Deux frères de PNL - Tracklist personnelle

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Même position que sur le tracklisting originel.

Rien d'autre qu'Au DD pour démarrer l'album. C'est l'intro parfaite comme l'était DA sur Dans la légende ou Le monde ou rien dans Le monde Chico. Ce sont à chaque fois des morceaux faisant partie des plus connus et marquants de leur carrière qui démarre leurs projets.
Les premières paroles du morceau annonce la couleur sur le message de l'album : "Bat les couilles de l'Himalaya, bat les couilles je vise plus le sommet" qui colle parfaitement au son suivant, Autre monde : "J'ai envie d'rentrer à la maison, le chemin n'est plus le même maintenant qu'on a le monde".

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Même position que sur le tracklisting originel.

Le son s'enchaine parfaitement bien après Au DD juste avant et est le seul titre où les deux frères posent ensemble sur le refrain.
Suite à l'intro, on les retrouve perdu dans l'espace (accentué avec ses effets de voix d'un Autre monde) et plus triste que jamais à faire un point sur leurs vies, leurs doutes, leurs remises en question.
On a d'ailleurs le retour de ce "sourire à l'envers" tant décrit par PNL sur leurs précédents projets, exprimé cette fois-ci d'une autre manière : "... j'ai pas envie d'rigoler, pourtant j'ai l'sourire jusqu'aux pecs".
PNL instaure alors dès le début de l'album ce qu'ils véhiculent depuis leur premier projet Que la famille : "Que la mif... rien a changé dans ma putain d'tête, que du bif... rien a changé dans ma putain d'tête".

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Même position que sur le tracklisting originel.

Sa position originelle est très pertinente lorsque l'on voit laquelle occupe Zoulou tchaing. Chang est la piste 3 de l'album, ici Zoulou tchaing est la piste 12 sur 14, soit également le 3ème morceau en partant de la fin.
Chang et Zoulou tchaing se correspondent et raisonnent entre elles dans l'intimité des paroles, avec le couplet de NOS sur Chang qui explore son passé, et le couplet d'Ademo sur son père dans Zoulou tchaing.
De plus, qu'il fasse suite à Autre monde est parfait musicalement car il redonne tout doucement du rythme, et les productions s'enchainant donne un effet de dépressurisation plus qu'agréable à l'écoute.

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Même position que sur le tracklisting originel.

L'enchainement d'un son doux puis d'un son énergétique est à l'image du placement de chaque morceaux de l'album.

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Même position que sur le tracklisting originel.

Morceau le plus compliqué à placer dans la tracklist.
Sa position la plus cohérente aurait été après Au DD, pour passer d'une ambiance caribéenne presque flamenco à une ambiance western tout en gardant les guitares à la production, mais cela aurait bousculé la cohérence de la position des autres morceaux avec notamment Chang qui doit rester en piste 3 dû à sa concordance avec Zoulou tchaing. Chang après A l'ammoniaque n'aurait pas été la place la plus intelligente car c'est aussi un morceau lent, et les deux sons apportent une grande importance aux paroles et leur poésie. Le fait que ces morceaux ne se suivent pas et soit placé à un certain moment de l'album est donc plus pertinent.
Notamment car on remarque qu'on ne peut pas instaurer une cohérence complète d'un point de vue des productions car les nombreux sons aux sonorités électroniques seront forcément coupés par des sons aux sonorités tout autre à un moment donné de l'album, distillant ainsi de la variété ici et là.
Cependant, ce morceau intervient et fait l'effet d'une chute vertigineuse après une montée en puissance crescendo sur la première partie de l'album.

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Même position que sur le tracklisting originel.

On retourne dans l'espace suite à A l'ammoniaque pour redémarrer sur un tempo bien plus rythmé, de quoi redémarrer le voyage vers divers contrées sur la suite du projet.

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Deux frères est la piste 7 sur 14, il est alors situé en plein milieu de l'écoute tout comme dans le tracklisting originel et je trouve que sa position est mise intelligemment car c'est le morceau médiateur qui porte le nom de l'album. De plus, il respecte toujours cette symétrie dans l'album de par sa concordance dans l'intimité des paroles avec le morceau suivant.

