Classement Commenté \ 2016

Annotation :

Un magnifique chef d'oeuvre d'animation qui est la plus grosse surprise de l'année et qui mérite amplement tout son buzz vu comment il est la quintessence de tout ce qu'un animé japonais peut apporter.

cf. mon classement des Animés Japonais :
https://www.senscritique.com/liste/Classement_Animes_Japonais/1897785

Annotation :

Je ne suis pas le plus grand fan de la direction de Villeneuve en général, qui privilégie le message par le vide et la sobriété, ce qui ne me fait pas vibrer. Mais là, c’est bien mon film préféré de lui, et de loin !

Le langage cinématographique et le langage de l’humanité ne font qu'un dans ce “Arrival” extraordinaire, qui se détache de tout le cinéma de son époque par sa sobriété, certes, mais surtout sa classe. Il est en effet armé d’une puissance et d’une précision immaculée dans son message.

Certes, le rythme n'est pas toujours palpitant, et prend le temps de s’installer. Certes Amy Adams et son personnage éclipsent un peu tout le monde, le cast secondaire étant peu mémorable. Et malgré tout, quelle justesse dans tout ce que le film accomplit, quel fantastique morale sur la richesse de l'instant présent ! Le tout, dans un film de science-fiction qui s'attache à montrer la non-linéarité du temps et comment penser différemment peut nous élever au-dessus de notre humanité et de notre compréhension.

Le coup de génie du film, c’est que son scénario reflète son propos à travers l'un des rebondissements intégrant le voyage dans le temps, parmi les plus sobres et pourtant les plus forts que j’ai vus. Ce film nous apprend à considérer plusieurs façons de concevoir le monde à travers notre langue, et je trouve ça fascinant autant sur le point de vue cinématographique, que linguiste et scientifique.

Le tout est très justement appliqué à un contexte géopolitique, certes un peu simplifié pour l'occasion comme aiment le décrier les critiques, mais autant dire qu'en 2016 tout particulièrement, ce genre de message arrive malgré tout à point nommé.

Une incroyable leçon cinématographique et humaine d'ouverture d'esprit !

Annotation :

Spin-off qui nous laisse avec la sensation d'avoir regardé un film qui se suffit à lui-même, tout en apportant énormément à la saga en termes d'univers et d'illustration du message d'espoir de la trilogie.

Cf. mon classement des films Star Wars :
https://www.senscritique.com/liste/classement_commente_star_wars/1776356

Annotation :

Modèle à suivre en termes de divertissement intelligent, Zootopie montre que Disney change enfin sa formule et rattrape son retard !

cf. mon classement des Disneys :
https://www.senscritique.com/liste/Classement_Disney/1776430

Annotation :

Un film de qualité, qui peut souffrir d'un certain manque de conséquences par la suite dans l'univers, mais qui est un excellent compromis entre le thriller moderne et la baston de super-héros emblématiques.

Cf. mon classement des films du MCU pour un avis plus détaillé :
https://www.senscritique.com/liste/Classement_Commente_Marvel_Cinematic_Universe/1851007

Annotation :

J'aurais du mal à défendre ce film contre quiconque trouverait ses personnages creux et son rythme trop long. Je pense qu'il s'agit d'un film qui fait partie d'une vague de longs-métrages ne pouvant s'apprécier vraiment qu'en salle, façon Gravity. The Revenant est une oeuvre extrêmement longue et contemplative. Mais si habituellement ce n'est pas mon kiffe, j'ai été complètement saisi par la cinématographie d'Iñárritu. Le film nous fait vivre l'expérience de Hugh Glass et nous met dans la peau d'un Leonardo DiCaprio qui se dépasse pour mériter son oscar. C'est beau, c'est long certes, mais c'est beau. Les plans sur la nature m'ont transporté et font de celle-ci un personnage à part entière du film, qui donne en quelque sorte la réplique au protagoniste réduit dans son humanité la plus pure : la survie, la vengeance, l'amour... Ce n'est certes pas l'intérêt principal du film, mais cette histoire "banale" de renaissance physique et spirituelle reste belle à voir et est joliment mise en relation avec la cinématographie. Qu'elle ne soit pas fidèle aux faits réels, je m'en fiche. Le pari technique infernal de tout tourner en milieu naturel est déjà suffisant comme réalisme. C'est ce qui permet au film de me transporter totalement. Un voyage brut, viscéral, qui en vaut la peine.
8

