Cinéma 2024
Liste exhaustive des films découverts au cours de l'année (y compris ceux vus en salle).
Films revus :
- Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
- Django Unchained, Quentin Tarantino (2012)
- Seven, David Fincher (1995)
168 films
créée il y a 12 mois · modifiée il y a environ 23 heuresArrête-moi si tu peux (2002)
Catch Me if You Can
2 h 21 min. Sortie : 12 février 2003 (France). Biopic, Comédie, Policier
Film de Steven Spielberg
Louis Perquin a mis 7/10.
Annotation :
Bien aidée par une mise en scène éclatante de virtuosité, l'intrigue parvient parfaitement à rendre hommage à un certain cinéma d'aventure et d'espionnage tout en se gardant de la nostalgie facile que l'on pourrait légitimement craindre. Fort heureusement, Spielberg semble si sûr de ses effets qu'il se permet même de greffer sur les faits historiques dont il s'inspire les thèmes qui lui sont chers, à savoir le délitement de la cellule familiale, ses conséquences sur le développement d'un individu et la recherche d'une figure paternelle de substitution qui en découle, le tout d'une manière certes manifeste, mais guère inconvenante pour autant. Notons enfin la justesse de l'ensemble des comédiens (Tom Hanks compris, c'est dire), qui réussissent à diluer les quelques problèmes de rythmes dont le métrage souffre à quelques reprises et rendent le tout absolument réjouissant.
Top Gun (1986)
1 h 50 min. Sortie : 17 septembre 1986 (France). Action, Drame, Romance
Film de Tony Scott
Louis Perquin a mis 3/10.
Annotation :
Dire que ce fut une déception serait erroné, tant je ne misais pas grand-chose sur mon visionnage de Top Gun, surtout mû par une curiosité coupable ainsi que l'intérêt que m'inspire la figure de Tony Scott. Concernant le premier point, disons seulement que même regardé au quatorzième degré, le film ne parvient même pas à faire rire malgré lui, trop empesé qu'il est par une intrigue visiblement sacrifiée sur l'autel du bon goût et de la finesse d'écriture. Les scènes et les personnages se succèdent ainsi dans un mélange indigeste de musiques balourdes et de dialogues lénifiants de bêtise, aux enjeux dramatiques si inexistants que l'on croirait presque avoir affaire à un univers parallèle où les pilotes s'entraînent afin de se défendre d'une menace dont le nom est volontairement tu, et ce jusqu'au climax, qui en devient donc parfaitement ridicule. Quant aux amateurs de l'ami Scott, rares seront leurs motifs de réjouissance, tant son style, pourtant si marqué, est ici tellement brimé qu'on n'en trouve guère plus de traces que des bribes de scènes de pilotage et quelques effets de montage un poil plus audacieux que la moyenne. En somme, sauf à fantasmer sur les torses glabres de Tom Cruise et Val Kilmer, je vois difficilement quelle autre raison pourrait pousser un individu censé à s'infliger 1h45 de ronflements de moteurs à réaction et d'amourettes à peine dignes d'une sitcom AB Productions.
Soyez sympas, rembobinez (2008)
Be Kind Rewind
1 h 34 min. Sortie : 5 mars 2008 (France). Comédie
Film de Michel Gondry
Louis Perquin a mis 5/10.
Annotation :
Cas symptomatique du film ne parvenant pas à excéder sa bonne idée de départ, la faute notamment à un rythme extrêmement inégal ainsi qu'à un foisonnement créatif qui finit par fonctionner en pure perte. En fait, Gondry semble miser d'emblée sur la sympathie que son énergie exubérante pourrait inspirer et se dispense malheureusement de structure narrative solide, ce qui a pour effet non seulement de résumer les personnages à des archétypes, mais transforme surtout le scénario en un long fleuve tranquille, où les étapes s'enchaînent sans cohérence ni force devant les yeux las du spectateur ; même la création proprement dite des films "suédés" passe à la trappe, l'idée fleurissant de nulle part dans l'esprit des protagonistes et ne faisant pas l'objet d'une mise en place ludique, voire simplement amusante. De fait, il nous faut nous contenter de ce qui persiste au milieu de ce brouhaha, à savoir une réflexion assez intéressante sur le lien avec le passé et sa transmission intergénérationnelle, laquelle tâche s'avère à terme assumée par le cinéma, lui-même considéré comme art collaboratif par excellence. Dommage que Gondry ne soit pas parvenu à concentrer sa fougue débordante sur cet aspect, et ait préféré se disperser sans jamais rien approfondir.
