Dans mon écran en 2019

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10 janvier :

Visuellement magnifique, mais j'ai trouvé que la partie centrale du film (en ville) était vraiment longue et pas spécialement passionnante alors que le début était vraiment très bon avec une tension qui s'installe correctement. L'histoire aurait pu être bonne mais les changements ultra rapide d'état d'esprit des personnages gâche vraiment le tout. La fin est très belle c'est vrai, un peu too much quand même mais là c'est surtout l'époque qui fait ça.

Je retiendrais surtout la réalisation donc, qui est assez spectaculaire tant certains plans passent encore vraiment bien aujourd'hui.

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11 janvier :

Belle photo, réalisation maîtrisée, mais quelques problèmes de rythmes rendent certains passages vraiment longs. La comparaison avec Tarantino est (trop) évidente et malheureusement tout le monde n'a pas sa science du dialogue et du "cool", j'ai parfois eu l'impression de voir un "sous The Hateful Eight", reste que ça se laisse regarder et il y a quand même de bonnes choses à retenir, en particulier la performance des acteurs.

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12 janvier :

Fiou, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un thriller aussi intense, un huis-clos très bien écrit, imprévisible, avec un passage spécial particulièrement puissant, le travail sonore est impeccable et retranscrit à la perfection ce que le personnage vit. Pour un premier film c'est une grande réussite.

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13 janvier :

Damien Chazelle livre un film intimiste en toute modestie, un drame humain passionnant et émouvant qui présente, sans trop en faire, l'un si ce n'est le plus grand exploit de l'humanité. Si on regrette quelques longueurs, la montée crescendo des événements fonctionne parfaitement et ne fait que rendre plus sublime la vertigineuse et angoissante beauté de l'univers, jusqu'au bouleversant passage sur la Lune qui choisit de mettre en avant l'homme plutôt que le héros.

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17 janvier :

C'est un film simple et calme, l'histoire pas vraiment spécial d'un mec relativement normal qui vit une vie légère, entre la monotonie et l'ennuie, mais qui se plait dans celle-ci. Chaque jour se ressemble et pourtant chacun recèle de son petit détail nouveau, une rencontre, un imprévu ou une discussion, qui viennent chacun leurs tour ajouter une petite touche de poésie quotidienne au personnage.

C'est agréable, reposant, voir même relaxant.

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23 janvier : 7+1 pour les 20 dernières minutes.

Un bon film d'aventure assez classique au début, mais qui devient vraiment intéressant sur sa fin mélancolique. C'est universel, les amis qui viennent avant de disparaitre pour ne laisser qu'un souvenir, tout le monde a connu ou connaîtra ce sentiment et c'est là que le film fonctionne, parce qu'il sonne vrai.

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24 janvier :

Il y a toujours eu ce truc spécial dans les films de Clint Eastwood, un truc unique difficile à cerner, impalpable, quelque chose de fin, de pas particulièrement voyant, mais toujours efficace.
Et il y a de ça dans La Mule, rien qui ne viendra révolutionner le Cinéma, ni même celui de son réalisateur, mais on ressent comme à chaque fois la sincérité qui s'en dégage, c'est un film qui parle de l'être humain, ça n'ajoute rien que l'on a pas déjà vu ailleurs sauf que, allez savoir pourquoi, ça marche.

C'est Earl qui est au centre du récit, un homme sans les filtres de l'époque dans laquelle il est obligé de vivre et qui fait miroir avec son auteur, en profitant pour faire barrage aux détracteurs qui voient Clint comme un vieux con devenu le reflet de ses pires personnages. Il (re)montre à nouveau ici sa véritable nature.

La Mule n'est peut-être pas un "grand film" pour le Cinéma, mais un film important pour Clint Eastwood qui, à 88 ans, prouve qu'il sait toujours y faire, qu'il sait prendre à parti le spectateur et qui sait choisir ses histoires de manière à parler de lui, c'est un film efficace et malgré son manque de nouveauté, il dégage quelque chose d'unique, voir presque poétique par moment, teinté d'un humour toujours finement dosé et d'émotions universelles qui en font une réussite.

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25 janvier :

On est quand même à la limite du nanar mais c'est divertissant. Une bonne grosse serie B sur laquelle les types se sont fait plaisir, entre courses poursuites en Ferrari/Porsche juste pour le kiff, fusillade avec des flingues toujours plus gros et même un petit passage au strip club histoire de montrer quelques culs.

C'est nerveux, c'est du cinéma bien typique de son époque, en plus y'a Kyle MacLachlan donc c'est fun à regarder.

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5 février :

Mouai, c'est quand même assez vide, on délaisse très vite l'intrigue principale pour d'autres pas franchement passionnante à base d'histoires d'amour et de concurrence économique, en fait, chaque scène ne sert qu'à remplir le film jusqu'à la prochaine victime.

Bien sûr on peut au moins profiter d'acteurs très bon, Jake Gyllenhaal en première ligne, pour offrir quelques passages d'acting intéressant malgré des personnages pour la plupart en pleine caricature.