Annotation :

Belle pièce tragique sur le deuil et le fait de faire face à ses démons passés, Manchester by the Sea est cinglant de réalisme tant en termes de personnages que de situations et nous emporte donc dans son univers, au point de nous faire regretter l'arrivée de la fin du film. Casey Affleck et Michelle Williams impressionnent, en particulier dans leur échange final qui nous laisse sans voix. Le montage repose certes sur quelques artifices, mais nous sensibilise à l'histoire et nous laisse aussi brisé que le protagoniste. J'aurais presque voulu un peu plus de mélodrame, comme souvent je trouve ce genre de films un poil avare en payoff à cause de la structure d'un long-métrage, même si sa durée est suffisante pour nous toucher.
8-

Annotation :

Pas le séquel le plus innovant certes, mais il fait complètement honneur à son aîné. Ce n'est pas que du fanservice, les deux films se répondent vraiment à travers le personnage de Dory, dont toutes les répliques cultes sont éclairées différemment.

cf. mon classement des Pixar :
https://www.senscritique.com/liste/Classement_Commente_Pixar/1984418

Annotation :

Spin-off minimaliste qui change radicalement de genre et bascule sur du huis-clos pour développer deux choses : 1) un suspens qui sait se renouveler constamment et 2) des personnages attachants et intrigants. Soit deux clés de voûte du film "d'horreur" ou de suspense. A chaque fois que je pensais prévoir où le film allait aller, celui-ci me donna tort et multiplia les fausses pistes pour distiller sa tension comme il faut. Certaines péripéties sont un peu irréalistes façon McGyver, pour autant, le montage laisse beaucoup d'indices assez malins qui aident à faire passer les facilités. La scène du baril m'est encore resté en mémoire pour le choc qu'elle procure. Et la fin qui divise beaucoup m'a plutôt bien plu : même si certains éléments étaient assez gros à avaler, j'aime le fait qu'ils soient allés au bout de leur idée et surtout j'aime beaucoup ce que le dernier plan signifie pour la protagoniste incarnée par la très cool Mary Elizabeth Winstead. Bref, 10 Cloverfield Lane ne restera certes pas dans les annales mais a pas mal bousculé mes attentes, ce qui en fait un bon film audacieux.
7

Annotation :

L'art de l'anti-spoil : nous vendre un produit pour ce qu'il n'est pas afin de mieux nous surprendre. Assez injustement bashé par la critique pour des raisons douteuses à mon goût, Passengers fait partie de ces films dont la campagne et l'affiche trompeuse ont été très bien pensées. Dans une époque où règne le spoiler qui te gâche une partie du plaisir du film, avoir l'exact opposé m'a fait du bien. En entrant dans la salle, je pensais savoir à quoi m'attendre et je redoutais un peu certains défauts. Finalement, le film ne surprend certes pas sur toute la ligne, notamment la (très belle) conclusion finale qui est cohérente avec tout le thème de profiter de l'instant et des regrets de vie développés tout au long du film, donc qui se voit un peu venir. Pour autant, l'histoire est crédible, les personnages réalistes, on se sent totalement dans leur peau et on croit à leur passé. La science-fiction prend du recul pour laisser respirer ses deux personnages et se concentrer ainsi sur l'humanité au sens large : le film est très pauvre en action sauf sur le dernier quart (qui est probablement la partie la plus faible), ce qui lui permet de prendre son temps pour rendre très bien compte cette sensation de vide et de solitude cruciale à l'attachement aux personnages. Ça fait du bien de pas avoir de milliards de personnages dans un film dont pas un seul n'est mémorable, mais de vraies personnes à la place ! JLaw <3 et Chris Pratt sont deux têtes d'affiche qui soutiennent tout le film. Arrivé au bout du voyage, on ressort avec de très belles images plein les yeux.
7

