Critique Express

Annotation :

Depuis peu The Walt Disney Company relance ses grands classiques de fort belle manière malgré un succès très mitigé aux box offices. En France, "La Belle et la Bête" nous arrive dans les salles à grands coups de com' et se présente à nous comme l'adaptation peut-être la plus réussi de tous. C'est d'autant plus adroit quand on sait déjà que le rôle principale (Belle) est tenu par la discrète mais intrigante Emma Watson.

Dans son ensemble, l'adaptation est très réussit et respect quasiment à la lettre le produit d'origine à l'exception de quelques détails tout de même. Visuellement les paysages sont très agréables, les décors et les costumes sont réussit jusqu'au moindre détail et il n'y a finalement pas grand chose à reprocher à l'équipe technique. Pour nous en mettre plein la vue, Bill Condon (le réalisateur) alterne d'ailleurs parfaitement plans rapprochés et plans larges, suffisamment pour admirer l’ampleur du travail effectué par son équipe. Côté casting, rien de transcendant. Si Emma Watson s'en sort plutôt bien, on ne peut pas en dire autant d'un Luke Evans à qui le rôle confié (Gaston) ne lui correspond absolument pas. Quant à la modélisation de la Bête interprété par Dan Stevens elle est modélisé à la perfection. Moins "bête" qu'à l’ordinaire me semble t-il, les studios ont opté pour une pointe d'humanité supplémentaire non négligeable (moins agressif, plus mélancolique) que certain apprécieront et d'autre peut-être pas. Seulement voilà, pour savourer le film à sa juste valeur il faut partir avec l'idée d'un film avant tout musical sinon la claque risque d'être violente, et c'est peut-être là tout le problème ... A mon sens, les coups de com' autour de la réalisation n'ont pas suffisamment insisté sur le côté musical du film et pourtant il y en a énormément, beaucoup trop même à mon gout. Bien que parfaitement chorégraphié (la scène d'introduction est magnifique par exemple), il y a un trop plein de scènes musicales qui frôle l'overdose car à celles d'origine s'ajoute un surplus carrément dispensable. Enfin dernier petit bémol, le décalage des mots parfois flagrant entre la VO et la VF surtout d'ailleurs sur les scènes musicales.

6 / 10 - le film ne marquera certainement pas les mémoires mais s'inscrit tout de même dans la continuité d'un renouvellement fidèle des grands classiques Disney voulu par la société de production The Walt Disney Company. A voir !

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"Demain Tout Commence" est une comédie dramatique légère et efficace bien que forte en émotion. Si le scénario était déjà existant (Remake d'un film mexicain tourné en 2013), la réussite du long-métrage est notamment du à un excellent trio d'acteur auquel on peut s'identifier facilement (Omar Sy - Clémence Poésy - Antoine Bertrand). Autre atout évident : la présence au casting d'une certaine Gloria Colston. Cette petite pépite pleine d’énergie, aussi adorable que attachante dynamite à elle seule le récit.
Seul bémol peut-être : le scénario sans réelle surprise et plutôt prévisible mais pas de quoi gâcher son plaisir. Alors pourquoi attendre demain ? A voir sans hésitation !

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Malgré son raté au box office de la fin d'année 2013, «La Marche» de Nabil Ben Yadir a tout de même le mérite de nous relater des faits bien réel et malheureusement toujours d'actualité. Non sans émotion, le long-métrage tire sa force principalement dans la simplicité de ses messages et le naturel de son casting, d'ailleurs assez peu connu du grand publique. Quand à Jamel Debbouze ici plutôt présenté comme un guest, il apporte cette petite touche d'humour qu'on attendait de lui, quoique parfois surjoué, évitent néanmoins au film une certaine monotonie. Pour autant, il manque un petit quelque chose à l'ensemble qui nous laisse finalement dubitatif. Peut-être dû à un discours trop centralisé sur l’intolérance étrangère, laissant trop souvent de côté toute autre forme de racisme. A voir !

