Comment aborder la musique XXe ?

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Oeuvre pour enfants initialement, absolument fantastique.

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Voir aussi ses quatuors à cordes, renversants.
=> Nationnalisme Hongrois début de siècle.
(Bartók est un génie)

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Le premier quatuor, pour commencer, est fantastique. Voir aussi The Photographer.
=> Minimalisme et répétitif, 70's.

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Prudence avec Milhaud, si la polytonalité est ici tout à fait agréable, c'est loin d'être tout le temps le cas.
=> Néo-classicisme.

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Le ballet Parade, intéressant, et Satie n'est de toute façon jamais complètement désagréable, bien qu'à cheval sur notre période (a pas mal composé dans la dernière décennie du XIXe)

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Pour Masques et Bergamasques, et pour les mélodies de Fauré du XXe.

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+ War Requiem accessoirement.
=> Folklore d'Europe occidentale, début du siècle.

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Ne m'a jamais transcendé, mais reste quand même un compositeur à expérimenter, de qualité.
=> Nationnalisme hongrois du début XXe, ami de Bartok.

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Y'en a qui aiment... Et ce n'est pas franchement difficile d'accès, alors le mieux à faire, c'est d'essayer.
Quitte à écouter ça, prendre la version de Boulez, de loin la plus intéressante.

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Chostakovitch, voir aussi ses Jazz suites, bien sûr, et son Art du quatuor, fantastique.

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Pour les Folk Songs, y'a pas la fiche SC...
=> chants XXe, repris de plusieurs pays tout à fait différents, s'écoutent avec un plaisir troublant.
(au passage, la Sinfonia a une réputation tout à fait hors paire, je n'attends que de l'écouter dans de bonnes conditions, et la recommande par avance, même si je pense qu'elle est largement plus dure d'accès)

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A mi chemin entre le Lied et la Symphonie, la fusion parfaite... Oeuvre d'une complexité monumentale et pourtant d'une jouissance absolue.
=> Fusion Volkslied/Kunstlied/Symphonie, oeuvre métaphysique, début XXe, post romantisme.

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LE precurseur de toute la musique spectrale, travail sur la nature du son, sur le timbre, connu pour ses pièces sur une seule note (avec variations de micro-intervalles, de timbres, etc)
J'aime beaucoup, philosophie en plus exceptionnelle, mais n'est clairement pas pour tout public.

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Début XXe, esthétique du collage pour reprendre le mot de J-P Olive, Le Sacre est une oeuvre extrêmement novatrice, qui en rebutera peut-être quelques un(e)s, mais reste il me semble d'une relative facilité d'accès.
Petrouchka quant à lui est plus simple, très belle oeuvre aussi, peut-être commencer ici.
Le tout dirigé par Boulez, bien entendu. Voir aussi sa fantastique analyse de la pièce dans "Stravinsky demeure", dans Relevés d'apprentis.

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Pour "The Unanswered Question", morceau qui frise chez moi le 10... La troisième n'est pas aussi intéressante à mon sens, par contre si on aime la Question, il faut pousser vers la quatrième syphonie, qui reprend dans son programme toute l'oeuvre de Ives, et est clairement un aboutissement tant de sa technique de composition que de ses incessants questionnements métaphysiques musicaux. Unique.

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Fantastique Riley, nous enmène dans un voyage magique. Je pense qu'on adore ou que l'on déteste, il ne faut surtout pas oublier que comme avec la plupart des musiques XXe, un petit temps d'adaptation est nécessaire, il faut persévérer un peu. La récompense dépasse tout les efforts du monde.
=> Minimalisme américain.

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Four Organs, mon oeuvre préférée de Reich, une de ses débuts, un peu difficile, il vaut sans doute mieux commencer par le mythique Different Trains pour commencer avec ce compositeur.
=> Minimalisme américain.

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Le visionnaire du debut de siècle. Inclassable, car trop en avance, plante les premisses des travaux de Xenakis et Penderecki sans en être. Travail sur la spatialisation, le timbre, importance du rythme, de la percussion, voulait detruire la melodie... A souffert des limites techniques de son temps.
Nous reste peu d'oeuvre, car il a brule toutes ses oeuvres de jeunesse, on ne peut donc plus savoir comment il en est arrive à une telle modernite.
Pas toujours facile, commencer par Octandre.

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Pour le concerto à la mémoire d'un ange, sans doute l'oeuvre la plus abordable de la musique dodécaphoniste et sérielle, car elle joue habilement avec la tonalité, l'atonalité, la gamme par tons, et le dodécaphonisme.
=> Ecole Viennoise, dodécaphonisme, deuxième quart du siècle.

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Attention, Messiaen peut être un poil plus difficile pour l'oreille non habituée, ici en tout cas. Ne pas attaquer cette oeuvre sans connaître un poil son contexte (de création, son programme, et un peu de la philosophie géniale du compositeur pour commencer)
ou idéalement commencer par ses leçons de solfège, qui sont magnifiques et bien plus facilement accessibles. Pas de fiche SC bien sûr.

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Soyons bien franc : là c'est quitte ou double, on adore ou on déteste profondément. Extrêmement particulier, dérangeant, mais ne laissant pas indifférant. On tape dans la seconde moitié du XXième, ce qui est généralement bien plus délicat.
J'ai détesté Xenakis et Penderecki (voir Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima pour continuer) durant de longues années jusqu'au jour ou je me suis rendu compte du génie de Xenakis - le jour ou j'en ai entendu en "vrai".
Expérience à faire.

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Ecole post-fauréenne, très belle oeuvre.

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Un anglais, pour changer. Je triche un peu, cette œuvre, si ma mémoire est bonne, est de 1899, mais le compositeur a fait d'autres œuvres dans le XXe, alors ne pinaillons pas.
Variations sur un thème inconnu, à la fois un exercice de style incroyable, mais en plus certaines sont simplement parfaites, comme la IX bien entendu, un des plus beaux adagios post-romantiques.
Je ne soulignerai jamais assez comme un concert n'a rien à voir avec un pâle enregistrement, et ce cas-ci est tout désigné pour le rappeler.
J'aime bien l'enregistrement de Stokawski.