Chro : Top 10 livres 2010

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Avec cette fresque proliférante sur l’atome, la guerre, Hiroshima, bref, le siècle tout entier, le flamand Paul Verhaeghen a stupéfié tout le monde, à commencer par nous. Résultat : un entretien-fleuve captivant (http://www.chronicart.com/digital/paul-verhaeghen-le-siecle-en-un-roman/) et l’impression durable d’avoir trouvé un vrai livre hors-normes. Le roman de l’année, quoi.

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Sous son nom (Ecrivains) ou à travers ses hétéronymes (Manuela Draeger, Lutz Bassmann), l’inclassable Volodine continue de construire son post-exotisme personnel. On suit, fidèlement.

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C’est sans doute le meilleur livre de Laura Kasischke, ce qui n’est pas peu dire : évocation incroyablement subtile de la fin de l’Amérique et des tourments de la middle-class. La classe.

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Elle a eu toute la presse pour elle et, pour une fois, Chronic’art était d’accord : avec cette fresque humaine et industrielle très « américaine », Maylis de Kerangal a donné un roman original, fort, inattendu. Joli coup.

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On n’en a pas assez parlé (même s’il a eu le prix du meilleur livre étranger) et c’est un tort : ce roman calvino-politique permet de comprendre pourquoi Tavares est considéré comme le meilleur écrivain portugais d’aujourd’hui.

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Projet énorme et fou, au carrefour du roman et de l’enquête, dans le sillage du grand J.G. Ballard (paix à son âme) : un tour littéraire du périphérique de Londres, comme un décodage urbain de notre univers. Passé un peu inaperçu, hélas. Mais pas chez nous.

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Depuis le début (2005), on suit l’aventure lancée par François Taillandier, qui s’achève en beauté avec ce dernier tome. En fait, on suit même Taillandier depuis que Taillandier écrit. Et on n’a pas l’impression d’avoir tort.

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Ludique, amateur de puzzles, de casse-têtes et de romans policiers à énigme, l’excellent Bello revisite l’univers de la reine Christie dans ce polar autoréférentiel à lire en buvant du thé. Rien à faire : on adore Bello.

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Suite de la découverte en France de l'oeuvre de Leonard Michaels (1933-2003) avec cette comédie sociale caustique qui est peut-être l’une des plus fines et drôles des explorations de la condition masculine et du rapport des hommes à la femme.

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Certes, tout le monde n’aime pas Nabe à la rédaction. Mais comme on lui a consacré 15 pages et qu’il a mis un peu de piment dans l’année littéraire avec ses sorties provocatrices et son entreprise d’anti-édition réussie, on lui offre cette dixième marche bien méritée, histoire de poursuivre le débat.