Découvertes musicales 2022 annotées

Annotation :

Depuis plusieurs années j'écoute avec plaisir le titre accrocheur It's OK now, jusqu'à enfin me décider à lancer l'album (qui était dans mes favoris tout du long, à quoi ça tient des fois..).

Eh bien le reste est aussi chouette. La saxophoniste suédoise et son groupe (trombone, percus, clavier, basse), nous livre un humble et sincère effort.

Afrobeat un peu, jazzy et funky beaucoup. Et avec leur petite patte, et surtout des compos au poil (se démarquant de la foultitude de petits groupes funky génériques), qui font toujours taper du pied, entrevoir le soleil, et donner un petit coup de déhanché serein. Comme un calin de dimanche matin.
Et Sofi chante, sans pousser car elle a une petite voix, avec entrain et douceur.

Autant dire que dans la grisaille hivernale, cela se lance facilement pour chanter tout sourire sur le vélo. Ou ailleurs, partout quoi !

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Vu que c'est une BO c'est normal, mais ça ne ressemble pas du tout à du PJ Harvey. Elle réalise l'exercice avec brio de tisser des ambiances immersives, enveloppantes, s'effaçant derrières les pièces. A rapprocher des albums d'electro posée ambientistes variées que l'on entend ces dernières années.

Chaque morceau est un petit mouvement à lui seul, touchant dès la première note, avec justesse. Et les deux morceaux avec chant sont fort réussis, tout en douceur ouatée.

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Bigre ! Une seule petite note pour cet album à ce jour.
C'est ben dommage parce que lui il en a à revendre de la note.

Le groupe math-rock un peu jazzy avec quelques bonnes inspirations se mue en groupe fusion jazz-rock psyché très inspiré, presque méconnaissable. Il suit la lignée du genre tout en perçant son chemin de manière décidée.

Le sax est de sorti, parfois en lead ; le piano également. La partie rock est plus là pour appuyer, étoffer, que pour emmener, même si le tempo s'énerve parfois quand ça jazz libre, il est surtout toujours marqué, enrichi.

Petite fourmi avec un haut de forme se promenant dans la ville, marquant le pas de l'ambiance avec sa cane, des boulevards animés jusque sur la jetée au calme sous les étoiles.

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ouaha mais c'est bien, mais c'est beau ! De la musique qui fait très BO ; ah bah ça en est tiens. Ici BO d'un pecstacle.

Bon dans l'absolu, les sonorités ont toutes des réminescentes de style déjà entendu un peu ailleurs, mais l'album brasse un spectre tout de même large et qui navigue avec grâce tout du long.
Des instruments à cordes, parfois pincées, du piano et b'en d'autres, viennent donner leur petites notes, avec élégance veloutée et justesse, parfois survolées de chant.

Un peu d'éther, un peu de folklore, beaucoup de liberté, comme une marche nocturne sur le toit du monde !

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Première rencontre avec The Soundcarriers. Le groupe puise dans la pop retro / rock psyché, mouvance franchement lassante livrant des morceaux génériques et ronronnants. Sauf qu'ici dès les premières notes, le groupe change la donne avec un son percutant, rythmique mise en avant.

Le son de la batterie et des diverses percussions et la basse omniprésente sont franchement distincts et font avancer les morceaux avec énergie, et un tempo bien marqué, martelé. Le tout est bien équilibré avec le chant féminin rythmé aussi, mais en douceur duveteuse, mélodique.
Comme une fumée colorée d'une locomotive se balançant au gré du vent.

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Bien différent de Forget me Not, et en plus bien varié en lui-même. Encore une BO de ballet, et ça ne s'entend toujours pas. C'est très moderne et facile d'écoute, et ça ne ressemble pas du tout à de la musique de chambre, ça groove tout le temps en plus que diable ! C'est immédiat, et ça tend de suite vers l'évident, le sublime. (oula zut le lyrisme).

Dès les premières notes c'est bluffant de maîtrise, de justesse. C'est à la fois simple et très riche ; léger et dense. Pas beaucoup de notes à la fois, mais elles s'enceux.haînent à foison ; chaque morceau est un tableau, plouf on est happé et immergé dans un univers

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Bon c'est très easy listening, et ça manque un peu d'épaisseur certes (déjà, sans vraie basse toujours..), mais alors que les précédents albums ne m'accrochaient vraiment que sur les singles, là chaque album a de l'énergie et du rythme. Sympatoche du coup.
(bon je suis cruellement en manque de nouveautés rock énergiques ces derniers temps faut dire aussi).

