Découvertes BD (non manga) de 2023

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Je n'ai même pas de vrai raison, mais après des années à ne pas oser lire du Catherine Meurisse j'ai enfin sauté le pas. Je dois bien avouer ne pas comprendre pourquoi j'ai mis autant de temps. Ce livre a quelques maladresse mais son propos sur l'art, la mémoire, la culture, la vie ou encore l'inspiration est très beau et quel magnifique dessin!
Je pense emprunter un autre Catherine Meurisse dès mon prochain passage en médiathèque.

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J'ai eu un peu l'impression de passer à côté de cette bande dessinée de David B. La mise en place est intéressante, on est intrigué par l'ambiance qui règne dans les pages et la curiosité donne envie de savoir la suite.
C'est lorsque le scénario avance et se développe que j'ai lâché. Je n'ai pas accroché aux dialogues que j'ai trouvé lourd et qui me sortaient de la lecture.
J'ai trouvé donc la lecture assez frustrante dans le sens ou je suis resté totalement hermétique à la lecture passé la moitié du récit. C'est dommage car le début de l'histoire m'a bien emballé.
Le dessin est très efficace et la palette de couleurs choisis participe bien à l'ambiance. L'ambiance est sombre, un per dérangeante comme pourrait l'être le scénario.
Les personnages semblent être des marionnettes, cela ma dérangé mais elles ont un peu cet aspect visuellement et peut être que cela sert le récit, étant resté hermétique à l'histoire, j'en ai une vision trop partielle.
Dommage mais je pense que je tenterai une relecture plus tard car je suis peut être passé à côté de quelque chose.

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Il arrive qu'une BD nous fasse envie et qu'à la lecture, on passe totalement à côté de l'oeuvre. C'est mon cas pour Quand je suis arrivée au château. Je ne me suis pas du tout senti investi par le récit et le dessin m'a laissé froid. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé juste que je suis resté totalement hermétique à cette oeuvre, zut!

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Je découvre ce classique moderne du comics et j'ai plutôt bien aimé ce gros page turner très divertissant. J'en attends encore un peu plus de l'utilisation des contes mais l'aspect rêche et enquête du récit me plait bien.
Plutôt cool!
Je trouve le dessin très inégal et pas très beau mais il participe bien à l'ambiance du titre.

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Encore une déception venant de Bastien Vivès. J'ai trouvé ce récit très maladroit et faussement complexe. La thématique des attentats, de la peur de l'autre, du deuil, des élans sécuritaires dangereux.. tout cela pourrait être intéressant mais j'ai trouvé le tout bien trop maladroit et peu marquant.
On retrouve le style unique de Vivès et les pages défilent à toute vitesse sans pour autant marquer visuellement. Je n'ai pas trouvé l'élégance et la finesse de narration que l'on retrouve dans d'autres oeuvres de l'auteur. Le résultat est très efficace mais pas très intéressant n'y beau à mon goût.
Et comme d'habitude, l'auteur fantasme sur une jeune mineure montrant que ses propos personnels trouvent une résonnance dans ses oeuvres .
Je ne peux pas recommander Quatorze juillet que j'ai trouvé trop maladroit et anecdotique.

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Grande BD à la narration profonde et virtuose. J'aime beaucoup le ton et la manière dont Sammy Harkham dépeint l'univers du cinéma (ou plutôt de ses productions). Je ne peux que conseiller Blood of the Virgin!

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Ma découverte tardive de ce grand classique du comics ne m'as pas empêché de recevoir u choc devant le déroulé implacable du scénario et la minutie avec laquelle le duo d'auteur dépeignent leur univers en miroir du notre.
Une BD qui n'a pas volé l'aura d'excellence qui l'entoure.

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Qu'est ce que ça fais du bien de voir de tels portraits de femmes qui ont passé la cinquantaine!
J'ai beaucoup lu que cette BD était drôle, cela m'étonne un peu car ce n'est pas mon cas. Je l'ai surtout trouvée très réaliste et presque sordide dans ce qu'elle montre de la société.
Heureusement il se dégage beaucoup de sensibilité, d'empathie et d'amour entre les cases.
J'ai trouvé le dessin très beau. Cru, noir et réaliste comme certains récit de chez Garo tout en ayant une sensibilité très coréenne dans la description des visages et des émotions.
Bref "Les Daronnes" est un gros coup de coeur!
Cette BD est basée sur un carnet autobiographique écris par la mère de l'auteur et le résultat sens tellement le vrai et l'intime que le résultat est très beau.
Yeong-shin Ma est un auteur à suivre de prêt.

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Il y aurait tant à dire sur cette étonnante fresque qui m'a permis de découvrir l'univers de Ludovic Debeurme. J'ai pensé parfois à du Burns version pop.
Epiphania revisite les contes de fin d'humanité où la Terre se défends en alliant nature et humanité et en remettant à leur place les hommes.
J'aime bien le résultat et il y aurait beaucoup de choses à dire sur le propos écolo de l'auteur. J'ai trouvé le propos réussi bien que parfois maladroit et assez simple.
Graphiquement c'est parfois inégal mais dans l'ensemble très réussi.

