Cinévoraces - Année 2 (2021)

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Yves Signal : "Et le premier film de cette nouvelle saison est un film avec le beau Bob Pattinson, à mes yeux l'un des acteurs les plus talentueux de ma génération.
Certes on peut rappeler ses débuts de carrière dans une adaptation de roman pour enfant puis un young adult aussi cringe que ridicule, mais c'est oublier que Pattinson se construit depuis une dizaine d'année une solide carrière pleine de rôles atypiques et surtout extrêmement varié.
L'idée cette semaine c'est d'aller piocher deux de ses rôles les plus récents, loin du ronflant d'une carrière américaine "à la papa" chez James Gray (The Lost City of Z) ou l'an dernier chez Christopher Nolan (Tenet).

D'un côté le dernier film de Robert chez un cinéaste qui m'a fait forte impression avec The Witch : Robert Eggers.
Dans The Lighthouse (2019), il donne la réplique à Willem Dafoe dans un format carré et un beau noir et blanc qui semble aller comme un gant à ce thriller fantastique d'horreur que j'ai raté en salle."

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Yves Signal, toujours : De l'autre The Rover de David Michôd (2014), western apocalyptique australien où il côtoie ce bon vieux Guy Pearce, en complète perdition ces dernières années.
Un film boudé en salles française, mais qui a son succès d'estimes et semblent s'inscrire dans la mouvance des westerns contemporains sales et méchants.

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Mat-mat : "A mon tour de proposer un film. Je me lance et vous propose donc Le trou de Jacques Becker. Pourquoi Le trou ? Parce que, dans le désordre : du suspense, de la camaraderie, des valeurs, de l'émotion, des dialogues parfaits. La caméra vous plongera en immersion dans une cellule exiguë avec ces bonhommes dont on ne connait rien et vous n'aurez qu'une envie : vous libérez, peu importe ce qu'il en coûtera !
La mise en scène, les éclairages (ces scènes dans les souterrains de la Santé :heart: ) sont merveilleux.
Tout est précis, notamment la description du milieu carcéral et on pourrait presque y voir un documentaire.
Oh et... oubliez MacGyver, je vous présente Roland."

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HR : "A la carte cette semaine, je vous propose Chambre 212, un film de Christophe Honoré. Film que je trouve très très français avec un arôme prononcé de France Inter et un arrière-goût de service public… Rétrospective d’un couple sur leur(s) histoire(s) d’amour, de désamour, mais sans excès de miel ou de pralines. La touche d’originalité réside dans le fait que passé et présent se retrouvent dans le même plan spatio-temporel. C’est une ambiance assez spleen, on a l’impression parfois de regarder une pièce de théâtre, mais je n’ai pas envie de trop en dire pour ne rien divulgâcher."

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Checco : "Dong dong, il est l’heure les ami·e·s. Le film de la semaine, est un film bon enfant, sur la joie d’être enfant dans le quartier nommé « Cité de Dieu » à Rio de Janeiro en 1970. Et ça fait bim, bam, boum ; Ça fait pshht et ça fait vroum, le tout mis en scène par Fernando Meirelles & Kátia Lund. Je veux bien sûr parler de Cidade de Deus (2002)."

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Neofelis : "Au menu cette semaine je vous propose Captain Fantastic, réalisé par Matt Ross. Vu en salle à sa sortie pour ma part, j'en garde un bon souvenir. J'ai hâte de lire vos avis dessus (et ne vous en tiendrai pas rigueur si vous n'aimez pas :wink:)."

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Poulpator : "Amis du soir bonsoir. Cette semaine je vous propose la suite de la trilogie "Une enfance au soleil" initiée par Checco et la Cité de Dieu avec Moonrise Kingdom de Wes Anderson. Âmes sensibles s'abstenir. "

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Yves Signal : "À la carte cette semaine Coup de Torchon, du chef Bertrand Tavernier.
Petit hommage posthume à un véritable amoureux du cinéma, dont la passion sincère débordait allègrement dans la plupart de ses prises de paroles publiques.
Quoi de mieux que son film le plus emblématique pour s'initier ensemble à son univers ?
Un trio de monstres Huppert / Noiret / Marielle pour un pétage de câble en Afrique coloniale."

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Pyjama Wallon : "Au menu cette semaine, Sleepers, de Barry Levinson. Vu la gueule du casting, je suppose que c'est un classique et que plusieurs d'entre vous, si pas tous, l'ont déjà visionné.
En toute honnêteté, je ne sais pas trop quoi vous rajouter vu que je fais partie des gens qui ne matent pas trop les bandes-annonces, les synopsis ou autres... J'aime tellement le plaisir de la découverte !"