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waow, fraicheur ! groovy !
Un projet (d'un label lyonnais !) en terre de la Nouvelle Orléans, qui reprend la couleur locale (déhanchés décontractés, chants indiens noirs etc.) sur des beats groovy et rythmés. Les morceaux sont courts et variés, et c'est farpait !

Un exemple au poil de revival réussi, avec de fortes inspirations sans y coller !

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ah bah tiens je l'avais déjà écouté et noté en 2016 avec un chtit 6. Aucun souvenir.
Parce que là quand j'ai lancé l'album, touchade directe, révélation, comment ne l'ai-je pas écouté avant ? haha drôle du coup.

A la fois, le disque n'invente rien, toutes les directions ont déjà été prises par d'autres chanteuses à piano/guitare avant Emiliana.
A la fois, c'est là aussi la prouesse. Emiliana livre une sorte d'éventail des genres du genre (chanson douce, chanson sautillerette, ballade reggae, morceau un peu écorché à la PJ Harvey, pop un peu excentrique...) tout en excellant dans chaque.
C'est assez impressionant, et d'autant plus délectable qu'elle laisse une bonne part aux instruments. C'est bien écrit, très musical, et ça ne perd pas une occasion d'explorer des pistes l'espace d'un instant (jusqu'à un passage prog rock 70's qu'on voit pas venir).

Et tout ça est touchant, émouvant, prenant, entêtant, avec force naturel.

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Francesca Belmonte était chanteuse pour Tricky sur 3 albums.
Sur son album solo, on retrouve Tricky à la prod, mais aussi à l'écriture sur les deux tiers de l'album. Et ça s'entend, car c'est clairement un album de Tricky.
Mais un bon album de Tricky. Bon, ça manque cruellement d'aventures, zéro prise de risques. Mais comme Francesca chante sur toutes les pistes, avec une présence marquée et maîtrisant le balayage de styles, ça reste bien agréable.

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Maalouf, j'aime pas trop sa gueule, enfin son image. Celle qui nous donne, c'est vrai quoi, quel poseur sur tous les visuels, il se prend pas pour de la pignouse le mec !

Eh ouais, mais force est d'avouer qu'il en a les moyens le bougre. Après avoir passé tout ce temps sans entendre une seule note du trompeuttant, voilà le 3e album que je découvre du trompettiste en quelque mois, en fouillant ici dans ses débuts, et, ici encore, diable c'est bluffant.

C'est ambitieux, ça cherche le grandiose à tutoyer la voûte céleste, et ça y arrive bien souvent. C'est varié, aérien, ça respire. Y a de l'élan, du contraste, l'album de 55 minutes s'écoule tout seul.

Et ça voyage, ça prend par la main pour immerger dans un orient fantasmé, bien vivant. Entre la douceur de la nuit étoilé, le brouhaha enthousiaste d'une place publique, le déhanchement dans un spectacle de musiciens.. et le tout appelant autant à la tradition qu'au moderne.

Pinaise, dommage que ce soit plombé par la voix de M qui profite de son featuring pour faire de l'anti-groove maniéré.

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Du lourd dans les éthers. L'album aligne les riffs sans jamais être poussifs en utilisant bien les montées et descentes sur la rythmiques. La voix est énergique et aérienne.
Le tout culmine sur le morceau Long Gone qui apporte une pêche sacrément efficace.

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Premier tiers super groovy festif, euphorisante. Puis après c'est de la house moyennement inspirée.

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Sorte de petit concentré de swing hip hop, le style popularisé par Wax Tailor qui a formé une petit scène fort sympathique.
On est en 2016, donc déjà sur la fin de la vague, et sur les trois quarts de l'album Smokey Joe invite une brochette de MC's dont certains valeurs sûres efficaces (dont le fameux Blake Worrel, ASM déjà vus chez Wax, Chill Bump).

Et le tout est bien groovy comme il faut, au poil dans le genre !

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Papangu ! Papangu !
Le groupe nous propulse dans une marmite en fusion prog avant garde déjantée rock metal.

Si le groupe cite Magma, on est bien loin du ronronnement, on pense plus à un King Crimson sous perfusion de caféine, ça pétille dans tous les sens et c'est extrêmement rythmé, tout en restant groovy !
Aucune indigestion ici, les 45 minutes furieuses passent toutes seules, sans donc jamais oublier la mélodie.

Pour parfaire l'idée, on a même 3 morceaux avec du sax, et la batterie sur l'album a été batterée par le batteur de Elephant9 et de SHINING. (mais là c'est écoutable hein).

Autant dire que ça donne envie de swinguer avec le diable en rigolant à gorge déployée tout ça, encore et encore !

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Du math rock français très solide qui fait parler la poudre avec la fougue typique du premier EP. La rythmique galope, survoltée, et ça tape tape tape, avec tout de même des passages d'aération pour reprendre son souffle.

