Confinement - Avril/Mai
14 livres
créée il y a plus de 4 ans · modifiée il y a presque 2 ansLa guerre des intelligences
Sortie : 2017 (France). Essai
livre de Laurent Alexandre
Baptiste L a mis 4/10.
Annotation :
365 pages.
Il est complètement fou mais force est de constater que nous sommes complètement dépassés par les progrès fulgurants de l'IA. Je ne peux cependant m'empêcher de penser à la question écologique qui a complètement été écartée du livre. Il me paraît évident qu'elle freinera voire empêchera l'utopie prédite par Laurent Alexandre (suis-je Captain Obvious ?)
Sujets abordés:
- L'évolution impressionnante des technologies: on croyait que la loi de Moore n'était plus valide, et pourtant...
- La quasi absence de l'Union Européenne sur le marché de l'IA, dont le faible budget alloué à la recherche. À l'inverse, les chinois et les américains dominent.
- L’inefficacité du système éducatif actuel qui devrait être sujet à des restructurations majeures (notamment avec l'instauration de programmes adaptés à tout un chacun pris en charge par des personnes très qualifiées).
- Le tabou sur le QI, l'impact de la génétique sur l'intelligence et surtout l'importance pour cette intelligence d'être en mesure de collaborer avec une IA grandissante sur les années à venir.
- La biogénétique et les NBIC.
- La disparation des métiers remplaçables par l'IA, ainsi qu'une critique de la fausse bonne idée que constitue le revenu universel.
- L'importance de contrôler le développement de l'IA: la soumission est-elle inévitable ?
Une vision intéressante, mais à considérer avec précaution. Le livre en soi n'a pas été particulièrement agréable à lire. La redondance des idées principales rend le tout assez vite ennuyeux, au bout d'un moment on a compris. Et le ton quasi-prophétique est agaçant.
La Confiance en soi (1841)
et autres essais
Self-Reliance
Sortie : 1841 (France). Essai, Philosophie
livre de Ralph Waldo Emerson
Baptiste L a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
200 pages.
I. La Nature
La Nature porte toujours les couleurs de l'esprit. L'Art serait l'expression de la Nature à travers la volonté de l'artiste.
Cet essai c'est en premier lieu une réflexion intéressante sur le langage. Emerson y fournit indirectement un certain nombre de clés de compréhension de l'élément poétique, en tant que tentative littéraire de restituer l'étonnement produit par la nature via un langage qui se veut le plus primitif possible.
« La Nature est une discipline de l'Entendement, dans les vérités intellectuelles. »
Chaque élément de la Nature prit isolément représente le Tout absolu « vu d'un seul côté », mais celui-ci a une infinité de côtés.
Position sur l'idéalisme qui remet en question l'intérêt pratique d'une telle considération du monde. Cf, le raisonnement qui suit et qui précède cette assertion : « Que la nature jouisse d'une existence extérieure bien réelle ou n'existe que dans l'apocalypse de l'esprit, cela pour moi est pareillement utile et vénérable. Qu'il s'agisse de l'un ou de l'autre cas, pour moi, il reste idéal tant que je ne peux pas tester l'exactitude de mes sensations. »
Leçon à retenir ? L'homme doit transcender spirituellement sa condition afin de retrouver la vue sur la Nature. Vue qui a été perdue au fil des années suite à une appréhension du monde sous l'égide de l'Entendement seul. En cela la culture est nocive. Il faut construire son monde, en concordance avec ses sens.
II. La confiance en soi
Deux thèmes majeurs mais intrinsèquement liés: l'universalité du génie et l'originalité d'un esprit authentique.
Jolie formule: « Dieu ne veut point que ce soient des lâches qui témoignent de son oeuvre. »
« Il y a autre chose qui nous fait nous détourner avec terreur de la confiance que nous avons en nous-mêmes: c'est notre attitude de cohérence. »
Pour conclure: « Rien ne peut t'apporter la paix, hormis le triomphe des principes. »
III. Dons et présents
Réflexion sur le non intérêt des cadeaux matériels.
IV. L'amour
Apologie du sentiment amoureux et réflexion sur son incomplétude.