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Lukino : "Que proposer ? L'autre mois, je suis tombé sur la série animée "Moriarty the Patriot", une adaptation (absolument pas 1-1) de Sherlock Holmes qui prends plus le vue de Moriarty.
Du coup, après avoir vu la première saison, je me suis dit: "Tiens, qu'est-ce qu'il a eu comme récent film/série/anime sur Sherlock Holmes ces derniers temps ?"
Alors bien évidemment, il a eu les 2 adaptations de Guy Ritchie que je suppose tout le monde à vue (si je les ai vu moi). Mais il y a eu également Mr. Holmes en 2015 et une version plus dérivé appelé Enola Holmes en 2020 (dispo sur Netflix).
Ayant déjà regardé Enola Holmes à la place "Chambre 212" (tapez pas), je vous propose de visionner Mr. Holmes"

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Yves Signal : "Et les films de la semaine sont 2 incontournables du cinéma d'action chinois.
Les deux entretiennent une connexion évidente avec l'une de de mes précédentes recommandations : The Blade de Tsui Hark, qui je le sais a pas mal divisé.
Cette semaine on se concentre sur deux légendes, deux mythes chinois, deux guerriers légendaires qui incarnent l'essence même du Wu Xia Pian : d'une part le sabreur manchot, de l'autre Wong Fei-Hung.

Pour le premier, difficile de passer à côté d'Un Seul Bras les Tua Tous de Chang Cheh (1967).
Production emblématique de la Shaw Brothers, le film remet en question la dévotion filiale largement glorifiée par le cinéma d'action chinois, avec une violence somme toute assez impressionnante. Le sabreur manchot a inspiré des tas de réalisateur et été adapté au travers d'un nombre considérable de films d'action de plus ou moins bonne facture (plutôt moins que plus), jusqu'à ce qu'un certain Tsui Hark ne décide de le réinvestir avec The Blade. Je pense que le jeu des 7 différences (en fait largement plus) entre les deux films peut s'avérer assez ludique pour vos yeux aguerris. Le film reste un classique qui je trouve a très bien vieilli, j'espère que vous prendrez beaucoup de plaisir à le regarder."

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Yves Signal, toujours : "Pour le second, j'ai choisi le premier volet de la trilogie Il Était Une Fois en Chine de Tsui Hark (1991).
Film charnière de la carrière de Tsui Hark, il est également celui qui révéla le talent incroyable de Jet Li, alors relativement peu connu.
Wong Fei-Hung est un médecin chinois de la deuxième moitié du 19° siècle, aussi maître (Sifu) d'une école de kung-fu.
Le personnage a inspiré une quantité pléthorique d'adaptations (plus d'une centaine), mais celle de Tsui Hark et Jet Li est sans doute une des plus intéressantes à mes yeux.
La force du film réside dans la réinterprétation du personnage et son évolution tout au long du film : en le replaçant à l'aube des grands bouleversements de la Chine du 19° siècle, entre colonialisme occidental et modernisation technologique, Hark file la métaphore de la rétrocession de Hong Kong une fois encore, interrogeant la place de la culture chinoise au sein d'une ville métissée par les années d'impérialisme britannique (et occidental plus largement) en interrogeant la position du cinéma Hong Kongais comme la réussite d'une ouverture aux autres cultures et la technologie, tout en évitant de voir son identité culturelle dissoute.
Encore une fois, difficile de donner tort à cette vague de réalisateurs, compte tenu de ce qu'ils sont devenus dans le régime actuel...

Vous trouverez sans doute beaucoup de similitude avec les plus récents films Ip Man avec Donnie Yen.
Je ne doute pas une seconde que la trilogie de Tsui Hark en soit une des inspiration majeures.
Néanmoins, là où les Ip Man restent des pamphlets nationalistes hagiographiques, je trouve les 3 premiers Il Était une fois en Chine beaucoup plus fins et beaucoup plus intéressants dans leurs propos.
Par contre les acteurs occidentaux dans les productions asiatiques sont toujours aussi nuls à chier à 25 ans d'intervalle."