On est totalement dans la lignée d'un ASIWYFA (on retrouve même le passage de clappements de mains) sans souffrir la comparaison ni le manque d'originalité, maîtrisée de bout en bout.

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Des suisses plutôt en forme débordante pour un rock metal instru qui défouraille, et qui fait une ou deux pauses uniquement pour mieux défourailler.

Le son est clair, la rythmique bien solide et s'emballe très souvent, et dans ces meilleurs moment garde une nervosité latente. Quand c'est moins le cas d'ailleurs, les sonorités sont plus familières et moins marquantes. Mais dans la tiédeur actuelle, on va être indulgent car ça reste toujours très bien écrit.

Dans la lignée réussie d'un Brontide ou Time Columns au croisement d'un Avec le soleil sortant de sa bouche.

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Pop indé avec beaucoup d'instrumentations. Autant des ambiances cosy avec saxophone que des virées éthérales à la Bat for Lashes du début. C'est léger, fluide, et pourtant bien solide

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La musique contemporaine... moi je suis ouvert d'esprit et curieux, mais cette étiquette m'a toujours repoussé. Évocation directe d'une branlette musicale pour snobinard. (nan parce que déjà l'art contemporain, j'en ai testé souvent à une époque en expo, et seule une minorité s'écarte du foutage de gueule).

Mais en fait non, voilà le 3e artiste de cette appellation que je découvre depuis le coup de coeur Michel Aubry, et décidemment, c'est pas ça du tout mazette !

Beh non, c'est un genre plutôt en avance dans les 90's, et maintenant on appelle ça bah euh de l'electro bricolage (mais si par exemple Chapelier Fou et ses copains).
Du coup, c'est varié, musical bien écrit, toujours un petit côté musique de film (oui bah c'est encore une musique de pecstacle, donc bande-son), démarche electro et pas mal d'instru (violons etc.). Et ça s'écoute tout seul, très entraînant et plutôt imparable et immédiat.

Comme quoi...

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Totalement passé à côté de ce groupe, qui impressionne par son côté carré, propre, immédiat. Certes oui, il y a un côté bluesy folk bien surtout au niveau du chant, du style classe américaine. Totalement maîtrisé, d'autant plus remarquable que, c'est français !

Pinaise, mais pourquoi c'est pas plus connu et que pourquoi les notes ici restent tiédes ? Parce que en plus, et d'ailleurs, disais-je, certes c'est folk bluesy classe, mais c'est en plus terriblement rock et groovy. Avec des choeurs bien placés comme il faut quand il faut, un sens de l'écriture naturel donnant des morceaux calibrés comme il faut où on a envie de rien changer.

Mais pinaise, c'est une musique de patrons ! ça donne envie d'un gros concert, d'une baffe prise avec un gros sourire. Ouais je m'enthousiasme en retard, mais là c'est quand même une bonne grosse pépite dans le rock français. Tellement que ce disque, c'est juste du rock tout court, au-desssus quoi.

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!!! a toujours fait des albums bancals après le premier, et a peiné a ressortir des titres qui attrapaient l'oreille après le deuxième.

Ici encore quelques titres remplissages, mais quand même des morceaux qui déboulent toutes basses dehors avec énergie festive. En mode party in da house. Oui très 90's et retro. ça fait un peu over the top, à limite du ridicule presque, mais pour peu qu'on y croit et qu'on avance un petit sourire en se trémoussant, c'est sympa pour faire le ménach'.
Durée de vie à confirmer donc encore..

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Parmi la pelletée de groupes stoner sludge, on trouve la pelleteuse Bongripper parmi les quelques groupes qui se démarquent (pas au niveau du nom certes).

On sent une envie souterraine de post-rock qui se déverse en riffs lourds dès qu'on sort des notes aigues, aiguisés et pas feignants. Cette image est pas mal et souligne le mouvement perpétuel. Oui c'est lourd, c'est lent, mais imaginez un éléphant qui secoue la tête mid-tempo les yeux fermés avec un rythme indéniable, dans un serein et violent nirvana.

Parce que ça dure 80 min, ce qui un durée d'album beaucoup trop longue, surtout avec un seul morceau, mais le flot perpétuel en variations et nuances ne semble jamais répétitif.

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Enfin, après tout ce temps, le vrai retour de Primus. Vraie groupie de Primus et de quasi tout ce que fait Claypool, j'avais été peu mi-fifigue mi-raisinsin aux albums post hiatus. Encore un groupe originale qui finit par s'enfermer dans une formule sans plus d'enthousiasme qui transpire.

