Découvertes et redécouvertes cinématographiques - 2018

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[01/01/2018] - Redécouverte

Mon dernier visionnage du film remonte à de nombreuses années, au moins cinq, et le voir avec un regard plus mature sur le cinéma ne me fait que l'apprécier davantage. Tout le film tourne autour du concept du temps, introduit dès l'écran titre et souligné par un long plan d'ouverture décrivant horloges, pendules et autres radio-réveils. Et c'est le temps qui conditionne toute l'intrigue du film parce que très sommairement il s'agira pour Marty, présenté comme un jeune en retard au début du film, d'être extrêmement ponctuel pour retourner dans son époque.

Grand divertissement des années 1980 signé Robert Zemeckis qui offre, sans doute, l'un des duos les plus marquants de l'histoire du cinéma. Rien de mieux pour commencer l'année en somme.

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[02/01/2018] - Redécouverte

Suite directe du premier film et en tout point plus grandiloquent, Retour vers le futur II arrive à étendre l'univers tout en approfondissant la notion de voyage dans le temps - cela menant forcément à des problèmes d'incohérences - et à offrir une histoire pleine de rebondissements. Le film exploite certaines situations et personnages types qui semblent se répéter dans le temps, comme si l'histoire se répétait inlassablement, mais arrive tout de même à surprendre en jouant sur notre expectative, évitant de
ce fait le simple "déjà-vu" barbant. C'est certain qu'au bout d'un certain moment le film tend vers un bordel temporel mais ça n'empêche en rien le plaisir même du visionnage.

Au vue de nombreuses références au Far West dans ce volet que la fin -
forte en cliffangher encore une fois - vient confirmer, il était évident que le film ménerait rapidement à une dernière suite concluant de la trilogie. Concernant cet épisode, même si j'ai une légère préférence aujourd'hui pour la relative sagesse du premier épisode, la folie de ce second opus est très communicative.

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[03/01/2017] - Redécouverte

Belle conclusion de la trilogie, que j'aime légèrement moins que les deux premiers volets mais qui reste cohérent et qui arrive à tenir son récit sur toute l'époque du Far West. C'est peut-être aussi pour cela qu'on retrouve quelques longueurs dont les deux premiers volets ne souffraient pas, en plus d'une histoire d'amour - même si plutôt belle et pas si agaçante - centrale. Malgré les incohérences que suppose - par principe - le voyage dans le temps, ce film conclut intelligemment une trilogie plutôt bien structurée et cohérente en son sein.

En tout cas ça m'a fait très plaisir de retrouver Marty et Doc ainsi que cette trilogie pour commencer l'année

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[04/01/2018] - Découverte

J'aime beaucoup ce qu'ont fait les frères Wayans avec Scary Movie, ça fait partie de ces parodies pas subtiles en apparence mais pourtant très drôles que j'apprécie vraiment. Il y a de réelles idées dans le fait de détourner les codes du film d'horreur pour créer de la surprise et faire rire. Mais ici ça n'a pas pris, j'ai rigolé à quelques rares reprises parce que certains gags fonctionnent mais la plupart sont lourds et trop appuyés. Et je n'avais aucune sympathie pour ces personnages, les plus drôles étant des personnages tertiaires. Cela-dit mon manque de références sur les films parodiés peut aussi jouer en sa défaveur, je retenterai sans doute le coup après avoir explorer le sous-genre.

Je suis peut-être légèrement dur avec le film, mais ça ne m'a pas vraiment diverti. Pas grave j'ai toujours Scary Movie pour me consoler !

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[05/01/2018] - Découverte

Film apparemment très controversé tant on ne sait pas comment appréhender son message : entre pacifisme et révolte. Et c'est un peu la beauté du film, il oscille constamment entre ces deux points notamment parce que ses personnages penchent plus d'un côté que de l'autre même s'ils ne sont absolument pas unidimensionnels et parce qu'il ne donne finalement jamais de réponse claire. Tant mieux si ça peut inviter à la réflexion. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il formule mais le film est assez nuancé pour ne pas donner complètement tort ou raison à qui que ce soit.

Toujours est-il que Spike Lee met cela en scène avec une agilité exemplaire : utilisant le cadre débullé pour mettre en avant des personnages en inadéquation avec la norme ; isolant les communautés par le cadre lorsqu'elles s'adressent face-caméra ; et en utilisant des champs contrechamps très brutes. Ainsi le film toujours dans cette dualité trouve son équilibre entre la légèreté de son ton du début et l'explosion de haine(s) finale.