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HR : "A la carte cette semaine, je vous propose mon film préféré de tous les temps (Ex-aequo avec Bagdad café) : Only lovers left alive de Jim Jarmusch. C’est un film d’une esthétique folle, autant au niveau des images que de la musique. Les acteurs sont d’une sensualité écrasante. Tout transpire le spleen et le Prozac. On est sur une bonne vieille histoire de love, mais avec beaucoup d’élégance et d’originalité. C’est un peu le Twilight version Arte qui serait plébiscité par France Inter. Ce n’est pas un film qui s’adresse seulement aux amateurs de « contemplatif », les images s’appuient sur un vrai scénario. Bref, si vous en avez l’occasion, foncez. C’est beau, mais c’est beau…."

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Sao : "Ce soir, on retourne en Chine.
Enfin, en Chine ... À l'époque c'était plus vraiment la Chine car le film se déroule à Hong-Kong.

Le film c'est The Killer de John Woo (1989).

Je l'ai découvert au lycée grâce à la collection HK (merci Christophe Gans et ses amis).
J'ai envie de le revoir encore une fois parce que d'une, les scènes d'action, indissociables des films hong-kongais de monsieur Woo, j'ai envie de voir comment elles ont vieilli car c'était une sacrée claque et de deux, l'histoire est simple et efficace, y'a une lumière de dingue, une ambiance de dingue, c'est triste et mignon à la fois.

À vos marques, prêts, matez !"

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Fariboles : "The Guilty film danois du réalisateur Gustav Möller

The Guilty est un film qui nous plonge dans l’intimité d'Asger le temps d'une nuit, mais en même temps, sans connaître grand chose de ce personnage.
Dans un style particulier, le film se joue comme si nous suivons l'histoire en temps réel, cet officier qui essaye de résoudre un kidnapping suite à un appel fait lors de son shift.
Nous plongeons dans cet univers, tout en ayant droit à une histoire passionnante et entraînante, avec des rebondissements qui vous glacent le sang."

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Yves_Signal : "Considérant le décès récent de Kentaro Miura, auteur de l'excellente série de mangas Berserk, Lukino et moi nous sommes dit qu'il serait peut-être pertinent de lui rendre hommage cette semaine. Non pas en recommandant les adaptations en animé de l'un des arcs les plus estimés de la bande dessinée contemporaine, mais plutôt en allant puiser dans certaines de ses influences.
Une Europe occidentale en proie à des guerres civiles sans fin, des aristocrates sans foi ni ni loi, des mercenaires en divagation et pour couronner le tout une gentille épidémie de peste bubonique : c'est le cadre qu'a choisi Paul Verhoeven (le hollandais violant / violent) pour sa grande fresque moyen-âgeuse La Chair et le Sang, ou Flesh + Blood dans la langue de Kanye West.
Dans ce contexte pas forcément des plus joyeux, Verhoeven ancre son récit sur Martin, impeccable Rutger Hauer, fils de pute opportuniste qui se rêve sauveur messianique de sa petite troupes de parias. Un personnage ambivalent, qui n'est pas sans rappeler la dualité Guts/Griffith, pour les initié·e·s.
Pour ce coup d'essai sur le sol américain, Paulo n'y va pas avec le dos de la cuillère : mutilation, meurtres graphiques, nudité frontale, viols, cadavres à la pelle... âmes sensibles s'abstenir.
Avec un budget pourtant rachitique, il multiplie les effets pour dérouler une parabole politique acerbe, aux portées interprétatives forcément contemporaines. S'il est souvent tissé un lien de parenté entre Verhoeven et Leone / Peckinpah, ce n'est pas tout à fait par hasard...
Vous ne manquerez pas de noter une quantité de petites choses empruntées depuis dans de nombreux media, comme par exemple la scène du bain, dans lequel se prélassera un certain sorceleur trente ans plus tard."

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Sao : "Pour celles et ceux qui ont envie de courir sans se fatiguer

Pour celles et ceux qui souhaitent un film pas trop long

Pour celles et ceux qui trouvent que Franka Potente ne dévoile pas tout son potentiel aux côtés de Matt Damon (à prononcer comme dans Team America)

► COURS, LOLA, COURS

(pas de vanne avec Forrest, merci vous êtes gentils)

Un flim de 1998 de Tom Tykwer, c'est allemand, ça pulse, pour moi c'est un court-métrage qui s'étire (mais qui s'étire bien)

Vous (re)verrez par vous-mêmes, il m'a beaucoup plus et ça fait un certain temps que je n'ai pas posé mes yeux dessus, j'espère que cela vous plaira."