Et des fois ça revient ! On retrouve ici non pas forcément le son Primus type, mais le groupe. Et c'était ça ce qui marchait avec ce groupe toujours en mutation, comme tous les grands groupes d'ailleurs hein.

Bref, on retrouve des mélodies qui rappelle Colonel Claypool's Bucket.. avec un peu de douceur lancinante, et du changement de rythme, et Claypool qui s'amuse avec sa basse dans tous les sens, les riffs de guitare tranchants, la batterie qui bondit partout avec aisance et décontraction, les airs tout weird, les passages de jam endiablée etc.

Oui, et ils prennent leur temps ici pour bien faire les choses. Les 3 titres ont chacun leur style, et le premier mélange les couleurs dans un fleuve de 11min. C'est solide, très solide, encore plus à chaque écoute. Ouiiii !

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Le retour des trublions après le très bon 100% yes. Découragés après n'avoir pas rencontrés un succès que je ne sais pas pourquoi ils ne le rencontrent pas ? Certainement pas ! Et franchement, si là ça ne décolle pas avec la gloire, l'injustice brillera d'évidence.

Le groupe continue de canaliser son énergie débordante dans des morceaux superbement écrits et variés.
Encore plus de mélodies, un côté pop théâtrale toujours là encore plus accessible, et toujours cette énergie, du groove constant, des pistes sans cesse en exploration, des choeurs, des clappements de mains, le saxo tonitruant (le mec qui souffle a écouté Moon Hooch d'ailleurs), une ambiance en apesanteur ou débridée, une rythmique hybride omniprésente, un chant habité qui relève de la performance sur tous les titres etc.

En somme et en vérité, voilà une pépite toute riche, demandant une 2e écoute pour accrocher, mais pas plus car après c'est évident, et surtout encore une fois avec une sacrée personnalité, à peu près bien plus forte que la majorité des disques récents.

Annotation :

L'album précédent coulait comme l'eau dans l'évier : pas de trace. Vite oublié, et tant pis pour les moments de grâce de l'éponyme de 2014.

Le groupe revient pourtant avec du mordant après avoir finie sa mue. Si on ne retrouve pas de pépites célestes, il n'y a aucun morceau dispensable et on retrouve tout de même cette recherche un peu constante constante du momentum.

Les rythmiques accrochent directement, efficaces avec un son rock (ou soft electro-rock avec quelques réminescences NIN), et bénéficiant d'une prod et écriture qui savent temporiser et mettre en valeur les différents instrus, passages. Rien ne se marche dessus, très propre.
Et on retrouve cette petite aura en plus qui rend attachant le son du duo.

Annotation :

Les compos sont limitées, et pas d'éclat, mais tout de même sacré pêche et une patte qui pointe son nez.

Annotation :

Le groupe ne prend plus le temps de mettre des intros de 5 min avant de faire une montée dronante de 5 autres minutes.
Le moteur a encore son temps de chauffe mais ensuite il carbure à plein vrombissements. Le groupe perd de son identité, mais le côté incisif et les riffs lâchés et la voix à plein poumons chevauchant la fusée font leurs effets.

Annotation :

Par le guitariste de Radiohead, ce qui ne s'entend pas du tout. On a même l'impression d'un album par un groupe anglais solide.

Et solide, ça l'est. Compos soignées, prod propre bien mixée, morceaux variés et entraînant, et le tout forme un disque cohérent.

Et ça donne le sourire ! Bon, réserve quand même, car ce rock alternatif, rock groovy, britpop 2.0 aussi plaisant soit-il est franchement dans la vague de ce qui se faisait dans la période 2000/2010. Donc, moin'un pour le gros train de retard.

Annotation :

Découverte d'une hip-hoppeuse ambitieuse et créative, old school dans la démarche, brassant les styles et avançant. Waow !
Flow chaloupé et voix nasillard, beats endiablés et chœurs entraînants, soul neo et traditionnellle.. ça fait plaisir à entendre !

Sauf que voilà encore une fois de nos jours un album bien trop long (1h17, c'est quoi ces betises). Du coup les pépites se diluent sur la longueur, et ça sent le piétinement sur plusieurs titres mous et peu inspirés.

A retenir quelques bien bons titres et une envie d'écouter le reste de la discographie.

Annotation :

La démarche rappelle Ez3kiel période froide (ou un peu DJ Krush même par exemple), rythmique au groove tranquille quasi mécanique par batterie/percus très propres, ambiance enveloppante de paysages froids sur levés de soleil avec sonorités variées et riches.

Aucun souvenir de l'album précédent mais celui-ci s'écoute bien, notamment pour bosser.
Bon des coups d'éclats plus marquants aurait été certes les bienvenus. A surveiller.