Dark Jazz / Doom Jazz

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Le premier effort de Bohren faisait encore la place à une guitare qui sera par la suite rapidement remplacée par un saxophone. Si tout n'est pas encore au point, cette guitare lancinante et pleine de charme apporte déjà son lot d'ambiances aériennes. La section rythmique est elle déjà présente et efficace. Gore Motel fait au final beaucoup penser à un Heroin And Your Vein anticipé.

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Après un Sunset Mission très réussi qui lançait vraiment le style du groupe, Bohren enfonce le clou et se perd un peu plus dans la noirceur classieuse. Black Earth est lent, ténébreux, créé son idée du jazz en le confinant dans un univers plein de mystères et d'ombres inquiétantes. La suite de leur carrière sera de qualité mais toujours en deçà (jusqu'ici).

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Bande son des nuits d'angoisse, chef d'œuvre de l'ambiant. Supersilent, égrainant ses petits joyaux au fil de sa discographie, a placé une borne sur son 6ème album : Tout est dit durant cette petite heure, l'essentiel de la musique nocturne est là, presque palpable, jamais vraiment accessible. Chaque Supersilent a une saveur particulière. Celle-ci est sans doute la plus délicieuse.

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Le collectif multiplie les instruments et les influences pour un résultat de haute volée, évoluant dans des sphères électroniques/ambiantes principalement, et finement agrémenté de sonorités jazzy bien maitrisées.

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Le prolifique et brillantissime norvégien (par ailleurs membre de Supersilent), signe en solo nombre de disques ambiants et feutrés, dont Chiaroscuro est une remarquable représentation, douce, subtile et offrant un plaisir d'écoute qui ne se dément jamais.

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Un piano minimaliste qui voyage dans des froids paysages norvégiens, avec des arrangements tantôt sobres et presque lumineux, tantôt plus obscurs et pesants.

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4 morceaux durant entre 11 et 15 minutes, dégoulinants de drone tiraillé entre une basse vrombissante et des claviers inquiétants. Des envolées magnifiques partant de 3 notes et montant très lentement en puissance dans des espaces inquiétants. Gros disque.

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Disque plutôt intéressant, très représentatif de ce que l'on peut s'attendre à entendre en dark jazz : Basse et batteries lourdes et concises, saxophone grave et inspiré, piano discret et claviers plein de mystères. Efficace sans pour autant prendre de risques démesurés.

Annotation :

Porté par les vents d'ouest de la Roumanie, des sons lugubres et ambiants, rappelant la musique du Dale Cooper Quartet. Des mélodies solennelles créent une tension très bien mise en place, qui devient petit à petit explosive jusqu'à un dernier titre survolté.