DialOgre : les meilleurs dialogues francophones

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- Raoul (Gérard Depardieu) : [la bouche pleine] Putain, le mec à la clarinette c’est pas un manchot, hein !
- Stéphane (Patrick Dewaere) : Cherche pas c’est le meilleur : Gervase de Brumer. [à Solange] ça te plait ? Hein ?
- Solange (Carole Laure) : oui, j’aime bien
- Stéphane : Ecoute la reprise de la clarinette là… non mais t’as vu ? T’as vu comment il tripote son instrument le père Gervase ?
- Raoul : Alors là, chapeau.
...
- Raoul : C’est vraiment la musique d’un type qui a jamais été heureux en amour. Ça c’est sûr.
- Stéphane : Tu parles, le pauvre mec il est mort à trente-cinq ans ! Trente-cinq ans ! Mais tu te rends compte de la perte ? Quelle époque de con ! On claquait pour un rien !
- Raoul : Forcément, ils passaient leur temps à te saigner. Un rhume ? Allez hop ! Ils te pompaient deux litres.
- Stéphane : Remarque, aujourd’hui c’est les accidents de la route alors ça vaut guère mieux.
- Raoul : Mais parce que les gens conduisent comme des cons !
- Solange : c’était quoi sa maladie à Mozart ?
- Stéphane : On sait pas exactement. Probablement qu’avec un bon antibiotique il aurait écrit quarante symphonies de plus, et… Beethoven, il aurait pu s’aligner.
...
- R : Voilà un type, Mozart, j’aurais bien aimé le connaitre.
- S : Putain ! Et moi, quand je pense à toutes les fois où il m’a sauvé de la déprime. C’est pas compliqué, avant de te rencontrer c’était mon seul pote.
- R : L’inviter à becqueter, tiens. Ça, ça aurait été chouette. L’emmener à la campagne. Il aimait ça, la campagne ?
- S : Mais bien sûr ! Il aimait tout ! Il était pas chiant.
- R: On lui aurait filé la môme, on lui aurait dit : « tiens, Wolfgang, elle est à toi. Solange elle s’appelle. Cadeau d’admirateur ! »
- S : Il en aurait fait une sonate…

(suite en commentaire n°1)

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C'était bien ? Excusez-moi de vous demander ça, ça peut paraître surprenant, mais vous venez de baiser ma femme pendant six heures d'affilée, alors je vous demande si c'était bien ...

Mon grand père disait : "une bonne branlette vaut mieux qu'un mauvais mariage". Il joignait souvent le geste à la parole !

Dis-donc je suis inquiet, ça sent une drôle d'odeur à côté !
Ah bon ? Et quel genre d'odeur ?
Bah justement c'est pour ça que je suis inquiet : ça sent le sperme !

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çui qu'a perdu le flingue, j'sais pas c'est qui ! mais çui qu'a trouvé le flingue j'aimerais bien savoir c'est qui !

- ça fait vraiment du bien de chier un coup ! Vous croyez en Dieu ? il faut pas se demander si on croit en Dieu mais si Dieu croit en nous.
J’avais un ami qui s’appelait Gonvalski, on était déportés ensemble en Sibérie, quand on va en Sibérie dans les camps de travail, on voyage dans le train à bestiaux qui traverse la steppe glacée pendant 2 journées entières sans croiser personne, on se tient chaud ensemble mais le problème c’est qu’il faut se soulager, faut chier, c’est pas possible dans le wagon, le seul moment où l’on s’arrêtait c’était pour mettre de l’eau dans la locomotive mais Gonvalski était très prude même quand nous devions nous laver ensemble il était très gêné. Et moi je me moquais souvent de lui à cause de ça.
Donc le train s’arrête et tout le monde en profite pour aller chier en dehors du wagon et moi j’ai tellement embêté Gonvalski avec ça, il préférait aller un peu plus loin. Donc le train repart et tout le monde saute dedans car le train il n’attend pas.
Le problème c’est que Gonvalski s’était éloigné derrière un buisson il n’avait pas fini de chier, donc je le vois il sort de derrière un buisson en tenant son pantalon dans sa main pour ne pas qu’il tombe, il essayait d’attraper le train. Je lui tends la main mais chaque fois quand il me tend la sienne il lâche son pantalon qui tombe sur ses chevilles. Il remonte son pantalon, il reprend sa course. Et chaque fois son pantalon il tombe quand il me tend la main.
- Et alors après qu’est-ce qui s’est passé ?
- Rien, Gonvalski est mort de froid.

C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien.
Mais l'important n’est pas la chute, c’est l’atterrissage.

Eh l'maire, nique sa mère au maire, fils de pute !

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Bob : On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer. Je vais t'enculer et tu jouiras. Ton fion, il en pourra plus d'extase. Ça ne sera pas la peine d'appeler au secours: en liberté il n'y a pas de gardien. Personne ne vient. T'es tout seul avec ta honte. Et moi, ta honte, je la transforme en bonheur. J'en fais un bouquet de fleurs.
Antoine : Tu parles bien quand tu veux.

[...]