V. Montaigne, ou le sceptique
Le scepticisme face aux extrêmes, et confidences sur Montaigne.
« Puisque la véritable force de l'entendement consiste « à ne pas laisser ce que nous savons être gâché par ce que nous ne savons pas », nous devrions nous assurer des avantages que nous maîtrisons et ne point risquer de les perdre en essayant de nous cramponner à l'impalpable et à l'insaisissable. »
Vingt-Quatre heures de la vie d'une femme (1927)
Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau
Sortie : 1927 (France). Nouvelle
livre de Stefan Zweig
Baptiste L a mis 8/10.
Annotation :
160 pages.
Grosso modo c'est l'histoire d'une femme qui nous raconte vingt-quatre heures de montagnes russes émotionnelles, relativement à la morosité de sa vie en dehors de cette courte période.
À chaque fois que je lis Zweig, c'est toujours très facile, très clair et très riche, j'ai l'impression d'être littéralement sur place et de vivre dans la frénésie des protagonistes, qui au-delà de la mise en scène romancée, vivent les choses comme tout le monde. L'auteur met en scène des situations extrêmement réelles avec une précision remarquable.
Cette nouvelle donne à réfléchir sur la faiblesse de l'humain face à la tyrannie des passions, et invite (évidemment) à reconsidérer ses propres jugements de valeurs sur autrui en conséquence. Pour parler en termes freudiens, nous sommes tous esclaves et pourtant coupables. D'ailleurs, des situations analogues se retrouvent dans les autres écrits de Stefan Zweig. La grande morale à tirer est donc à mon sens la suivante: ne nous hâtons pas de faire l'éloge ou de blâmer des individus pour leurs actes sans avoir au préalable pris connaissance de tous les éléments de contextes. Aurions-nous réellement pu faire mieux ou pire à leur place ? Pire encore: ceux qui sont irréprochables ne le sont-ils pas justement parce qu'ils n'ont pas eu le courage ou l'occasion de commettre un acte condamnable ?
Dans mon édition, la nouvelle est suivie d'un courte biographie d'Isabelle Hausser, ça ne fait pas de mal.
Éloge du carburateur (2009)
Shop Class as Soulcraft: An Inquiry Into the Value of Work
Sortie : juin 2010 (France). Essai, Philosophie
livre de Matthew B. Crawford
Baptiste L a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
245 pages.
Ouvrage qui tente de réévaluer l'apport des métiers manuels face aux métiers de l'information, dont l'abstraction avec la réalité atteint parfois des sommets. Plus qu'un essai sur le sens de la valeur du travail, c'est une leçon de vie et d'humilité dans laquelle l'auteur mêle expérience personnelle et réflexion philosophique.
« Il s'agit d'une tentative de cartographier les territoires imbriqués où se côtoient l'idée d'un « travail doté de sens » et celle de « l'indépendance » (self-reliance). Ces idéaux sont tous deux liés à la lutte pour l'expression active de l'individu (individual agency) qui est au centre même de la vie moderne. »
Sujets abordés:
- Certaines solutions à un problème rencontré par l'homme ne peuvent être trouvées via des raisonnements mathématiques déductifs. Car toutes les contraintes empiriques d'un problème ne peuvent pas toutes être prises en comptes par les règles et théories en vigueur, et de fait il est parfois plus intéressant d'adopter une démarche pratique, connectée à la réalité des choses, pour mieux en sentir toute sa complexité.
- « Avec sa déférence à l'égard des procédures neutres, le libéralisme est par définition une politique de l'irresponsabilité. Au départ, cette tendance part des meilleures intentions, mais elle s'est transformée en phénomène monstrueux qui élimine toute initiative individuelle, en particulier chez les salariés du public. »
- L'éducation d'un mécano passe par l'appropriation d'une vertu morale et d'une vertu éthique. En effet, le sujet pensant doit comprendre que sa rationalité n'est pas universelle. À l'inverse, une curiosité trop exacerbée limite le champs de vision.