Annotation :

A mi-chemin entre le film d'horreur classique où les personnages se téléportent et ne meurent jamais, et la subversion du genre avec un très bon twist changeant notre regard sur quel parti "soutenir" dans l'infiltration, "Don't Breathe" est une variation sympathique du huis clos qui tient en trois ou quatre idées suffisamment ingénieuses pour créer toute une histoire autour. La réalisation est vraiment excellente et joue avec nos attentes : la gestion du noir est impeccable et il y a un quasi-plan séquence "découverte de la maison" au début du film qui nous plonge dans l'environnement façon jeu vidéo et qui nous donne le sentiment de connaître toutes les pièces nécessaires en 2 minutes. La séquence en infrarouge, au cœur de la promotion du film, est une réussite. Face à ces procédés assez originaux, les fidèles jumpscares sont aussi présents mais très efficaces car il n'y en a que 4 ou 5 à tout casser sur tout le film, ce qui fait qu'à nouveau le film joue avec nos attentes et parvient à nous surprendre. Ça ne fait pas "peur", ça ne cherche pas à impressionner par du gore ou du slash, c'est véritablement la tension à son comble avec un très bon rythme. Cerise sur le gâteau : le propos du film sur l'argent et l'Amérique, minime certes face au divertissement, revient souvent et apporte un peu de profondeur. La fin cynique, volontairement peu satisfaisante, vient apporter quelques questions - et nous fait pardonner la succession de climax finaux assez lourde où l'on nous fait croire sans cesse qu'un survivant unique apparaît enfin avant de relancer le combat de plus belle. Une jolie expérience, un film à concept avec pas mal de défauts d'écriture et d'invraisemblances, mais qu'on oublie facilement pour l'originalité.
7

Annotation :

L'action-horror, c'est de plus en plus cliché et ça ne marchera sans doute jamais mieux que ce que Dernier train pour Busan arrive à faire malgré son pitch déjà-vu et son budget minimaliste. On se coltine des facilités scénaristiques, une histoire clairement pas du tout approfondie avec une fin qui se voit venir longtemps à l'avance, des clichés assez énervants - les hommes sont au combat et se battent entre eux, les femmes sont vues faibles et reléguées à l'arrière-plan quasiment tout le temps, les personnages au sens large se laissent parfois crever comme des débiles ce qui te fait littéralement lever les bras au ciel... Et pourtant ! Malgré tous ces défauts "objectifs" selon moi, j'ai passé un bon moment. Le rythme est très bien tenu pour un quasi-huis clos. La mise en scène est inventive autant dans la gestion de l'espace que dans les gimmicks trouvés pour rendre crédible l'affrontement avec les zombies - menace beaucoup trop vue au cinéma, en exploitant notamment leurs faiblesses. Plus globalement, l'atmosphère de menace incontrôlable liée à un début de pandémie qu'on ne peut pas arrêter est très bien restituée et renvoie une tension permanente. Enfin, malgré la pauvreté des personnages, certaines morts sont très touchantes, et le léger discours sur l'égoïsme de l'humain moderne et comment il peut changer en situation de survie est assez pertinent. Un bon film de genre qui fait ce qu'on attend de lui.
7

Annotation :