Homme riche : Je vous propose un truc. Ma femme va mettre son déshabillé noir et on va se faire une jolie petite partie.
Bob : Une partie de quoi?
Femme riche : Jambes en l’air.
Homme riche : Garçons, filles, le genre mélange.
Femme riche : Ca vous tente?
Bob : Mais c’est-à-dire que…
Homme riche : C’est-à-dire que vous avez pas tellement le choix parce que moi je vous tiens au bout de mon arme
Antoine : On va vous rendre ce qu’on vous a volé Monsieur. On a bien bouffé, on a bien bu, c’est déjà pas mal.
Homme riche : Moi je veux vous voir baiser ma femme. Un par devant, un par derrière ; pendant ce temps-là, je vous enculerai.
Monique : Et moi alors, je tricote?

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Brigadier Schmitt : il est comédien ?
Bruno : euh acteur hein pas comédien !
Schmitt : il a joué dans quels films ?
Bruno : Navarro !
Schmitt : T'AS JOUE DANS NAVARRO ?
Bruno : ouais ! j'faisais un garçon d'café.
Schmitt : c'est pas vrai !
Bruno : un très beau rôle à défendre. 'fin j'sais pas si vous l'avez vu, c'est l'épisode où le commissaire Navarro se fait servir un express serré.
Schmitt : (il réfléchit) ... Exact ! Affirmatif épisode 14, j'les ai tous !! hin hin
Bruno : ah bon, vous m'avez vu ?!
Schmitt : aheh il est comment euh... Roger Hanin ? hin
Bruno : super sympa euh... beaucoup d'humilité. il s'la joue pas du tout star.
Schmitt : ça m'étonne pas.
Bruno : les mulets aussi... super sympas. Oklein, machin...
Schmitt : ouais ça on s'en fout ! parle-moi de euh... de Roger Hanin ! hin
Bruno : Roger euh... c'est Roger hein !
Schmitt : j'en étais sûr. J'EN ÉTAIS SUR ! ben euh... hnff. faudra lui dire de v'nir nous voir là au commissariat, après tout euh... il est pas plus mal qu'un autre hein ! ... et puis on sent pas l'ail non plus hin... faudrait pas non plus qu'y's'prenne pour une vedette le père Roger Hanin là... RORO là !
Bruno : si vous voulez je peux vous mettre en contact avec la production.
Schmitt : tu f'rais ça pour moi ?
Bruno : sans problème ! ... on s'fait une bouffe et on en parle.
[...]
Schmitt : (levant son verre) J'dirais, en conclusion, que j'ai beaucoup giflé mais que là je m'en suis pris une belle. En effet, ça a été une période très dure de ma vie, mais j'dirais que grâce à ce monsieur ...
Bruno : mpchmbruno
Schmitt : Oui euh pff ..., j'vais p'têtre avoir la chance de rencontrer MONSIEUR Roger Hanin, pour, qui sait, peut être le remplacer, et ça ça vaut toutes les Marie-Louise de la terre. Parceque le père Hanin y commence à se faire vieux et .. place aux jeunes. Max Schmitt, brigadier de l'impossible ! MAX SCHMITT, NAN NANAN NANAN ... AGAIN ! MAX SCHMITT, NAN NANAN NANAN ... AGAIN ! Non, Max Schmitt ça fait pas assez commercial, Marc Schmitt, c'est mieux non ?
Bruno : Beaucoup
Schmitt : Que la fête commence, non de dieu ! ... A poil Viviane ..

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Mazarin: Ah, Mr le comte de Trémoulène, les contrées sauvages sont elles sauvages? Sont-elles des contrées? Est-ce que des races de païens courent leurs attributs à l'air? Décrivez-moi. Faites bref.
Le comte : Votre éminence nous avons, au nom du Christ-Roi, civilisé ces sauvages et ces vierges qui enfantent de la viande impure. Tout cela au péril de nos vies, en sacrifiant les leurs ... On s'est régalés !

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Maître Folace : Touche pas au grisby, salope !
Paul Volfoni : L'alcool à c't'âge-là !
Mr Fernand : Non mais c'est un scandale hein ?
Raoul Volfoni : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein?
Mr Fernand : Ça... le fait est... Maître Folace ?
Maître Folace : Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est ce qu'on fait ? on se risque sur le bizarre ?... Ça va rajeunir personne. (Il sort la bouteille)
R V : Ben nous voilà sauvés.
M Folace : Sauvés... Faut voir !
Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
P V : Pourquoi vous dites ça ?
M Folace : Eh !
P V : Il a pourtant un air honnête.
Mr Fernand : Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il… a l'air assez curieux.
M Folace : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Alors, ça faisait des histoires !

R V : Faut r'connaître... c'est du brutal !
P V : (les larmes aux yeux) Vous avez raison, il est curieux, hein ?
Mr Fernand : J'ai connu une Polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner. Faut quand même admettre : c'est plutôt une boisson d'homme… (il tousse)
R V : Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon. "Les volets rouges"... et la taulière, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait, nom de Dieu ?
Mr Fernand : Lulu la Nantaise.
R V : T'as connu ?
(Monsieur Fernand lève les yeux au ciel)
P V : J'lui trouve un goût de pomme.
M Folace : Y'en a.
R V : Eh bien c'est devant chez elle que Lucien "le cheval" s'est fait dessouder.
Mr Fernand : Et par qui ? Hein?
R V : Ben v'la que j'ai plus ma tête.
Mr Fernand : Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
R V : Toute une époque !


