Des stoner movies entre amis

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Je recherche toujours une réplique qui ne soit pas culte. Des dialogues comme ça, j'en saupoudrerais mes céréales tous les matins. Vive les Coens, ce film est un pur régal de répliques à regarder en VO. Si l'intrigue est fumeuse, c'est uniquement pour laisser les excentricités des personnages la diriger, et c'est jouissif. Jeff Bridges et John Goodman sont géniaux et leurs rôles leur collent à la peau. Une confusion d'identité, des séquences oniriques et beaucoup de bowling, que demander de plus?... Ce sont les ingrédients d'un film qui est entré récemment au Panthéon du film américain. On comprend bien le culte qui s'est instauré autour de cette ode à une petite vie tranquille, ponctuée d'amitié et d'absurde. The Dude abides !...

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Une satire, un outrage, un délire. Ce sketch d'1h30 avec des marionnettes parodiant volontairement celles du Muppet Show est tout d'abord une parodie du monde du showbiz. L'action se campe autour des répétitions d'une comédie musicale, ce qui donne plus ou moins ce statut à l'oeuvre. Mais le fait que les acteurs soient de vraies marionnettes (comme si les fausses existaient) permet une vulgarité omniprésente et un décalage permanent. The Feebles, c'est un vrai défouloir, bien différent des autres films mondialement célébrés de Jackson, pour ne pas les citer. De quoi colorer une morne soirée d'hiver en vous faisant exploser les zygomatiques. Attention, il est nécessaire que vos amis soient prêts à rire de tout.

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Une excellente expérience visuelle et sonore, merci DJ Q-Bert ! Cet artiste hip-hop a enveloppé une histoire hallucinogène en superposition d'images de bons scratchs des nineties et d'autres expérimentations musicales. Les héros, déguisés en dentistes, veulent étouffer le joug d'un tyran galactique sacrément réac' puisqu'il menace de détruire le hip hop et sa culture. Les dessins ont pris un petit coup mais la technique d'animation est splendide. On sent bien que l'animation a été crée en fonction du soundtrack (et inversement), les deux se mettant mutuellement du beurre dans les épinards pendant les 45min de film, pour créer une combinaison unique et complètement barrée. Wave Twisters, c'est le format idéal pour une petite session de phasage nocturne avec des pot'hip-pop. C'est le Koyaanisqatsi des 90s. Seul petit problème, les DVDs de Wave Twisters ne sont pas fonctionnels ! J'en ai testé deux, quand le film se lance tout plante, sur n'importe quel support. Le NTSC américain est en cause, puisqu'il n'existe pas d'édition PAL européenne. Il faut donc mater la chose en mauvaise qualité sur YouTube.

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Comment ne pas l'évoquer ? Un immanquable du topic des stoner movies. Il faut dire que c'est sans doute le film qui retranscrit le mieux l'esprit d'un road movie halluciné, et c'est ce qu'on veut entre potes. Même si le scénario est totalement décousu (rejoignant ici The Big Lebowski), l'escapade des deux compères est remplie de scènes cultes. Il faut préciser que Depp joue le personnage de son ami Hunter S. Thompson (l'écrivain de Fear & Loathing in Las Vegas et grand journaliste "gonzo") très honorablement, imitant ses tics et sa voix à la perfection. Et Del Toro en Dr. Gonzo psychopathe n'est pas mal non plus. En clair, j'adore leur style, c'est tout. Vive les années maudites des 70s, too weird to live, too rare to die !

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Aronofsky nous passe le karcher avec ce film glaçant. Une question me mine : iliyatil une seule oeuvre de ce réalisateur présentant une atmosphère heureuse et bordée de nouilles ? Vous me répondrez, si vous trouvez. Il n'empêche que Pi, c'est à la fois un film à suspense, un film d'érudit, un film d'angoisse psychologique, et un film d'espionnage en quelque sorte. Un film profond, qui vous donnera du mal à remonter la pente. Si les scènes ne sont pas hyper-variées, Pi possède une bonne approche de tension progressive dans le style Echelle de Jacob. Et puis damnit, mention spéciale à la musique ! Entendre Orbital et Massive Attack m'a particulièrement charmé. Ce n'est pas une petite bande-son qu'on dépose là comme une bouteille de lait, mais une vraie partition qui répond à la schizophrénie du propos, capable de faire se refléter le noir comme le blanc (du lait). Bravo pour Pi Darren, tu marques un point, mais fais comme Max, ne révèle pas ton secret...