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J'ai beaucoup aimé le premier tome de Trap Hole, le récit est d'un réalisme poignant et les personnages sont finement écrits le dessin de Nemu Yoko est beau et bien expressif.
Une bonne pioche qui aura je l'espère du succès histoire de redynamiser la collec "Life" de Kana

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Ouaah j'en attendais pas grand chose malgré les retours dithyrambiques mais quelle lecture!
Je ne m'attendais pas à être autant emporté par la puissance d'un récit qui privilégie l'efficacité et les personnages sans en faire des caisses.
Le dessin et la puissance de la mise en page envoie quand même du pâté bien que je ne sois pas sensible au style graphique.
Encore la preuve qu'on a pas besoin d'écrire une histoire spécialement originale pour faire un récit puissant et passionnant.
Neyef a fait un sacré travail d'écriture.. impressionnant!
Foncez lire Hoka Hey! c'est du très bon!

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J'aime toujours autant le ton et l'efficacité narrative de Guy Delisle et cette chronique d'un travail de jeunesse a quelque chose de beau et passionnant. J'ai beaucoup aimé.

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J'aime décidément beaucoup Mana Neyestani. Après les excellents "Une métamorphose iranienne" et "Trois heures" dont j'ai adoré la lecture cet auteur iranien me réenchante avec "Les oiseaux de papier".
Récit très documenté et donc proche du réal (voir les très intéressantes préfaces et postfaces), cette BD romancée par son auteur révèle la terrible vie de Kurde irakiens vivants à la frontière avec l'Iran. De nombreux villages situés dans les montagnes sont contraints de faire de la contrebande de matériaux interdits en Iran pour survivre.
Si cette BD a immanquablement un aspect documentaire, Mana Neyestani a dessiné un récit amenant aussi un aspect humain et sensible aux personnages vivant dans cette tragédie. On va suivre tout un groupe de personnages prisonniers de leur destin et subissant cette situation terrible car ne profitant à personne parmi les populations locales.
Visuellement, le trait de Neyestani est toujours aussi beau et son crayonné de noir et blanc fonctionne très bien. On s'éloigne du dessin de presse par rapport à d'autres de ses oeuvres pour donner plus de vie au récit et essayer de toucher une forme d'intime et de sensible assez réussi.
A la fois révélateur d'une tragédie inconnue et formidable portrait humaniste et culturel, Les oiseaux de Papier est un très beau témoignage et la confirmation d'un auteur à ne pas manquer.

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Zoc parle d'une jeune fille qui ne trouve pas sa place dans le monde. Tout le monde souhaite qu'elle ai un parcours classique quand Zoc cherche juste à utiliser sa particularité pour vivre. Elle va voyager, utiliser sa particularité et découvrir qu'elle peux engendrer autant de malheur que de bonheur avant de faire une surprenante rencontre.
Cette très belle BD est à la fois une vibrante recherche de place dans le monde et un hommage à la beauté qui nous entoure. Le tout est sublimé par un magnifique dessin qui propose des planches aux lumières naturelles de toutes beautés ainsi qu'une jolie balade ornitho.
J'ai eu un gros coup de cœur pour Zoc, j'adore la manière dont Jade Khoo transcende une histoire simple par la force de sa grammaire graphique.
Une autrice à suivre de très près!

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J'aime beaucoup ce genre de BD documentaire qui essayent de dépeindre le vrai tout en apportant un regard et une approche du monde qui m'est inconnue. Cette BD permet d'en apprendre beaucoup sur l'histoire de Taiwan.
J'aime bien le dessin (qui va évoluer au fil des 4 tomes) mais il manque une puissance ou une ampleur pour que la BD passionne vraiment.
Malgré cela Le fils de Taiwan est une bonne lecture (un peu chère) mais très instructive, l'édition comporte d'intéressantes préfaces/frise chronologique et compléments d'informations.

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Voleuse raconte une histoire de découverte de sois mais aussi une histoire d'amitié et d'amour originale (je laisse la surprise du sens du titre de la BD).
On ne tombe pas tout les jours sous le charme d'un style graphique. Le dessin de Lucie Bryon fait des merveilles. Tout a un charme et une efficacité folle, le découpage, le mélange de couleur, nuance de gris et blanc, la manière dont sont dessinés les personnages, la finesse de la narration.. tout fonctionne et fait des merveilles pour cette fabuleuse bande dessinée.
J'aime quand les personnages sont aussi vivants et touchants que dans Voleuse.
Une très belle découverte que je relirai avec plaisir!