Non mais t'as déjà vu ça ? En pleine paix ! Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !


Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !


Le Mexicain l'avait achetée en viager à un procureur à la retraite. Après trois mois, l'accident bête. Une affaire.

Annotation :

Et arrête de me regarder avec cette tête de chien qui chie !

Roger (lisant le document): Le nettoyage à sec sera facturé nonobstant l'état dans lequel le vêtement sera rapporté.
Patrick : Et nonobstant, ça veut dire quoi ?
Roger : Bah "nonobstant"
Patrick : Mais il faut payer ou il faut pas payer ?
Roger : ... Eh, maman ! Patrick il a "nonobstant" ! Quand il a nonobstant, c'est qu'il a déjà payé non ? Hein ? ... Bon, bah oui, t'as déjà payé, hein ? De toutes façons, elle va pas se rouler dans la boue !
Patrick : J'espère !

Annotation :

Serveur : Bon qu'est-ce que vous prenez ?
Dany : Ben euh ... je sais pas ... c'que tu veux mon grand !
Serveur : Pardon ?
Dany : Ben c'que t'as envie de nous servir ça ira pour moi.
Serveur : bon j'ai pas le temps de plaisanter, là je travaille moi ! Alors qu'est-ce que vous voulez boire ?
Dany : Ben t’énerve pas, soit cool mon grand !
Serveur : Eh attention, toi tu m'appelle pas "mon grand", eh connard !
Dany : Eh coool ! Tu vas te choper un ulcère avec ton agressivité là ! T'es déjà jaune comme un coing ... mon grand !
Serveur : Bon Jacky, sors le nerf de boeuf, y'a des voyous


Jean-Michel : Bah qu'est-ce que tu fais là ? T'es à pied ?
Dany : Bah ouais, j'suis rentré en car parceque j'ai eu une galère avec le bahut ...
J-M : le nouveau mercedes
Dany : oui, en allant au Mans tu vois, j'ai voulu prendre un couple de stoppeurs, pour m'empêcher de roupiller, deux blacks qui allaient aux Sables d'Olonnes tu vois pour faire de la planche. Ils avaient l'air complètement paumés parce que personne les prend vu qu'ils sont blacks. Et alors j'ai voulu prendre un casse dalle tu vois et je leur ai même proposé de leur payer le café ! Et bah ils ont pas voulu, ils ont dit qu'ils étaient trop crevés.
J-M : Et là bien sûr t'es descendu, t'as laissé les clés sur le camion !?
Dany : Je pouvais pas prévoir que c'était deux flippés. Ils ont démarré aussi sec !
J-M : Avec le chargement aussi ?
D : Bah quoi, j'allais pas descendre tout le chargement pour aller boire un café !
..
Richard : T'es déjà rentré ?
D : Bah oui j'ai été super vite parce que j'ai eu un petit problème
R : grave ?
D : euh, grave, euh ... non ... enquiquinant.
R : Ah bon, bah tu m'expliquera ça toute à l'heure, je vais prendre une douche et dormir une demi heure.
J-M : C'est quoi grave pour toi ?
D : Bah quoi, y'a pas mort d'homme !

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Pierre : Ah Mr Preskovic! C'est Presko, Thérèse.
Presko : Bonsoir, Mr Mortez. Ah l'ascenseur est encore en panne puis votre collègue, celle qui parle fort, est coincée dedans.
P : Nous sommes au courant Mr Preskovic, nous avons fait le nécessaire. C'est très gentil de nous avoir prévenus.
Presko : Non mais je descendais, c'est pour le Noël. je vous avais apporté c'est un cadeau de mon pays.
Thérèse : Oh écoutez, nous sommes confus. Surtout qu'on a rien prévu,n'est-ce pas Pierre?
P : Bah oui, pour vous non ! C'est à dire, on va vous parler franchement, Mr Presko, comme on ne vous voyait plus dans l'immeuble, on pensait que vous étiez décédé!
Presko : Oh, vous êtes caustiques ! Non je ne suis pas mort. J'ai pris travail de nuit. C'est au péage de Corbeilles Sud. Il y a beaucoup de vent mais c'est très tranquille.
P : Ah oui, Corbeilles sud. Vous êtes verni, Mr Preskovic, vous terminez bien l'année. Bon, et bien on ne va pas vous retarder et joyeux Noël !
Presko : Non, non, mais c'est vacances aujourd'hui. Je vous ai apporté des Doubitchous.
P : Des quoi ?
Presko : Des Doubitchous ! C'est comme des truffes en chocolat.
T : Je vais les remiser par devers moi.
Presko : Mais vous ne les goutez pas Mme Thérèse ?
T : Ah mais si ! Nous allons les gouter bien sûr !
P : Oui bien sûr, nous allons les gouter, Mr Preskovic.
T : Après vous, Pierre.
P : Ah non, je vous en prie Thérèse.
T : On ne sait que choisir...
P : C'est vrai qu'il y a l'embarras du choix.
Presko : Ce sont les fameux Doubitchous de Sofia !
P : Ah oui !!!! Aaaaah, c'est très bon !
T : Ah oui !
Presko : Et ce n'est que de bonnes choses: cacao de synthèse avec de la margarine et de la saccharose aussi.
P : Mmmh !..... Et je ne sais pas si vous avez remarqué, Thérèse, il y a une espèce de 2ème couche à l'intérieur !
T : Oui, c'est fin, c'est très fin, ça se mange sans fin.
Presko : C'est une fabrication artisanale.
P : Oui, effectivement on a vraiment un petit peu l'impression que c'est fait à la main, quoi !
Presko : oui, oui, c'est fait à la main. C'est roulé à la main sous les aisselles.
P : Bon et bien, Mr Preskovic, on ne va pas vous déranger plus longtemps !
Presko : je suis content que ca vous ait plus. Parce que normalement c'est une garniture. Enfin je vous dis pas plus.
P : Non, n'en dites pas plus. Merci beaucoup, Mr Preskovic.
Presko : Bon bah, au revoir, je remonte à l'occasion.
P : Voila, remontez plutôt à ce moment-là, Mr Preskovic ! On sera plus tranquilles.

