Deux mille vingt-trois en lettres

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Un gros pavé éclectique, il y a du bon, du moins bon, du questionnable ; le projet anthologique est top, mais un peu bâclé notamment sur la sélection des textes (on peut s'interroger sur la pertinence d'y glisser un chapitre essentiel d'un roman, isolé de ce dernier).
Parfaitement dans la veine de la maison d'édition.

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"Dans ma peau ta chair a pourri et tu as rongé mes os avec tes dents."

Livre fou, étouffant, éprouvant, monstrueux. L'imposante carcasse de Jérôme nous trimballe dans ses pérégrinations morbides, ogresques, dans les pas du mirage Polly. On est dégoûté, on rit, on maudit tout et n'importe quoi, tout par pitié tout mais pas ça.
C'est la voix des morts, la voix d'un mort, et il nous parle par Jérôme, celui qui, bien qu'il essaie, ne peut totalement fuir la vie comme le fait Solange, celle du dessous, des champs obscurs.
Et on marche, dans une psychose totale, à travers les rues cauchemardesques d'une ville tantôt russe tantôt française, où chaque passant n'est qu'un cadavre persécuteur de plus, et chaque pas qu'un avilissement supplémentaire sur le long chemin vers l'enfer, le passage Nastenka, sous l'ombre de Dante et Dostoïevski.

"J'éprouvais le même malaise indéfinissable que devant ces éclairs de chaleur qui, parfois, au plein cœur de l'été, déchirent le ciel gris dans un silence de tombeau."

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Troisième pavé de début d'année, on ne peut jamais se tromper avec un bon Dosto. J'aime moins que les Karamazov, et surtout que les Démons, mais ça reste excellent. Hâte d'en lire d'autres, sûrement les Carnets du sous-sol le prochain.

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Le vide. Je me sens vide, après avoir refermé le bouquin. Comme si je portais toute la tristesse du monde, et toute la joie. En effleurant à peine ce que peut ressentir Billy, lorsque le temps de sa vie se livre en simultané, je suis pris de violentes bouffées d'émotions. Quel livre.
Il ne pouvait qu'être écrit ainsi.

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Relu pour les cours.
Y a quand même un ventre mou terrible entre l'arrivée en banlieue et la visite à Robinson à Toulouse, y a des sales évènements mais on s'emmerde tout aussi salement, tellement que même le style sent le réchauffé.

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C'était absolument magnifique, mais j'ai profondément détesté ma lecture.
Y a moyen que ça finisse en une note excellente d'ici une ou deux relectures.

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J'ai pas retrouvé l'éclat superbe du Seigneur des Porcheries, mais c'était tout de même un très bon livre, et lorsqu'on prend en compte que le bouquin n'a jamais été terminé ça fout les boules sur l'œuvre qu'on aurait pu avoir à la sortie.

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Je m'attendais à vraiment mieux, et vraiment plus sulfureux compte tenu de l'époque ; à part l'exhumation du cadavre dans la nouvelle Eileen Carter, toutes les scènes glauques sont ellipsés et passés sous silence, à peine évoqués. Voilà qui change de ce que le quatrième de couverture annonce.

Et il y a un truc étrange, je ne sais pas si cela vient de la traduction où si c'était déjà là à la base, mais les chutes tombent systématiquement à plat (ce qui est emmerdant pour des nouvelles). Les fins sont attendues, mais pire encore, mal réalisés - comme un grain de sable tombant dans l'engrenage narratif de la nouvelle. Alors à la fin, on reste interdit, et on relit plusieurs fois en se demandant si on a pas raté quelque chose ; mais non, on a rien raté.

Puis bon, l'intérêt des récits est pas fou, celui sur le fossoyeur nécrophile qui cause avec les morts est vraiment bon (sauf la fin), celui sur le violoniste est sympa, mais à côté t'as des navets genres Mary Typhoïde, ou alors l'autre récit délirant du procès pendant lequel l'auteur nous cale une apologie de la pédophilie, au calme, en tirant salement le portrait de la justice américaine qu'il oppose à un doux professeur de musique et la gamine qui se suicide par amour pour lui et tout, à gerber et d'une moralité plus que douteuse.