Winter Break (2023)
The Holdovers
2 h 13 min. Sortie : 13 décembre 2023 (France). Comédie dramatique
Film de Alexander Payne
Louis Perquin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu en salle.
Batman - Le Défi (1992)
Batman Returns
2 h 06 min. Sortie : 15 juillet 1992 (France). Action, Fantastique
Film de Tim Burton
Louis Perquin a mis 7/10.
Annotation :
Qu'il semble aujourd'hui étonnant de se trouver face à un film qui, bien que produit par un studio de grande ampleur et destiné à un large public, laisse néanmoins la possibilité à un auteur à part entière de façonner un univers qui lui est propre... Si j'avais déjà été convaincu par le premier volet réalisé par Burton, cette suite est encore un cran au-dessus, et pousse plus loin tous les curseurs au point de se métamorphoser en un objet tout à fait curieux, boursouflé, où se mélangent indistinctement des références à Fritz Lang (Metropolis pour la démesure verticale de la ville de Gotham et M le Maudit en ce qui concerne le personnage du Pingouin) et des séquences ubuesques tout droit sorties d'un cartoon, à l'image du climax ou des quelques scènes de combat. Même les quelques touches d'humour fonctionnent à plein, y compris lorsque celles-ci se permettent une incursion dans le domaine pourtant risqué de "l'humour pour adulte". Et puis Christopher Walken peroxydé qui joue l'homme d'affaires ripoux dans des décors fluos, je crois que ça n'a pas de prix.
Les Aventures du baron de Münchausen (1988)
The Adventures of Baron Münchausen
2 h 06 min. Sortie : 8 mars 1989 (France). Aventure, Comédie, Fantastique
Film de Terry Gilliam
Louis Perquin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Béni soit le ciel d'avoir permis aux Aventures du baron de Münchausen de voir le jour malgré sa production chaotique. Honnêtement, je ne me rappelle pas m'être trouvé transporté dans un tel état d'euphorie par un film depuis bien longtemps. Je préfère ici me tenir la bride courte, puisqu'il y aurait matière à écrire un article digne de ce nom, chose que j'aimerais avoir la force de faire dans les prochains jours ; pour faire simple, disons qu'il s'agit d'un hommage brillant à la fois aux comédies shakespeariennes, au cinéma d'aventure, au théâtre et à l'imagination au sens large, le tout servi par des comédiens radieux, une mise en scène au souffle intarissable et des décors sidérants de beauté. Du grand Gilliam, c'est-à-dire du grand cinéma.
The We and the I (2012)
1 h 43 min. Sortie : 12 septembre 2012 (France). Comédie dramatique
Film de Michel Gondry
Louis Perquin a mis 7/10.
Annotation :
Comme quoi ce qui manquait à Gondry sur Be Kind Rewind n'était qu'un cadre narratif suffisamment solide afin d'éviter de se disperser entre les multiples lignes narratives. En faisant ici le choix de resserrer son intrigue sur un cadre spatio-temporel extrêmement précis (quelques heures au sein d'un bus), le réalisateur parvient ainsi à mettre toute son inventivité formelle au service d'une architecture globale autrement plus consistante, où la multiplicité des personnages et des enjeux de pouvoirs régissant leurs relations , n'ont d'égale que la qualité avec laquelle le spectateur est transporté d'une tonalité à une autre, sans que cela ne paraisse jamais forcé ni convenu. On est là en présence d'une œuvre qui démontre à mon sens merveilleusement bien qu'une esthétique inspirée du clip est parfaitement soluble avec l'idée d'un long-métrage, contrairement à ce que pourraient par exemple croire ceux qui en tiennent par exemple rigueur à d'autres cinéastes coutumiers de la chose, Edgar Wright et Tony Scott en tête.
