Découverte Musique - Afrique

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MALI.

Mon premier vrai contact avec la musique Africaine, je crois.

Tinariwen est un groupe Touareg maîtrisant l'art du Tishoumaren ou blues Touareg. La guitare électrique, instrument typiquement occidental, est ici fusionné à la musique traditionnelle Touareg, pour un résultat surprenant, et dépaysant. Le style existe depuis plusieurs décénie, mais c'est depuis la formation et le succès (relatif chez nous) de Tinariwen que le genre a gagné en popularité.

La voix graveleuse du chanteur me plait beaucoup, et colle parfaitement avec la musique. Je capte pas une seule phrase, mais qu'importe, la musique suffit à me transporter.

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SENEGAL.

Découverte assez ancienne. Vu dans un top "1001 album you must here before you die". Le truc classique.

Youssou N'Dour est un grand artiste sénégalais, dont la notoriété a largement dépassé les frontières de son pays, et même de l'Afrique. Evoluant dans un style appelé le Mbalax (un genre populaire de musique Wolof qui se développe dans les 70s), Youssou me fait voyager très loin, avec son instrumentation superbe, sa voix à l'amplitude impressionnante, et ses cœurs envoûtants. Un classique parmi les classiques.

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ZAMBIE.

Le Zam-rock, fusion de pop Africaine avec des éléments de funk et rock psyché, est un genre éphémère des années 70, n'ayant eu aucune retombée en dehors de Zambie, et étant plus ou moins mort au début des années 80. La Ngozi Family, un des rares représentant du genre, a enregistré quelques albums pendant cette période, le plus connu étant surement 45,000 volts.

Ça fuzz à tout va, la qualité de l'enregistrement bien sale, et quelques mélodies bien catchy (Nizaka Panga Ngozi) font de l'album une écoute plaisante et pas mal dépaysante.

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MALI.

Légèrement moins convaincant que Tassili à mon gout (l'effet de surprise et de dépaysement doit aussi jouer), Emmaar reste tout de même un très bon album de Tishoumaren, assez semblable au précédent, avec des compos moins chouette à mon avis.

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ETHIOPIE (+ HOLLANDE).

Mélange d'Ethio-Jazz et du post-punk furieux de The Ex. Un mélange qui parait très surprenant, mais ça fonctionne étonnamment bien.

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NIGERIA.

Premier contact avec Fela Kuti et son Afrobeat. Fela Kuti est un saxophoniste nigérian, qui est considéré comme l'inventeur de l'Afrobeat, un mélange entre Funk, et rythmiques/structures traditionnelles Yoruba (le style est défini de manière plus détaillé et complexe que ça, mais c'est pour donner une idée de ce que ça peut donner).

Un groove incroyable, des solo et cœurs superbes et tellement entraînant. J'ai ouïe dire que c'était son meilleur, ce qui à la fois me déçoit (parce que j'ai déjà écouté le meilleur), et m’enthousiasme (parce que c'est trop super cool).

J'ai également décidé de garder dans cette liste les albums de Fela que j'aime le plus, sinon ça encombre la liste inutilement.

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MALI.

Alors là... Je suis sur le cul.

Toumani Diabaté est issu d'une famille de griot Malien de l'ancien empire Mandingue, dont les ancêtres sont spécialisé dans l'art de la kora, une sorte de harpe africaine, depuis au moins 17 générations (soit plusieurs siècles). Si vous cherchez un peu, vous trouverez facilement une bonne dizaine de Diabaté qui font de la musique, en particulier de la kora. Toumani est le premier de cette longue ligné à avoir ouvert l'art de la kora au monde (via des albums, des concerts etc.), ce qui est un grand progrès, ce genre de musique étant considéré comme sacré par les peuples locaux. Son fils, Sidiki, est encore plus progressiste que son père, et n'hésite pas à collaborer, au son de sa kora, avec des rappeurs locaux! Son plus grand rêve serait même de collaborer avec... Alicia Keys.

Cet album nous montre un mélange entre tradition, et modernisme. Les 2 kora se complètent d'une manière incroyable, et avec une sensibilité et légèreté déconcertante. On dirait qu'ils sont 4 à jouer tellement les deux hommes maîtrisent leur instrument avec brio. Un must.

