Comix on moviz

Annotation :

Voici donc la première parution de nos quatre ninjas bouffeurs de pizzas écaillés.
Bien sûr, on n'est pas dans la débandade "kidz" de l'anime de 1987 mais sur une origine story plus dark (Hamato Yoshi est bien sûr assassiné, mais aussi son rival Oroku Nagi, puis Yoshi et sa femme mourront de la main d'Oroku Saki, le frère de...

Même si le concept même est out of reality (un rat qui apprend le ninjitsu en observant son Maitre, puis le dit rat l'enseignera à 4 tortues mutantes, vous connaissez la chanson...), le tout est traité de manière adulte et sérieuse.

Amusant de constater que le film de 1990 reprend presque à l'identique et le début et la fin du film (le flashback de Splinter et la bataille finale contre The Shredder)...

Les dessins sont bruts et dans de grandes vignettes épurées, tandis que les dialogues sont bref et concis. Le tout est dans un N&B de circonstance.

Radical !

Annotation :

Dans ce second numéro, apparaît la fameuse April O'Neil qui assiste le scientifique à la masse, Baxter Stockman.
Celui-ci a créée - avec l'aide d'April - les Mousers, de redoutables robots bipèdes aux puissantes mâchoires censés éliminés tous les rats de la ville.
Mais Stockman a un but autrement plus barré que ça...

Bonne introduction d'April, car celle-ci est une vraie humaine avec sa personnalité qui va avec (et non pas une femme lisse comme dans toutes les adaptations télé ou ciné).
Dommage que Stockman ne soit qu'une caricature de savant fou (rire dément inclus) et que son plan soit déjoué en un tour de main.

Il n'empêche que ça reste très chouette à lire !

Annotation :

Après avoir cassé du Mousers, les tortues se rendent alors compte que Splinter a disparu de leur repaire. Elles appellent donc leur nouvelle amie April pour leur fournir un abri. Celle-ci vient les récupérer avec son VW T1 bleu (qui deviendra le van des tortues dans l'anime de 87), identique à celui d'un groupe de braqueur de banques. La police ne le sait pas et pourchassent April & Cie...

Dans ce numéro 3, nous avons droit à une longue course-poursuite dans le rues de New York avec son lot de tôles froissées, comme à l'époque des séries US.
Nous voyons qu'April est totalement dévolue aux tortues (qui lui ont donc sauvé la vie dans le numéro précédent).
Très fun à lire ! On a même droit - lorsque les braqueurs so nt enfin arrêter - à un clin d’œil à Dirty Harry avec la réplique d'un des flics: "Make my day, punk !"
Quant à l'épilogue, il revient sur ce qui est arrivé à Splinter et où il a atterri...

Annotation :

En sortie nocturne, les tortues sont attaqués par des membres du clan des Foot. Une fois ceux-ci balayés, les "carapacés" sont intrigués par l'immeuble d'en face et sa dénomination: TCRI.
Se remémorant le récit de Splinter sur leurs origines suite au cannister siglé TCRI, les tortues s'infiltrent dans le bâtiment et découvrent non seulement des robots animés par des créatures ressemblant à des cerveaux (comme Krang le sera plus tard dans l'anime de 87), mais aussi que Splinter est maintenu en vie dans un large cannister.
Au cours de la lutte avec les occupants des lieux, les tortues enclenchent une machine...

Ici, il est plus question de batailles que d'autres choses: de longues planches Vs les Foot puis les robots.
Nous y voyons aussi une April avec une ridicule mise en plis.

Annotation :

A cause du déclenchement accidentel du Transmat, les tortues apparaissent en pleine bataille rangée entre un robot et ce qui semblent être des troupes gouvernementales.
Les TMNT prennent le parti de ce fugitoid, vu que celui-ci est leur unique ticket de retour sur Terre.
rentrent alors en scène les Triceratons (tricératops humanoïdes) qui veulent construire leur propre Transmat pour un but de domination...

Mmm...Les aliens/simili-Krang du numéro précédent m'avait légèrement fait tiqué mais là, on se retrouve en plein Star Wars (la Cantina-like avec tous les E.T, la forêt, les machines volantes) jusqu'au climax où un astéroïde a été transformé en ville/QG gigantesque des Triceratons...
Je préfère - et de loin ! - les rues sordides et réalistes de New York à ces pérégrinations spatiales aussi passionnantes et crédibles qu'un 007 dans l'espace...

Bof et re-bof...

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Après avoir été agressé par des bikers, Ipkiss - plongé dans des idées noires - décident de mettre le masque qu'il vient juste d'offrir à sa dulcinée et devient un personnage immortel à la grosse tête verte.
Mais ce fameux masque a un pouvoir addictif très fort et bientôt Ipkiss ne peut plus s'en passer...

Il finira par être hors de contrôle et tuera autant de policiers qu'il pourra...