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Ca réinvente pas la roue mais ça a au moins le mérite de se lire bien.
Les foreshadowing constants du héros et les deus eux machina sortis du cul de l'auteur ancrent le bouquin dans le médiocre, mais on s'amuse un peu quand même.

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Même en l'ayant tapé en profondeur pour un séminaire, je reste pour l'instant de marbre.

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Superbe et sensible, l'écriture de Bouvier rend rêveur, et rend justice aux pays qu'il traverse. Les descriptions sont, en plus d'être visuelle, olfactive et sonore ; la musique, le rire, la bouffe, tout sort du texte et te prend en plein visage, et tu n'as qu'une envie, celle de partir trouver ton propre voyage pour te faire au contact de l'altérité.

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Il tape fort, le pavé.
Jack est baisé par la vie dès sa venue au monde, et son enfance atroce achève de lui casser la caboche pour la régler sur "obsession sexuelle". Une misère omniprésente qui prend aux tripes, une famille dysfonctionnelle au possible, de la violence par paquets de dix et de l'alcool en veux tu en voilà, pas étonnant que le marmot ne pense plus droit.
Sordide, le Jardin de sable, à l'estomac, crochet du droit. Impossible d'en sortir autrement qu'asphyxié par toute la merde qui nous rentre dans les narines. Thompson te laisse pantelant, et tu cherches ta respiration dès qu'une bouffée d'espoir te laisse un peu de marge de manœuvre ; mais l'inévitable plongée suivante n'en est que pire, car toujours, tu replonges, plus loin dans la crasse, plus bas dans le glauque.

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Sacrément long à démarrer pour un si petit livre.
Il faut attendre que Hermine rentre dans la danse pour que ça devienne enfin entraînant.

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Moins de cent pages très limitées ; c'est dommage, l'angle choisi est intéressant et a au moins le mérite d'être original, mais j'ai comme une énorme impression d'avoir effleuré le sujet sans jamais que l'auteure nous y confronte réellement. On a quelques références, mais je cherche toujours les détails révélateurs, les conclusions logiques, la progression d'une réflexion, d'une analyse, les choses que l'on devrait retrouver dans un papier pareil.

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L'ambiance est superbe, mais ça s'essouffle fort sur la seconde partie, faute d'éléments nouveaux (surtout que l'on devine rapidement où ca nous emmène). La nouvelle "Ils ont déchiré son image..." est vraiment plus impactante.

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Un pavé de mille pages dans la même veine que Le Jardin de Sable. On suit cette fois l'adolescence de Jack, depuis son enrôlement dans l'armée pour aller stationner en Chine après 45, jusqu'au mariage précoce et l'apprentissage à la dure que chaque action a des conséquences.

Les pages sur la vie militaire de l'après seconde guerre, et sur la guerre de Corée vers la fin, sont absolument terribles ; celles montrant Jack en décalage avec ses anciens amis sont violentes au possible. On s'attache à ce petit con de Jack malgré sa propension à toujours faire des mauvais choix et à penser avec sa bite, on s'attache à lui alors qu'on peut sans peine le détester notamment pour ce qu'il fait à Sharon, parce qu'on comprend pourquoi il est comme ça en ayant lu d'où il vient.
Ce qu'écrit Earl Thompson est d'une cruauté remarquable, froide et impartiale malgré les élans passionnels de Jack - c'est le combat d'un gars contre la vie, il se prend torgnole sur torgnole et ne risque pas de gagner mais il se la donne, et on le soutient pour ça.

"Quand j'étais petit, mon rêve c'était d'être un pilote de ligne marié à Jane Fonda et de passer mes week-ends sur les rives du Lac Tahoe. Mais depuis, les eaux du lacs sont devenues vertes et les poissons y sont tous morts. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont bousillé mon rêve américain. Je sais que ce n'était pas moi, parce que je ne l'ai jamais vécu." - Earl Thompson

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Jack a grandi, s'est calmé, et tente de s'intégrer en fondant une famille ; mais pour cet insatisfait permanent, le mouvement semble être la seule solution, qu'il s'agisse de l'appel de la route ou de la volonté de fuir.
Comment, alors, garder une famille ?