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Jean-Claude : On n'est pas bien là ?
Pierrot : Si.
Jean-Claude : Paisibles ! À la fraîche ! Décontractés du gland ! Et on bandera quand on aura envie de bander !

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Fichier : J'ai la cassette ! vous avez entendu parler d'un certain président ? ... son nom c'est Bill "C" ... J'ai la vidéo de la pipe qu'il s'est fait faire dans un ascenseur, et je peux vous dire qu'il couinait comme un hamster le Bilou Bilou ... J'ai eu ça par une personne qui bosse aux services secrets israéliens, le président j'peux le faire tomber quand je veux. Alors là j'ai une copie, j'vais faire un master, une petite mise de fond ça vous irait ?
Esther, Lamar, Zed : Ah non non, nous on a pas les épaules pour ça. On n'a pas les connections ...
Fichier : C'est dommage, au bas mot on aurait pu se faire deux millions de dollars, "two millions dollars". Là je viens d'avoir un coup de fil personnel de Saddam, Saddam Hussein, il est très très très intéressé. Seulement, on serait payés en Escudos, rapport à ... ce que vous savez ...
Esther, Lamar, Zed : Ah, ouais, ouais
Fichier : Enfin bon, on verra ça directement avec Monsieur et Madame Noriega ... Président de la Panama ... alors j'écoute ...
Esther : Il est pas en tôle Noriega ?
Fichier : Bien sûr qu'il est en tôle, je le fais sortir lundi en huit.

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P- Buenas noches.
J- Mais tu parles espagnol ?
P- Un poquito.
J- Et tu crois que tu m’impressionnes ? Moi je sais dire « allons à la plage, monsieur renard » : « vamos a la playa, señor zorro ». Est-ce que tu aimerais te bâfrer un chili con carne ?
P- Non, merci, je .. je suis un peu ballonné .. Je suis pas .. je suis pas trop bien .. Je suis désolé, hein. Il y a pas d’offense ? Par contre, la prochaine fois, avec plaisir. Un bon chili con carne, d’habitude, je suis partant. Mais là, je… je fais un régime, à base de… à base de ouiches lorraines.
J- Excuse-moi, à base ?
P- À base de ouiches lorraines. C’est des petites tartes.
J- Eh, non mais pour qui tu me prends, je rêve ! La fromagerie en bas de chez moi, elle vendait trois choses : du fromage, des ouiches lorraines et de la bouffe chinoise. Alors toi, mec, avec tes régimes à la con, tu me fais bien marrer. Tu as devant toi le spécialiste de la ouiche lorraine ! Le spécialiste des travers de porc sel-poivre ! À vingt-trois ans j’ai gagné le concours du meilleur cuisinier asiatique en leur préparant un… un méchoui.
P- Un méchoui ? Tu pipeautes pas un peu, toi ?
J- Jamais je pipeaute.
P- Eh bien puisque c’est ça, parle-moi de George Abitbol.
J- George Abitbol c’était loin d’être un pérave. Jamais il se serait vanté comme je viens de le faire sur la cuisine. Humainement, il avait la classe. Moi je préfèrerais avoir sa classe plutôt qu’avoir la mienne ... Moi je suis un peu just.

P- M’emmerde pas avec tes histoires, je te dis que j’ai mal au bide, j’ai la méga chiasse, putain, la méga chiasse !
S- Ben excuse-moi !
P- Excuse-moi, mal au bide, tu sais ce que c’est ? Faut que j’aille chier, bordel de… faut que j’aille chier, faut que j’aille chier rapidos !

S- Bon maintenant tu arrêtes ! Parce que je te ferais dire que pendant qu’on parle, Peter il a la méga chiasse ... Alors un peu de dignité, s’il te plaît ! ... Ah, et puis je voulais te dire un truc à propos de Gorge Profonde .. C’est mon indicateur ! Alors, touche à ton cul.
Collègue : Excusez-moi, Messieurs .. Euh, Peter il fait du boucan dans les waters.
P- Wow. Steven ! Tu vas pas me croire. J’ai plus mal au bide. Je suis guéri. Par contre, on ne peut plus rentrer dans les chiottes, il y en a partout.
S- Merde, allez ! .. Patron ! Patron ! On a un problème, faut qu’on vous parle.
Patron : Du dossier George Abitbol ?
S- Non, des chiottes. Peter les a bouchées.
P- Ce n’est pas de ma faute, patron .. J’étais malade.
Patron : Ça doit être les burgers.

