Colette (et ses inspiré.e.s)

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Premier roman publié de Colette. Et parce qu'il faut bien commencer quelque part pourquoi pas par ces premiers ouvrages pour mieux voir l'évolution de son style littéraire et les parallèles entre ses héroïnes et sa vie. Nous ne pouvons pas parler de l'auteur sans parler de sa vie (ou ses multiples vies) ; ses mariages, ses amours, ses succès et ses défaites.
J'ai évidement adoré le style et l'histoire. J'avais envie de tout plaquer et de vivre dans cette campagne chimérique, de sentir l'herbe mouillée du printemps et d'entendre le bruissement des feuilles en automne.
Mais, on est clairement dans une autre époque ; les enfants sont sexualisés et les agressions sexuelles sont compétemment normalisées - voir romantisées.
Heureusement qu'on ne voit plus ça de nos jours... heureusement hein...

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Et voici le second.
Claudine s'assagit. Elle en est forcée. Comme dans un roman d'initiation: elle quitte sa campagne, ses ami.e.s et ses animaux pour la ville grise et terne. Elle est confrontée à un autre monde à des années lumières de ce qu'elle a toujours connu et est forcée d'apprendre de nouveaux codes sans vouloir les adopter.

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Mais Renault qu'as tu fait de Claudine ?!?!
Reflet de ce que Colette vit dans son couple: fini l'espièglerie pour Claudine, bienvenue à la lamentation, à l'indécision et elle se plie aux exigences de la société.
Claudine rencontre une femme et a une aventure avec où s'en suit un mélange à trois dérangeant et malsain. Elle quitte alors mari, maitresse et Paris pour son père, ses chats et sa campagne.

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Classique à lire quand on vient de se faire larguer pour une minette plus jeune.
la vraie question : a-t'on vraiment besoin d'un homme indécis avec un mommy complexe ? la réponse est non.
Mais le livre est beau. chef d’œuvre. les lignes coulent d'elles mêmes et le récit passe trop vite.

Annotation :

Qu'est ce que je viens de lire ?
Pendant toute ma lecture, j'ai essayé d'imaginé Colette, sur un fauteuil les jambes ballants et un chat sur les genoux, levé les yeux en l'air et souffler fort.
Nous en recrachons de l'air par les narines quand t'on lit ce livre. L'enquête n'a pas de sens, la résolution n'a pas de sens, les intrigues secondaires n'ont pas de sens. le fils conducteur se perd et se mélange dans des histoires et des "souvenirs " qui perdent le lecteur.
le récit est jonché de petites références aux œuvres de Colette, elles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe et si artificiellement que c'est à se demander si cela n'est pas un rajout de dernière minute.

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Cet ouvrage répond à la question : Que faisait Colette pendant la Première Guerre mondiale?
De Paris à Verdun en passant par la Normandie, on suit Colette (et ses ami.e.s) pendant les 4ans du conflit dans leurs espérances déchues, leurs quêtes de nourriture et leurs amours envolés.
C'est typiquement le genre d'essai que j’apprécie; suivre la grande Histoire par la petite histoire.
Le livre est sourcé des lettres écrites et autres récits écrits part Colette ou ses proches.
Belle découverte et la plume de Dominique Bona se lit avec une grande fluidité

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Ces 4 nouvelles, présentes dans ce recueil, seront publiées en zone libre dans le revue "Candide" de 1943 à 1944 grâce à la détermination d'une jeune employée des Syndicats des éditeurs, une certaine Marguerite Donnadieu quelques années avant qu'elle raccourcis son nom pour Duras.
Amélie Nothomb dira de ce recueil "C’est la première fois que je me suis rendue compte qu’un texte pouvait être beau. Ce fut pour moi une révolution copernicienne!"

Si l'aval de ces deux pontes de la littérature française ne vous donne pas envie de lire, je ne sais plus quoi faire pour vous.

Annotation :

J'aurais voulu lire ce livre quand j'étais plus jeune

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petite antologie