel appartement
J'ai installé Cannelle dans mon grand lit tout blanc
J'ai installé Cannelle dans ma vie pour très longtemps
Si je ne l'ai pas présentée à mes parents
C'est parce qu'elle n'a que quinze ans
Je l'appelle Cannelle parce que son corps est bronzé
Je l'appelle Cannelle parce que ses cheveux sont dorés
Pa la ta pa di tou di da da parce que sa peau est sucrée
Si vous voulez savoir comment je le sais, c'est parce que je l'ai goûtée."

Annotation :

En pleine tranquillité il donne ce nom à son album entier...

"hey jolie petite fille
tu sais que tu me plais bien
reste auprès de moi
je sais que c'est la première fois
je t'en supplie n'aie pas peur de moi
j'aime tes longs cheveux
et tes grand yeux bleus
j'aime ton sourire
tes éclats de rire
quand tu prends ma main
je me sens si bien
j' n'y peux rien tu vois"

Annotation :

si le titre est pas assez clair :

"Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout
(Papa, papa)
Naïve comme une toile du nier-Doua sseau-Rou
Tes baisers sont si doux
Inceste de citron
(Lemon incest)
Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout
(Papa, papa)"

Annotation :

"Ça, c'est l'histoire de (Melody Nelson)
Qu'à par moi-même personne
N'a jamais pris dans ses bras
Ça vous étonne?
Mais c'est comme ça
Elle avait d'l'amour, pauvre (Melody Nelson)
Ouais, elle en avait des tonnes
Mais ses jours étaient comptés
14 automnes
Et 15 étés
Un petit animal, que cette (Melody Nelson)
Une adorable garçonne
Et si délicieuse enfant
Que je n'ai connue qu'un instant
Oh, ma Melody, ma (Melody Nelson)
Aimable petite conne
Tu étais la condition
Sine qua non
De ma raison"

Annotation :

"Petite fille du soleil
Le matin n'attend pas
Petite fille du soleil
Non ne pleure pas
Petite fille du soleil
Surtout ne m'en veux pas
Petite fille du soleil
Oublie-moi
D'autres désirs, d'autres fièvres
Viendront brûler dans ta vie
Pourquoi me dire "je t'aime"?
Demain je serai loin d'ici
Bien loin d'ici"

Annotation :

"Le jour de mon arrivée,
Tes Parents m'attendaient sur le quai.
Tu te cachais derrière eux
Petite fille aux yeux bleues.
J'avais fais tout ce chemin
Pour oublier un très grand chagrin
Et je croyais que la vie pour moi, c'était fini.

[...]

Grâce à toi j'ai retrouvé,
L'univers de mes jeunes années.
Et ta grâce et ta fraîcheur
Peut à peut ont guéri mon cœur.
Tu viendras me voir bientôt
Tu prendras le train et le bateau.
Je m'en vais mais souviens-toi
Les grandes filles ne pleurent pas.
Bye, Bye, petite Julie,
Nous étions devenus des amis.
Bye, Bye, petite Julie,"

Honnêtement le son reste ambiguë. Maaaais le thème est abordé avec tellement tous les clichés habituels qu'il me semble au moins participer à la banalisation du récit "amoureux".

Annotation :

"Viens, laisse un peu tomber tes poupées
A ton âge il faut s'en aller
Je sais que tes parents sont très gentils
Mais eux, à ton âge, ils étaient partis
Viens, je ne suis pas encore très vieux
J'ai la passion au fond des yeux
Et j'ai besoin d'un cœur tendre à aimer
Oh oui, j'ai besoin de te protéger
J'ai tellement d'amour à te donner"

Annotation :

"Elle avait quinze ans, l'âge où les enfants ne s'amusaient plus avec elle.
Je suis adulte, je suis inculte, je ne sais rien de la marelle.
Quand elle a posé son corps de poupée
Contre le mien, dans une chambre
Elle ignorait tout de ce qui se joue
Dans la peau d'un corps qui se cambre.
Elle m'a rendu, silencieuse et nue, dans son maintien de bonne élève
Le goût d'apprendre, le goût d'attendre longtemps le matin qui se lève.
Il était grand jour quand j'ai fait l'amour
Avec l'enfant devenue femme.
Il était midi quand elle est partie avec un air de grande dame.
Elle m'a dit "Salut, ce que j'avais lu, tu m'en as montré l'existence."
Tu répétais "Amour, liberté", c'était aussi pour moi, je pense."