Annotation :

François Pignon : Ah bon, il a pas de prénom ?
M. Brochant : Je viens de vous le dire, il s'appelle Just Leblanc ! ... Monsieur Pignon, votre prénom à vous c'est François, c'est juste ? ... Et bien lui c'est pareil, c'est Just ! ... Bon on a assez perdu de temps comme ça.
François Pignon : Je prend l'accent belge ?
M. Brochant : Non !
Pignon (accent belge) : Allo ! Je voudrais parler à Monsieur Leblanc, juste une fois !

[...]

Pignon : C'était votre sœur.
Brochant : J'ai pas de sœur.
Pignon : Vous n'avez pas de sœur ? Je lui ai dit qui est à l'appareil, et elle m'a dit : « sa sœur ».
Brochant : Il a appelé Marlène !
Pignon : C'est pas votre sœur ?
Brochant : C'est son nom, Sasseur. Marlène Sasseur.
Pignon : J'pouvais pas savoir, moi. Elle me dit : « C'est Marlène Sasseur. » Avouez que c'est confusant.

Annotation :

Jérôme : Alors Popeye, c'était comment avec la petite hier soir ?
Popeye : Ah bah je sais pas quel âge elle a mais elle aime la bite ! .. Oh excusez-moi M'sieur Dame !
Les parents : Non, non, c'est rien
Popeye : Ah bah tiens, la voilà !
La petite : Bonjour Popeye, bonjour papa, bonjour maman ...
Le père : Viens par ici toi ... (il lui colle une baffe)

Annotation :

- Il faut mettre un timbre si tu veux que le courrier parte.
- Il est hors de question que je lèche le cul de la république.

- Dis donc "bas-du-cul", j'ai l'impression que t'as un problème. J'ai le sentiment que t'hésite entre te laisser pousser les jambes et t'acheter une jupe. C'est ambigu, non ? J'te situe pas ...

Annotation :

Une passante : Pardon, monsieur, la rue Gustave Flaubert, s'il vous plait !
Paul Dufour : Qu'est ce que vous allez foutre rue Gustave Flaubert ?
Passante : Ça ne vous regarde pas , monsieur !
Paul Dufour : Ben alors, m'emmerdez pas, c'est tout ce que je vous demande !
Passante : Vous pourriez être aimable ?
Paul Dufour : En quel honneur ?
Passante (à Albert) : C'est incroyable, je lui demande un renseignement, il m'insulte !
Albert : De quel droit vous lui demandez un renseignement ? Même dans la rue on peut plus avoir la paix, maintenant ! Faut que vous veniez nous les briser jusque sur les trottoirs !
Paul Dufour : Y'a pas de renseignement ! Y'a pas de rue Gustave Flaubert ! Y'A PLUS RIEN !
Albert (à la passante) : Vous voyez pas que c'est un homme fatigué ? A deux doigts du break ! Vous cherchez l'incident ou quoi ?
Paul Dufour (à Albert) : Vous trouvez pas qu'elles auraient tendance à nous faire chier ? Toutes ?

Annotation :

- Ah parce que tu mélanges tout ça, toi ! Mon Espagnol comme tu dis et le père Bardasse. Les Grands Ducs et les Bois-sans-soif !
- Les grands ducs ?
- Oui, monsieur ! Les princes de la cuite, les seigneurs ! Ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qui ont toujours fait verre à part ! Dis-toi bien, que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries les seigneurs : ils sont à cent mille verres de vous ! Eux, ils tutoient les anges !
- Excuse-moi, mais nous autres on est encore capable de tenir le litre sans se prendre pour Dieu le Père !
- Mais, c'est bien ce que je vous reproche ! Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond, vous ne méritez pas de boire ! Tu te demandes pourquoi il picole l'Espagnol ? C'est pour essayer d'oublier les pignoufs comme vous !

Annotation :

Rémy : Pas spécialement horrible. Non, non, pas du tout. Contrairement à ce que les gens pensent, le XXe siècle n'a pas été particulièrement sanguinaire. Les guerres ont fait 100 millions de morts. Ça, c'est un chiffre généralement admis. Ajoutez 6 millions pour le goulag russe. Les camps chinois, on saura probablement jamais mais... disons 1 million. Ça nous fait 130-135 millions de morts. C'est pas très impressionnant, si on pense qu'au XVIe siècle, les espagnols et les portugais ont réussi, sans chambres à gaz, ni bombes, à faire disparaître 150 millions d'indiens d'Amérique Latine. C'est du travail, ça, ma sœur ! 150 millions de personne à la hache. On dirait qu'ils avaient l'appui de votre église mais c'est quand même du beau travail. A tel point d'ailleurs qu'en Amérique du Nord, les Hollandais, les Anglais, les Français et éventuellement les Américains se sont sentis inspirés et ils en ont égorgé 50 millions à leur tour. 200 millions de morts au total. Le plus grand massacre de l'humanité, et ça s'est passé ici, là, autour de nous et pas le moindre petit musée d'holocauste. L'histoire de l'humanité, ma sœur, une histoire d'horreur.