"Subversif" mais pas trop, Deadpool utilise autant de clichés qu'il en dénonce mais donne un film vraiment énergique et décomplexé avec un humour qui frappe souvent juste, malgré des ruptures du quatrième mur un peu faciles. L'histoire reste très bien agencée et donne une leçon d'origin-story à beaucoup de films du genre grâce au récit non-linéaire et à l'introduction très efficace qui dure pourtant près d'une heure (!). Et puis, rarement aura-t-on vu un acteur autant dévoué à son personnage, Ryan Reynolds habitant complètement Deadpool, le héros comme le projet.
7

Annotation :

Michael Fassbender est franchement fabuleux. Si tous les éléments de l’histoire gravitent autour de lui, les personnages secondaires restent étonnamment assez fouillés, à mon agréable surprise. Le point fort de ce biopic, c'est donc son écriture. C’est super bien construit, le choix des scènes et de leur enchaînement est excellent, les dialogues se répondent tout au long du film et les climax à chaque fin d’acte sont montés comme un assemblage de plusieurs dialogues en parallèle qui montent en tension, ce qui fonctionne extrêmement bien. Le film est presque constitué de trois grosses scènes de 40 minutes "en temps réel" ininterrompues, façon pièce de théâtre. Un pari vraiment intéressant pour aborder un biopic, qui permet à l'histoire de couvrir une bonne partie de la vie de Steve Jobs et d'être complet, même si les personnages ne sont pas très attachants à cause du format.
7

Annotation :

Un Disney moderne qui reste un film d'animation très classique voire très convenu, avec de vrais points forts qui permettent de passer tout de même un bon moment.

cf. mon classement des Disneys :
https://www.senscritique.com/liste/Classement_Commente_Disney/1776430

Annotation :

A l'image de la longueur, du nombre de persos ou bien de cette scène de Quicksilver reprise de l'opus précédent, Bryan Signer s'essaye à du "bigger and better", et il arrive au moins bien à traduire ce sentiment de bigger.

cf. mon classement des X-Men :
https://www.senscritique.com/liste/classement_commente_x_men/2390239

Annotation :

Le potentiel pour une saga préquelle est bien là, mais il est bien caché : le film cherche à trop faire et n'arrive pas à savoir ce qu'il veut être.

Cf. mon classement des films du Potterverse :
https://www.senscritique.com/liste/Classement_Commente_Harry_Potter_Verse/2018879

Annotation :

Un teen-movie qui, au vu des acteurs, du trailer et du pitch sur les technologies de 2016, avait tout pour être nul et se révèle être une très bonne surprise. C'est fun et divertissant comme on pouvait s'y attendre, mais l'histoire ne te prend pas pour un imbécile. Il y a une vraie expérience avec le spectateur tout au long du film parce qu'on est mis à la place des utilisateurs voyeurs de l'histoire, qui agissent comme les antagonistes jamais dévoilés. Sorte de "Black Mirror" pour ados, les messages sur les technologies sont intéressants et bien placés. On n'évite pas quelques facilités, personnages caricaturaux et dernier acte un peu bâclé, réalisation peps et électrisée à outrance qui fera super datée dans quelques années, mais c'est un divertissement qui se suit avec plaisir et qui se révèle plus surprenant et profond qu'on n'aurait pu le penser.
6

Annotation :

Je n'ai jamais vu le premier Divergent donc mon avis vaut ce qu'il vaut mais je me souviens avoir plutôt accroché à ce deuxième opus, à l'univers aussi intrigant de la série et à l'acte final très efficace et finalement assez mémorable avec une Kate Winslet excellente. Cela reste un teen-show et ça ne dépassera jamais ce stade, et les protagonistes sont sans doute trop nombreux, mais je suis plutôt bon public.
6

Annotation :

Dommage que toute possibilité de suite au cinéma ait été avortée car je n'ai pas trouvé cet opus aussi indigne que tous les fans et je l'ai quasi autant apprécié qu'Insurgent. Je trouve le changement de direction plutôt intéressant et assez osé pour un film qui aurait pu être plus paresseux, même s'il est vrai qu'on s'éloigne beaucoup de l'univers de base et que dans l'ensemble c'est plein de défauts.
5

Annotation :

C'est un beau tour de magie sous tous ses aspects : beaucoup de blabla au départ, puis un bref moment qui a son petit effet wow, même si on sait bien que c'est truqué. Ironiquement vu le discours du film, ça manque d'âme et ça ne tient que par les apparences.