J'ai moins aimé que Tatoo. Le Jack adulte me fait penser au Henry Molise de Fante, celui qui succède à son Bandini. Mais si chez Fante je préfère la maturité, chez Thompson celle-ci paraît bien fade après la fougue de la jeunesse.
C'est toujours solide, mais étouffant, la vie conjugale de Jack foutant salement le bourdon. Très triste que l'œuvre soit inachevée - j'aurais aimé un vrai point final plutôt que cette coupe un peu grossière.

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Du post-apo fantastique très prenant, surtout dans sa première partie ; la seconde gagne en enjeux mais perd en intensité, tout s'essouffle, des péripéties aux relations, en passant par le grand méchant (surtout lui d'ailleurs, si bien posé dans le tome 1 et si décevant dans le tome 2), et je ne peux m'empêcher de tiquer en constatant cette grosse perte de vitesse.
Après, c'est tout de même très bien réalisé, ok au premier abord on ne peut que penser au Fléau de King mais ça s'en détache bien assez pour qu'on profite du voyage ; le sens du rythme de McCammon est excellent (du moins dans les 500 premières pages) et on dévore le bouquin sans le voir passer.

Par contre, je ne peux pas du tout le considérer comme l'œuvre majeure de l'auteur alors que l'immense "Zéphyr, Alabama" a été publié peu après - et si l'on devait les comparer pour n'en garder qu'une, celle-ci est en tout point supérieur à "Swan Song".

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Aie aie aie, la déception. J'en attendais beaucoup, et c'est triste de se dire que la dernière traduction que j'ai lu (Jean-Charles Khalifa pour le Swan Song de McCammon) éclate totalement L'Empire s'effondre niveau style d'écriture.
Le gouffre est monumental - et, forcément, la lecture en pâtit.

Sébastien Coville s'enfonce dans beaucoup de travers de l'écriture de gare actuelle, c'est-à-dire une abondance de pensées parasites sous forme de questions et d'exclamations venant pourrir les dialogues voire les descriptions lorsque le narrateur se met à suivre des personnages, un assemblage de mots peu usités dans des tournures de phrases familières, des dialogues simplets et artificiels, des scènes de cul à foison alors que pas forcément nécessaires ni bien écrites (sans parler de l'abondance de viols, please).

On ajoute à ça des paragraphes d'exposition venant en permanence couper le rythme du récit, et on a la totale. Je comprends que l'auteur ait peur d'une possible incompréhension du lecteur concernant un univers il faut le dire assez fourni, mais pitié, distiller le worldbuilding de cette manière est un crime. On suit des personnages qui sont nés dans ce monde et qui, pourtant, sans raison aucune, vont en permanence couper leurs pensées par des réflexions explicatives sur comment fonctionne l'univers : ce n'est absolument pas crédible, et cela vient briser l'implication du lecteur. L'un des exemples les plus parlants pour moi, c'est lorsque Alfred est amené sur l'échafaud, on suit ses pensées, et hopla on ne sait pas trop si c'est lui qui se met à réfléchir aux mines des conflents, leur société, leurs ressources etc en passant sous une arche ou l'auteur qui décide de worldbuider à ce moment là ; c'est très maladroit, très grossier et aucunement fluide ou organique.
On est donc sans cesse ralentis par des explications pas forcément utiles sur le moment, comme si l'auteur préférait nous montrer son monde que faire avancer le récit pourtant assez intéressant. T'as envie d'en savoir plus, et même si tout le toutim entre la révolution et la place des dieux rappelle furieusement la trilogie des Poudremages ce n'est pas grave, mais paf les gros sabots des explications viennent en permanence te sortir de l'intrigue pour t'apporter un pan d'histoire sur le commerce de telle ville ou je ne sais quoi.

Enfin, je lirais quand même la suite par curiosité, en espérant une amélioration de ces maladresses inhérentes à beaucoup de premiers romans (de fantasy notamment).

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Abandonné p.223. C'est rare qu'un livre me tombe des mains pourtant, mais celui-ci est dans la digne continuité du premier. Le cadre est intéressant, l'histoire beaucoup moins, le style inexistant et la narration fait des dingueries du genre un fast-forward de je ne sais combien de temps entre deux chapitres qui se paie le luxe de tuer deux personnages hors-champ au passage, et qui raccroche les wagons in medias res durant une scène de poursuite, j'ai cru halluciner en voyant ça.