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MALI.

Dans une optique beaucoup plus traditionnelle que l'album précédent, The Mandé Variation a une dimension plus spirituelle que l'album collaboratif avec son fils. Toumani nous offre un spectacle renversant. Il est seul, mais joue à une vitesse folle et avec une virtuosité hallucinante. La différence avec l'album au dessus est très net, mais les deux style sont aussi intéressant à écouter l'un que l'autre.

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GUINEE.

Djeli Moussa Diawara (ou Jali Musa Jawara, apparemment il fait ce qu'il veut avec son nom), est également issu d'une famille de griot Mandingue, mais évolue dans un style plus traditionnel et folklorique. Première différence de taille avec les Diabatés, il chante. Je comprend rien, mais la langue qu'il parle me ravie, et je m'en fous un peu de rien comprendre. En plus de la kora (2 peut être?), on entend ce que je pense être un Balafon, et des cœurs.

Petite parenthèse sur le chant : d'après ce que j'ai compris (ce qui signifie que je suis pas sur de mes infos), la famille de Toumani Diabaté est de tradition musulmane ; or d'après ce que je sais de cette religion, le mélange chant/musique est interdit, ou quelque chose comme ça. Ça ne semble donc pas être le cas de Diawara. Parenthèse fermée.

Que dire, sinon que c'est magique, envoûtant, et encore une fois, joué avec une maîtrise impeccable. Les mélodie sont tellement catchy et infectieuses, j'écoute l'album en boucle depuis plusieurs jours, en redécouvrant à chaque fois des mélodies que j'avais raté la fois précédente.

Il me semble de plus en plus évident que la polyphonie est une caractéristique essentielle de la musique traditionnelle africaine. Cet album en est un exemple parfait.

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SENEGAL.

Reco Planet Roam. Tiens tiens, encore Monsieur Diawara, avec un certain Abdoulaye Diabaté au piano, peut être issue de la même famille que Toumani et Sidiki.

Un Afro-Jazz cool (mélange de jazz classique occidental, avec des rythmiques et percu Africaines), qui souffre d'un seul défaut : c'est un peu trop long. Mais les percussions africaines se superposant à la kora et au piano me font voyager. Un plaisir à écouter.

Diawara se met même à chanter de temps en temps. Que sa voix a changé depuis Yasimika! Elle est plus grave, ça surprend. Je reconnais, au détour d'un des morceau, le même texte que sur le morceau Haidara de l'album Yasimika.

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SENEGAL.

On reste dans le Kora Jazz Trio, avec leur deuxième album. Il me semble que celui ci est légèrement plus maîtrise, les compositions sont plus sympa. Je crois avoir reconnu une ou deux standard de Jazz, repris à leur sauce.

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SENEGAL.

Et enfin, la 3ème partie. Le groupe reprend notamment Chan Chan du Buena Vista que j'adore (en passant, je ne suis pas certain que ce titre soit une compo original du Buena Vista, c'est peut être un standard de l'Afro-Jazz Cubain). Petite évolution par rapport aux deux précédents, il me semble qu'il y a plus de beat Latino que dans les précédents. Les musiques traditionnelles Africaines et Latino-Américaine étant intimement liés, ça n'a rien détonnant de retrouver des rythmiques typés Amérique du Sud/Cuba. On a même le droit à du chant en Français à quelques moments!

Ça reste toujours aussi agréable d'entendre ce mélange atypique des styles et des cultures, et la kora sonne toujours aussi bien dans les mains de Diawara. Le temps m'a semblé moins long sur celui que sur les deux précédent, probablement dû à la variété plus importante qu'on peut y trouver.

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MALI.

Reco Pinkerton. Dans le même style que Tinariwen (cette fusion du Blues occidental avec la musique touareg traditionnelle). Quelques cœurs féminins viennent donner une profondeur inattendu aux morceaux, avec même quelques youyous de ci de là. Les solos de guitare ne ressemblent pas à ce qu'on a l'habitude d'entre de chez nous d'un point de vue compositionnel, pourtant on est familier avec le son qu'elles produisent, ce qui créé un décalage intéressant. Bref, un bon approfondissement du Tishoumaren, sans pour autant en repousser les limites.

