Chemin de solitude — 2019

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Je crois que Johannin pourrait vraiment m'énerver au plus profond de moi-même, mais il arrive à saisir de temps en temps un paragraphe où sa prose se soulève, de détourner son jeu de langage, et de faire voir, enfin, les charognes.

(27 décembre)

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Balestrini enquête et colle des bribes de journaux, de ses écrits, pour créer un montage étrange sur les violences qui parcourent l'Italie des années 70.

(26 décembre)

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Ou comment un simple champignon devient un signe de notre temps. Des histoires croisées entre le Japon et l'Oregon, sur l'accumulation du capital, des ballades en forêts. Un geste important de recherche sur nos frontières, et sur la force du capitalisme qui s'exporte dans ses propres marges. On sera surement un peu frustré par le manque de position de force de Tsing.

(24 décembre)

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Rocard, l'Algérie, un débat présidentiel, Platon, des thèses : tout un chemin sinueux qui marche en boucle et permet à Rancière de fonder son idée politique, dans le vent triste de la fin des années 80 et le début des 90.

(23 décembre)

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Une plongée impressionnante dans les pensées de Sapienza et la vie cachée de la Sicile du début du siècle.

(16 décembre)

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Un livre parfait pour appréhender cette lourde notion qu'est l'anthropocène, et pouvoir réfléchir avec. Il ne s'agit pas d'acter un passage d'éveil dans une nouvelle ère de “conscience” mais puiser et secouer la notion pour ne pas s'endormir (le passage sur le Thanatocène est effrayant) et apprendre à survivre avec ce monde dont la crise est déjà venue.

(13 décembre)

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(8 décembre)

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Finalement, on dépasse la grève comme l'entend, pour flâner vers Bataille, Caillois, D&G, Benjamin, Brecht, bref l'équipe. On retrouve toujours cette plume contemporaine, excessive, brûlante, naïve peut-être. Pour une grève générale, de la vie, de l'État.

« Le plaisir ne vient jamais après l’État. Le plaisir ne vient jamais après l’utilité. »

(6 décembre)

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Un appareil efficace pour découvrir les limbes situationnistes.

(3 décembre)

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Des petits fragments de réflexions sur l'autorité, les institutions et tout le bazar que vous connaissez.

(3 décembre)

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Très bon repère historiographique sur l'histoire, pour saisir enjeux et limites de celle-ci ; puis des explorations dans les différents corpus de Certeau.

(29 novembre)

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(27 novembre)

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Très chouette petite forme d'autofiction et de biographie d'une star déchue d'Hollywood. Vuillard sous cocaïne.

(25 novembre)

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J'avoue que je me suis fait avoir par le titre, et que j'aurais pu s'en doute mieux commencer mon voyage dans la pensée de Billeter.

(17 novembre)

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Cendrars court et travers les mers, avec une décontraction toujours aussi surprenante. Poésie de tout. La dernière partie, “Paris, Port-de-Mer”, incroyable déclaration envers les livres.

(17 novembre)

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En plus d'être un bon horizon de la critique littéraire du 20ème siècle, l'idée directrice de Hamel sur les lectures de l'œuvre de Mallarmé est forte ; où comment s'emparer de force d'un texte, d'une œuvre et de la faire vivre avec soi.

(12 novembre)

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(11 novembre)

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Toujours frappant comment Chauvier s'empare d'un élément anodin, pour l'analyser à la lumière de notre modernité. Ici donc des variations sur la linguistique après la crise de 2008, et une nouvelle postface sur le langage des réseaux sociaux et toujours cette même crise.

(7 novembre)

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Le parallèle de Kempf est bien maitrisé, mais ce sont surtout les textes finaux d'Émile Pouget qui percutent totalement.

(6 novembre)

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Quelques dérives poétiques, dans une lignée lointaine de Ponge.

(3 novembre)

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On voudrait brûler le livre, ou danser un peu.

(31 octobre)

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Où il est avant tout question de marches parisiennes et de rêveries architecturales.

« Avec l’ébranlement de l’économie marchande, nous commençons à découvrir, avant même leur effondrement, que les monuments de la bourgeoisie sont des ruines. »

(27 octobre)

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Et les corps chutent.

(23 octobre)

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(18 octobre)

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(16 octobre)

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Ah qu'est-ce que c'est trop bon la vie de lettriste.

(13 octobre)

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(13 octobre)

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Une certaine beauté dans l'insouciance. Rafales émotionnelles.

(8 octobre)

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(6 octobre)

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Assez surpris de l'humour de GG.

(4 octobre)