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Un foutoir coloré, au moins ça éberlue. Le stoner movie sur les stoners pour les stoners. Plus psyché? Pas trouvé. Visuellement parlant, c'est sublime et coloré, mais tous les convives n'apprécieront peut-être pas le propos du film, qui s'épuise d'ailleurs assez rapidement. Dans tous les cas, la première heure et une bonne partie du voyage cérébral d'Alex sont captivants, la vue à la première personne faisant des merveilles et accentuant le sentiment d'immersion. Il faut aussi savoir qu'Enter the Void est assez long, mais ça vaut le rinçage d’œil. Justement, il vaut mieux également être assez à l'aise avec le sexe.

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Effets spéciaux déglingués, musique groovy, voix japonaises inblairables... Et pourtant ce n'est pas du mauvais cinéma, bien au contraire. Film pseudo horrifique au rythme croissant, House porte bien son nom : une petite cohorte d'étudiantes japonaises partent toutes en vacances dans la maison de l'une d'entre elles, mais cette maison est... spéciale ! Si le début est un peu long, il y a vraiment moyen de délirer sur ce film avec quelques amis, House étant considéré par beaucoup comme un "Scooby Doo on drugs". Et puis les voix kawaiii de ces étudiantes sont tellement désagréables qu'on se réjouit presque de les voir disparaître. Et puis surtout, c'est un film d'horreur avec une vraie trame qui se suit et où on ne tente pas de nous flipouiller vainement avec des jumpscares. Une curiosité à voir, donc.

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Réunissez vite quelques amis qui n'ont pas froid aux yeux, mais dans tous les cas cette comédie musicale complètement barge va les réchauffer. Parodie féroce des films fantastiques, cette fable qui met en scène tous les personnages classiques de ce genre aborde les thèmes les plus osés (pour l'époque) dans une cacophonie scénaristique. A-t-on besoin d'un scénar' quand on a un tel projet qui part dans tous les sens? Ici, le Dr. Frank-n-Furter, parodie comicobscène de Frankenstein, a crée sa créature : Rocky. Tous aux abris ! Ponctuée de morceaux de rock on ne peut plus entraînants, cette comédie musicale au narrateur dépassé (malgré sa classe et son long barreau de chaise) est un midnight movie mythique qui réunit petits et grands, ou plutôt grands et grands. VO obligatoire !

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Une folie des 70s. Du pur comique de situation parodiant les émissions et les pubs télévisées de l'époque. Pas besoin de les connaître, car on les reconnaît : ce sont les mêmes que celles que nous subissons aujourd'hui, mais en bien plus marrantes. Ce qui est plaisant dans ce film, c'est qu'il ne présente aucune trame narrative, les émissions et les pubs s’enchaînent dans un bordel scénaristique dénué de scénario. Et si le début risque de décontenancer un peu vos amis, ils seront vite amusés (notamment à partir de la phase avec les dealers) par le non-sens parodique qui habite The Groove Tube (oui, parce qu'à l'origine il s'appelle comme ça, le film). Pouce vert pour Curtis Mayfield à la B.O, le clin d'oeil à 2001 de Kubrick et pour une illusion d'optique particulière au milieu du film...

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Bon, celui là, on ne le présente plus, il fait toujours son "petit" effet.

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Si vous voulez un film sur la défonce bien glauque qui donne pas envie, mais qui traite le sujet de façon honnête tout en réussissant à être amusant, regardez Trainspotting avec vos potes, ils ne seront pas déçus. Danny Boyle, c'est la juste mesure sur un sujet casse-gueule : à la fois sombre, à la fois léger, ni moralisateur ni entraînant, chapeau. Et on parle bien de la vie quotidienne d'un petit groupe d'héroïnomanes ! Ewan McGregor est excellent, Robert Carlyle (sacré Begbie va!) n'en parlons pas... Le propos parfois philosophique (si, si) est servi par des acteurs en grande forme qui campent des personnages aussi fouillés que réalistes. De plus, le film bénéficie d'une B.O d'enfer, avec Lou Reed, Blur, Elastica, Iggy Pop, New Order... Un classique.