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[07/01/2018] - Découverte

Très étrange, je suis passé par plusieurs phases avec ce film. J'ai commencé par apprécier cette atmosphère et cette mise en scène lancinante avant d'en être un peu gonflé. C'est bien fichu quand même, il y a de jolis tableaux, une colorimétrie soignée, mais je n'ai jamais eu l'impression que la mise en scène évoluait par rapport à ce que le film souhaitait raconter.

Les jeunes acteurs font un boulot satisfaisant mais ça manque clairement de caractérisation, notamment pour Josh. Ses motivations sont floues, la pseudo-révélation ne mène nulle part non plus. J'ai l'impression de voir de beaux moyens et un beau sujet qui ne manque pas de sincérité maladroitement utilisés. Bref, j'ai moyennement apprécié malgré quelques séquences plutôt bien gérées et une mise en scène soignée.

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[08/01/2018] - Découverte

Premier long-métrage de Dario Argento qui semble poser déjà une bonne partie de son univers esthétique. Une enquête prenante dans une ville de Rome très nocturne permettant de jouer avec les couleurs comme cette très belle séquence de course-poursuite dans un parking d'autobus bleus. Argento sait attiser notre curiosité quant à un détail qui nous aurait échappé et dont la réponse se trouve dans les images elles-mêmes manipulées par nos affects.

Un très bon giallo qui se conclut même par un twist intéressant, déjouant nos attentes. J'ai bien aimé et j'ai hâte de découvrir davantage la filmographie d'Argento.

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[10/01/2018] - Découverte

On retrouve dans Lost in Translation toute l'esthétique qu'avait déjà développée Sofia Coppola dans Virgin Suicides, cette photographie très granuleuse, ces plans empreints d'une certaine fascination pour les jeunes femmes candides etc... L'alchimie entre Bill Murray et Scarlett Johansson fonctionne extrêmement bien, leur relation n'a rien de superficielle ou fausse. Et j'ai été absorbé par leurs passe-temps dans un ville qui leur est totalement étrangère, Tokyo (d'ailleurs magnifiquement filmée par Sofia Coppola).

Forcément parmi les thèmes du film, l'attente, et ça mène presque forcément à de légers ennuis mais toujours traité plutôt justement sans aller dans l'excès. J'ai une petite préférence pour Virgin Suicides, mais la fin de Lost in Translation est à son niveau magnifique.

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[13/01/2018] - Redécouverte

Je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie en 2010 et ça fait un bien fou de voir un film d'animation venant de Dreamworks qui s'émancipe d'un humour parfois trop référentiel pour nous immerger dans un univers fascinant. C'est un vrai bonheur, une histoire d'amitié sincère très bien écrite dans laquelle rien ne semble trop précipité.

Le seul petit bémol au final c'est le fait que le film ait déjà un petit peu vieilli graphiquement notamment au niveau des cheveux ou de certains détails mais on ne peut pas lui reprocher en tant que tel parce qu'il était époustouflant à l'époque. Je ne me souvenais plus de la fin mais finir un film d'animation en estropiant son personnage principal c'est plutôt osé ! Notons aussi la BO de John Powell qui est d'une puissance effarante.

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[13/01/2018] - Redécouverte

Quelle belle suite ! En faisant évoluer son personnage et son univers, Deblois lui impose également des enjeux encore plus forts. Et ça fonctionne vraiment bien, prenant le temps de développer de nouvelles relations entre Harold et sa mère tout en proposant des séquences fulgurantes et d'une puissance évocatrice excellente (Le combat dans le nid de dragons, la mort du père d'Harold etc...), le film se perd juste légèrement dans son dernier acte en enchaînant peut-être trop brutalement les séquences d'action.

Mais le spectacle et les émotions sont bien présents. Je n'ai pas eu la chance de le découvrir en salles à l'époque et je regrette quelque peu parce que ça aurait sans doute été une très belle expérience.

