Cinéphagie : Septembre 2015

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01/09

Vu plus en hommage à Wes Craven qu'autre chose, j'ai un peu été déçu par ce soi-disant film culte. Le casting masculin est catastrophique : la plupart des personnages masculins sont insupportables et même plutôt mal joués dans l'ensemble. Le casting féminin s'en sort un peu mieux, même si Courtney Cox est toujours aussi mauvaise. On a quand même droit à un film divertissant et avec pas mal de suspens.

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02/09

Netflix me l'a conseillé, et j'ai adoré. J'ai rarement autant ri devant un film : des répliques cultes, des situations complètement dingues, et des personnages hauts en couleurs et attachants. Un bijou oublié. Je recommande fortement. Je me suis tapé la série préquelle de Netflix en prime,qui est d'aussi bonne facture.

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03/09

Encore un soi-disant film culte qui m'a laissé de marbre. Pour celui-là je me suis carrément fait chier. Avary est bien meilleur scénariste que réal, et ça se sent au niveau des dialogues, qui sont les seules choses à retenir du film. Anglade est crédible en français mais pas du tout en anglais. C'est dommage car il a un certain charisme. Stoltz et Delpy s'en sortent nettement mieux. Sinon la réalisation est molle et peu inspirée, on dirait du sous-Tarantino.

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04/09

Vu la gueule du truc, je m'attendais à bien pire. Au final on a un bon petit film de SF pas trop dégueu. Au niveau des effets spéciaux, encensés par la jaquette, on oscille entre le risible et le plutôt impressionnant. Charlie Sheen parvient presque à être crédible en scientifique, ce qui est déjà surprenant en soi. La vrai force du film c'est son scénar plein de rebondissements et en hommage à L'invasion des profanateurs de sépultures.

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04/09

Soirée Jaco Van Dormael

L'univers de Van Dormael, empruntant surtout au conte, fourmille d'inventivité. Fasciné par la question de l'enfance et la part d'enfant qui reste en chacun de nous (en quantité variable selon l'individu), le Belge nous invite dans ses délires. Esthétiquement y a plein d'idées et ça fait réfléchir. J'apprécie.

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04/09

Soirée Jaco Van Dormael

Il est question ici d'interrogations sur le handicap et la façon dont on le perçoit. Je connais peu de réalisateurs qui donnennt le rôle principal à un handicapé, ça change tout au niveau de l'investissement du spectateur. Certainement le film le plus réaliste de Van Dormael, même si l'on a droit à ses délires visuels habituels. C'est surprenant, drôle et émouvant à la fois. J'apprécie aussi.

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05/09

Après m'être tapé le film et la série (que je recommande aussi), Netflix me recommande de regarder le making of. Logique. Et l'on apprend que personne ne croyait vraiment en ce projet, mais les acteurs ont (presque) tous fait carrière et le film est devenu culte. Un regard en coulisses hilarant, avec pour seul bémol le fait d'être trop court.

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05/09

En ce moment je me fait un petit cycle Carpenter, et c'est très cool. Certes, ça a un peu vieilli, mais l'ambiance est toujours intacte. Kurt Russel est juste parfait en nihiliste mutique.

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06/09

(re)vu au ciné

J'avais tellement apprécié la première fois que je suis allé le revoir avec des potes. Certes, je suis un gros fanboy de Noé mais merde, quel génie. Que ce soit dans la mise en scène, dans la lumière, dans les raccords ou encore dans la BO (qui est une vraie tuerie, sérieusement), ce film défonce sa mère. Les scènes de cul ne sont pas si dérangeantes que ça et beaucoup mieux filmées que dans La vie d'Adèle. L'histoire est prenante en plus, putain. J'adore ce film.

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08/09

Ambiance glacée à souhait, mise en scène inspirée et un Robin Williams bluffant font de ce film un thriller de qualité.

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11/09

On peine à décoller (lol) dans ce film. Il y a au moins 20 min de trop, au début on se fait chier, j'ai eu l'impression de voir 15 fois la même scène, la réalisation caméra à l'épaule est gonflante au bout de 10 minutes. Ceci dit, le dernier quart est de bien meilleure facture, avec une montée en puissance jusqu'à un final percutant. Un film en demi-teinte, donc.