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Vraiment. très. étonnant. Naked Lunch de Burroughs était réputé inadaptable, Cronenberg l'a fait, dans son style évidemment. Au menu du Festin Nu : un dératisateur, de la poudre, des insectes... Je ne préfère pas en parler. En tous cas, on peut admirer Cronenberg quant à la mise en scène d'un scénario aussi improbablement fantastique. La force de ce réalisateur, c'est de mélanger le symbolique et le gore pour déstabiliser son spectateur. Prévoyez de le visionner avec des habitués des séries B, mais pour autant, il y a de quoi philosopher. A la fois bourré de rebondissements et sans posséder aucune trame, ce film fait halluciner son héros autant que nous. Notre porte-bagage cérébral se fait la malle. C'est du n'importe quoi et ça se tient. Ce film nous éparpille, mais le fait bien. Paradoxal.

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Yeah ! cette comédie musicale (on va plutôt dire "film génial avec de la musique géniale", parce que "comédie musicale" a prit un sens cuculneuneu dans nos bouches) c'est la bonne humeur ultime. Drôle, culte, dansant, on ne pourrait plus faire un film pareil aujourd’hui. Déjà parce qu'ils sont tous morts... C'est une bonne raison. Et puis, quel casting ! Aretha Franklin, Cab Calloway, James Brown et plein d'autres idoles jouent soit un rôle, soit leurs chansons en live ! A Belushi et Akroyd, chapeau bas (et lunettes noires) : leur classe, leur désinvolture, leurs coups de gueules sont mythiques.
A voir donc pour les acteurs, mais aussi pour les courses-poursuites en bagnole ! Jamais vu une "comédie musicale" avec des courses-poursuites aussi dévastatrices, c'est sublime ! Quant au final... C'est la boulette sur le couscous.
Voilà, ce film regroupe tout cela : un jeu d'acteurs hors pair, de la vitesse, du dégât, du blues, du rock, des nazis dégénérés... Et tout cela coïncide à merveille pour satisfaire petits, grands et stoners en tout genre. Everybody needs this movie !

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Le film qui a inspiré Inception. Cette information donnée, Paprika devrait en intéresser un peu plus. Une aventure onirique donc, où des appareils technologiques dernier cri permettant de pénétrer physiquement les rêves d'autrui ont été volés. L'ennui, c'est que lorsqu'on est dans les rêves des autres, on peut les manipuler afin de modifier la réalité... Et c'est là qu'intervient Paprika. cinq minutes ne passent pas sans un rebondissement ou une révélation, vous pouvez être sur que vos amis ne s’ennuieront pas. L'idéal est quand même de rester attentif devant ce film pour bien en saisir tous les tenants, mais il y aura toujours un de vos potes pour avoir tout compris (qu'il dira), alors ! D'autre part, cette très belle animation colorée est un vrai plaisir oculaire. Paprika contentera tout le monde, d'autant plus les aficionados d'anime et les fans de Miyazaki en quête de nouvelles sensations fantastiques.

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Très bonne satire du monde de la pub, avec une recherche esthétique rare en ce qui concerne les films francophones. Dujardin est Octave Parango, créatif pédant au nez rempli de coke qui bosse pour une grosse agence, la Ross & Witchcraft. Mais se rapprochant du burnout intellectuel au fur et à mesure du film, Octave se remet en question et se libère du système pour lequel il oeuvre. Véritable syncrétisme, 99 Francs met en place l'anti-héros moderne qu'on adore, dans des situations féroces, comiques et à peine exagérées. Un film à prendre pour ses punchlines comme pour le jeu de Dujardin, et pour sa bande-son absolument géniale. Bien meilleur que les autres Kounen style Blueberry ou Dobermann, sans doute parce qu'ils sont très mauvais. Crispy Bacon de Garnier dans le supermarché en accéléré là raaaah ! Un potentiel stonirifiant et réflexionnel inespératifié.

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Sorti en même temps que Matrix, ce thriller SF est passé un peu inaperçu. Il est vrai qu'eXistenZ était moins révolutionnaire que la trilogie des Wachowski d'un point de vue esthétique, mais son scénario est tout-à-fait valable pour autant. Sa force se situe dans la confusion entre virtuel et réalité, laissant le spectateur haletant et indécis. Le film traitant du rapport jeux-vidéos-réalité, on sait rarement sissédularouducochon et si les actes des personnages vont avoir de réelles conséquences. A voir pour ses dialogues, son ambiance et le style de Cronenberg : les manettes de jeu vidéo en forme d'embryon avec un cordon ombilical comme fil... Surprenant !