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[16/01/2018] - Découverte

Même si finalement le film reprend, peu ou prou, le même schéma que le précédent film de Dario Argento, il semble moins inventif. Dans le sens où cette fois-ci les meurtres sont moins le centre névralgique du récit. Et la multiplication des personnages - suspects - n'aide pas vraiment tant on ne s'y intéresse pas assez. Bien au contraire on est davantage pris d'affection pour la relation qui unit cette petite fille et son oncle aveugle que la musique d'Ennio Morricone vient sublimer.

La séquence finale est plutôt bien exécutée malgré tout, et Argento arrive à donner un certain rythme à son histoire même si l'ennuie pointe à quelques reprises.

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[17/01/2018] - Découverte

J'avais vu le début du film il y a un bon moment alors que je ne connaissais absolument pas le travail de Quentin Dupieux et j'avais zappé au bout de 10 minutes. Je pensais être plus apte à apprécier le film aujourd'hui en connaissant un peu plus l'univers de Dupieux et son goût pour l'absurde et le non-sens.

Et finalement ça n'est pas passé, je ne suis pas un fan d'Eric et Ramzy de base et j'ai trouvé toutes leurs interventions et répliques plutôt lourdes là où Jonathan Lambert se débrouille plutôt bien. Mais même au-delà de ça, je n'ai pas réussi à m'engager dans l'absurdité du film et ses situations. Presque trop sage et maladroit dans sa démarche.

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[19/01/2018] - Redécouverte

Magnifique voyage initiatique qui gère bien son rythme alternant entre séquences d'action périlleuses et épiques et séquences de repos introspectives permettant aux jeunes protagonistes de grandir. Doté d'une patte artistique incroyable et d'une bande originale excellente, un pur moment de nostalgie qui fait vraiment du bien.

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[22/01/2018] - Découverte

Fin de la trilogie animale de Dario Argento, qui s'éloigne quelque peu du schéma des deux premiers films en inversant les rapports de force forçant le protagoniste à être passif, ce qui n'aide pas vraiment à l'appréciation du bonhomme. Mais ça reste tout de même assez bien fichu malgré avec pas mal de passages grotesques qui viennent contrebalancer cette tension latente qui manque peut-être de sel.

J'ai pas passé un moment désagréable même si le dernier acte est un peu poussif mais les dernières impressions picturales que laisse le film, de vraies images rémanentes inscrites au plus profond de la rétine, font mouche.

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[24/01/2018] - Découverte

Un bon film de studio qui peut compter sur un casting de qualité avec notamment un Leslie Banks excellent dans le rôle d'un chasseur mégalomane désabusé. Plutôt bien rythmé sans réel temps mort et avec un dernier acte trépidant, ce classique hollywoodien n'a pas perdu de sa superbe.

Et au final c'est peut-être parce qu'il ne dure pas assez longtemps que le film n'arrive pas à émouvoir plus que ça. La tournure des événements parait parfois précipitée comme cette confrontation avec le comte qui intervient très tôt dans le récit. Mais sinon ça me conforte à tenter de voir plus de films d'Hollywood classique vers lesquels je ne me tourne pas spontanément du fait de leur âge.

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[24/01/2018] - Découverte

Malgré un rythme lent, une histoire qui, a priori, pourrait être rébarbative et peu prenante, J.C. Chandor arrive à livrer un drame implacable qui construit son récit de façon fluide et dirigé d'une main de maître du début à la fin. Avec Oscar Isaac qui est sans doute l'un des acteurs américains les plus talentueux de sa génération, sans oublier la participation de la sublime Jessica Chastain, le film est doté d'un casting extrêmement solide qui ne vient qu'ajouter de la force au propos.

Je ne me suis curieusement pas ennuyé une seconde dans ce qui semble être une belle leçon de cinéma, un film qui n'utilise pas de grands effets de style pour commenter son propos - même si la photographie et les cadres sont bien travaillés - mais qui garde un ton épuré tout du long.

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[27/01/2018] - Découverte

C'est plutôt classique comme histoire mais ça fait plutôt bien son job, notamment parce que Del Toro sait donner du piquant à ses scènes d'action. Le triangle amoureux fonctionne plutôt bien, et même si apparemment l'agent du FBI est une volonté de la production, ça permet d'avoir une assise pour le spectateur (même si c'est pas forcément nécessaire). C'est plutôt vers la fin quand il devient inutile qu'on se rend compte qu'il fait un peu tâche.