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J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée de Tardi adaptée d'un livre de Manchette. L'intrigue est noire comme un café corsé et le dessin comme la narration serrée de Tardi donne l'impression de lire un film en noir et blanc des années 50.
L'histoire est captivante et offre son lot de scène marquante et le personnage principal, plouc bourru mais très pro arrive à être touchant malgré sa violence. L'ensemble dégage quelque chose d'assez couillu mais ce déferlement de violence masculine (et sa vision des femmes) a un aspect tristement ridicule qui rends le récit assez humain.
Un vrai et bon polar aussi réussi dans son histoire que dans son graphisme. Très bon

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Je n'y connais rien en comics de super héros mais je sais que j'ai lu là une sacrément bonne BD!

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Après quelques années je replonge dans les délires camés de Simon Hanselmann et sa bande de déglingos et qu'est-ce que j'ai pu me marrer avec cette BD! De l'humour comme je l'aime et un dessin qui fait mouche.
Certains passages comme celui avec la prise d'acides m'ont pliés de rire.
Bien sur il faut aimer le n'importe quoi trash et le ton de l'artiste mais si on aime, on adore!

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J'ai beaucoup aimé cette relecture des débuts de Batman, le dessin a du cachet et offre une ambiance brute qui convient parfaitement aux débuts de Batman scénarisé par Frank Miller. J'aurai bien lu d'autres Batman par ce duo d'auteurs
(d'ailleurs je suis content d'enfin découvrir la facette super héros de David Mazzuccheli, l'auteur de Asterios Polyp)

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La constituante de Louka Butzbach est une oeuvre très originale visuellement qui revisite la révolution française avec des personnages évoluant dans un milieu artistique remplie de bandes dessinées (Diderot dessin des BD par exemple). Anachronisme et absurde se mêlent à une élégance du propos, du dessin et des idées qui font de La constituante une bd qui envoute, fait réfléchir et étourdie en nous amenant le sourire

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Je voulais lire du Anouk Ricard depuis belle lurette et même si ce n'est pas une de ses oeuvres connues, j'ai beaucoup aimé la lecture de Faits divers.
Le concept est de reprendre des titres de faits divers. Le lecteur a comme info le titre, la date et la source et lis ensuite l'interprétation qu'en a faite Anouk Ricard. C'est assez drôle de voir comment à partir d'un simple titre, l'autrice arrive à amener de l'absurde déglingo avec une logique implacable
Le dessin, tout simple avec un anthropomorphisme juste visuel et une colo vive donne un aspect cartoon qui sers parfaitement la BD.
En bref une bonne lecture divertissante qui invite à sourire de l'absurdité des faits divers

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Les aventures d'André le corbeau c'est un concentré d'humour avec un André paresseux et profiteur entouré de tout une ribambelle d'animaux bien drôle. Jean-Claude Denis arrive à donner un aspect satyrique de notre société capitaliste en transposant des problèmes humains dans un monde animal

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Capharnaüm était prévu pour durer 5000 pages d'après Lewis Trondheim, malheureusement l'auteur est passé à autre chose rendant ce récit inachevé. C'est fort dommage et l'on ferme ce livre avec un pincement, pourtant Capharnaüm est à mes yeux un bijou qui se suffit à lui même. Tant pis pour l'absence de suite, je recommande cette BD policière/déjanté si vous aimé l'auteur et sn style.
Trondheim est d'ailleurs à son sommet graphiquement avec un noir et blanc d'une finesse et d'un détail impressionnant. Son trait est doté d'un charme fou qui fait de chaque page un plaisir pour les yeux.
Bref j'ai adoré cette histoire de lapin libraire qui se voit entrainé dans les aventures de son héros de BD préférés alors que la réalité n'est pas aussi drôle que dans les livres.

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J'aime décidément beaucoup ce que je lis de Nicole Claveloux. L'adaptation BD De Pelléas & Mélissande donne vraiment l'impression de lire une pièce de théâtre avec un côté loufoque amené par l'autrice.
Les autres histoires courtes sont très variées mais sont un vrai régal pour les yeux (l'ouvrage contient de magnifiques pleines pages avec parfois une très belle coloration) Beaucoup d'espièglerie et d'humour dans ce tome de l'anthologie de Claveloux et c'est réussi!

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J'aime décidément beaucoup les oeuvres de Chester Brown et la BD indé Canadienne en général.
Je ne t'ai jamais aimé est un récit autobiographique sur la difficulté de grandir et de changer en étant avec les autres. L'oeuvre parle beaucoup de la complexité de l'apprentissage amoureux. Accepter l'amour d'autrui peut être autant difficile qu'avouer son amour et de le vivre avec la personne aimée. Ces thèmes peuvent paraitre éculés mais la force narrative de Chester Brown et son ton en font une bande dessinée puissante.
La narration avec un nombre de cases très variées en fonction des pages étonne mais j'ai trouvé cette idée très bonne. Les pages contenant peu de cases ont de l'espace (du vide autour de la case) et cela permet de varier le rythme du récit, de prendre des respirations ou au contraire d'accélérer la narration.
Le dessin en noir est blanc est classique mais possède une puissante capacité à faire ressentir l'intime et les nuances et se montre élégant et au final assez beau.
J'ai dévoré cette histoire intime mais universelle de Chester brown.