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Tout le monde l'aime bien, celui-là. Faut dire que c'est un thriller original, dont le héros est totalement amnésique et découvre l'intrigue bien construite dont il est l'objet en même temps que le spectateur. Personnellement, je le trouve lent, bizarrement filmé, et ça a beau être un Nolan, mouais... L'histoire de ce film que chacun idolâtre, eh bien, j'en ai oublié la fin. A revoir me direz-vous, mais si le dénouement ne m'a pas frappé, eh bien les rebondissements qui le préparent sont d'autant moins notables. Après, c'est original...

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Si beaucoup le considèrent comme une vaste blague, une mauvaise représentation d'une excellente série de bouquins de SF... Je l'adore. Déjà, il faut considérer que ce film est l'adaptation d'une SERIE d'imposants livres, soyez heureux que l'histoire se tienne dans son absurdité. Ainsi, H2G2 n'est pas une grave oeuvre de SF qui médite sur l'issue de l'humanité, mais un joyeux bordel absurde dont l'intrigue ne tient que par ses rebondissements incessants. Ce qui en fait un bon film de stoner, ce sont ses situations, ses répliques, ses personnages qui semblent tomber comme une bonbonne de gaz hilarant dans un magma d'improbabilité. C'est un film de SF, oui, mais un film qui joue avec les codes de son genre sans être parodique pour autant. Un film qui se passe allègrement (et volontairement) des effets spéciaux de son temps pour jouer sur un comique de situation permanent. Un film régi par une loi d'improbabilité, un film avec un robot qui déprime, un film... Tout. Tout est jouissif. Je me le suis procuré en blu-ray après l'avoir découvert en son milieu à la télé, et je me souviens ne pas avoir décroché et avoir énormément ri. Potentiel de tapage de barres assez énorme. Si je pouvais mettre 42 comme note, ce serait bien volontiers.

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Si vos amis sont bien glauques, c'est parti ! On ne peut nier le potentiel psychédélique de ce film, ni renier le bon jeu des acteurs ou encore ses effets spéciaux dynamiques... Pourtant, le scénario est un peu suicidaire, car quitte à vouloir expliquer le surnaturel par la science, autant que l'irréel ne soit pas si apparent et prévisible. L'intrigue de base revient à prendre conscience des peurs de son subconscient à travers l'étude (dans des conditions assez sordides) des neurosciences, soit. C'est intéressant, et hautement hypnotique. Pourtant, tout le passage du voyage et de la transformation simiesque se veut inspiré d'un style SF à suspense tournant parfois à l'horreur, et ne colle pas avec le reste. Bon, ok pour le voyage initiatique, mais le "retour à la nature première", c'est trop. Je serais sa femme, je me serais barrée depuis un petit bout de temps, mais elle ça va...
En gros, on retiendra les séances de rêves hypnotiques, le blabla scientifique et la tête des acteurs. Les 40 premières minutes et les 20 dernières, en particulier.

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L'avant Las Vegas Parano. Mêmes personnages, différents acteurs. Et encore une fois, Hunter S. Thompson particulièrement bien interprété. C'est d'ailleurs Bill Murray, qui de par son jeu, "sauve" ce film. "Sauve", car WTBR n'a pas l'originalité visuelle d'un LV Parano, mais reste très comique et absurde pour autant. On peut même avancer que la véritable routine de Thompson en tant que journaliste au mode de vie décalé est ici mieux représentée. Peter Boyle n'est pas mauvais non plus en Oscar Acosta, mais c'est décidément Murray qui nous marque avec son insolence jouissive. Injustement sous-estimé, ce film présente de bonnes répliques et plusieurs scènes notables, comme le discours ou la scène de l'avion, par exemple. BO sympa en prime.

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Parce que son scénario incroyable se tient et nous fait hésiter entre 25 théories au fur et à mesure du visionnage. Visuellement, l'animation date un peu mais reste tout de même très puissante et totalement phasante comme disent les jeunes. Les couleurs utilisées jouent bien sur beaucoup. Décidément, Oshii ne déçoit jamais. A voir, il faut préciser que ce film a révolutionné le monde de l'animation et a eu un succès interplanétaire. Ceux qui ont aimé Paprika aimeront GITS, et inversement réciproportionnel.