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Une comédie américaine sympathique sans pour autant être transcendante dans son genre.
Évidemment quelques rires enthousiastes face à l'enchainement des situations cocasses de cette famille si improbable.
Mise à part, rien d’extraordinaire si ce n'est peut-être la délicieuse Jennifer Aniston en reine du strip-tease.

Annotation :

Il me faut bien reconnaitre que l'engouement autour de ce film m'échappe. Certes Woody Harrelson est attachant dans son rôle de super héros décalé mais cela mise à part rien de bien transcendant à mon sens. C'est assez répétitif, parfois long aussi, les bonnes idées se font rare et surtout le film manque de profondeur tant dans le dramatique que dans la comédie.
Passable !

NB : Seul long métrage de Peter Stebbings à ce jour.

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En 2009, le réalisateur Laurent Tirard s'engouffre à son tour dans cette nouvelle tendance de l'adaptation cinématographique issue d'une œuvre de littérature jeunesse, une tendance notamment initié quelques années auparavant par le succès incontestable (cinéma et commercial) de la saga Astérix et Obélix. D'ailleurs la com autour d'un tel projet est généralement assuré par les médias tant le spectateur en est devenu friand. Pour autant l'exercice n'en reste pas moins périlleux pour un réalisateur qui s'expose à une critique de plus en plus exigeante et Laurent Tirard n'y échappera pas.

Malgré un box office très correct (un peu plus de 5 millions d'entrées), "Le Petit Nicolas", il faut bien l'avouer, n'est franchement pas extraordinaire et frôle parfois même la catastrophe. Souvent désolant et pas aidé par une direction artistique mauvaise - malgré quelques acteurs d'expérience (Kad Merad - Sandrine Kiberlain - Daniel Prévost) - le film passe surtout complétement à côté de son sujet : à savoir la comédie. Pas drôle, toutes situations voulu cocasse par le réalisateur fait un flop (le repas avec M. et Me Moucheboume - scène chez la fleuriste - les cours avec Mlle Navarin...). A partir de ce moment, le film ne décolle jamais vraiment et s'arrête au simple divertissement sans conséquence. Autre point négatif et pas des moindre, le choix de Maxime Godart pour le rôle principal de Nicolas, certes mignonnet, le tout jeune garçon ne fait clairement pas l'affaire et manque surtout cruellement de prestance. En ressortira à son égard de l'embarras un peu à l'image d'ailleurs de la réalisation dans son ensemble, dommage...

Annotation :

Se reposant surtout sur son casting étoilé, Jon Avnet se lance ici dans un Thriller à tiroirs sans grandes étincelles.
Avec une mise en scène quasi inexistante, un montage qui donne parfois l'impression d'être bâclé et un Twist Final qui s'anticipe rapidement, il ne fait aucun doute que le réalisateur américain passe complétement à côté de son sujet. Insipide même, sa réalisation ne répond finalement pas au attente du spectateur surtout que les Bandes Annonces laissaient pourtant entrevoir un film haletant.
Reste tout de même la réunification intéressante de deux grandes gueules du cinéma (De Niro – Pacino), qui sans se surpasser assurent l'essentiel aux yeux de beaucoup : à savoir partager enfin une même affiche.

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Attendu par beaucoup et notamment par les fans les plus inconditionnel, «Warcraft le commencement» est un challenge forcement de taille pour son jeune réalisateur Duncan Jones. Suscitant à la fois beaucoup d’intérêts et de craintes, ce dernier va évidement essayer de combler au mieux les attentes de chacun, tout en gardant à l'esprit que son film s'adresse à un large public (fans et néophyte). Malheureusement, si le divertissement proposé est plutôt généreux, «Warcraft le commencement» peine pourtant à nous convaincre pleinement.

Points Forts
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- Visuellement, l'univers retranscrit par Duncan Jones est assez irréprochables. Certains points de vues aériens sont impressionnants (Hurlevent), tandis que la modélisations des orcs est étonnamment réussie.

- Malgré sa complexité, on arrive facilement ici à se projeter dans l'univers Warcraft, même pour les plus amateurs d'entre nous.