Pour le reste, c'est assez effarant de voir à quel point les films Netflix se ressemblent, je ne sais pas si c'est juste psychologique ou bien réel, mais j'ai vraiment la sensation de voir toujours les mêmes défauts gâcher un potentiel très bon film.

Une critique vaine du commerce de l'Art qui ne va pas beaucoup plus loin qu'une analyse de 5 minutes sur Youtube, dommage.

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16 février :

Beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais, il y a quelques idées vraiment bonnes, même le surnaturel change un peu en étant utilisé de façon "psychologique" plutôt que par les classiques histoires religieuses.

Ce n'est pas parfait non plus, l'installation est vraiment longue et certains effets sonnent un peu "série B", mais c'est loin d'être aussi mauvais que le laisse présager la moyenne sur SC. Un film d'horreur efficace qui joue de manière équilibré entre ambiance, background des personnages et violence visuelle.

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18 février :

Énorme bon point pour la soundtrack du film qui le rend vraiment angoissant et retransmet très bien la tension. C'est plus un thriller qu'un film d'horreur, mais on a quand même le droit à quelques passages bien dérangeant. Un film plutôt réussi qui fait évoluer son personnage de manière intéressante, avec de bons acteurs et une réalisation soignée.

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19 février :

Ça met vraiment un coup dur quand on se rend compte de certaines choses dans le fonctionnement de notre époque, c'en est presque dépriment.

Docu vraiment efficace, super intéressant et bien expliqué, les interviewés sont pertinents et le ton général ne laisse pas vraiment la place au doute quant à certains d'entre eux.

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21 février :

Un peu déçu, la réalisation est excellente, l'histoire et les dialogues très bien écrits, mais c'est juste que je n'ai pas trouvé ça si passionnant.

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23 février :

Dommage qu'il faille attendre les 30 dernières minutes pour avoir quelque chose d'intéressant. Je trouve la première partie pas franchement passionnante, voir M. Indestructible jouer "le rôle de maman", c'est drôle au début, mais ça devient vite répétitif, d'autant plus que la partie super héros d'Elastigirl est assez prévisible. Pour moi ça manque vraiment de rythme et de scénario.

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23 février :

Très bon film, plein de tension. L'histoire est passionnante et intrigante malgré quelques égarements/passages superflues assez prévisibles, mais c'est dans le reste une véritable maîtrise du suspense et des émotions avec de bons acteurs, avec un sujet vraiment intéressant.

J'ai raté beaucoup de films au cinéma en ce début d'année et je dois avouer que je n'avais pas spécialement l'intention de voir celui-ci tout de suite, mais finalement je suis content de l'avoir vécu en salle.

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24 février :

Intéressant, très bien écrit, trop peut-être tant on sent que ça essaye sans cesse d'avoir LA punchline, LA phrase marquante que tout le monde va retenir.

La description de Steve Jobs est assez juste, l'homme visionnaire qui cherche à assouvir sa vision, mais qui passe son temps à se heurter aux problèmes humains de sa vie et de celles qui dépendent de lui.

Les interprètes sont très bons et la fin particulièrement émouvante et efficace.

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25 février :

J'ai vraiment bien aimé, c'est très beau sur les relations humaines et les liens qui peuvent se tisser entre des personnes pour lesquelles tout s'oppose. On s'attache beaucoup aux personnages de John C. Reilly et Riz Ahmed, tandis que ceux de Jake Gyllenhaal et Joaquin Phoenix sont intéressants pour leur interprétation impeccable (même si c'est également le cas pour les deux autres).

La deuxième partie est plus calme, mais je trouve qu'elle fonctionne très bien aussi, surtout pour son regard sur les bases des USA.

C'est juste dommage que la réalisation soit aussi classique, surtout avec une si belle photographie qui offre des plans magnifiques.

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28 février :

Après un Loving qui m'avait profondément ennuyé j'avais peur de relancer un drame de Jeff Nichols, sauf que Mud est passionnant du début à la fin, d'abord pour le mystère qui tourne autour du personnage impeccablement interprété par Matthew McConaughey, ensuite pour la relation entre les personnages loin d'être aussi simple qu'il n'y paraît au début et, enfin, par cette fin absolument géniale et pleine de tension.

Pendant deux heures on tombe dans une enfance qui nous pousse à l'aventure en compagnie d'Ellis et Neckbone. C'est vraiment beau, subtil, plein d'émotions et servi avec en prime une esthétique et soundtrack sublime.

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1er mars :

Bon, le délire est marrant au début, mais sur un film entier j'ai vraiment du mal avec ce coté cheap et dérisoire. Ce n'est pas parce que l'on a conscience de faire un truc naze que ça devient bien et ça ne cache pas non plus le manque d'originalité et les mauvais acteurs (et cette fin, wtf ?).

Il y a au moins quelques dialogues très drôles et des scènes de meurtre assez "fun", même si au fond c'est surtout de la surenchère.