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Le vieux dégueulasse est tout aussi incisif dans ses lettres que dans ses chroniques, et c'est un plaisir de bouquiner une anthologie de ses réflexions sur l'écriture. Y a des beaux morceaux, inédits, comme ces superbes lettres à John ou Joyce Fante, ou encore quelques jolis missiles pour le padre Miller, et surtout des superbes doigts aux poètes et écrivaillons de tout poil pas foutu de comprendre que ce qu'il faut dans un livre, c'est du cœur et des couilles, un investissement complet de l'auteur dans son art et non pas une position intellectuelle détachée nourrie d'un académisme souvent par trop abstrait.
Et, surtout, ne pas se prendre trop au sérieux ; car c'est cela l'essence même du ridicule.

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Il tape dur, celui-ci. C'est la Faim de Hamsun, avec moins de folie et plus de désespoir. Les phrases sont courtes, sans fioritures, visent juste. Kromer ne détourne pas le regard devant la prostitution aussi bien féminine que masculine, devant la brutalité policière, les conditions de vie sordides des stiffs ou la mort dans toute son horreur.
Les mots passent, les images restent, et t'as toute cette misère chevillée au corps et t'en prends plein la poire et tu te dis que merde, même si tu roules pas sur l'or t'es quand même sacrément chanceux d'être là où t'es actuellement.

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Petite relecture après le Sur l'écriture, l'occasion de coller -1.
Instantanés en état d'ébriété, et parfois souvent ça part en latte. Recueil beaucoup trop connu, et surtout beaucoup moins intéressant que le reste de la production du bonhomme. Attention, ça se lit toujours hein, et franchement on se marre bien, mais on est dans de l'amuse-gueule avant le plat de résistance.

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J'avais très peur d'une redite de Bandini, mais il s'avère que si les thématiques et les personnages sont grosso modo identiques, la manière de les traiter diffère sensiblement. On a un plus gros focus sur le rapport à la religion que dans l'œuvre précédente (d'après mes souvenirs brumeux), et le découpage en instantanés permet de ne pas se lasser en nous faisant passer de souvenir en souvenir sans transition inutile, sans ventre mou (quoique sur la fin, deux-trois nouvelles peuvent être considérées comme telles, notamment celle sur l'argentin et la reine du dancing où j'ai pas mal rompiché).
C'est toujours aussi juste dans les émotions ; purée, le retour de Jimmy dans sa famille après son entrée à l'université et le changement de dynamique avec son père tape tellement dans le vrai.

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C'est trop perché pour moi actuellement et donc pas ce que je recherche là, de suite. Je le lirai plus tard.

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Petite relecture retour aux sources, toujours aussi bon.

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Met beaucoup trop de temps à démarrer, puis ensuite le rythme ne se pose plus du tout, y a pas d'entre-deux c'est dommage. Une fois que l'on sait la véritable nature de la menace, l'épouvante disparaît, dommage aussi.
Quelques bonnes scènes, trop rares malheureusement.

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Au début c'est non, puis ça y va alors c'est bon, et puis on lit des saloperies féroces mais correctement que ça cause du coup t'es chopé et c'est marre.
Toujours pas compris pourquoi avec tous ces cognes y en avait pas un pour le choper par la peau du cul, le Ferdinand, lui et ses potes, et les renvoyer illico au casse-pipe au lieu de les cuire sur la durée mais bon.
Y a des répétitions et des passages de traviole typique d'un premier jet, et aussi surtout des sacrées phrases et de drôles de scènes, et voilà l'essentiel.

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J'aime pas vraiment le nature writing, sauf que là on a une dimension plus drame psychologique qu'autre chose donc ça va ; aucun style, mais les pages tournent toutes seules, et puis bon y a le fameux passage qui ne laisse pas de marbre et je veux bien croire l'auteur quand il dit s'être surpris lui-même en écrivant ça.
La deuxième partie se perd un peu route, pas grave, j'ai tout de même lu le bouquin d'une traite.