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Mat-Mat : "Et le film de la semaine est : enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon.
Un film d’Elio Petri qui a de suite intégré mes films préférés et dont je ne me suis jamais vraiment remis. Tout est dingue, brutal et immoral. Le film se déroule pendant les années de plomb italiennes, années de troubles politiques dont je ne peux pas dire beaucoup plus (une vidéo de la chaîne cinéma et politique traitant du film est en approche...).
Je ne vous donnerai pas le synopsis parce que je ne veux pas gâcher la scène d’introduction. La musique est de Morricone : vous avez déjà entendu cet air de mandoline, maintenant vous saurez de quel film il est tiré.
J’espère que ça vous plaira autant qu’à moi ! Bon visionnage."

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Checco : "Très bien, je vois que mon intimidation n'a pas fonctionné. En conséquence, le film de la semaine partira sur un tout autre registre, qui n'est même pas mon style, même pas mon univers. Peut-être on va tous souffrir, ou peut-être on sera étonné, qui sait ? ça sera : Batman contre le Fantôme Masqué :D. Film d'animation de 1993."

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Eiffel-AD : "Pour le film de la semaine, je vous propose un sucré/salé de Fantasy sur lit de légumes anciens (oui parce que bon, il est pas jeunot le bouzin ^^). Il s'agit donc d'une douceur de mon passé : Willow (Fantasy - 1988 par Ron Howard)."

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Yves Signal : "Et le film de la semaine est Tetsuo de Shinya Tsukamoto (1989)
Une pépite du cinéma underground japonais sorti de l'esprit contrarié de son alors très jeune réalisateur.
Son noir et blanc très contrasté apporte une distance et une édulcoration sans doute bienvenues pour cette pépite de body-horror / steampunk déjantée d'à peine plus d'une heure qui vous recrachera, je l'espère, complètement abasourdis.
Il faut dire que l'expérience sensorielle risque d'être troublante ! Préparez-vous à un film quasi muet, bercé par une musique indus quasi bruitiste et porté par un montage irréprochable au rythme parfois effréné et aux inserts perturbants. Bonne séance !"

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Niebelungen : "Cette semaine je vous propose Hara Kiri de Mazaki Kobayashi.(1962)
Je n'ai pas grand chose à vous dire dessus je l'ai découvert il y a une dizaine d'années quand j'essayais de parfaire ma culture en cinéma classique japonais et j'en ai assez peu de souvenirs si ce n'est quelque scènes marquantes visuellement et une histoire touchante.
Bon visionnage !"

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Yves Signal : "Le film de la semaine est l'Arme Fatale de Richard Donner (1987).
Essence même du buddy movie, Lethal Weapon est une comédie d'action remarquablement bien écrite par un certain Shane Black. Le choix du casting n'est pas totalement étranger au succès fou du film, le tandem Gibson - Glover faisant réellement des étincelles. S'il reste un des meilleurs faiseurs de l'industrie Hollywoodienne d'alors, Donner livre ici un de ses films les plus efficaces, autant dans ses excès spectaculaires que dans la mise en scène de la bromance improbable entre Martin et Roger.
Un film à la fois disjoncté, méchant et drôle, avec du saxo parce que c'est les 80's et un Gary Busey très très méchant qui en fait des caisses, mais c'est comme ça qu'on l'aime."

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FlexAgrume : "Le film de la semaine est Spider-Man : Into the Spider-Verse (2018).

Synopsis : Ce récit se concentre sur un Spider-Man plus récent dans le Spider-Verse : Miles Morales, adolescent afro-américain qui, à son tour, va se faire mordre par une araignée radio-active et se découvrir des super-pouvoirs. Dans le même temps, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules nucléaires capable d'ouvrir un portail sur d'autres univers. Son invention va provoquer l'arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans le monde de Miles, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, venue d'un dessin animé japonais.

Film d'animation produit par Sony Pictures Animation et réalisé non par un, ni deux, mais trois réalisateurs : Peter Ramsey, Bob Persichetti et Rodney Rothman. Ce film est un bijou de l'animation moderne. Il a su repousser les limites créatives dans le milieu de l'animation et se distinguer à la fois sur le plan artistique mais aussi technique. Le travail sur la manipulation de la 2D pour donner l'illusion de 3D est tout simplement bluffant. Le film a raflé de belles récompenses en 2019 : Golden Globes du meilleur film d'animation, Oscar du meilleur film d'animation, BAFA du meilleur film d'animation, etc."

