Christopher Nolan

Annotation :

Toujours une étrange impression en lançant Memento, car bien que vu 5 ou 6 fois, je me souviens jamais de la fin.
Tant mieux d'un certain côté, particulier de l'autre quand même, bon sang pourquoi ça ne s'imprime pas ?

Bref, toujours un plaisir tout de même, un peu tournicoti mais pas trop tournicoton, y a de toute évidence une réflexion scénaristique soutenue en amont, Guy Pearce est hyper solide, les autres aussi d'ailleurs, et la surprise de découvrir l'envers de la scène que l'on vient de vivre est toujours aussi jouissive.

Assez dingue pour un premier film, jamais vu un titre qui s'y rapproche un semblant.

Annotation :

Film qui a réussi à me fuir durant plusieurs années, j'ai enfin pris le temps de voir le pas vraiment réputé Insomnia du très fameux Nolan.

Pour faire bref, il s'est trouvé exactement être ce que j'en avais supposé... quelque chose d'aucunement mémorable, et quant on est pas excité par les jolis plans de paysages... et bien rien ne reste en tête.

Bref.

Annotation :

Je vais pas faire une énorme introspection pour essayer de comprendre les effets du film sur mon moi intérieur, mais ça fonctionne hyper bien de mon côté.

J'aime la manière dont le mythe a été exploité et retranscrit, j'aime Christian Bale, j'aime la manière dont ça a été écrit, j'aime le look de Batman et j'aime vraiment le ton épique instillé par Nolan.

Alors il est vrai que le personnage de Ras manque d'intérêt, mais le film n'est pas du tout basé sur la confrontation contre un gros méchant, et l'épouvantail compense quand même un peu cela.

Difficile d'espérer mieux sur le moment quand même.

Annotation :

Jolie production pleine de savoir faire, solides interprétations, moment agréable, compliqué de faire le difficile même si le climax du mec se perçoit comme le nez au milieu de la figure, et on aurait peut-être pu se passer de celui de l'autre.

Ça se revoit bien sans aucun doute, mais bon, je suis difficilement transporté quand même.

Annotation :

The Dark Knight gagne en puissance et en intensité en rapport à son prédécesseur, évidement grâce à la prestation d'Heath Ledger qui donne une épaisseur incroyablement fascinante à son personnage, sacralisé pour la postérité.

Après je me serai bien passé de la dernière heure que je trouve un brin grotesque quand même, le numérisme de Double Face non merci, le vote dans les bateaux aussi, mais bon, assez inutile de faire le difficile.

Annotation :

J'aime un peu moins Inception que ce que je suis supposé aimer.

Aucun doute sur le côté divertissant de la chose, la personne sait faire à la perfection, l'écriture est maline dans son contexte, la musique est prenante dans le sien, le montage est impeccable, Paris se plie en deux, l'autre se bat dans un couloir en apesanteur, ça mic-mac comme il faut, faut être un peu difficile pour ne se centrer que sur le côté critiquable de la dite chose.

Après très personnellement, même si j'aime beaucoup l'acteur, voir Caprio dézinguer des mecs un pistolet à la main, ça m'excite pas du tout, Hardy non plus, Joseph encore moins.
Reste Cillian Murphy dont la prestation permet de croire un peu au foutoir en question, car avec les années, tout ça se ringardise un peu il me semble.

Annotation :

Il m'est difficile d'avoir un avis sur le film mis à l'écart des deux autres, mais dans la foulée lors d'une grosse séance, c'est lourd.

Gros charisme impacté par Hardy, énorme même, Nolan qui outrepasse la démesure du spectacle attendu avec un doigté étonnant, et même si je me serai bien passé de Catwoman, de Cotillard, voir de Levitt, je pense qu'on peut considérer aisément qu'il s'agit d'un solide dernier opus d'une trilogie fantastique.

Gros travail putain.

Annotation :

J'aime Interstellar parce qu'il est dépaysant, parce que je suis très réceptif à l'émotivité de McConaughey, et parce que la musique de Zimmer semble parfaitement s'accorder au film.

Le reste, m'en fou.
Y a plein de trucs à redire ici, là, là-bas même, mais le travail de fond est trop conséquent pour se permettre à mon sens d'être chafouin.

