Découvertes musicales 2019 annotées

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Ah ! Un groupe de rock qui accroche avec un son original, des morceaux qui surprennent ! Mais c'est beau ça !

Pas si méconnu (genre Madmoizelle en parlait en 2015 me dit Google, c'est dire), mais pas assez connu (genre je ne connaissais pas, c'est dire). Le groupe fait parler les guitares et les rythmiques efficaces.

Autant sautillant ou nerveux dans la défouraille, autant jovial que mélancolique en ralentissant le tempo, on a le droit à des ambiances variées, avec littéralement multi-cordes et multi-voix, et une surtout, une pointe de folie au combien appréciable

Bonne pioche, oui oui oui !

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Electro posée mid-tempo ambiancée. Sur le papier, franchement rien d'original. Et en fait, les ingrédients sont déjà entendus. Eh oui, mais c'est comme un bon gratin dauphinois, ça n'invente rien mais ça régale !

Et ici, il y a du groove tranquille très efficace, un voyage direct en Arizona latinisante, par touches qui n'en font pas trop, juste ce qu'il faut. Et d'ailleurs, si les pistes ne se démarquent pas des masses, elles sont toutes justes, facilitées par leur brièveté. On ne demande qu'à redémarrer la boucle du road trip autant pour se détendre que pour se motiver à laborer.

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Même recette, mais ça marche. Pourtant les morceaux sont presque similaires aux autres albums sur le papier. Mais toujours sacrément bon, sans qu'on se lasse de relancer l'album pour celui-ci encore.

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Petite perle. Des beats plein de fraîcheur, un groove tranquille et posé irrésistible qui vous fait remuer la tête pendant que des petits notes vous tournent autour des oreilles.

De l'electro mid-tempo efficace donc, mais ça flirte aussi avec du jazz sous acides (Chillid Daddy et son slap frénétique), et tout le temps pour tracer de sacrés ambiances lumineuses, bien qu'artificielles (le côté un peu glitch de la zic (et pourtant c'est écoutable et recommandable !)).

En somme, une sorte de magnificence de ce qu'on fait avec du beat et de la basse en 2018.

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Découvert dans un concert d'une incroyable énergie et bonne humeur. J'accroche moins aux morceaux plus calmes, mais le son est efficace et enthousiasmant, difficile de ne pas sourire en tapant des pieds. Ambiances variées avec quelques fulgurances (rock plus tragique, accordéon, featuring chant féminin).

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Première piste insupportable mais le reste est chouette dans le psyché, bien varié. Pas mal d'ambiances, et ça ne ressemble à rien de déjà trop entendu dans un genre très balisé.

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Moins marquant que No Man's Land mais chouette aussi. Toujours aussi bien pour bosser.

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Truc un peu fou fou. ça démarre en faisant beaucoup de bruit, pour rien, puis hop hop la machine à rythmique se met en route pour ne quasi plus s'arrêter. ça avance, ça galope, tout en légéreté, parfois un peu de chant, parfois on a envie de siffloter, de humhummer, de faire lalalala, toujours en tapant tapant du pied. c'est dense mais sans étouffer, une bonne bouffée d'air frais qui fait un peu mal à la tête au bout de la 6e écoute d'affilée.

taca tac taca tacac tac je fais une pause avant de définir un peu fou mais je vais y reviendre vite

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Du post-rock encore en activité ?? Ouais mais les Do Make Say Think ont toujours eu leur truc à eux, jouant plus sur les ambiances, parfois posées avec du cuivre etc.

Et ici encore on a un petite galette bien travaillée, des rythmiques assez chouettes, calmes, ou galopant. C'est assez chaleureux comme son. On a envie de sourire. Les mélodies sont bien dégottées et ça sent pas la redite. Moi perso ça me donne envie de dorer au soleil sur le canap enroulé en boule comme mon chat. Parce que pour le coup, c'est plutôt ensoleillé comme post-rock.
Bon j'ai des microbes en ce moment, alors pas sûr que ma prose ait du sens, mais bon, voilà tout de même pour l'idée.

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Un groupe qui brouille les pistes avec un artwork Mille et Une Nuits des plus kitchs période 80's et 90's. Je ne vois pas trop le rapport avec le mur de Kingston, mais je n'ai pas cherché, ni avec la musique, à part qu'elle soit perchée.

La musique donc, du rock psyché, un rien space, version hard rock rythmé rétro, avec un peu de folk oriental. Et ça commence en groovant. Tout ça ? Eh ben oui. Alors avec un tel cocktail ça ne peut qu'être sympa, on sent les gonz qui ont envie de se faire plaisir. Et il en faut pour faire une reprise de I feel love (mais oui, Donna Summer).

Après, ça tient un peu moins sur la durée niveau compo, mais avec sa petite patte personnelle à lui, y a un bon capital sympathie qui fera flotter un petit sourire sur tes lèvres le samedi matin.

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Bajka, chanteuse à la voix chaleureuse déjà croisée sur les instrus de Bonobo ou Radio Citizen. Bon, les compos manquent d'accroches et ne sont pas trés mémorables, mais l'ambiance est très ouateuse, on s'y sent bien, et la voix marche au poil.

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Du gros blues, avec une grosse voix grave et ample du chanteur et plein d'arrangements. Chouette car c'est groovy et moderne sur les premières pistes. Ensuite, c'est bien fait, mais ça fait assez déjà entendu, un peu trop classique. N'importe, ça vaut le coup d'oreille et donne envie d'écouter la suite

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Du rock instru par des français bien inspirés. Nerveux et groovy. Une sorte de Primus qui ferait parler de la grosse poudre.