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L'instrumental de ce son raisonne parfaitement après la production électronique de Deux frères pour nous remmener dans l'espace et nous faire visiter d'autres pays par la suite tel que le Japon (Shenmue), Bali (Kuta ubud), les USA et le Canada (Menace) pour revenir en Afrique du Sud une nouvelle fois (Zoulou tchaing).
Il créer une balance calme entre deux sons plus rappé, et se colle parallèlement à Deux frères. Ce sont donc les deux morceaux de l'album, se trouvant "au coeur" du projet et étant les morceaux médiants. Contrairement à A l'ammoniaque qui apparaissait comme une réelle cassure volontaire dans le flux de l'album, celui-ci s'enchaine de manière fluide, passant de nappes électroniques à une instrumentale lente mais percutante.
J'adore ce morceau, il est très mélancolique et est super touchant avec un travail sur le mix toujours aussi impressionnant et plaisant.
Les deux frères apportent une superbe musicalité sur leurs couplets, mention spécial au couplet d'Ademo.

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Même position que sur le tracklisting originel.

Ce morceau aux ambiances japonisantes retentit bien après l'enivrance du précédent. Les deux frères s'amusent sur la prod.

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Même position que sur le tracklisting originel.

Ici les paroles font que le titre est difficile de le positionner autre part. On y retrouve Ademo et NOS totalement saouls à Bali : "Bientôt j'vais dessaoulé" lâché par Ademo et "9h du mat le sunrise, et j'm'en bat les couilles" lâché par NOS.
Surtout que le morceau qui suit reprend l'idée d'être défoncé et de s'en battre les couilles de part les onomatopées d'Ademo sur l'intro ou les paroles du morceau.
"T'es sous shit ou sans rhum ? Dans les pommes" - Ademo.
"Fonce-dé dans les rues de six" - NOS.

Annotation :

Même position que sur le tracklisting originel.

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Même position que sur le tracklisting originel.

Ce son ne peut pas être placé ailleurs tant il est cohérent dans l'écriture de NOS. Il a beau être le morceau créant une énorme cassure avec son prédécesseur, cela s'explique par la différence d'approche de NOS.
Sur Menace, NOS tente des sonorités et met les paroles totalement au second plan. Ici, il commence son couplet par "Et ouais j'suis bon qu'à écrire des textes de merde" ce qui contraste parfaitement avec Menace, avant de poursuivre sur un couplet rempli de sentiments. On est instantanément dedans, et quel son.

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Même position que sur le tracklisting originel.

Nouvelle production à l'ambiance spatiale et cataclysmique.
Un grand morceau qui s'enchaine superbement avec son prédécesseur qui se finissait sur une note de guitare désaccordée.

Annotation :

Mon morceau préféré de l'album. Couplets, productions, énergie, chants, frissons.
Il amène une énergie toute particulière de rongement et de tristesse sur des notes électroniques.
Il serait alors le morceau final de l'album sur le tracklisting originel, pour finir en apothéose.
Il rappelle également le questionnement de "s'en sortir sans vivre", reprise de la phase sur 91's :"On prend le monde sans vivre".
Sur la fin du morceau on y entend pleins de voix qui s'entremêlent ainsi qu'un son de transformation super-saiyen ou bien d'atterrissage sur une planète voir même d'un décollage de fusée pour finir le voyage de l'album.

Annotation :

Un de mes morceaux préférés de l'album car il transporte des émotions fortes et lancinantes avec des paroles évasives et personnelles.
Une vraie ballade exotique aux ambiances lumineuses et PNLienne qui colle à leurs images et leurs univers cloud, mélancolique et mystérieux.
Et puis, il démontre que cette musique est du PNL et pas d'un autre.
"Jamais lâché, peu d'quantité, on donne le temps, la qualité, souvent spooney, tard la night, on s'rappelle d'nos vies, d'la réalité" - Ademo.
"J'fais du PNL croit pas que je chante" - NOS.