Parenthèse, je trouve cette langue qu'il parle (je devine que ça doit être la même que Tinariwen) vraiment très belle : on sent des grosses sonorités arabes, mais avec un je ne sais quoi qui doit provenir de l'influence des langues locales.

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NIGERIA.

A l'assaut de la discographie du monsieur. Entre 1975 et 1977, il a sorti 19 album. OKLM. La plupart de ces albums sont construit de la même manière : 2 morceaux, d'à peu près 15 minutes chacun. C'est tout. Zombie est un des dernier de ce marathon, et il le clôt en beauté. Comme sur Expensive Shit, on y retrouve un groove infernal, des saxo endiablés et des cœurs pour renforcer tout ça. Les percussions ne sont pas en reste, c'est d'ailleurs un des éléments qui me plait le plus dans sa musique : une ligne de percussion composé de pleins d'instruments, mais assemblé de manière très "serré", et qui forme un ensemble très uniforme et cohérent. Les sons se fondent les uns dans les autres.

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NIGERIA.

Bon bah... Ça y est. Je crois que j'ai trouvé un mec qui :
1. a trouvé une formule simple et extrêmement efficace
2. a sorti des dizaines d'albums dans sa carrière, souvent plusieurs la même année
3. a trouver une forme musicale qui, même si elle utilise les mêmes artifices et techniques à chaque fois, sonne merveilleusement bien sur chaque album.

Fela Kuti est un génie. Et quand je vois ce qu'il me reste à écouter, Je me dis que si ça continue comme ça, je vais faire grimper en flèche le nombre de 8 et 9 que je met...

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NIGERIA.

CONFUSION 9/10: Bon. Je commence à ne plus être surpris d'être surpris. Un unique morceau de 25 d'une maitrise, encore une fois, hallucinante. Un ligne de percu/instrument de soutien d'un funky comme c'est pas permis. Des solos renversant. Cette voix et ces coeurs vivants, et rugueux. Et le tout sans interruption, pendant 25 minutes. Merde, comment c'est possible de faire des sans faute à chaque fois bordel??

GENTLEMAN 8/10: Dommage qu'il n'y est pas la cover, elle est plutôt super cool : http://bit.ly/1BdYcUy.

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NIGERIA.

Un peu trop long, la formule perd en efficacité au bout de près d'une heure. C'est dommage, 2 albums séparés auraient été bien plus cools!

EDIT : je suis un boloss, c'est un de ses meilleur. Je suppose que j'étais pas dans un bon jour quand je l'ai écouté. Roforofo Fight et Go Slow sont peut être les meilleurs morceaux de Fela. Les deux morceaux centraux sont à mon avis un peu plus faiblard, mais uniquement si on les compare aux deux autres. un 10, ni plus ni moins.

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NIGERIA.

Fela est particulièrement enragé sur cet album. Son chant est beaucoup plus expressif dirons nous. Et c'est totalement génial de sa race.

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AFRIQUE DU SUD.

L'une des dernières acquisition de Warp Records, Nozinja est un expérimenteur. Réputé comme l'inventeur du Shangaan Electro, un mélange de musique sud-africaine traditionnel et EDM, le premier single de Nozinja m'avait intrigué; je le trouvais à la fois très entraînant grâce à sa section rythmique endiablé, et incroyablement cheap dans ses effets électroniques. J'étais curieux d'entendre l'album, et mes craintes se sont confirmés: ça ne tient pas sur la longueur, ça devient vite relou à cause de cette électronique extrêmement daté.

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MALI.

Le fameux "In C" de Terry Riley joué à la mode africaine par Africa Express. Une petite merveille. Non seulement la composition est superbe (je ne vois pas trop ce que j'aurai pu attendre d'autre de la part de Riley), mais les instruments traditionnelles donnent une dimension totalement dépaysante.

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AFRIQUE DU SUD.