- Dans l'ensemble on s'attache aux personnages et à leurs destins (Khadgar - Durotan – Garona)

- Oubliez les récits lents et contemplatifs. Ici les péripéties et scènes d'actions s’enchaînent, pas de place pour l'ennuie.

- De nombreux clins d’œil sont fait aux joueurs de la première heure (Fan Service), sans pour autant déranger ou choquer les autres.

Points Faibles
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- A l'image d'un Dominic Cooper, le casting trop moyen pour impliquer réellement le spectateur peine à convaincre. Curieusement même, les personnages les plus intéressants sont de loin les guerriers Orcs fait d'images de synthèses et de motion capture.

- Certains passages auraient mérités d'être un peu plus développés, d'autant plus qu'il manque au récit une scène d’exposition digne de ce nom.

- Souvent confuses et mal chorégraphiés, les grandes séquences de bataille tant attendue ne sont à aucun moment épique. Finalement seul l'univers nous captive vraiment.

- Une toute fin de récit expéditive, sans aucune émotion sincères qui vient conclure ce premier épisode de la plus pathétique des façons qu'il soit.
«Le roi est mort, vive le roi !».

Annotation :

Depuis le début des années 2000 on graille du Spider-Man à toutes les sauces. Il y a d'abord eu l’excellente trilogie de Sam Raimi (de 2002 à 2007) puis la série des Amazing de Marc Webb (2012 - 2014) et maintenant celle des Homecoming de Jon Watts réalisateur d'ailleurs quasi inconnu au bataillon. Pourquoi tant d'acharnement sur l'homme araignée ? Tout est question de droit de production et autres différents entre réalisateurs et consorts évidemment au détriment du spectateur qui comme moi commence peut-être à s'en agacer. L'utilité d'un nouveau reboot est pourtant simple à comprendre : permettre à Spider-Man d’intégrer l'équipe des Avengers et par la même occasion justifier sa présence de dernière minute dans le dernier Captain America (Civil War - 2016).
Ni bon Ni mauvais - "Spider-Man : Homecoming" n'apporte rien de particulier et se laisse donc regarder tranquillement comme un Marvel de plus.

Points Forts
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- Film dynamique

- Excellent Michael Keaton (Le Vautour)

Points Faibles
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- Scènes d'action parfois brouillonnes

- Tony Stark est méconnaissable (comportement stupide / ridicule et ridiculisé / sans charisme)

- Tom Holland (Spider-Man) et ses amis tête à claque !

- Spider Man / Iron Man même combat. Rien quasi ne différencie les deux supers-héros. Même fonctionnalités dans le casque - Même personnalité - Même orgueil ...

Annotation :

Réalisateur plutôt discret, Jean Becker fait partie de ces personnes qui aime à travers ses films raconter des histoires avant tout humaniste, avec simplicité et émotion. Avec une vision du cinéma qui lui est propre et une emprunte très prononcé, Jean Becker tente de nous surprendre à chacune de ses réalisations. En 2014, il persiste à vouloir réaliser malgré son age et signe une nouvelle Comédie directement inspiré d'une adaptation d'un roman de Marie-Sabine Roger : « Bon Rétablissement ! » (également auteure de « La Tête en Friche »). Malheureusement, Jean Becker se plante complétement et nous avait habitué à mieux. Ici le rendu est très décevant surtout dans les émotions qu'il souhaite nous donner. Film ennuyeux, peu intéressant et sans rythme majeur, c'est a mon sens une fausse note dans la carrière de cet humaniste qui restera rassurez-vous sans grande conséquence aucune pour le septuagénaire.

Bon rétablissement. Quelle formule à la con !

Points Forts
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- Il y a d’intéressant ce quasi huit clos façon pièce de théâtre. Jean Becker pose sa caméra dans cette chambre d’hôpital (alternant point de vue interne et plan d'ensemble) pour n'en ressortir que très rarement.

- Certes statique mais fidèle à lui même, le bourru Gérard Lanvin assure l'essentiel.

- Une voix off très intéressante même si elle n'est pas suffisamment exploité surtout dans ce contexte hôpital / patient.

