Chemin de solitude (2014)

Annotation :

Le style d'Aiken est époustouflant (attention analogie bateau (ohoh)) : comme un océan brusqué qui éclate en permanence sur une coque métallique, tout se perd, rien ne reste.
Problème, j'ai toujours eu le mal de mer.

Annotation :

Vivement 2666.

Annotation :

Quelqu'un a-t-il mieux écrit que Jeannot?
Je ne pense pas.

Annotation :

Chemins tortueux, pour compréhension (in)certaine.

Annotation :

Ah mais gars, c'est pas possible. Fanatisme, interminable débat sur le bien / mal, ennui, ennui, ennui. Tu la sens ma putain de parabole? Nan?

Annotation :

Amour enfantin et ennuyeux, latence romantique, mention spéciale fildeputerie pour Félix.

Annotation :

Roman dans le roman, dans le poème. Délicat, rempli de faux-semblants, les dernières pages sont magiques.

Annotation :

Amour, gloire et beauté. Sacré showrunner ce Balzac.

Annotation :

Les gens qui haïssent la planète entière, j'aime ça.

Annotation :

Pierrot en fait surement un peu trop, mais pfiou, qu'est ce qu'il écrit bien.

Annotation :

J'aime bien PKD, c'est toujours le bordel, et lui s'en fout un peu que tu comprennes bien, il te lances juste dedans, sans parachute. (j'ai arrêté le Pynchon, au cas où ça intéresse quelqu'un)

Annotation :

(je suis en pleine lecture de L'arc-en-ciel de gravité, et pour me faire des breaks, j'ai décidé de lire de la sf, c'est rarement chiant, et ça se lit vite)

Bon, à chaque fin de paragraphe, j'avais envie de poser le livre et lancer le film. Du coup, j'en parlerais surement plus sur ma liste de film vu (eh ouais mon gars)

Annotation :

Les fabuleux frères Schiaffino sont réellement fabuleux. L' imaginaire de Bolaño est terrifiant, et très drôle. Vivement 2666.

Annotation :

Périple diluvien ; conviction et amour étrange(r)

Annotation :

" Peut-être n'est-elle même pas une nouvelle, mais autre chose, d'autres choses. "

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Odeur froide d'une cigarette oubliée dans un cendrier.

Annotation :

Ça me rend un peu triste de me dire que c'était mon avant-dernier 'gros' Dostoïevski.

Annotation :

Miam miam, les bonnes tranches de jalousie.

Annotation :

"Dada" est un mot horrible.

Annotation :

C'est horrible, coupé en plein milieu d'une phrase, d'une histoire, d'une montée. Horriblement frustrant.
Sans cette sensation, ce serait un 10 surement, ça me parle énormément, y a des montagnes, des mystères, des raisonnements ébouriffants, des gens sortent par les fenêtres en rappel, des gens naïfs, c'est limpide. J'aurais bien aimé rester avec cette troupe des pages, des pages, des milliers de pages, mais,

Annotation :

Je suis quand même un peu sceptique, je pense que ç'aurait gagné du galon à s'étendre un peu plus, c'est un peu trop concis. Le style reste, n'empêche, assez cool, j'aime bien les flux intérieurs, toujours pleins de surprises. En plus, les dernières pages sont magnifiques.

Annotation :

« Oui. J'ai prévu de m'étendre jusqu'à l'infini. »

Annotation :

C'est le journal d'un jeune curé, alcoolique (sans vraiment le savoir), qui passe son temps à délirer chez lui sur sa foi. Il a pleins de potos, il traîne avec un médecin toxico, et il fait même de la moto, c'est dingue. Putain d'aventure.

Annotation :

C'est terrible de voir naître ces personnages, et les voir succomber à petit feu sous les répercussions du volcan. Là est la force de Mann, de nous envoyer aux côtés de ces émigrés, et de vivre avec eux, et d'assister impuissant à leur chute.

Annotation :

L'exaltation pure.

« Tout ce que je vous dis ne vous renseigne pas. J’en attends l’expression poétique. Ce sentiment était peut-être fait de mon abandon, de ma détresse et, en même temps, de mon bonheur d’être là. »

« Puisqu’il leur était permis de se dire adieu pour une séparation qu’ils croyaient longue, après s’être dit quelques mots maladroits d’amitié, ils firent ensemble le seul geste d’amour qu’il est permis de faire en public : ils dansèrent. »