Si j'avais su que c'était à ce point parodique j'aurais attendu de le voir avec des potes.

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2 mars :

Lars and the Real Girl n'est pas vraiment une comédie, on se prendra à sourire de certaines situations, mais c'est avant tout un film métaphorique sur l'ouverture d'esprit et la solitude et, malgré peu de crédibilité, on se prend à finalement accepter ce que le film nous propose.

Et Ryan Gosling est vraiment un acteur incroyable, ça me tue de voir des gens dire qu'il est vide et inexpressif.

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3 mars :

Film intéressant pour ses parallèles entre l'Homme et la Nature, un peu long par moment, vraiment tendu à d'autre. C'est dommage que ça ne soit pas un peu plus égal à ce niveau. La fin relève encore un peu le film en passant d'une traque à une paranoïa angoissante. La conscience humaine, celle que nous a donnée la Nature, prendra toujours le dessus.

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4 mars :

Bon c’est pas terrible, ce que je trouve assez dingue c’est le manque de dosage qu’il peut y avoir, quand Tarantino fait des personnages excentriques même caricaturaux dans kill Bill, ça fonctionne, mais là non, parcequ’on passe du sérieux au second dégré sans vraiment de liens.

Ducoup on se retrouve avec une sorte de mélange entre Kill Bill, Suicide Squad et Kick Ass, rempli bien évidemment de culs et de seins, sûrement pour donner un coté « mature », un graphisme très comics saturé/chromé, qui fonctionne par moment, tout comme la réalisation qui propose quelques plans sympa, mais un montage vraiment pas agréable.

C’est du too much malheureusement mal dosé, parfois c’est cool, souvent c’est complètement con.

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5 mars :

Mais c'est tellement con de découvrir ça aussi tard ! C'est tellement jouissif, tellement offrant pour le spectateur, avec un scénario vraiment original et une réalisation qui maîtrise chaque seconde du film. D'autant plus que c'est loin d'être idiot, Last Action Hero réussit a capter tout ce qui attache un spectateur aux films qu'il aime, ce truc qui fait que l'on a parfois envie de rester dans son univers. C'est vraiment intelligent et rempli de bonnes idées.

(Et cette fin complètement hallucinante !)

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10 mars :

Histoire d'amour chaotique avec des personnages qui manquent un peu d'évolution, bien que j'apprécie Nicolas Cages, je trouve qu'il ne joue pas très bien l'alcoolique, Elisabeth Shue en revanche est vraiment convaincante. Ce n'est pas un film très original, mais suffisamment touchant pour être attachant, même si on connait très vite la finalité.

Bon point pour l'ambiance mélancolique et la musique.

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8 avril :

Marvel montre à nouveau qu'ils sont incapables de profiter pleinement de leurs super-héros, voilà encore un copier-coller qui ne propose rien de plus que ce qui a déjà été fait.

J'en ai marre de voir toujours cette surenchère de technologies, ces vaisseaux spatiaux, ces méchants en carton aseptisés, ces réalisations pauvres et scénarios sans enjeux.

Je n'arrive même pas à être hypé pour Endgame tant je sens qu'il sera au moins aussi prévisible qu'Infinity War, et ce n'est pas ce Captain Marvel de transition qui va me rassurer.

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9 avril :

C'est mignon mais quand même assez convenu et niais par moment, sorte de version évoluée du téléfilm TMC du dimanche après-midi.

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11 avril :

De retour en force après un dernier film un peu en dessous, Yorgos Lanthimos montre à nouveau tout son talent de réalisation, avec des choix plutôt originaux comme le fish eye notamment qui permet de mettre en valeurs les décors tout en créant une ambiance angoissante, appuyée par une musique inquiétante et des acteurs plus que convainquant.

La présentation de cette époque est vraiment neuve et change complètement de ce que l'on voit habituellement, avec des dialogues souvent crus et des passages qui créaient un véritable malaise ce qui, au fond, n'est peut-être pas si loin de la vérité.

Dommage que la fin manque un peu de force.

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13 avril :

Mitigé, si j'apprécie le parti pris esthétique et la réalisation, je trouve que le reste manque un peu de consistance. L'utilisation de morceaux déjà populaires de Childish Gambino (voir ultra populaire : This is America) n'est pas forcément la meilleure idée et j'aurais préféré des titres "inédit" ou du moins engagés dans une cohérence globale, parce que là on a surtout l'impression de voir un patchwork de son travail avec des situations créées uniquement dans le but d'amener la musique voulue. J'ai aussi du mal à comprendre les motivations du "méchant" et l'intérêt qu'il a à faire ce qu'il fait.

Sinon, bien que je n'apprécie pas vraiment Rihanna, je trouve qu'elle s'en tire plutôt bien dans les quelques scènes où elle est visible.

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15 avril :

C'est sympa mais il manque un truc, c'est pas vraiment ce que j'attend d'un film "Astérix".

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24 avril :

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