Points Faibles
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- Un rythme trop mécanique / Une mise en scène trop linéaire. « Bon Rétablissement ! » manque tout simplement de niaque.

- Sans gags ni originalités, le film échoue à nous faire rire ou à nous émouvoir, surtout quand il s'agit d'évoquer des sujets d'actualités comme la prostitution, l'homosexualité, où les grossesses prématurés.

- La plupart des personnages secondaires et leurs histoires ne sont que prétextes à combler un récit déjà très creux : Fred Testot est transparent, l'adolescente Mona Jabeur n'éveille aucune émotion (son personnage est d'ailleurs le plus pathétique du film), et l'histoire autour de Anne-Sophie Lapix sonne faux. Finalement, on ne s'attache à aucun personnage.

- Le flash-back à répétition autour du traumatisme de Pierre lié à la plate forme pétrolière est horriblement réalisé !

- Certaines scènes sont complètement ratés ou carrément grotesques comme par exemple l'accident de Pierre sur le pont ou encore le slalom entre les voitures de Maxime (Fred Testot) pour impressionner son compère.

Annotation :

Avec un deuxième film d’animation en un peu plus de six mois, Universal Pictures confirme vouloir s'inscrire durablement dans cette nouvelle tendance de l’animé. Fort déjà d'une franchise mondialement connue et reconnue (les "Minions"), les studios Universal Pictures enchainent donc en Juillet 2016 avec la sortie de "Comme des bêtes" puis en ce début d'année 2017 avec "Tous en scène" qui connaitront chacun un succès assez inattendu avec un peu plus de 3 millions d'entrées par film dans les salles françaises de cinéma. Concernant ce dernier, il faut bien reconnaitre que l'idée de départ est plutôt originale : un monde qui nous est proche - des animaux humanisés - et une compétition de chant façon The Voice tout est réunit pour passer un bon moment d'autant plus que les bandes annonces sont très prometteuses. Pourtant, derrière le jolie concept se cache un petit effet de soufflet.

Points Forts
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- L'idée d'un film d'animation autour d'une compétition de chant est original.

- Graphiquement les animés sont très correct.

- On s'attache assez facilement aux personnages et à leurs histoires.

Points Faibles
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- Il n'y a quasiment aucun effet de surprise / Tout y est prévisible.

- Les scènes les plus drôles se trouve presque toutes dans les bandes annonces.

- Malgré la présence au casting (vocal) de Patrick Bruel, Jenifer et Laurent Gerra, le frisson sonore n'y est pas, même quand il est attendu (dans le final par ex).

- Un final décevant sans plus d'émotion.

Annotation :

Richard Berry à la réalisation - Jean Reno et Kad Merad dans le rôle des parrains de la mafia corse forcement ça suscite curiosité

Scénario :
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Simple et Efficace, c'est sans trop forcer que Richard Berry réussit à nous tenir en haleine jusqu’à un dénouement par ailleurs limpide bien que sans grande surprise. Certes rien de trop cérébrale ici, de tout façon l'essentiel étant ailleurs. On prendra tout de même le temps d'apprécier toute la sobriété du récit mis en place.

Casting :
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Pour chacun des trois protagonistes le rôle du mafieux corse ni trop gentil ni trop méchant leur réussit à merveille. Kad Merad innove dans ce genre de personnage et nous surprend - Jean Reno toujours aussi charismatique - Jean-Pierre Darroussin bienveillant comme à son habitude.

Réalisation - Image et Son :
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C'est du classique pour le genre (Policier). Rien qui ne choque où qui ne sorte de l’ordinaire, le tout accompagné d'une musique corse déjà bien présente dans la Bande-Annonce.


Avis - Note :
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C'est le genre de film Policier qui s'appuie d'avantage sur le charisme de ses acteurs que sur la complexité de son récit. N'attendez pas un grand moment de cinéma mais plutôt un très bon film du Dimanche soir dans son canapé bien douillet.