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11/09

Le premier Araki que je voie, et j'ai bien l'intention d'en voir d'autres. J'ai bien accroché au délire complètement wtf, grâce à la mise en scène très intéressante de monsieur Gregg. Tout est inattendu dans ce film, et le final est juste génial.

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12/09

3ème visionnage. Je ne me lasse pas de ce Fincher dernier cru, Hitchcockien à souhait. Que ce soit le scénar tortueux, la mise en scène sublime de David, la BO toute en subtilité de Reznor et Ross ou encore le jeu incroyable de tous les acteurs sans exception (même Emily Rajtajzjzjzjzjkowski, c'est dire !), ce Fincher-ci est la preuve d'une maturité impressionnante. Fincher arrive encore à me surprendre.

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15/09

Putain de merde quoi. Une fresque épique de 2h30 sur plusieurs vies parallèles avec des questionnements existentiels mais surtout de la putain de SF philosophique, ce film était destiné à entrer dans mon top 10. C'est tout ce que j'aime dans le cinéma, tout simplement. Van Dormael nous livre ici son film le plus abouti, sorte de somme de toute son oeuvre. Y a tellement d'idées que ça me sidère que ce soit un film francophone, on ne m'avait pas habitué à ça. Le film entier est un gros délire visuel, Jared Leto joue son (ses ?) meilleur rôle et je suis amoureux de Juno Temple. Entrée dans mon top 10 après ce revisionnage.

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18/09

Vu au ciné. Heureusement que j'ai la carte illimitée. La bande-annonce m'avait donné plutôt envie, en promettant un divertissement sympatoche. Au final on a un film ultra (lol) prévisible, surtout avec ce parti pris stupide de faire de tout le film un flashback, et encore pire, de montrer des flashs de tout le film en accéléré dès la première scène. Je ne comprends pas cette idée. Sinon Jesse Eisenberg joue toujours le même rôle, mais il le joue bien donc je ne vais pas me plaindre. Kristen Stewart est correcte aussi, mais Topher Grace surjoue à mort et Connie Britton n'est pas crédible. Plutôt divertissant, mais j'aurai pas payé pour voir ça. Le plan-séquence de la scène du magasin m'a plutôt surpris, c'est le seul moment où le film prenait un peu de risques. Dommage que ça n'ait duré que quelques secondes.

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18/09

Casting sympa, parti-pris intéressant (un film de zombie se déroulant très longtemps après la contamination) et des zombies différent de ce qu'on voit d'habitude font de ce film un bon divertissement malgré quelques aberrations (tirer quasi un chargeur entier pour tuer un seul zombie, par exemple). Pas dégueu.

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20/09

Pour se détendre un peu, rien de mieux qu'un Bay. J'ai eu de revoir celui-là car je l'avait beaucoup aimé à sa sortie. Et force est de constater que c'est certainement un des meilleurs Bay, quand il savait encore faire un casting. Malgré l'abondance de placements produit, l'esthétique est assez travaillée et le film se laisse regarder. Des bonnes séquences d'actions et la présence de Scarlett font de ce Bay un plaisir coupable pour ma personne, même si je regrette une fin un peu trop rushée.

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20/09

Ce film a un casting très cool et n'en profite pas assez. Bill Hader et Kristen Wiig sont sous-exploités alors que leurs scènes sont les plus drôles du film. Mottola s’embarrasse d'un peu trop de romance inutile, Kristen Stewart répétait déjà son rôle de Twilight avec son air un peu nauséeuse et sa main dans les cheveux mais ceci dit c'est un divertissement correct avec quelques bonnes vannes.

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21/09

Vu le titre, c'était soi nanardesque soit génial. Et au final c'est génial, plein d'auto-dérision de la part de Kurt Russell dont le personnage prend le contre-pied exact de Snake ou d’autres personnages badass. Tout ce que Jack Burton accompli, il le fait par chance, le gars n'a aucun talent. Un bon moment de rigolade, une bouffée d'air dans la filmo plutôt sérieuse de Carpenter.