Cf. mon classement des films du MCU pour un avis détaillé :
https://www.senscritique.com/liste/Classement_Commente_Marvel_Cinematic_Universe/1851007

Annotation :

Un film qui aurait eu beaucoup plus d'impact si le DCEU avait été développé sur plus d'un film auparavant.
Cf. mon classement des films DC :
https://www.senscritique.com/liste/classement_commente_dc/3364989

Annotation :

Le même opus que le premier avec un changement de casting assez embarrassant, un Daniel Radcliffe qui nous sort du film malgré lui et des rebondissements beaucoup moins relevés dont un twist final qui vient complètement contredire le premier, déjà que la saga n'était pas la plus crédible... La scène de la passation de carte vaut le détour cela dit. Le fun est toujours là par moments, mais ça s'essouffle un peu et ça se prend peut-être trop au sérieux.
5-

Annotation :

Je suis plutôt friand de la vision gothique de Tim Burton qui, je trouve, s'était bien mêlée à l'univers fantaisiste de sa réinterprétation du premier film. La vision psychédélique, colorée à outrance et revenant sur la moindre origin-story possible en créant des incohérences au passage de ce deuxième volet ? Beaucoup moins fan. Au-delà de la direction qui ne me plait pas, ce deuxième opus peine à justifier son existence, là où le premier jouait habilement sur nos attentes en allant voir le film, et sur nos souvenirs d'enfance du dessin animé culte de Disney. Ne reste donc que beaucoup de personnages énervants et un rythme étrange pour un film qui n'a plus grand-chose à apporter. Le concept classique de voyage dans le temps pour réécrire le passé a été trop surutilisé ici, et la fin n'a aucun sens comme j'ai rarement vu. Je préfère l'oublier bien vite.
4+

Annotation :

C'est parfois drôle - les bons gags sont heureusement ceux qui sont répétés à quelques reprises dans le film, mais les lourdeurs sont aussi présentes. Moi qui pensais voir vraiment la vie quotidienne des animaux quand les humains ne sont pas là, on ne se retrouve qu'avec un cartoon d'action mettant en scène des animaux anthropomorphiques dans une ville. Bref, quelque chose de bien plus banal. Le pitch (et le titre VO) sont ainsi un peu mensongers. A l'heure où Pixar enchaîne des chefs d'oeuvre, où Dreamworks revient en force et où même Disney commence à lâcher des "Zootopie", les films d'animation purement de divertissement sans fond, je trouve ça dommage, même si "c'est pour les enfants".
4

Annotation :

La réalisation est moche et les scènes d'action aussi illisibles que le scénario est incompréhensible. Ou est-il simplement incohérent ? En tout cas si comme moi vous connaissez "vite fait" les jeux vidéos sans en avoir vraiment eu un dans les mains plus de trente minutes, le film ne fait rien pour vous aider et vous passez à côté de plein de trucs. Cotillard et Fassbender tentent de sauver la barque, mais Omar de The Wire qu'on présente au début mais qui a droit à 5 phrases, ou Charlotte Rampling, sont complètement sous-exploités. Et puis, au moment de créer votre fin, les scénaristes, pensez à ceux qui n'iront pas voir le 2 et qui veulent au moins un truc un tant soit peu fini... D'autant qu'il n'y aura sans doute pas de 2 avec un film d'une telle qualité. Une énième adaptation ratée.
3+

Annotation :

Le film est tellement raté qu'il en devient presque fascinant voire attachant comme exemple à ne pas suivre.

cf. mon classement des films DC :
https://www.senscritique.com/liste/classement_commente_dc/3364989