Annotation :

Bien qu'il n'y est pas grande surprise au scénario, Timur Bekmambetov le réalisateur Russe à tout de même le mérite de nous captiver jusqu'au bout quant au destin de Judas Ben-Hur face à la traitrise de son "frère" Messala. Mais que dire du final proposé autour de Jesus et la réconciliation entre les deux protagonistes... Quel dommage de conclure ainsi son œuvre !

Annotation :

Bien que les différentes Bandes-Annonces nous laissent entrevoir une bonne comédie, elle sera observé par la critique avec un œil tout particulier, puisqu'elle représente la grande première de Franck Dubosc en tant que réalisateur. C'est d'autant plus vrai encore qu'elle aborde un sujet sensible tel que le handicap.

Scénario :
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Pour sa première en tant que réalisateur, Franck Dubosc s'en sort tout à fait convenablement. Si le début m'a semblé être poussif (le restaurant Dubosc - Darmon par ex) il n'en sera que temporaire fort heureusement. Chacun prenant sa place dans le récit, le charme opère crescendo dés lors que Franck sera cloué à son fauteuil. Quelques situations cocasses font mouche sans trop de lourdeur d'ailleurs, puis une romance douce-amère s'installe prenant même le dessus sur la comédie. Rire être Ridicule puis Culpabiliser c'est finalement tout un message qui s'adresse aux spectateurs à l'image d'un Jocelyn qui ne cessera d'évoluer tout au long de ce film.

Casting :
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Franck Dubosc reste fidèle à lui même. Charmeur et petites mimiques familières le caractérise comme à son habitude tandis qu'il balance de temps à autre de sympathiques répliques. Pour autant, il ne prend aucun risque, ne s'expose que très peu, l'essentiel n'étant pas d'en rire pour se moquer mais bien de faire passer un message sur le handicap.

Certaines voix s’élèveront surement contre Alexandra Lamy du fait de son non handicap pour ce rôle, toujours est-il que sans sa présence, le film n'aurait certainement pas la même saveur il faut bien le reconnaitre. Pétillante Sérieuse et Investi, Alexandra Lamy confirme tout ses talents d'actrice.

Réalisation - Image et Son :
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Visuellement les images sont belles - Beaucoup de petits détails aussi mis en place par Franck et son équipe (objets insignifiants ou clin d’œil par ex).

Avis - Note :
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Comédie - Romantique fort sympathique qui doit beaucoup au talent d'actrice d'Alexandra Lamy et qui aurait mérité un peu plus qu'un simple 6/10 si le début n'avait pas été poussif à mon sens. Pour autant le film est à voir sans hésiter tant il garantie un bon moment de cinéma.

Annotation :

Pari risqué que de relancer une saga aussi populaire que "Taxi" d'autant plus qu'une bonne dizaine d'années sépare celui-ci au dernier épisode.

Scénario :
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Malgré le nouveau duo d'acteur l'esprit "Taxi" est conservé au maximum. Les situations rocambolesques et parfois même ridicules sont toujours pleinement assumés bien qu'il y est quelques variantes à noter au compteur : le flic devient chauffeur - l'équipe de bras cassés se renouvelle - Gilbert devient maire de la ville - etc. Rien ne peut bouder notre plaisir. Aussi l'essentiel de comédie s'articule autour d'une équipe de la Police Municipale hautement improbable, faites de clichés ambulants et de situations cocasses tandis que l'action est assuré par Franck Gastambide. Subsiste tout de même quelques incompréhensions surtout autour des deux ripoux quant à leurs motivations, mais aussi quelques regretter par exemple sur la mise en valeur du taxi et ses gadgets bien moindre que dans les épisodes précédents.

Casting :
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Franck Gastambide et Malik Bentalha tout deux à l'origine du projet "Taxi 5" forment le nouveau duo de choc, bolide en main. Si le premier s'en sort plutôt bien avec son air de bad boy, le second plutôt dans le rôle du gaffeur agace parfois avec des mimiques à répétition. Les compères sont assistés par quelques acteurs plus ou moins connus du grand publique, remplissant chacun leur rôle en fonction de leur physique atypique, ni trop bon ni trop mauvais. Enfin, Bernard Farcy, le toujours phénoménale Gilbert complète le casting si ce n'est qu'il le rend encore plus attractif. A noter aussi la présence de quelques "guest" quand à eux plutôt fade n'apportant aucune émotion particulière à l'image d'un Ramzy Bedia ou Soprano.