- Une belle analyse du rôle du manager dans les grandes firmes, dont l'enjeu principal est de contrôler l'environnement par le langage. Il doit en dire le moins possible sur la réalité lorsqu'elle va à l'encontre de ses objectifs (ceux du patron). Et inversement être incisif le moment opportun. C'est une réelle guerre de l'image au sein de l'entreprise: en découlent des responsabilités parfois vides de sens pour les N-1 qui ont alors l'impression de marcher sur de oeufs.
- Réflexion intéressante sur la connaissance de "ce qui est" aux détriment du "comment" au sein du système éducatif qui vise à construire des employés de bureau parfaitement dociles. Autre ingrédient, l'estime de soi pour débloquer la créativité en entreprise.
- Pourquoi les travailleurs du savoir partent escalader l'Everest pour se réaliser.
Votre temps est infini (2019)
Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ?
Sortie : 3 octobre 2019. Essai
livre de Fabien Olicard
Baptiste L a mis 5/10.
Annotation :
250 pages.
J'ai toujours eu un peu de réserve sur la mode du développement personnel et ses solutions miracles qui s'apprennent dans les bouquins. J'ai voulu lire ce livre pour mettre au défi ce préjugé, mais également il faut l'avouer, parce que ma gestion du temps est catastrophique.
Un gros bémol: c'est cette obstination à prétendre que la vie est facile et qu'elle se dompte à coup de hacks... Néanmoins l'intention est bonne et je ne doute pas de l'efficacité des ces méthodes pour des esprits prêts à s'y confronter.
Voici les sujets abordés qui m'ont semblé les plus dignes d'intérêt:
- Commencez par les tâches les plus dures.
- Loi du moindre effort. C'est évident mais y mettre des mots peut en effet aider. Pour résumer: se donner de longs délais pour réaliser une tâche fait qu'on aura la plupart de temps le même résultat que si on s'était donné un délai plus court. Préférez alors plutôt vous donner des échéances courtes quitte à dépasser si besoin plutôt que des échéances longues.
- Profitez des temps qui ne mobilisent pas votre esprit pour visualiser les événements important à venir (file d'attente, vaisselle, douche, transport)
- Sortez de votre zone de confort et ne cédez plus aux autres lors qu'ils vous prennent du temps que vous ne souhaitez pas investir.
- Séparez les gros projets en petites tâches (ça rappelle le discours de la méthode).
- L'importance de l'agenda et de la liste de tâches...
Pour finir, la deuxième partie du bouquin insiste sur le fait qu'il faut absolument TOUT considérer en valeur de temps et optimiser au plus possible chacune de ses actions quand cela est possible. J'aime bien l'auteur mais je ne suis pas prêt à le suivre dans son obsession pour le contrôle total. Cependant le livre ne peut pas faire de mal à quelqu'un qui d'ordinaire subit ses propres échéances.
Schopenhauer, philosophe de l'absurde (1967)
Sortie : 1967 (France). Essai, Philosophie
livre de Clément Rosset
Baptiste L a mis 7/10.
Annotation :
80 pages.
L'auteur souhaite promouvoir l'originalité de la pensée de Schopenhauer en ce qu'elle constitue une philosophie de l'absurde. Non pas sur son caractère généalogique.
Il pense que les principales critiques formulées à l'encontre de Schopenhauer se fondent sur un oubli manifeste de l'évocation directe de ses deux principaux thèmes (généalogie et absurde), et sur la mise en valeur exclusive de ses caractères secondaires: le pessimisme, l'idéalisme esthétique, la morale de pitié et de renoncement.
La généalogie est ici à prendre au sens nietzschéen.
Deux étonnements:
- l'étonnement scientifique: lorsqu'un phénomène fait exception à l'ensemble des lois connues sur la nature.
- l'étonnement philosophique: le fait que le monde existe et se suffise à lui-même. Il peut se ramener tout entier à une angoisse devant l'absence de causalité.
Et quatre principes de raison suffisante:
- Les représentations empiriques (nécessité physique)
- Les notions abstraites (nécessite logique)
- Les perceptions a priori (nécessité "mathématique", qui s'intéresse à la sensibilité pure)
- L'être en tant que vouloir (nécessité morale)
La causalité aurait tué l'étonnement car la nécessité est ressentie comme l'unique condition d'un monde cohérent. Avec cette position, Schopenhauer se place en philosophe inactuel.