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De la musique éthérale, calme. Un peu trop épurée par moment, mais avec un moment de grâce sur Tiempo De Espera.

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Du jazz qui pulse, qui rocks, qui voyage dans l'espace coloré. Les précédents pouvaient être parfois un peu dur à digérer, celui-là s'écoute en boucle sans problème. Bien bon.

Une bonne leçon contre le jazz mou.

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Du rock torturé avec une donzelle au micro. Sur le papier, pas très excitant, ça va on est plus au lycée. Sauf que bizarrement, ça marche drôlement bien. La musique est assez nerveuse, les rythmiques sur le qui vive, et les ambiances tissées marchent bien pour servir de fond à la chanteuse qui se prend bien au jeu, avec intonations variées et autres gimmicks bien trouvées. Le chant est plutôt clair et dans les airs, un poil hanté dans les éthers, le contraste marche bien en s'alliant avec les instrus.
En fait, ça n'a rien de très extraordinaire, mais y a ce petit quelque chose de patte du groupe qui fait que ça fonctionne plutôt bien.
(bon par contre, le groupe aime les pochettes moches).

Note : je suis fatigué, ce commentaire doit être franchement pas clair. Ce que ça fait faire la musique de triturés..

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De l'ambient immersif downtempo avec de bon Beats efficaces. Enfin c'est ambient mais il se passe plein de choses, on dodeline bien de la tête emporté par le courant dans une très chouette ambiance.

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Ah du son frais comme il faut, groovement endiablé. Du hop hop matinée de jazz funky à la Nouvelle Orléans, avec un pointe de klezmer et de swing. Pas tout en même temps hein. Les zicos sont au poil, le flow impec, y a plus qu'à bouger du zouk !

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La musique ne ressemble pas du tout à la pochette. On a droit à une sorte de math rock avec quelques passages krautrock, du chant un peu pop rock, un groove et des rythmiques en pagailles qui font avancer la bête à tout allure avec des sonorités un peu exotiques genre du xylophone.
Dommage que ça soit plombé par les deux dernières pistes, longues et poussives.

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Math rock avec rythmique sympa. Surtout basé sur l'instru. avec un peu de chant léger clair.

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Un peu math rock, pas mal rock, instru bien sympa et dynamiques ; batterie efficace. Faut supporter la voix sucrée core, mais sinon ça vaut le coup.

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Une sorte de stoner ambient. Posé, comme un lézard sur sa branche sur fonds de cosmos psychédélique.

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Catégorie post-rock pêchu entremêlant passages doux, et envolées virevoltantes tout riffs en avant, entrecoupées de petites notes nerveuses.

Même type que le très bon Mental Architects de la bonne époque. (exactement la même époque au mois près d'ailleurs what what whaaat?)

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Le turntablism rencontre le post-rock. Des montées où ça commencent dès le début, dans une sorte de electro posée orchestrale sous le soleil. Pas mal d'instruments à gauche à droite en haut en bas, des notes qui scintillent. Le genre de musique où les morceaux de 5min font l'effet de 30 sec. Rah didiou, comme écouter la rosée DJ qui scintille sur l'herbe au lever de l'astre. Epique et étheral aussi, comme dit un commentaire sur Bandcamp. Du sourire !

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Dans la foulée, encore un album oscillant dans l'instrumental entre gouttes sur le lac et tempêtes en pleine mer. Moins de finesse ici par contre que pour un In Columns, la défouraille passe en terre de metal et certains plans sonnent un peu familier. Mais le tout est cohérent et l'exercice réussi.

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Un space rock moderne, au son solide et aux ritournelles de rythmiques plein d'énergie, avec penchant psyché prononcé. On pourrait presque penser à Tool pour la puissance de la chose.
Les morceaux calvacadent dans un feu d'artifices de constellations entrecoupées de contemplations en orbite, le long de 5 morceaux pour un album de 75 minutes.

https://www.youtube.com/watch?v=Lr7oE5KodsU

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Du rock qui part dans tous les sens avec une innocence un peu folle. Du rock à la mélodie très juste, des envolées à la Mars Volta, de la nervosité math-rock et un peu de douceur entre tout ça. Et de la folie.
Dommage que le concept de l'album mette pas mal de remplissage sonore entre les pistes, ça casse l'immersion, et même si l'on a l'impression de passer un monde à l'autre, le tout manque pitetre un peu de cohérence, paradoxalement. Mais n'empêche, une bonne galette que voilà. Fort dommage qu'ils aient pas ressorti de son après ça.

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Mélange assez détonnant autant que surprenant, dans le bon sens, que ce cocktail d'esprit punk rock, de hip-hop et de pistes accrocheuse à la BloodHound gang (California Babylon). Solide musicalement, y a de la conviction, de l'énergie et une bonne dose de bonne humeur dans les airs quand ça tourne.

Annotation :

Un EP sacrément efficace dont la pièce maîtresse, Hundred Flowers, au milieu des quatres saisons, fait parler la poudre d'une manière jouissive (voui voui vouiiii). Un petit bonheur de math rock à riffs.

Annotation :

Y a du piano, un peu tout fou, avec des rythmiques folles, des voix aussi folles que les rythmiques avec des lalalalaaaa et des oooohhoohhoo, un petit côté world dépaysant, et le tout donne une sacrée bulle d'originalité !