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Eiffel-AD : "Le film de la semaine est Pulp Fiction (1994).
Film de gangster américain par Quentin Tarantino. Plusieurs histoires entre mêlées dans une chronologie déstructurée mais où, à la fin, on remet tout dans l'ordre.
C'est cru, violent et vulgaire mais diablement efficace."

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Seurcha : "Le film que je vous propose de regarder cette semaine est Sleuth, ou Le Limier (1976).
Adapté d'une pièce de théâtre, le film de Joseph L. Mankiewicz propose une formidable passe d'armes entre Laurence Olivier et Michael Caine, dans une escalade de tromperies, de vengeances et de mensonges. J'évite ici de trop en dire sur l'intrigue, qui oppose un richissime écrivain de romans policiers (Laurence Olivier) au jeune amant de sa femme (Michael Caine), sachez simplement que le duo fait des étincelles et les deux hommes s'entendront comme larrons en foire sur le tournage (alors qu'Olivier fut semble-t-il assez froid et distant avec Caine les premiers jours), et seront tous deux nommés aux Oscars pour la qualité de leur performance en tant que...personnage principal.
Un remake est sorti en 2008, Michael Caine incarnant cette fois le vieil écrivain face à un jeune Jude Law. L'original laisse un bel héritage malgré sa relative confidentialité (il est rarement cité dans les listes des grands thrillers / films à énigmes), avec notamment une citation très visible dans le récent Knives Out."

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Seurcha : "Voici donc la proposition alternative : Hell or High Water (2016). En France, il avait gardé son titre initial de Comancheria. Le film est réalisé par David McKenzie (c'est son meilleur projet à ce jour), sur un scénario de Taylor Sheridan (qui a notamment écrit les scripts des deux Sicario).
S'il a moins d'ampleur et de génie que *Sleuth *(comment pourrait-il en être autrement), Hell or High Water repose lui aussi sur des duos. D'un côté, deux frères fatigués et désargentés (Ben Foster et un surprenant Chris Pine) qui, pour sauver le ranch familial, se lancent dans une série de braquages des banques de la région. De l'autre, deux policiers expérimentés à leurs trousses, incarnés par les impeccables Jeff Bridges et Gil Birmingham (que les amateurs de *Banshee *reconnaîtront sans peine).
Il s'agit d'un néo-western crépusculaire, qui dépeint une Amérique post-subprimes en pleine déliquescence. C'est rêche, très beau visuellement, avec un dénouement inattendu. C'était l'un de mes coups de coeur de 2016, que je vous propose aujourd'hui car il n'avait pas bénéficié d'un gros éclairage en son temps."

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TuBuzz : "J'ai eu du mal à choisir mais celui-ci est sur Netflix donc go pour la proposition de la semaine : I Don't Feel at Home in This World Anymore (2017) de Macon Blair (un acteur de petits rôles dont il s'agit du seul film en tant que réalisateur), une comédie dramatique qui flirte avec le cynisme pour nous offrir un duo aussi improbable que touchant, incarné par Melanie Lynskey et Elijah Wood.

La première est une infirmière fin de la trentaine qui semble frappée de poisse chronique, à laquelle s'ajoute son tempérament conciliant qui ne l'aide pas et qu'elle envoie valser suite au cambriolage de sa maison. La goutte de trop qui va la lancer sur la traque des cambrioleurs, accompagnée de son voisin à l'équilibre mental douteux.

Un film drôle, ludique, et crédible malgré tout, qui rend hommage aux personnes marginalisées dans une société aux codes définis."

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Neofelis : "Cette semaine je vous propose un film qui dépote avec The Raid de Gareth Evans (2011). On y suit un groupe de flics qui mène une opération plus que musclée dans un immeuble occupé par la mafia locale. Honnêtement le scénario est accessoire, si vous aimez les arts martiaux et les jeux de baston, ce film est pour vous ! On peut aussi souligner que les acteurs/cascadeurs sont époustouflants. J'espère juste que tout le monde ne l'a pas déjà vu !

En prime il y a une interview de Gareth Evans sur la chaîne de Scott Adkins que je n'ai pas vue mais qui revient très certainement sur ce film : https://youtu.be/HLxB-lwN33Q"

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Klavor : "Cette semaine, on regarde Printemps tardif de Yasujirō Ozu (1949).

Drame familial avec aussi un peu de tranche de vie, Printemps tardif (Late Spring) est réputé comme étant un des tous meilleurs films d'Ozu. Les critiques soulèvent également la poésie certaine de ce film. Ne l'ayant pas encore vu, je ne peux malheureusement pas vous en décrire plus.

Bonne séance !"