JFK (1991)
3 h 09 min. Sortie : 29 janvier 1992 (France). Drame, Historique, Thriller
Film de Oliver Stone
Louis Perquin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
A la densité inhérente à son sujet, Oliver Stone fait le choix d'ajouter celle d'une réalisation à la fois touffue et virtuose, et accouche au final d'une passionnante fresque de plus de trois heures à la lisière du documentaire et de la fiction. Cette porosité générique est d'ailleurs ce qui constitue la plus grande force du film en même temps que son défaut majeur, puisque la façon dont est minutieusement disséquée l'affaire passe bien souvent par des monologues assez rébarbatifs, passages obligés dans l'exposition des enjeux qui sous-tendent un assassinat à la portée insoupçonnée. La transposition de la dimension d'étude au sein d'un dispositif fictionnel souffre de la même tare, l'essentiel des personnages n'étant qu'autant de relais des idées du cinéaste. Malgré cette relative carence émotionnelle, le métrage s'en tire avec les honneurs, entre autres grâce à un montage brillant, des interprètes justes (même Kevin Costner, dont je suis pourtant assez allergique en temps normal) et une limpidité scénaristique étonnante au vu de l'imbroglio sur lequel l'intrique se focalise. De même, Stone parvient ponctuellement à octroyer un peu d'épaisseur à ses protagonistes en matérialisant certaines idées abstraites (par exemple l'aveuglement volontaire de la population américaine vis-à-vis des motivations réelles de l'affaire JFK) par des évènements atteignant directement la vie quotidienne des protagonistes (la femme de Garrison reprochant à son mari son absence au sein de la cellule familiale). Même le "racolage" auquel s'adonne la conclusion du film ("It's up to you" prononcé face-caméra, on a connu plus fin comme procédé) n'entache pas la fascination suscitée par l'ensemble, dont on sort un peu assommé, certes, mais paradoxalement grisé par le souffle qui traverse ce flux ininterrompu d'images qu'est JFK.
Quand Harry rencontre Sally... (1989)
When Harry Met Sally
1 h 36 min. Sortie : 15 novembre 1989 (France). Comédie romantique, Drame
Film de Rob Reiner
Louis Perquin a mis 6/10.
Annotation :
Le principal défaut de Quand Harry rencontre Sally, plus que d'être en retard, est de croire être en avance. La chose est particulièrement palpable à travers les multiples interludes qui jonchent le film, où de vieux couples racontent la naissance de leur idylle conformément à des clichés, auxquels l'histoire d'amour qui nous intéresse prétendrait tordre le cou par sa rupture quant aux conventions établies ; le problème, c'est qu'en 1989, cela fait au moins vingt ans (sinon plus) que le cinéma américain s'est détourné de la manière classique de raconter et filmer des histoires d'amour, sous l'impulsion de cinéastes comme Woody Allen, de films comme Le Lauréat, ou tout simplement de mouvement comme le Nouvel Hollywood. De fait, Rob Reiner se trouve ici pris à contre-temps, et ne fait qu'advenir des situations fades, qu'elles soient censées provoquer le rire, l'émoi ou la gêne. Peu aidée par des comédiens médiocres, l'intrigue est néanmoins réhaussée par des dialogues assez finement écrits ainsi que par des effets de mise en scène habiles, à l'image de ces quelques séquences en split-screen. Le happy end n'étonne finalement pas le moins du monde, puisque concluant une œuvre à la mesure de sa prévisibilité.
L'Inconnu du Nord-Express (1951)
Strangers on a Train
1 h 41 min. Sortie : 9 janvier 1952 (France). Film noir
Film de Alfred Hitchcock
Louis Perquin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Outre l'habituelle maestria avec laquelle il mène son scénario, il est intéressant de voir Hichcock offrir une réflexion sur son propre art, par le biais d'un univers où tout le monde peut potentiellement devenir un meurtrier, et dont l'objet de fascination majeur est le crime prémédité. Le climax apparaît d'ailleurs comme une intéressante illustration métaphorique de cette idée, en embarquant le héros et son adversaire dans un manège (objet en apparence récréatif) lancé à une vitesse telle qu'il devient presque impossible de l'arrêter, sauf à le détruire totalement. Cette logique d'emballement semble rétrospectivement inhérente au film dans sa totalité, lequel préfigure dans le même temps le Match Point de Woody Allen, notamment par son protagoniste, un tennisman pris dans une logique d'ascension sociale contrariée par les vicissitudes extérieures. Ce discret propos politique ne contrevient pourtant guère au juste déploiement des péripéties, toujours ponctuées par un humour qui, par son ton grinçant, accentue encore davantage l'implication émotionnelle du spectateur face à la course poursuite qui lui est proposée.