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22/09

Séance organisée par la fac, et animée par une troupe spécialisée dans ce genre d'exercice. J'avais déjà vu le film, qui est vraiment cool pour une comédie musicale et ne se prend pas une seule seconde au sérieux. L'animation, plutôt marrante au début, s'avère assez vite chiante vu que les gars font des vannes sur quasi chaque réplique du film. Ce genre de séance requiert une implication importante de la part du public, et une salle remplie d'étudiants à 18h, c'est pas ce qu'il y a de plus réactif... Bref, en sortant j'avais mal au crâne mais c'est quand même une expérience à vivre.

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23/09

Vu au ciné. Rien que le fait de voir Poelvoorde en Dieu, ça valait le coup. Jaco Van Dormael est toujours fidèle à lui même, on reconnaît bien son style un peu grandiloquent. On a droit ici à une réflexion sur la religion mais surtout sur la société et notre rapport à la mort, à grands coups de délires visuels. Après je comprends qu'on puisse ne pas adhérer à son style un peu enfantin, mais pour moi ça marche, je trouve que le gars a de bonnes idées et sait les mettre en images. C'est un réalisateur que j'aime beaucoup, et j'espère qu'il aura une longue carrière.

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24/09

Vu au ciné. Malgré les effets spéciaux un peu risibles aujourd'hui (ces incrustations d'oiseaux qui piquent les yeux, aïe aïe aïe) et le charisme très relatif de Tippi Hedren, je ne peux m'empêcher ce constater qu'Hitchcock est vraiment le meilleur en ce qui concerne la création d'ambiances anxiogènes. Même 50 ans après, l'atmosphère est toujours intacte et l'on frissonne lors des scènes les plus angoissantes. Certes les effets spéciaux ont vieilli, mais chapeau bas d'avoir tenté ça en 1963.

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25/09

Soirée Alex de la Iglesia. Déjà vu lors d'une soirée dans un ciné à Avignon, j'avais adoré. Le design du futur est vraiment intéressant, Alex de la Iglesia utilise à merveille son manque de moyens, par exemple la mauvaise qualité de la pellicule donne une vraie ambiance sombre au film. Je suis vraiment client de ce type d'humour en plus, ça part dans tous les sens et c'est génial. Un bon premier film.

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26/09

Vu qu'on étudie De Palma en cours, je me suis dit qui'l fallait que je rattrape mon retard en Hitchcock. Et en plus je m'aperçois que j'aime vraiment ce qui'l fait, le bougre. Le gars prend des putains de risques et décide, tranquille, de faire un film uniquement constitué de plans-séquences, alors qu'on est en 1948 ! Ce mec était vraiment dingue. Sinon en ce qui concerne le film, c'est une vraie leçon de cadrage et encore une fois, il instille une ambiance vraiment intéressante.

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27/09

Et un Hitchcock de plus. J'ai été bien bluffé par celui-là, bien en avance sur son temps. Malheureusement la dernière demi-heure est vraiment pesante et je n'ai pas du tout aimé la fin. Ceci dit les prouesses techniques sont là, la séquence animée m'a bien surpris, comme toute la séquence où James Stewart délire d'ailleurs. Faire ça en 1958, c'est couillu. Encore une fois je dois reprocher à l'actrice principale un léger problème de charisme.

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27/09

On est parti pour une petite série de De Palma, vu que je dois voir sa filmo pour un cours. Ayant étudié celui-ci en cours, j'ai eu envie de démarrer par Pulsions, vu qu'il me semblait intéressant. Et effectivement, c'est le cas. Une vraie inventivité visuelle, des acteurs convaincants et une ambiance hitchcokienne. La recette du succès.

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28/09

Encore des scènes très impressionnantes d'un point vue technique et esthétique, mais malheureusement le reste du film n'est pas à la hauteur. L'acteur qui joue le jeune a zéro charisme et certaines séquences sont carrément nanardesques. C'est dommage car l'histoire est prenante et l'ambiance appréciable.

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30/09

Grand classique de l'horreur que je n'avais pas encore vu, Carrie montre encore une fois le talent de De Palma. Cette fois les acteurs sont convaincants, surtout Sissy Spacek (même si je hais la façon dont elle dit "mama"). En prime on a une apparition de Travolta et une scène de bal d'une grande intensité. Quelques hommages à Hitchcock par ci par là, évidemment. Un bon De Palma, en somme.