Découvertes Cinéma - Ex-URSS

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"Cinq épisodes d'une série commencée il y a plusieurs années par Belkacem Bazi, et remontée par William Aldridge après la mort de celui-là, ces documentaires parcourent un siècle de cinéma russe.

1 - 1905-1991 : Cinéma & Révolution : 50'
Des premiers élans révolutionnaires à la Perestroïka. 100 ans d'un cinéma russe, puis soviétique, toujours étroitement lié au pouvoir politique.

2 - De Nicolas II à Staline : 52'
Les premières prises de vues en Russie sont faites par deux opérateurs français. L'industrie cinématographique est monopolisée par les firmes françaises et le "genre parisien" (drames de boulevard, vaudevilles...) s'impose sur les écrans. Mais la censure fait déjà rage. La révolution d'Octobre 1917 suscite l'espoir : Lénine promet aux artistes une liberté totale. Seule condition : qu'ils adhèrent aux idées révolutionnaires...

3 - Le Réalisme Socialiste : 52'
Au 1er Congrès des écrivains socialistes, en 1934, Staline impose sa conception du réalisme socialiste. Il exige du créateur une représentation concrète et véridique de la réalité dans son développement révolutionnaire. Un principe plus qu'équivoque, qui devient rapidement un diktat. Des intellectuels et des académiciens sont jugés et éliminés lors des purges de 1937. Quand survient la seconde guerre mondiale, le cinéma passe au service de la lutte patriotique contre l'ennemi nazi. Avec la guerre froide, le cinéma devient strictement propagandiste : il sert désormais la glorification du pouvoir et la lutte contre le cosmopolitisme.

4 - De l'URSS à la Russie : 56'
Du dégel à la perestroïka, les pas hésitants de la déstalinisation et la remise en question des rapports entre la création et le pouvoir. C'est le début de la déstalinisation : le peuple soviétique redécouvre les sentiments humains sur les écrans. Mais l'insouciance est de courte durée : arrivé au pouvoir en 1962, Brejnev interdit toute représentation de la réalité et le cinéma soviétique s'enlise. Cette stagnation donne naissance à un mouvement dissident dont la figure de proue est Tarkovski (Andreï Roublev).

5 - 1991... Difficile Liberté : 55'
Depuis la dissolution de l'URSS en 1991, la production et la distribution cinématographique sont en pleine déroute. Cet épisode dépeint un univers désolant où la censure est désormais financière..."


(Difficilement trouvable sans passer par la case médiathèque apparemment)

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"Les studios Mosfilm sont inaugurés en 1931 par Staline. Cinq mille personnes travaillent sur ce terrain de la taille du Kremlin, véritable cité labyrinthe vouée au cinéma et à la gloire du prolétariat. Les plus grands réalisateurs y bénéficient des progrès du dernier cri. De Eisenstein à Mikhalkov, Mosfilm voit défiler le gotha du cinéma soviétique qui, jusqu'à la perestroïka, va signer plus de la moitié de la production nationale. En 1991, l'effondrement de l'Union soviétique sonne le glas des studios, divisés et privatisés. Dans cette ville fantôme, presque déserte, quelques irréductibles élèvent des poules et des chèvres, quand ils ne fabriquent pas de chaises et des escaliers avec les décors... De la spendeur d’antan des studios, reste cet opérateur caméra à l’épaule, virevoltant sur des patins à roulettes au milieu des valseurs de Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk."

(Difficilement trouvable sans passer par la case médiathèque apparemment)

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(DVD L'Homme des confins)

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(DVD L'Homme des confins)

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(DVD L'Homme des confins)