Le jour et la nuit avec le film de 1994, le comix origin story est extrêmement violent et le N&B achève de donner un côté lugubre à cette histoire. Ipkiss est un être introverti qui veut prendre sa revanche sur la vie...jusqu'à aller bien trop loin étant donné qu'il est immortel...tant qu'il porte le masque.

Noir, irrévérencieux et jusqu'au-boutiste, cet issue 0 est indispensable !

Annotation :

Une fois Ipkiss mort, son ex-compagne Katherine se rend au poste de police et donne le fameux masque à Kellaway. Avant de partir, elle lui fait promettre de ne jamais enfiler le dit masque...ce que Kellaway ne tardera guère à faire...

Toujours autant d'humour noir, de violence et de justice, puisque The Mask s'en prend toujours aux ordures de la ville.
Finalement, Ipkiss n'est pas du tout le personnage central du comics mais juste l'un des "passagers". C'est Kellaway qui tient le premier rôle, ainsi que la suite nous le montrera...

Annotation :

Kellaway - tout à sa rage de voir Rapaz libéré - va laisser le masque l'aider à corriger le tir. Mais c'est sans compter le monstrueux bodyguard du truand, Walter.
Un féroce combat les opposera, avant que Rapaz ne soit obligé d'admettre que la cigarette tue...

Le duel Big Head/Walter mérite à lui seul la lecture de ce numéro 2, de par son découpage et sa violence outrageuse.

Annotation :

Tirant un poil à la ligne, le récit tourne autour de la mort de Rapaz, ainsi que des non-résultats successifs de Kellaway.
Se greffe alors une histoire de prise d'otages où Kellaway/Big Head va aller mettre son grain de sel habituel.

Un peu déçu, sauf pour la dernière vignette...

Annotation :

Final de cette première salve, ce 4ème épisode montre enfin le dilemne qui se pose à Kellaway: doit-il continuer à mettre le masque et risquer de devenir incontrôlable ou est-il temps pour lui d'enterrer l'objet du délit six pieds sous terre ?

La psychologie du Lt Kellaway est enfin abordé de manière frontale et ça en redevient intéressant, du coup. La violence graphique refait son apparition - car un peu en retrait par rapport à The Mask #0 - et la résolution se termine sur un cliffangher.

Cela donne donc envie de lire la suite...

Annotation :

This is the most borderline tank girl I ever seen in my life, dude !

Je viens donc de découvrir les (més)aventures de Rebecca au pays des kangourous (mutants) et faut dire que ça déménage !
Certes, c'est bordélique dans tous les sens du terme mais ça a un charme certain...dans le post-apo rigolard.

L’héroïne est à la masse et ne se laisse pas conter quoi que ce soit par qui que ce soit. Et du coup, on pourrait presque penser que c'est un comics féministe puisque la femme (Rebecca) y est présentée comme libre de ses choix (hasardeux certes, mais ses choix) et indépendante à mort.
Bon, elle a aussi des tendances zoophiles avec les fameux kangourous mutants et sa coiffure est très...

Annotation :

Quelle noirceur que ce récit ! Eric Draven est devenu une âme en peine et marche en permanence sur le fil d'une folie sanguinaire, au travers de ces planches en N&B suintant le deuil, la dépression et la vengeance.
La manière dont sont insérés les flashbacks d'avant le drame et "contaminant" les scènes de violence est superbement amenée et ce, d'une approche toute cinématographique.
C'est dark, sublime et prenant, malgré le fait que les antagonistes n'est quasiment aucune texture, aucun passé auxquels se raccrocher. Ils ne sont donc que des fantômes chair à canons...
C'est donc le seul grief que je pourrai trouver à ce The Crow originel.

Annotation :

La première séquence est sans doute la meilleure, car l'on y est directement confronté avec le fameux Judge Death. Les suivantes sont un peu plus "classiques" mais permettent de s'acclimater avec les fondamentaux de cet univers.
A suivre, donc...

Annotation :

Déjà handicapé par une histoire pas très intéressante dans le cadre de Dredd, l'apparence même des robots fleure bon les 60's (il n'y a qu'à voir la couverture pour comprendre l'étendue des dégâts...) et cerise sur le gâteau, le gentil robot (le parfait esclave, donc) parle en "awondissant les "r" ("bonjouw, je suis Waltew le wobot), gimmick au relent un peu...limite raciste, puisque les robots sont comparés aux esclaves Africains.
Oubliable.

Annotation :

Ca ne s'améliore pas: Robot Wars est vraiment inintéressant, Dreams... a un air de "We Can Remember It for You Wholesale" (et reste l'histoire la moins fatiguante à lire) , The Wreath-Killer est un peu en-deça et Death Hotelaurait mérité d'être développé sur plusieurs dizaines de pages (au lieu de seulement 5).
Inutile.

Annotation :

D'abord scénario, Virus s'étant vu refuser un financement se transforma en comics...ce qui lui permettra d'être financé pour devenir un film !
Ils sont cons ces exécutifs de studios, tiens...