Cinéma 2024

Annotation :

J’ai attendu au moins 5 ans pour le regarder, j’attendais toujours ce moment où je le ferais naturellement. J’avais entendu dire qu’il était très triste et à l’époque je ne maîtrisais pas encore assez ma sensibilité. Cette année, par chance j’ai pu le voir au cinéma et quel film!
Quand un film te donne une leçon de vie tu as tout gagné. J’ai tellement pleuré bien évidemment…Au final j’ai bien fait d’attendre car je trouve que ce genre de films nécessitent une réelle conscience et compréhension historique. Il restera gravé dans ma mémoire.

Annotation :

Le grand ART. On peut dire tout ce qu’on veut sur Kubrick, chaque film est une ode à l’art, un choque cinématographique et une œuvre transcendante à travers le temps.

Annotation :

Un diamant brut. Une philosophie de vie.

Annotation :

Je ne serais jamais objective avec cette saga réalisée par Villeneuve. J’aime beaucoup trop. Laissez moi.

Annotation :

Le cinéma c’est avant tout l’image, sans musique, sans artifices et sans paroles. Extrêmement bien maîtrisé, les prises de vues longues n’ennuient en rien et permettent au contraire d’avoir l’impression de faire partie du tableau et de l’instant présent.

Annotation :

Ce film m’a laissé perplexe a la fin du visionnage. J’ai beaucoup réfléchi, j’ai critiqué certaines choses telles que la surexposition de nudité mais j’aime aussi l’art qui me fait exercer mon sens critique et surtout l’art qui reste gravé dans ma mémoire. Pauvres Créatures met en scène plusieurs thématiques sociétales très importantes d’une manière derangeante…quelque fois, mais de façon très impactante.

Annotation :

Magnifique! Terrible! Je ne sais que dire à part que j’ai trouvé ce premier long métrage de Robert Eggers absolument fantastique. Certes pour une mordue d’horreur comme moi, il ne fut pas tellement terrifiant mais l’histoire était intéressante et attisait fortement ma curiosité. Il y a de la surprise et quel jeu d’acteur! J’ai tellement hâte de voir son prochain film Nosferatu.

Annotation :

Plus j’y pense et plus j’aime. L’absurde a son apogée et qu’est ce que c’est vivant, réel et attachant. J’ai eu un parallèle avec Requiem for a Dream à quelques moments. Un film français de qualité et qui souligne certaines thématiques. Encore faut-il apprécier cet humour, que je trouve pour ma part, tout bonnement excellent.

Annotation :

En accord avec un des tourments du peuple hollywoodien mais pas que. Ici on dénonce l’envie toujours plus grandissante d’atteindre ce moi qui satisferait, non, qui dépasserait toutes les attentes. Il dénonce l’importance toujours plus malsaine du physique, de la beauté, de la jeunesse, qui vient définir ce moi avant tout autre chose. Le rythme et les plans renforcent ce sentiment de malaise qui peut même être transformé en dégoût si l’on est sensible au gore ou aux hommes qui parlent en mangeant. Dans une ère où la chirurgie et autres techniques - naturelles ou non - pour rester jeune et beau sont devenus aussi mainstream, the substance envoie un message clair et chaotique. Je fais partie de ceux pour qui la fin ne vient que renforcer mon enthousiasme face à ce film. Quoi d’autres qu’une fin absurde et tragique pour mettre un point d’exclamation à ce message!? Jusqu’où l’humain est près à aller pour complaire aux autres avant de s’accepter tel qu’il est…au point de vivre à travers un double qui n’est en rien le notre et qui veut nous tuer.

Annotation :

J’ai attendu le bon moment pour ce film, car il faut comprendre l’état d’esprit de Sofia Coppola durant cette période. Des images valent parfois mieux que mille mots et c’est à travers cette merveilleuse photographie que l’on ressent la solitude au cœur même d’une foule sans répit. C’est le genre de films qui ne dit pas grand chose aux premiers abords mais qui reste quelque part au fond de nous, nous réconfortant en silence. Il parle aux jeunes filles qui n’ont pas encore trouvé leur place, et aux adultes qui se sont lassés de la leur. Il montre la beauté de l’homme incompris, de l’homme perdu en quête de sens à son existence, et l’inévitable portée d’un regard, d’un sourire, d’un soupçon de tendresses…ce film nous rappelle aussi qu’il est mieux de se sentir seul à deux.

Annotation :

Captivant, le film est bien rythmé, il y a une bonne photographie. Serait-il, cependant, un peu trop orchestré? J’ai l’impression qu’on nous mène a ressentir ce qu’il se doit. Il y a un manque de liberté dans nos émotions, comme il y’a un excès de bruit de respiration du personnage. Pitié j’avais l’impression d’être près de son nez. Bon thriller et jeu d’acteur mais il y en a d’autres où j’ai pu être plus livré à mon imagination et à l’appréhension de si le « mal » gagnait.