Mother (2009)
Madeo
2 h 08 min. Sortie : 27 janvier 2010 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Bong Joon-Ho
Louis Perquin a mis 7/10.
Duel (1971)
1 h 30 min. Sortie : 21 mars 1973 (France). Action, Thriller, Road movie
Téléfilm de Steven Spielberg
Louis Perquin a mis 7/10.
Annotation :
Vu en salle (Institut Lumière).
Blow Out (1981)
1 h 47 min. Sortie : 17 février 1982 (France). Thriller
Film de Brian De Palma
Louis Perquin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
L'une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de contempler depuis bien longtemps.
La Party (1968)
The Party
1 h 39 min. Sortie : 13 août 1969 (France). Comédie
Film de Blake Edwards
Louis Perquin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Barry Lyndon (1975)
3 h 04 min. Sortie : 8 septembre 1976 (France). Drame, Historique, Aventure
Film de Stanley Kubrick
Louis Perquin a mis 7/10.
Outrages (1989)
Casualties of War
1 h 53 min. Sortie : 10 janvier 1990 (France). Drame, Historique, Guerre
Film de Brian De Palma
Louis Perquin a mis 4/10.
Lost in La Mancha (2003)
1 h 29 min. Sortie : 16 juillet 2003 (France). Making-of, Cinéma
Documentaire de Keith Fulton et Louis Pepe
Louis Perquin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Josey Wales hors-la-loi (1976)
The Outlaw Josey Wales
2 h 15 min. Sortie : 20 octobre 1976 (France). Western
Film de Clint Eastwood
Louis Perquin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Breakfast Club (1985)
The Breakfast Club
1 h 37 min. Sortie : 11 septembre 1985 (France). Comédie, Drame
Film de John Hughes
Louis Perquin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Folle Journée de Ferris Bueller (1986)
Ferris Bueller's Day Off
1 h 43 min. Sortie : 17 décembre 1986 (France). Comédie, Drame
Film de John Hughes
Louis Perquin a mis 7/10.
Il était une fois en Chine (1991)
Wong Fei Hung
2 h 14 min. Sortie : 18 mars 2000 (France). Aventure, Arts martiaux, Historique
Film de Tsui Hark
Louis Perquin a mis 7/10.
Il était une fois en Chine 2 : La Secte du lotus blanc (1992)
Wong Fei Hung II: Nam yee tung chi keung
1 h 53 min. Sortie : 18 mars 2000 (France). Arts martiaux, Aventure, Historique
Film de Tsui Hark
Louis Perquin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Il était une fois en Chine 3 : Le Tournoi du Lion (1993)
Wong Fei Hung III: Si wong jaang ba
1 h 49 min. Sortie : 8 novembre 2000 (France). Aventure, Arts martiaux, Historique
Film de Tsui Hark
Louis Perquin a mis 5/10.
SuperGrave (2007)
Superbad
1 h 53 min. Sortie : 31 octobre 2007 (France). Comédie
Film de Greg Mottola
Louis Perquin a mis 6/10.
58 minutes pour vivre (1990)
Die Hard 2
2 h 04 min. Sortie : 3 octobre 1990 (France). Action, Thriller
Film de Renny Harlin
Louis Perquin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Edward aux mains d'argent (1990)
Edward Scissorhands
1 h 45 min. Sortie : 10 avril 1991 (France). Drame, Fantastique, Romance
Film de Tim Burton
Louis Perquin a mis 7/10.
90's (2018)
Mid90s
1 h 24 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie dramatique
Film de Jonah Hill
Louis Perquin a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
A Scene at the Sea (1991)
Ano natsu, ichiban shizukana umi
1 h 41 min. Sortie : 23 juin 1999 (France). Romance, Comédie dramatique, Drame
Film de Takeshi Kitano
Louis Perquin a mis 6/10.
Lincoln (2012)
2 h 30 min. Sortie : 30 janvier 2013 (France). Biopic, Drame, Historique
Film de Steven Spielberg
Louis Perquin a mis 4/10.
Annotation :
Vu en salle (Institut Lumière).
Good Bye, Lenin ! (2003)
2 h 01 min. Sortie : 10 septembre 2003 (France). Comédie, Drame, Romance
Film de Wolfgang Becker
Louis Perquin a mis 4/10.
Annotation :
Vu en salle (Institut Lumière).