Et malgré quelques balbutiements au niveau de l'intrigue qui traîne en longueur, le dernier acte est très prenant avec ces quelques tableaux mythologiques que dresse le réalisateur. Le combat ultime est peut-être un peu expédié mais bon ça reste un bon divertissement.

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[27/01/2018] - Découverte

J'avais vu le début de ce film plus jeune mais rien de plus, et force est de constater que cette suite envoie du lourd. Del Toro ne semble plus autant contraint par les studios et nous immerge beaucoup plus rapidement dans un monde fantastique. Tous les personnages servent extrêmement bien le récit, l'antagoniste a un fort charisme et son objectif est bien dessiné, la relation entre Abraham et la princesse Nuala sonne assez juste et ne verse jamais dans le pathos.

En fait tout fonctionne très bien et le dernier acte nous en envoie encore plein les yeux, tout en teasant un hypothétique troisième volet qui n'arrivera finalement jamais (en tout cas pas soutenu par Del Toro). Et le combat final est ici mieux traité, très bien chorégraphié parce que le décor est très bien pensé pour ce combat final. Une très belle surprise et moi qui pensais ne pas apprécier l'univers d'Hellboy, je suis plutôt rassuré du contraire.

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[30/01/2018] - Découverge

Sur le papier pourquoi pas, tenter de faire le diagnostic sexuel d'une famille ça peut mener à des réflexion intéressantes sur la vision du sexe en fonction des générations. Mais j'ai assisté à un pur film porno dans ce qu'il y a de moins esthétique, c'est-à-dire que les plans semblent peu pensés, que le chef opérateur est mort avant le tournage parce qu'une lumière pareille c'est pas possible, des comédiens qui sont perdus parce que leurs dialogues sont d'une tristesse absolue et qui jouent mieux lors des scènes de sexe (quoique) parce que justement les scènes de sexe ne sont apparemment pas simulées. J'ai l'impression d'être en face de tout ce qui n'est pas cinématographique, ça n'est que de la monstration d'actes sexuels, ça n'est pas la représentation cinématographiques d'actes sexuels. Et dans ce cas-là le film aurait pu lorgner du côté du documentaire mais tous les dialogues sonnent faux et l'improvisation aurait peut-être mieux fonctionné.

Et le pire dans tout ça c'est cette mélodie insistante qui revient lorsque le jeune protagoniste de 18 ans se sent mal dans sa peau parce qu'il est encore vierge et si la musique larmoyante ne suffisait pas on a le droit à sa voix off qui nous sur-explique tout son mal être, ça donne juste envie de le baffer. J'ai oublié des trucs sans doute, et bien sûr que le budget pauvre du film y est pour quelque chose mais quand même ça n'empêche pas de livrer un film qui utilise la grammaire cinématographique, pas un film porno pseudo intellectuel. Je suis volontairement très acerbe, et sans doute que le film a des qualités mais je n'ai pas réussi à les appréhender.

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[02/02/2018] - Découverte

Une belle intrusion dans un couple faussement heureux, superficiel, dont la femme inhibe ses désirs sexuels et dont le mari s'envoie en l'air dans son dos. L'arrivée de son ancien collègue va permettre au personnage d'Andie MacDowell de se découvrir davantage et de s'assumer en tant que femme.

Un bon film bien exécuté mais qui manque peut-être d'instants narratifs exceptionnels, laissant notamment son deuxième acte souffrir de quelques longueurs.

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[03/02/2018] - Découverte

Le sujet aurait pu être traité de façon monotone et académique - un peu comme The Imitation Game d'une certaine façon - mais il n'en est rien. Joe Wright met en scène chaque étape primordiale du récit de façon saisissante et tant pis si ça romance la réalité historique, le but étant de la rendre cinématographique. Son discours à la radio étant ainsi immaculé d'une lumière rouge qui monopolise le cadre, ses travellings ascendants et descendants donnent une réelle universalité au propos du film qui renvoie les craintes de Churchill aux craintes du peuple anglais, et sa caméra s'empare des lieux du pouvoir avec une aisance sans pareille. Avec une certaine maestra visuelle et un réel sens du cadre, Joe Wright rend cinématographique le plus austère des sujets, magnifique boulot.

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[05/02/2018] - Découverte

Un grand giallo du genre qui dissémine ça et là des variations de l'horreur que l'on retrouvera dans les futurs films de Dario Argento, l'enquête n'est pas stupéfiante en soi mais le rapport qu'entretient le film autour de la question de la mémoire et de l'oeuvre d'art est très intéressant. Certaines séquences collent des frissons de joie cinéphilique, et la musique de Goblin est démente.