Réalisation - Image et Son :
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Les courses poursuites et autres dérapages sont plutôt bien réalisés sans faux raccord majeur au premier coup d’œil. Ça mis à part le reste étant classique.
La bande-son quant à elle est plutôt agréable avec notamment un rap "familiale" pas trop agressif, bien qu'à mon sens le son couvre une trop grande partie du film - trop c'est trop (scènes d'actions - courses poursuites - transitions..).

Note - Avis :
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Comme il est bon de retrouver un "Taxi" digne de ce nom même dix ans plus tard. Non seulement la relève est assuré mais aussi la continuité. 6/10 mérité

Annotation :

Tout va bien dans le meilleur des mondes pour Jackson Curtis et tant pis pour les autres !
Film catastrophe évidemment pro américain avec sa famille modèle mais pas trop, son président héroïque que tout oppose à son solitaire ministre et une tête bien pensante pour remettre de l'ordre dans le navire mais surtout en quête du grand Amour. En résumé rien de bien surprenant pour un film du genre. Seulement voilà, ici la mayonnaise ne prend pas... Peut-être une forme de lassitude ? Ce qui fonctionnait autrefois n'est plus si aisé aujourd'hui - Peut-être un mauvais scénario ? Pourtant Roland Emmerich est un habitué du genre - Peut-être le charisme d'huitre du héro principale John Cusack ? Ou bien tout simplement un mélange de tout cela. Toujours est-il que 2012 est un film catastrophe très moyen quasi passable.

Annotation :

Casting Prometteur
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Fort d'un casting prometteur, "The Last Girl" est un petit film en rien désagréable notamment grâce à la présence d'une certaine Sennia Nanua (Mélanie) dont la maturité crève l'écran malgré son jeune age. Sa performance est telle, que sa présence au casting était une évidence, il ne pouvait en être autrement pour un rôle expressément taillé pour elle.

Intrigue et Mystère
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La première partie de réalisation constitue l'autre gros point fort de ce film. Pendant la mise en place de l'intrigue et ce jusqu'à l’invasion zombie, le réalisateur Colm McCarthy entretient le mystère de fort belle manière, jouant notamment beaucoup sur l'amplification des effets sonores et une bande son angoissante. Pour autant, le film ne se regarde pas tout à fait comme un épouvante-horreur mais plutôt comme un drame, le réalisateur britannique s'attardant d'avantage sur l'aspect humain du zombie que sur sa métamorphose physique.

Points Faibles
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Pour autant "The Last Girl" n'est pas sans défaut loin de là. On peut regretter par exemple un climax trop ambigüe manquant de profondeur et de sens - le comportement de Mélanie étant surtout incohérent avec le reste du film. Aussi il y a parfois un rapport espace-temps assez mal géré l'action se déroule les secondes sont longues et les zombies sont tantôt proche tantôt lointain c'est selon le bon vouloir du réalisateur, on ne sait plus. Enfin, quelques situations faciles viennent clôturer l'ensemble, d'où ce petit 5/10 pas cher payé.

A voir pour la forme !

Annotation :

Suspense - Intrigue - Angoisse - Même si c'est parfois maladroit, tout était ici réuni pour faire de "A Cure for Life" un film à succès. Proche dans l'esprit d'un "Shutter Island" à peine dissimulé et avec la complicité d'un Dane DeHaan ressemblant parfois à un certain Di Caprio (hasard ?), le réalisateur américain Gore Verbinski semblait s'inspirer de quelques valeurs sures du cinéma qui raviront notamment les amateurs du genre. Seulement voilà, le plaisir sera de courte durée. Une fois le décor posé et les personnages présentés, le film d'abord piétine quelques peu dans ce château labyrinthe visiblement sans limite d’accès, mais ensuite et surtout se vautre sur l'essentiel : à savoir son twist final ! Car à une demi-heure du clap de fin c'est là que tout se gâte, Lockhart perd ses dents, Verbinski les pédales et patatras c'est tout un film qui s’effondre, emportant avec lui ce sentiment de frustration, comme l'impression d'avoir perdu 2h de sa vie à attendre un rendrez-vous déjà manqué.