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Pas du tout psyché à proprement parler, juste génialement con et génialement intelligent en même temps. Et génialement génial, aussi, peut-être. C'est là tout le génie de South Park : partir d'un sujet bénin pour en faire une intrigue improbable et que les sujets importants paraissent moins essentiels, même si ils sont ficelés à l'intrigue principale. Ce n'est pas très clair, je sais, mais pour moi c'est ça. South Park est la seule série à faire ça, et ça marche d'enfer, alors le film se devait d'être un bijou (de vulgarité comme de dénonciation) et il l'est. C'est une avalanche de gags mémorables à regarder avec ses amis, et EN VO S'IL VOUS PLAIT C'EST TRES IMPORTANT !... Les voix de la VF sont bonnes mais les chansons ne valent pas celles de la VO ! Tellement de moments à se tordre de rire ! La chanson de Cartman contre la mère de Kyle, le film de Terrance et Phillip, la chanson d'Al Super Gay, cette salope de Sadam Hussein... C'est génial, tout simplement.

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Didiou ! Je fais de la tachycardie rien qu'en écrivant à son sujet ! Ben, en fait... C'est LE foutoir coloré pour junkie. Vraiment. De derrière les fagots, le junkie comme le film. Certains prétendent qu'il y a une histoire... Les rationnels y voient juste un film halluciné comme Arte pouvait en passer la nuit à une époque, sauf que vraiment, y a rien de plus halluciné. Par contre, si (comme moi) vous aimez la musique techno, c'est vraiment pas mal. De la bonne tech, pas de la tech de festoche boum boum boum. Un truc presque audible, sur un film sans aucun sens mais bourré de couleurs tourneboulantes et de situations mindfuck. Il y a même un passage qui arrive à rapprocher les univers de la chimie et de la pétanque, si je me souviens bien. En gros, ce film est un bad trip d'1h30. Il est peu probable que vous teniez jusqu'au bout, alors prévoyez des amis pour chuchoter entre les séquences les plus phasantes. Mais croyez moi, il y en a ! Certaines marquent même la rétine à jamais ! Et puis, il est dispo en entier sur YouTube... Heureusement. 8 pour l'intention et l'originalité.

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Un film schizophrénique qui laissera vos amis en dubitation extrême, ce qui vous vaudra surement un savoureux débriefing de fin. Suivant les codes du fantastique, des éléments douteux se rajoutent en pyramide au plot de base qui paraissait ordinaire. Cette lyncherie lynchera votre sens logique à coup sur. Étonnant, mais suffisamment cool pour être apprécié à plusieurs. En effet, c'est un film visuellement intéressant disposant d'une BO qui claque, avec Bowie, Screamin' Jay Hawkins, Eno, Rammstein, Lou Reed... Bref, un film appréciable seul ou entre amis, et à ne pas sous-estimer.

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L'Echelle de Jacob ou le film qui vous fait formuler 26000 hypothèses quant à sa chute. Chute qui d'ailleurs ne m'a pas totalement convaincu, car au vu du côté presque surnaturel des indices, je m'attendais à quelque chose d'encore plus troublant. Faut dire que je ne l'avais pas comprise directement, aussi. C'était la même chose avec Fight Club, je dois avoir un problème. Par contre, j'avais trouvé la chute de The Fountain (pourtant assez décriée) absolument géniale. Mais je m'égare dans l'ultrasubjectif, et il faut reconnaître que la progression de ce film est magique. La tension est palpable, et les scènes du métro, de l’hôpital et de la baignoire n'en sont que des exemples. Et puis Tim Robbins, quel acteur ! Jouer un tel rôle laisse forcément des séquelles, Adrian Lyne peut-il prouver que son acteur n'a pas été malmené pendant le tournage ? En tout cas les yeux rouges du Jacob agonisant ne laissent planer aucun doute. Plus sérieusement, l'Echelle de Jacob est le film des sombres complotistes, et laissera assurément vos amis dans l'appréhension. Si vous avez peur de vous ennuyer devant un film, n'ayez crainte (déjà c'est scandaleux quand ça arrive), on a rarement vu un film plus prenant. Avec un fond scénaristique tournant autour de la guerre du Vietnam, donc bien encré dans le réel et le concupiscible, Adrian Lyne arrive à broder une histoire presque occulte, mais qui se tient. Pas véritablement psyché, l'Echelle de Jacob a au moins le mérite de nous faire penser, en instituant un tel climat de suspense qu'on se prépare sans cesse à ce qui pourrait survenir ensuite. Et on fait bien.