Annotation :

Oh oh oh, les saligauds ! Un veilleur de nuit noir ! ça si c'est pas un coup dans le dos ! C'est dégoûtant. Juste pour que l'on ne le voit pas.

Tu te rends compte Rémy, jusqu'où ils vont ? Mais ils se permettent tout ! Hein ? Pauvre gosse, un enfant du soleil. Tu te rends compte ? Ce gosse a été élevé sous les baobabs si ça se trouve et maintenant il est ici sur les chantiers. Quelle horreur, ça me dégoûte. Ils se croient tout permis ces gens.

C'est comme ce ciment, tu peux être sûr que c'est un ciment hongrois, la loi de l’éternel provisoire, hein ? Et tu peux être sûr qu'ils mettent beaucoup plus de sable qu'ils ne mettent de ciment. Ça, c'est certain. Hein hein ! C'est des économies de bout de chandelle et après les murs se lézardent, ça, c'est certain. Il y a des fissures, tout le bazar. Enfin, j'ai été couler deux Maghrébins ici dans la colonne nord, hein ? Attention, je les ai tournés vers la Mecque. Tu peux être sûr que dans deux ans on verra leur trou du cul, ça, c'est certain. Bon, allez, on va aller couler le Mobutu là-bas. Regarde-moi ça, en plus il était beau garçon.

En tout cas, je vous préviens que je ne touche pas à ça. Ça, le sida Rémy, le sida, les singes verts, je n'y touche pas. Prends-le par les caoutchoucs si tu le prends, mais moi je n'y touche pas. Encore, regarde-moi ça. Pourquoi les habiller en jaune si on ne doit pas les voir ? Enfin encore heureux qu'il n'y ait pas des chiens ! Car en général, ils sont entourés de molosses. Et... ça je n'aime pas. Tu sais que les noirs s'entendent très très bien avec les animaux, c'est très connu ça. Ils ont une façon de leur parler. Ça, c'est ...

Dis ! C'est le moment ou jamais.

LE CAMERAMAN : Quoi?

BEN : De savoir si c'est vrai cette légende ! À propos de leurs proportions. Rémy, enlève-lui son pantalon, ôte-lui son slip. Seigneur ! Oh... c'est quand même bien fait. Oh la la la la. Allez remballe tout ça Rémy, c'est écœurant à la fin. Tu te rends compte que ce gosse n'a même pas 18 ans et qu'il est déjà bâti comme un mulet.

Oh… Mais tu sais que ces gosses-là en général travaillent dans les dancings la nuit, ils gagnent souvent leur argent avec ça. Lui, ça doit sûrement être un prude parce que il travaille sur le chantier. Mais t'en a qui vivent de ça, de leur membre, hein?, c'est terrible.

Ça te fait rire toi ! Oh bah, bien sûr, c'est pas avec ça que tu vas gagner ta vie toi, hein !

Annotation :

Marie : Tu sais combien il y a de viols par jour dans le monde ? J'peux te dire ça me fait flipper moi.
Léon : Arrête t'as rien à craindre toi, qui c'est qui voudrait te violer ?
M : Bah t'es dégueulasse, pourquoi tu m'dis ça ?
L : Nan mais regarde toi, t'es pas le genre de nana qui se fait violer.
M : Parce que y'a un "genre" de nana qui se fait violer ?! Mais t'es vraiment un mec débile toi.
L : Mais nan j'voulais pas dire ça, mais, je sais pas, mais j'imagine que les mecs qui violent les nanas, ils choisissent des nanas plus aguicheuses que toi quoi
M : N'importe quoi, mais c'est vraiment un discours de macho ça, t'es con. Pourquoi j'peux pas m'faire violer moi ? j'peux très bien me faire violer ! Nan mais j'mexcuse, j'comprends pas pourquoi tu m'dis ça, j'mexcuse y'a plein de mecs qui viennent me faire chier dans la rue.
L : Ah bon ?
M : Ben oui, qu'es'tu crois, encore heureux... Nan mais toi tu m'connaitrais pas, si tu m'voyais dans la rue, t'aurais pas envie d'me faire chier ?
Chabert : Faudrait p'tet d'abord que tu t'rases la moustache.

- Alors ces demoiselles là, qu’est ce que j’leur sert ? Faudrait p'être penser à renouveler les consommations !
- Un café avec 5 pailles madame !
- Fais le malin toi ! Tout le monde consomme ici !
- Vous voulez pas sucer mon pote pendant que j’vous encule ?!
- Oh nom de Dieu !

- Voglio una donna ! Voglio una donna !
- Qu'est-ce que vous racontez Tomasi !
- Je dis que je veux une femme ! C'est normal non ?
- Non, pas vraiment !
- Pourquoi, vous avez jamais envie de femme vous Mr Moroni ?
- Si mais ... euh ..
- Et bah alors vous avez pas envie de le crier comme ça devant tout le monde ?
- Bon, allez arrêtez vos singeries, descendez !
- L'homme descend du singe, Tomasi est un homme, Tomasi ne descend pas du panneau de basket.
- Je vous félicite, cet excellent sophisme vous vaudra un avertissement, et si vous êtes aussi bon en mathématiques qu'en philosophie, vous devez savoir que c'est le dernier avant le blâme.
- Combien de blâmes pour un renvoi ?