Annotation :

J’appréhendais un petit côté "Power Rangers" au vu de la Bande-Annonce, il n'en sera finalement rien. "Uprising" est une suite fidèle au "Pacific Rim" premier du nom, tant dans l'esprit que dans le tournage avec tout de même cette petite touche de fraicheur qui fait la différence : dialogue, jeunesse du casting, séances de combats moins psychorigide / plus fluide. Coté casting John Boyega (alias Jake Pentcost) et Cailee Spaeny (Amara) sortent leurs épingles du jeu tandis que certaines têtes déjà familières à la franchise font leurs retours. Seul petit bémol à mon sens, commun aux deux réalisations d'ailleurs : cette nécessité de toujours vouloir orienter le scénario sur une approche scientifique, le rendant malheureusement parfois brouillon. Toujours est-il que nous sommes à ne pas douter, en présence d'un divertissement tout à fait correct qui se regarde sans aucune prise de tête.

Annotation :

A quelques détails prêt, l'adaptation du roman de Paula Hawkins est plutôt réussi surtout pour les fans de la première heure, dans le sens ou cette réalisation lui est fidèle.
Pour autant et selon moi, un spectateur extérieur au roman à de forte chance de rapidement se désintéresser du film tant il y a une forme de platitude ambiante qui règne tout du long. Lire le roman donne envie de s’intéresser au film mais a contrario, regarder le film ne donne pas vraiment envie de lire le roman.

Annotation :

Toujours plus grand - Toujours plus gros - Toujours plus explosif !
Et pourtant me voilà déjà moins emballé que le premier opus.

Annotation :

Époustouflante prestation de Christian Bale et que dire de sont duo avec Amy Adams .... un régal !

Annotation :

Prévisible au possible, « Jackpot » ne transcende en rien la comédie du genre et ne doit son existence grâce à la présence au casting d’une certaine Cameron Diaz toujours aussi séduisante (qui contraste d’ailleurs avec celle de Ashton Kutcher, trop souvent moyen et peu charismatique à mes yeux). Pour autant, on ne s’ennuie pas de cette romance mise en place qui finalement nous captive suffisamment pour nous (re)donner envie de tomber amoureux.
Divertissant mais sans plus !

Annotation :

Une comédie romantique plutôt rafraichissante qui n’hésite pas à casser les codes du genre notamment en s’appuyant sur un récit déconstruit tel un puzzle. A l’image s’offre à nous un couple des temps modernes qui raconte une histoire dans laquelle nombre d’entre nous s’y retrouveront à coup sûr. Un couple qui fonctionne grâce à l’énergie déployé par les deux acteurs principaux, et qui dégagent par ailleurs une certaine authenticité. Le tout est emballé par quelques idées intéressantes qui mélangent narrations (surtout celle du début), montages, photos et dessins, mais aussi quelques subtils détails qui apportent une saveur supplémentaire à l’ensemble. Parmi les bémols majeurs, le titre du film version française (le titre original étant bien meilleur il me semble), et le choix des seconds rôles qui à mon sens n’apportent rien de très intéressant.

Annotation :

S'il vous plaît, n'y voyez pas le fantasme de l'homme, mais la recherche créative, le délire de l'artiste.

Annotation :

Une série B tout à fait honorable.

Annotation :

Pas suffisament de budget pour une intro alléchante.
Plus suffisamment de budget pour une fin correct.
Dommage, il y avait sur le papier pourtant quelques idées intéressantes.

Annotation :

Un film à petit budget tout à fait honorable bien que sans réel suspense. A regarder d'avantage comme un Thriller dramatique plutôt qu'un épouvante.