Le film est prenant, il titille d'une certaine manière ma sensibilité, et ça me convient parfaitement ainsi.

Annotation :

Exacte même impression 3 ans plus tard.

Je suis producteur, j'ai des sous, j'ai Nolan sous la main avec n'importe quel script, je lis même pas, fait ce que tu veux gary, merci à toi.
En revanche il termine son film, me le montre... je transpire un coup quand même, embarrassé.

Je veux dire, de Memento à Inception, 8 films populaires, gratifiants pour un peu tout le monde, lucratifs, les meilleurs acteurs de la planète dans la poche, Zimmer aussi, tu me balances tout à coup un espèce de survival limite expérimental ou personne ne fera la différence entre Tom Hardy ou Elie Semoun dans l'avion, je veux encore dire, tu fais un peu chier quoi.

J'ai pas la grosse affinité avec le fait historique, dont d'ailleurs on ne perçoit jamais le danger, et tu as beau garder ton excellente approche réaliste de la situation, l'IMAX aidant aussi à être un peu abasourdi lors de certains passages, en avion notamment, faut quand même se farcir les types qui marchent, qui attendent, le garçon blessé à la tête dont on se fou royalement, et l'autre compositeur qui s'amuse comme un fou à trifouiller ses instruments.

C'est assez intéressant artistiquement quand même hein, mais bon sang niveau divertissement, c'est pas du tout ça.

Annotation :

Vite fait.
Je lance le truc en m'attendant à quelque chose de tarabiscoté, mais j'y intègre un côté divertissant propre au mec, normal après tout, donc j'suis en condition, j'ai envi, doobie mesuré, c'est parti.

Bon.
J'ai remis en arrière toute les scènes de la première demie heure, ça va trop vite pour moi, ça t'embourbe du dialogue comme pas possible, faut gérer mentalement cette histoire d'entropie, et j'ai beau avoir regardé la définition sur le net, je percute pas.
Bon.
C'est pas grave, je me dis qu'après tout si le mec a envie qu'on suive son film, il fera en sorte que ce soit le cas.
Je lâche l'affaire pour essayer de comprendre tout, l'heure qui suit passe correctement, ça fait 90 minutes, j'suis pas transporté mais c'est du joli travail quand même.
Bon.
Arrive la dernière heure. Mon cerveau implose.
Je ne comprends PLUS RIEN du tout.
Qui est qui ? Dans quel sens ? Pourquoi ? Où ça ?
Ça ne m'étais jamais arrivé, mais j'ai littéralement décroché.
Du coup je profites de plus rien, je sais même pas ce qui est en train de se passer, la bataille finale est illisible, le film se termine... je sais pas quoi en penser DU TOUT.

Technique suivante, digérer 2 jours puis revoir le film en VF pour me concentrer sur les images.
Je capte un peu mieux certains trucs, j'me rend compte que Zimmer est survolté et que sa musique est omniprésente, mais rien à faire la dernière heure reste indigeste, mon cerveau comprends pas et veut pas chercher à comprendre non plus.

Alors finalement, comme je me sens dépassé et que l'expérience est novatrice, je vais pas cracher sur l'objet, mais j'espère que le prochain coup le type calmera sa ferveur du tournicoton pour trouver le bon mix entres Dunkerque et Inception.

Annotation :

Toujours intéressant de regarder un Nolan car ses films semblent toujours beaucoup plus intelligent que toi, et procurent ainsi inévitablement un peu de fascination.
Si de mon côté Oppenheimer a été pénible à suivre mais pas a regarder, surtout en VOSTFR, sans vouloir forcément juger l'oeuvre je ne peux que constater que j'en suis ressorti, et j'en reste 3 jours après, sans souvenir ou émotion particulière.
Intéressant sur certains points, trop alambiqué pour moi sur d'autres, il m'est arrivé quelques fois de zapper le début d'une conversation par inadvertance, comme la séquence avec Casey Affleck, et d'entendre la musique monter crescendo comme pour créer une tension alors que moi je suis toujours en train de me demander quel est le sujet ou le contexte de l'échange.
Bref j'ai toujours été et je me sens encore dépassé par ce genre de cinéma, et si y a vraiment rien qui me traine au corps... c'est pas la peine que j'en fasse toute une histoire.
Bon c'est comme ça.