- Dites donc Tomasi, toujours en retard ?
- J'ai ma réputation m'sieur !

- A propos, c'est quoi exactement la lutte des classes ?
- Pardon ?
- La lutte des classes c'est quoi ?
- Attends, tu te fous de moi là ?
- Non mais je sais ce que c'est, ça va ! mais je voudrais savoir ce que c'est EXACTEMENT quoi ... Putain rigolez pas !

Annotation :

Regarde les deux baraques ! On est tombé en plein championnat. [...] Ben ils font tout pareil ! Seulement toujours un peu plus haut, un peu plus gros, un peu plus cher. Tu piges ? Des jaloux. Des envieux. Tu peux être sûr que quand Madame A va décider de se payer un malheureux sapin, Monsieur B va nous planter un allée de séquoias. Ils ont la même voiture mais essence, diesel. Monsieur s'installe une fontaine, Madame veut un moulin. Celui-là il a un ulcère, l'autre il va se laisser pousser un cancer.

(au serveur) Tu m'avais pas vu, tu m'avais pas vu... Qu'est-ce que tu crois que je fais avec mon bras en l'air? La circulation ?!

Annotation :

- Ah j'ai trop bouffé, moi. J'mange pas ce soir, j'mange une pomme et je me couche.
- Mange une pomme si tu veux, bien que ça m'étonnerait beaucoup. Je te rappelle qu'on va au théâtre ce soir, chou.
- Ah oui, putaiinn ! Ohhh quel bordel ! Je suis obligé de venir moi ?
- C'est ta nièce, elle sait qu'on vient, on lui a dit ...
- Pourquoi on lui a dit ça !? Putain qu'est-ce qu'on va foutre au théâtre ?

Annotation :

Jérôme : Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
M. Gilain : Bah, c'est copain !
Jérôme : comment ça copain, vous vous foutez de moi ?
M. Gilain : Bah on l'a appelé copain comme cochon ...
Jérôme : Mais monsieur Gilain je vous l'ai déjà dit je ne fais pas les bêtes.
M. Gilain : vous avez été si gentil la dernière fois docteur.
Jérôme : Non la dernière fois je vous ai dépanné !
M. Gilain : Il fait de l'anémie, il ne mange rien.
Jérôme : Il fait de l'anémie ? .. Mais bouffez-le. Allez hop dehors, vous entendez mademoiselle qu'ils bouffent leur cochon, BOU-FFEZ-LE !

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Commissaire Bialès : Parlez-moi de vous plutôt…
Odile Deray : Odile. Moi, c'est Odile. Pluto, c'est l'ami de Mickey.
Bialès : Ah non, Pluto c'est le chien de Mickey. L'ami de Mickey c'est Dingo.

Odile : Même que j'ai dormi dans la chambre du bas, parce que j'avais prêté mon pull.
Bialès : Ah Odile ! Vous êtes vraiment une femme formidable.

Bialès : Vous voulez un whisky ?
Odile : Oh, juste un doigt.
Bialès : Vous ne voulez pas un whisky d'abord ?

Martoni : Bougez pas ! Ou je la flingue !
Bialès : (au téléphone) Ne quittez pas monsieur le préfet. (à Martoni) Martoni!
Simon : Qui c'est ?
Bialès : Jean-Paul Martoni. Petit politicien véreux, tueur d'écologistes, qui veut transformer la plage en parking. Hein ? N'ayez pas peur Odile, je m'occupe de ça...
Martoni : Stop ! N'avancez plus, Bialès. Je veux un hélicoptère. Je veux que vous donniez l'ordre à vos hommes de me laisser quitter le Palais sans problèmes, sinon je la flingue. Et ce coup-ci, plus de tapette pour vous sauver.
Odile : Je vous dis que monsieur est commissaire de police...
Bialès : Tu bluffes Martoni. Il bluffe.
Kara : Pas sûr.
Simon : Si, il bluffe, là. Ca se voit tout de suite.
Kara : Non, il a pas l'air de bluffer là, quand même.
Bialès : Si, il bluffe là...
Simon : Moi je suis de l'avis de Bialès. Il bluffe... On vote ? Moi je vote, et je dis "il bluffe".
Martoni : Ca suffit ! Vous essayez de gagner du temps.
Simon, Kara & Bialès : Non...
Martoni : Bon, vous l'aurez voulu. Je la butte !
Bialès : Tu bluffes Martoni, ton arme n'est pas chargée.
(il tire sur un genou de Bialès)
Bialès : Aïe !!!
Kara : J'avais voté "il bluffe pas".
Odile : Peut-être qu'il bluffe ? Peut-être qui'il avait qu'une seule balle ?
(il tire sur le 2è genou de Bialès)
Bialès : Aïeuh !!! C'est à dire que là vous êtes lourds...
Préfet : Allo ? Allo ???
Kara : (au téléphone) Oui, monsieur le préfet ? Non c'est Serge Karamazov à l'appareil, je suis responsable de la sécurité ici. Non, voilà : on a une prise d'otages, le commissaire Bialès qui est salement blessé et une attachée de presse qui est maquillée, je vous dis pas, c'est une horreur...
Martoni : Dites au préfet que je veux un hélico dans dix minutes sinon je la butte !
Kara : (au téléphone) Martoni veut un hélico dans dix minutes sinon il la butte. (à Martoni) Il dit que vous bluffez.
Bialès : Dites-lui que j'ai plus de genoux.
Kara : (au téléphone) Il dit qu'il a plus de genoux. (à Bialès) Il dit qu'il voit pas le rapport.