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Un bon rôti de zombie sur sa fine couche de comédie romantique, ça donne un subtil mélange de genres et un excellent pastiche du chef. Situations absurdes, humour anglais, un bijou. Ce film est LE film à voir avec des potes, de base. De l'action, pas trop non plus, de la connerie, pas trop non plus, de la réflexion, pas trop non plus, du rire, oui énormément. Rajoutez à cela le très bon jeu de Simon Pegg et la drôlerie de son compère Nick Frost, et vous avez le déconn'film de référence. J'adore la scène du lancement de vinyl, et l'enjambement de barrières de jardin. C'est d'ailleurs un running gag de la Blood & Ice Cream trilogy, dont Shaun of the Dead est le premier opus.

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Très bonne parodie du style policier, et avec une intrigue léchée. Ce second volet de la Blood & Ice Cream trilogy n'a pas prêté un jeu d'idiot à Simon Pegg (contrairement à Nick Frost à qui ça va si bien) mais le rôle du flic le plus badass de sa génération, et ça marche. Pour moi, c'est Hot Fuzz qui a accordé le cachet dont Pegg avait besoin pour jouer dans de grosses productions comme le dernier Mission Impossible. Dans tous les cas, c'est de l'humour anglais, donc loufoqueries et plotwists improbables à prévoir ! Et puis quel plaisir de voir Bill Nighy et Martin Freeman tout au début. Grosses courses poursuites, le film sait être gore quand il faut (je pense au pal pyramidal) et la tête du méchant est tellement appropriée haha !... Bon je ne veux pas en dire plus, mais c'est du bon ! Digne successeur de Shaun of the Dead, peut-être juste un peu moins fendard !?

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Ultime film de la Blood & Ice Cream trilogy. Ultime dans le sens dernier, pas meilleur. Cela dit, j'avais peur que Le Dernier Pub soit un film de déconnage grand public genre Babysitting ou le dernier Very Bad Trip, et ce n'est qu'à moitié ça. Ouf, ça n'aurait pas été dans le style de Wright. Heureusement, l'humour et le waddeufeuque british sont là, et puis voir des vieux potes (dont Martin Freeman) se retrouver pour un barathon, c'est quand même très sympa. Si Pegg a un rôle d'ado attardé assez attachant, voir Frost dans un costume de cadre tatillon est assez incroyable. Non c'est vrai, Frost peut jouer des rôles (relativement) sérieux ! Par contre si vous n'aimez pas les histoires qui se barrent en couille sans aucune raison, ne regardez pas ce film. Si la première partie peut mettre tout le monde d'accord, la parodie SF divise. C'est vrai qu'en matière de parodie, Edgar Wright a fait mieux. Si ce n'est pas le film qui décrit le mieux la trilogie, Le Dernier Pub se laisse regarder. Pas psyché pour un sou, mais vu qu'il part vraiment en cacahuètes, il a sa place dans cette liste !

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Ben oui, vous auriez pu passer à côté, et c'eut été dommage. Il s'agit d'un court-métrage de 30min et quelques disponible sur la plateforme hébergeuse d'objets vidéoludiques qu'est YouTube. Volontairement eightiesesque, Kung Fury est une parodie de tous ces films polico-actionnesques avec des flics badass maîtrisant le kung-fu... Enfin, c'est bien là tout l'intérêt de l'histoire, et le personnage principal est un flic surdoué qui bosse solo, comme c'est original. Seulement on va lui donner une mission et lui greffer un adjoint, ben tiens ! A partir de là, tout part en couilles, avec un humour absurde qui joue autant sur les codes cinématographiques que sur le caractère des personnages, et c'est jouissif. Vraiment, vous avez un petit moment de battement avec vos amis, et vous voulez regarder un truc fendard, Kung Fury est l'idéal du genre. Et puis le soundtrack beaucoup trop 80s, j'adore. Kung Fury ne peut décevoir.

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Vraiment fascinant. The Fountain parvient à traiter trois histoires simultanément, et à les faire se compléter pour parvenir à un final surnaturel mais cohérent, simpliste comme époustouflant... Et c'est une consécration pour Hugh Jackman, c'est ce qu'il y a écrit sur la jaquette du film, mais c'est pourtant vrai. Philosophique, psychédélique comme accessible, le scénario se suit comme une bouteille de petit lait qui aurait une fuite. A voir seul comme avec des amis ayemeustesaye, c'est pourquoi The Fountain est présent dans mes deux listes. Et puis après avoir vu ce film, vous ne considérerez plus jamais un certain objet naturel de la même façon...