(Aparté, la douleur est l'expérience de la contingence)
L'impénétrabilité de toute chose qui paraît alors évidente amène l'idée centrale que « dans tous les phénomènes de la nature, toute cause sous-entend une force, dont elle n'est qu'une interprétation abstraite, qui ne saurait en rendre compte. [...] Tout est force dans la mesure où tout est tendance vers quelque chose ».
Cependant, une approche viable est la suivante: nous faisons l'expérience personnelle de la motivation en nous interrogeant sur les mouvements de notre corps.
D'où sa vision des névroses (et autres événements surnaturels): Schopenhauer considère le surnaturel comme une manifestation des choses en soi dans le monde phénoménal.
Au-delà de ses deux thèmes clefs, sa philosophie semble peu originale. « Esthétique de ressentiment, moralisme conventionnel, pessimisme d'allure mystique et religieuse: ainsi se termine donc l'entreprise schopenhauerienne, aboutissant à une sorte de sagesse pratique non éloignée de la tranquillitas animi de derniers stoïciens ».
Le devenir est une illusion.
L'absurde n'est pas tragique, mais tragi-comique.
Discours de la servitude volontaire (1576)
Sortie : 1576 (France). Essai, Philosophie
livre de Étienne de La Boétie
Baptiste L a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
60 pages.
Texte très court écrit par Etienne de La Boétie lorsqu'il était jeune. Il s'agit de poser la question de la légitimité de toute autorité sur une population . Cette thèse se veut originale en ce qu'elle soutient que la servitude n'est non pas forcée, comme on a tendance à le penser, mais volontaire.
« La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s'ils la désiraient, ils l'auraient ; comme s'ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu'elle est trop aisée ».
D'où la synopsis du discours: « Cherchons donc à comprendre, si c'est possible, comment cette opiniâtre volonté de servir s'est enracinée si profond qu'on croirait que l'amour même de la liberté n'est pas si naturel ».
Pour l'auteur, il y a trois types de tyran:
- ceux qui ont conquis le pouvoir par la guerre
- ceux qui ont hérité du pouvoir
- ceux ont été élu le peuple
C'est l'habitude qui maintient le peuple dans la servitude.
« [Le peuple] sert si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude ».
« [...] Le tyran ne croit jamais sa puissance assurée s'il n'est pas parvenu au point de n'avoir pour sujets que des hommes sans valeur ».
Car en effet: « Le théâtre, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté ravie, les outils de la tyrannie ».
Pour finir, Etienne de La Boétie procède à une analyse très pertinente des "favoris" du tyran. Par leur proximité avec celui-ci, ils se retrouvent moins libres que le peuple lui-même en tant qu'ils doivent s'affranchir de leur goût au nom de celui du tyran. Ils le craignent et pourtant font tout pour assouvir ses désirs. Ils lui permettent, par un système hiérarchique, de gouverner tout un peuple. Pire encore, ce sera eux qu'on châtiera pour la cruauté du tyran.
Petite note sur la postface de Séverine Auffret: « La Boétie se garde bien d'offrir aux problèmes qu'il pose une quelconque "solution miracle", restant sur une position critique qui lui évite tout enlisement dans la pâte des réalités constituées. Cette lucidité critique n'implique aucun pessimisme, mais une constante invite à la vigilance, tant collective que personnelle. »
Que dire sur cet essai, si ce n'est que tout le monde devrait le lire ?
De la brièveté de la vie (49)
suivi d'un commentaire de Denis Diderot
De Brevitate vitæ
Sortie : juin 2016 (France). Essai, Philosophie
livre de Sénèque
Baptiste L a mis 7/10.
Annotation :
60 pages.
« Penses-tu qu'il a beaucoup navigué celui qu'une violente tempête a surpris à sa sortie du port, a poussé çà et là et, dans les tourbillons de vents contraires, a fait tourner en cercle dans un même périmètre? Il n'a pas beaucoup navigué, mais il a été beaucoup ballotté ».
« Les gens ne tolèrent pas qu'on occupe leurs terres et au moindre litige sur le tracé des limites, ils s'en remettent aux pierres et aux armes; et pourtant ils laissent les autres empiéter sur leur propre vie ».