Mélange de Jazz et musiques traditionnelles africaines (afro-jazz). Je regrette d'ailleurs que ces musique traditionnelles ne soient pas plus présentes sur le disque. Les chants sont vraiment magnifiques et apporte une dimension tout à fait particulière aux morceau, en contraste totale avec ce que j'ai pu entendre dans le spiritual jazz occidental.

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CAMEROUN.

Fusion de pop Africaine et Minimal Synth, La Condition Masculine est un OVNI musical comme on aimerai en croiser plus souvent.
Francis nous parle d'amour, des femmes, de leur traitrise, du moins la perception qu'il en a. C'est drôle, parfois touchant. Album remarquablement en avance sur son temps, Bebey impression par les fusions qu'il est capable d'opérer, d'une part entre la tradition et la modernité, d'autre part entre l'Afrique et l'Occident. Le gros défaut de l'album, c'est sa longueur excessive ; les chansons trainent parfois en longueur, et la formule perd en intensité au bout d'un moment.

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ZAMBIE.

African Acoustic, série par le label Original Music. Du Blues traditionnel de tradition africaine, aux multiples facettes. Une très bonne compile.

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ETHIOPIE (+ HOLLANDE).

Très (trop) similaire à Moa Anbessa, presque une redite, en beaucoup trop long et moins engageant parce que The Ex est moins présent. C'est ce qui faisait l'intérêt de Moa Anbessa : ce mélange permanent entre les deux univers, leur fusion totale. Ici, The Ex sert surtout de soutient aux improvisations de Mèkurya, ce qui me fait perdre beaucoup d'intérêt dans le projet.

Le deuxième CD est simplement une collection de live plus ou moins bons.

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NIGERIA.

Un musicien très sous-estimé, quasi inconnu par chez nous alors que beaucoup connaisse certains de ses rythmes (Gainsbourg lui a piqué quelques trucs au début des années 70).

Quasiment vide de mélodie (ce qui rend les choses assez arides parfois), Drums of Passion est une grande démonstration de musique traditionnelle Yoruba. Polyrythmie habituelle, je regrette sincèrement qu'il n'y est pas une petite kora dans le coin pour apporter un peu de douceur et d'élément mélodique dans ce malstrom de percussion. Y'a bien un petit sanza qui vient discrètement se greffer de temps en temps mais c'est vraiment pas suffisant.

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MALI.

Toumani Diabaté fait toujours la même chose, en gros. Mais il le fait avec un tel brio, une telle virtuosité que je m'en lasse pas. Les additions de Ali Farka Touré sont palpables et viennent donner une touche un peu plus rythmique au son de Toumani, avec quelques rares passages vocaux, et même un peu d'électronique sur le morceau Ai Ga Bani. Une merveille absolue.

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MALI (+ HAWAÏ).

Séparément je trouve que les deux se débrouillent très bien, mais le mélange musique africaine / hawaïenne ne fonctionne pas aussi bien que j'aurai pu espérer. Sur certains morceaux on a l'impression qu'il joue des morceaux différents c'est assez dérangeant.

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MALI.

Ali Farka Touré est le John Lee Hooker du désert. Blues aux multiples influences (Songhai et Mandingue principalement), ce guitariste exceptionnel offre un spectacle remarquable par la diversité de jeu qu'il arrive à produire. Percu' polyrythmique, chants traditionnels, cet album respire la culture Malienne, c'est quasiment palpable.

On retrouve ce style très caractéristique chez Tinariwen notamment, même si l'influence Songhai et Mandigue est beaucoup plus présente ici, alors que Tinariwen va puiser ses influences plutôt dans la culture Touareg.

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ZAMBIE.

Du très bon Zamrock, le deuxième disque est plus classique, moins entrainant que le premier.

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AFRIQUE DU SUD (groupe formé à Londres par des expatriés Sudaf')

C'est très bien foutu, très bien arrangé, mais ça manque cruellement de groove pour de l'Afrobeat/Highlife, pour en faire un chef d'œuvre. Ça se contente, la plupart du temps, d'être légèrement dansant, mais je me sens rarement emporté comme ça peut être le cas avec Fela par exemple.

Très belle reprise de Hey Jude, probablement le meilleur morceau de l'album.