Cinéma 2022

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J'ai beaucoup apprécié le Delon de ce film. Au-delà de la classique frustration inhérente à la machine kafkaïenne mise en place, je trouve intéressant l'évolution du personnage vis à vis de la confusion : d'abord la protestation, suivie d'une courte phase de résignation, avant de se confondre totalement et d'embrasser le rôle qui lui est dicté.

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Film très prenant. On se retrouve en réelle immersion dans les années 70, avec un sentiment d'injustice continuel.

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Agréable à regarder. Au-delà d'un témoignage sur la crise du marché des matières premières de 1974, ce film délivre beaucoup sur les rapports à l'argent.

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Je suis déjà adepte de l'esthétique rohmérienne, je savais me faire plaisir en regardant ce film.
Partant d'un ensemble de relations banales, Rohmer en transforme la géométrie pour les rendre plus pures, en défaisant et construisant simultanément des liens entre personnages, et atteignant à terme une certaine harmonie. Le tout dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise qui apparaît ici comme une réussite architecturale et sociale.

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Evoluant dans un New York nocturne qui empeste le soufre sous la lumière artificielle des néons, Travis Bickle cherche à justifier son existence. Après une accalmie nommée Betsy, il sombre encore plus bas et ne se sauve qu'en délivrant une jeune prostituée par un triple homicide.

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Film qui peut avoir de l'intérêt quand on considère son succès malgré l'opposition entre scénario adultère et puritanisme des mœurs dans l'Amérique des années 60. J'aurais du moins appris la provenance du titre "Mrs. Robinson".

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Un peu de poésie mélancolique, un début très émouvant, surtout dans la bibliothèque, mais le choix de la chute me semble précipité.

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Sans surprise, j'ai adoré ce film. Au-delà d'une certaine vision d'un idéal social - famille, travail, luxure de la lenteur du dimanche -, il y a de vraies réflexions sur la légitimité du bonheur dont profite François. Aurait-il du en être privé pour le restant de ses jours ? Sa faute morale doit-elle nuire au bonheur des innocents que sont ses enfants ?

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Genre cinématographique que je n'apprécie pas ; je crois que j'exècre "the Dude". Peut-être que je recherche nécessairement une réflexion sous-jacente, des connaissances, ou à effleurer ma sensibilité avec chaque œuvre.

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Il faut une base économique et financière avant de se plonger dans ce film qui retrace les prémisses de 2008. Je ne peux que saluer le choix du réalisateur de ne pas montrer une industrie déshumanisée dans une trame manichéenne. Le fait que son père ait travaillé dans ce milieu y est sûrement pour quelque chose.

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Un classique que je n'avais jamais vu. Du suspense, de beaux costumes et des plans séquence.

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C’est un très bon Verneuil qui nous plonge dans une enquête sur l’assassinat de président, et surtout révèle les tares que représentent les agissements de l’État profond. J’en retiendrai la question des rapports à l’autorité via l’expérience de Milgram, ainsi qu’un sentiment rance des démocraties modernes.

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Sorte de tragédie en cinq actes très prenante, et que dire de la scène de l'escalier!

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Je ne m'attendais pas à des scènes si sensuelles voire érotiques. Mis à part cela, la mise en scène est belle, Paris et Saint-Tropez agréables.

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Se laisse regarder, sans que cela marque les esprits pour autant.

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Revisionnage, encore une fois appréciable car plus de connaissances financières depuis le dernier. Film très bien réalisé, l’enchaînement est vif donc il faut s’accrocher.

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Sûrement le duel braqueur / inspecteur le plus palpitant qu’il m’ait été donné de voir. La ville de Los Angeles est comme transformée pour ajouter au lyrisme de ce combat.

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Un Rohmer peut-être un peu moins porté sur les relations amoureuses. Presque politique, sans pour autant l’être vraiment : on retrouve des dialogues sincères entre les personnages.

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La première partie avant les premières discussions avec Jeanne m’apparut longuette, mais qu’était cette débâcle de Dunkerque si cet errement dans l’arbitraire des bombes, entre les dunes et les rues dévastées ? Film appréciable mais avec lequel j’ai eu un peu de mal.

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"Qui a deux maisons perd sa maison. Qui a deux femmes perd son âme." Tel est le proverbe que veut illustrer ce film. Autant dire que c'est assez réussi avec Louise qui s'affirme comme l'archétype de la parisienne des années 80 - et Pascale Ogier qui fera une crise cardiaque deux mois plus tard..? Pas vraiment de conclusion à y apporter, les amants initiaux n'avaient pas les mêmes attentes donc nécessairement s'éloignent.

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Dernier volet des Contes moraux, probablement celui à la fin la plus conforme à la moralité. Une Chloé tentatrice qui met à l'épreuve Frédéric alors projeté dans un combat contre l'adultère.

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Esthétiquement cela confirme mon intérêt pour l'art persan ; dans les dialogues pourtant, je n'adhère pas à la lecture si érotique que la réalisatrice propose. Contexte culturel à replacer : l'héroïne est militante féministe dans les années 70, les tabous notamment sur le sexe doivent sauter, quitte à ce que cela choque.

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C'est Rome, c'est une comédie romantique légère et à l'esthétique parfaite. Il est difficile de se projeter dans la peau d'un membre d'une famille royale, ce qui limite les réflexions envisageables sur les rapports de classe. Et je ne crois pas que ce soit sur un tel chemin que le film veut nous emmener : visitons Rome, apprécions les costumes des acteurs.

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C’est un suivi presque clinique de la jalousie maladive. A priori comblé, Paul est bientôt tiraillé par des sentiments naturels mais dont l’ampleur démesurée chez lui le rend malheureux, et sa femme Nelly également.

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C’est le scénario film noir - romance classique d’Hollywood.

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Début bouleversant, film assez beau sur l'enfance. On en retient la musique, les cris déchirants de Paulette et c'est déjà assez.