Viens et vois
Sortie : 3 septembre 2015 (France).
livre de Ales Adamovitch
Baptiste L a mis 9/10.
Annotation :
315 pages.
L'histoire prend place dans un bus rassemblant plusieurs anciens partisans soviétiques. Le chauffeur décide de faire un escale à Khatyn, village tristement célèbre pour avoir été le foyer d'un génocide des nazis. Le héros, Fliora, devenu aveugle, se remémore ses souvenirs de la guerre pendant le trajet: son adhésion aux partisans, son admiration pour son chef Kosatch, sa rencontre circonstancielle avec sa femme Glacha, jusqu'à la réalité de son conflit sur les terres biélorusses.
Petit élément de contexte pour comprendre qui sont les partisans soviétiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partisans_sovi%C3%A9tiques
Et pourquoi certains slaves participaient aux opérations de la Wehrmacht: https://fr.wikipedia.org/wiki/Andre%C3%AF_Vlassov
Une étrange façon d'écrire des récits avec des sous-entendus, de décrire des situations avec des références à la nature. Via le personnage principal, l'auteur dépeint le tableau d'un monde chaotique avec une certaine sérénité. Le lecteur est invité à contempler le paysage horrifique de cet épisode oublié ou méconnu en occident de la seconde guerre mondiale.
On s'habitue finalement assez vite à ce style déroutant. Entre les descriptions paysagesques qui donnent l'impression d'être dans une oeuvre d'Ivan Chichkine et les réflexions spontanées du héros, le réalisme est saisissant. Plus qu'un sentiment d'horreur, c'est un sentiment d'absurde qui se dégage du récit. La souffrance paraît tellement arbitraire.
« Ils ont tué un homme, cet homme n'est plus et c'est ainsi qu'il apparaît désormais — gisant sur l'herbe. Qu'ils te tuent, toi aussi, d'ici le coucher du soleil, et, de nouveau il y aura ce qui se montre au monde, et également, comme toi en ce moment, celui dont les yeux vont s'habituer à cela. »
« Les visages de ceux-là, les gueules qu'ont ceux-là, ceux qui nous bousculent, nous poussent, nous battent, nous mordent, sont des visages furibonds, aveugles de méchanceté et forcément offensés. Nous nous conduisons si mal et si stupidement, nous ne souhaitons pas comprendre ce qu'ils veulent et exigent de nous, nous les rendons sourds avec nos cris de femmes, nos pleurs d'enfants et notre hurlement, nous leur facilitons si peu la tâche, alors qu'il suffit d'entrer dans une grange, puis de présenter nos passeports et nos actes de naissance ! »
L'avenir de l'humanité (2018)
Terraformage de Mars, voyages interstellaires, notre destinée en dehors de la Terre
The Future of Humanity: Terraforming Mars, Interstellar Travel, Immortality, and Our Destiny Beyond Earth
Sortie : mars 2019 (France). Essai
livre de Michio Kaku
Baptiste L a mis 6/10.
Annotation :
380 pages.
L'auteur part du principe que si on reste sur notre planète, la civilisation va s'anéantir, ce même si on parvient à résoudre le problème insolvable du réchauffement climatique.
Psychologie de l'inconscient (1916)
Sortie : mars 1995 (France). Essai
livre de Carl Gustav Jung
Baptiste L a mis 8/10.
La Philosophie à l'époque tragique des Grecs (1873)
suivi de Sur l'avenir de nos établissements d'enseignement, Cinq préfaces à cinq livres qui n'ont pas été écrits et de Vérité et mensonge au sens extra-moral
Die Philosophie im tragischen Zeitalter der Griechen
Sortie : mars 1990 (France). Essai, Philosophie
livre de Friedrich Nietzsche
Baptiste L l'a mis en envie.
Annotation :
220 pages.
Requiem pour l'Est
Sortie : 2000 (France). Roman
livre de Andreï Makine
Baptiste L l'a mis en envie.
Annotation :
360 pages.
L'Art d'apaiser la colère
De ira
Essai, Philosophie
livre de Sénèque
Baptiste L l'a mis en envie.
Annotation :
90 pages.