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[05/02/2018] - Découverte

Incroyable d'étrangeté et fascinant d'évocation, Suspiria nous entraîne dans un cadre onirique et fantasmé duquel on ne sort qu'une fois le film terminé. Une grande oeuvre, que je regrette de ne pas avoir pu découvrir dans les conditions de salle, qui expérimente sans cesse.

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[12/02/2018] - Découverte

Premier et seul long-métrage d'animation de la United Production of America, Mr. Magoo malgré quelques gags amusants et une belle direction artistique manque clairement de souffle. La faute à un scénario peu inspiré, et la mauvaise idée d'avoir transposer le personnage de Mr. Magoo qui évoluait dans sa réalité contemporaine (les années 1950) à un univers des mille et une nuits. La volonté aussi de n'en faire qu'un adjuvant et non le personnage principal lui préférant un Aladin fade en tant que protagoniste.

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[15/02/2018] - Découverte

Une belle provocation pour son époque, Showgirls tient plutôt bien sur la longueur notamment parce que le film est porté par une actrice, Elizabeth Berkley, qui transcende son personnage. On pourra s'interroger sur la nécessité de partir peut-être trop loin vers la fin mais tant qu'à mettre en scène l'avidité, la violence et le sexe, autant le faire jusqu'au bout.

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[15/02/2018] - Redécouverte

Au fil des visionnages le film perd en intérêt, certains gags semblent perdre de leur spontanéité, certains sont lourds, d'autres mal exploités. Dans l'ensemble c'est quand même un divertissement honnête et les quelques séquences d'émotion marchent assez bien, mais le personnage d'Homer m'exaspère de plus en plus. Dommage aussi de créer des personnages qui manquent de saveur pour l'occasion alors que l'univers des Simpson est déjà bien fourni en antagonistes intéressants. C'est tout de même un film sympathique. Je me souviens avoir adoré le film à sa sortie mais j'ai pris beaucoup moins de plaisir aujourd'hui.

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[17/02/2018] - Descubrimiento

Entre drame et polar, Almodovar signe un film maîtrisé d'une main de maître où chaque plan est minutieusement étudié, où aucun geste n'est superflu, où le récit se construit rigoureusement jusqu'à atteindre son acmé. Dans cette représentation moderne du mythe de Frankestein, les comédiens excellent. On pourrait seulement regretter paradoxalement cette trop grande rigueur formelle qui empêche peut-être le film et ses personnages d'atteindre une intensité supplémentaire, notamment lorsque le récit tend vers des aspects beaucoup plus humains et émotifs.

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[18/02/2018] - Découverte

Sans doute, l'un des films les plus intimistes de Jackson, qui fait cohabiter un entre-deux mondes (entre la Terre et un certain paradis) et toute une réflexion sur le deuil. Touchant et simple, et même quelque peu maladroit notamment dans son usage peut-être excessif des effets-spéciaux, ça n'en reste pas moins un film sincère qui de bout en bout construit un récit d'émancipation et un plaidoyer pour la vie. Le traitement particulier des séquences, où le temps et l'espace sont dilatés à l'extrême, rajoute une touche d'onirisme bienvenue. La jeune actrice qui joue le rôle principale est tout à fait éblouissante. C'est le genre de film imparfait qui me touche beaucoup.

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[20/02/2018] - Redécouverte

Premier film du MCU et début relativement bon pour l'écurie Marvel. Iron Man est un divertissement agréable malgré sa durée trop longue pour ce qu'il tente de raconter - le premier acte dans le désert est trop long et la fin s'éternise également - mais fonctionne grâce à son acteur principal, RDJ. Au-delà de ça, Jon Favreau remplit le cahier des charges et ne surprend pas forcément.

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[22/02/2018] - Découverte

Un beau film, sujet social magnifiquement traité par Ozu, Gosses de Tokyo fait s'interroger les enfants sur leurs conditions sociales et sur la société dans son ensemble. Porté par de jeunes prodiges, le film nous transporte ; et la grâce formelle dont fait preuve Ozu rajoute un charme fou à l'ensemble. Première découverte d'Ozu et une très belle oeuvre pleine d'espoir.