Annotation :

Je t'avais dit PAS LES DEUX PIEDS SUR LE MÊME BOUDIN !

Annotation :

ils sont forts les enculés d'en face !

Annotation :

Panoramix : C'est une bonne situation, ça, scribe ?
Otis : Mais vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. Moi, si je devais résumer ma vie, aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d´abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer.
Alors ce n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire j'ai pu, et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour. Et finalement quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis : « C'est ce goût de l´amour », ce goût donc, qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi.

Vendeur : Ta famille, ça va ?
Acheteur : Ça va, Imhotep
Vendeur : Et ton pere, ça va ?
Acheteur : Ça va, Imhotep ... Et ta soeur, comment elle va ta soeur ?
Vendeur : Ça va, ça va Imhotep
Acheteur : Et ton cousin, qu'est-ce qu'il devient ton cousin ?
Vendeur : Ça va Imhotep
Acheteur : Et les affaires, ça marche les affaires ?
Vendeur : Imhotep.

Amonbofils : Pas de pierre : pas de construction. Pas de construction : pas de palais. Pas de palais : … pas de palais.

Numérobis : Et le mec, il lui dit c'est le phare à "On", parce qu'il s'appelle "On", le mec… Le mec, il s'appelle "On", et "On" il a un phare, c'est son appartenance. Il lui dit c'est le phare à "On" !… Le mec ! Il s'appelle "On" ! Il lui dit c'est son phare ! Et bah le Pharaon ! Qui est comme le chef de nous !

Annotation :

Henri: Je vais dire que je l'ai vu moi aussi. Hein dis moi comment c'était un peu.
Betty: Tu vas mentir donc?
Henri: Ben évidemment que je vais mentir. Je vais pas m'amuser à leur dire que j'ai oublié alors que Maman m'a téléphoné euh, une heure avant pour pas que j'oublie et je sais pas d'ailleurs pourquoi ça m'est sorti de la tête comme ça. Bon! Allez! Alors Betty comment ça s'est passé cette histoire? Allez! Qu'est-ce qu'il a dit Philippe? Il a parlé de quoi? Tiens comment il était habillé?
Betty: Tu crois qu'y vont t'interroger à ce point là?
Henri: Non mais on sait jamais. Y me dit tiens regarde demain à 19 heures, je passe dans une émission. Plus Maman une heure avant qui m'appelle. Eh ben, quoi Betty, eh bien c'est bien pour que je leur dise ce que j'en ai pensé oui?
Betty: Non! C'est pour que tu le voies, c'est tout! Il a appelé tout le monde. Y passe à la télé. Y prévient sa famille. C'est normal! Qu'est-ce que tu veux qu'y t'demande? Tu comprends quelque chose aux marchés des ordinateurs toi?
Henri: Ben oui! C'est vrai je suis con moi! Ben j'suis l'imbécile de la famille! Hein t'as raison! J'vois vraiment pas pourquoi on me demanderait quelque chose à moi?


Philippe: Arrête de pleurer c'est de la sensiblerie maintenant!
Yolande: Je suis désolée. ( elle se mouche ) J'ai trop bu, j'ai pas l'habitude! Oh encore une laisse!
Philippe: Et non c'est un collier chérie!
Yolande: Mais c'est beaucoup trop luxueux pour un chien!
Philippe: Non, c'est pour toi! C'est pas pour le chien! C'est pour toi!
Yolande: Merci mon chéri, merci je… ( en pleurant )
Philippe: C'est un collier pour femme!
Henri: Oui, oui!
Yolande: Je vais le mettre tout de suite!
Philippe: Tu vois!
Yolande: Il me va bien?
La mère: Oh!
Betty: Très bien. Tu veux pas essayer d'aboyer pour voir?

Annotation :

Diane : Quand j'étais encore avec Roger, il m'avait fait coucher avec son meilleur ami. Enfin, on avait couché tous les trois ensemble pendant six mois. Je vous conseille ça, moi, deux bouches, quatre mains…
Dominique : C'est pas si facile que ça à réussir. J'ai essayé à la Martinique avec deux petits Noirs. Aussitôt qu'ils ont ouvert la bouche, ç'a été la catastrophe : « Vous connaissez pas la Martinique si vous n'avez pas couché avec un Martiniquais ». Et puis là ils me montraient leur bracelet en or « offert par Madame le juge Thibodeau de la cour des sessions de la paix ». Des super-machos. C'est moi qui payais, et c'est eux qui me disaient quoi faire. Tu sais, la femme blanche à genoux devant la queue de l'éphèbe noir.
Diane : C'est pas votre genre, ça ?
Dominique : Non, pas tout à fait, non.