Discographies - Metal

Annotation :

Atheist (1988 - ????)
Technical Death Metal, Technical Thrash Metal, Metal Progressif - USA

Piece of Time (1989) - 4,5/10
Unquestionable Presence** (1991) - 7/10
Elements (1993) - 3/10

Atheist est l'un des groupes de Death Metal qui intègre le plus d'influences jazzy à ses compositions. Leur premier album, Piece of Time, n'est pas totalement abouti ; il emprunte encore énormément au genre du Thrash Metal. Ce n'est que sur l'excellent Unquestionable Presence que le groupe trouve vraiment son style : l'importance donnée à la batterie, la basse audible et virtuose, les influences latines, associées à des progressions harmoniques typiques du jazz, servent d'inspiration à de nombreux groupes subséquents. Ils tentent encore de complexifier leurs compositions sur Elements, qui voit le groupe sacrifier son intensité caractéristique, et tendre vers des sonorités proches du metal progressif. Atheist est également reconnu pour ses paroles ésotériques et mystiques, qui sont parmi les meilleures du genre.

Annotation :

Death (1984 - 2001)
Death Metal, Technical Death Metal, Progressive Metal - USA

Scream Bloody Gore (1987) - 4/10
Leprosy (1988) - 5/10
Spiritual Healing (1990) - 4/10
Human (1991) - 5,5/10
Individual Thought Patterns** (1993) - 7/10
Symbolic* (1995) - 6,5/10
The Sound of Perseverance** (1998) - 7/10

Death est avant tout l'oeuvre du chanteur et guitariste Chuck Schuldiner, qui s'entoure des musiciens qu'il pense les plus à même d'interpréter ses compositions. Quelques années avant la parution de Scream Bloody Gore, album fondateur du Death Metal, les projets de Schuldiner sont déjà préformés ; celui-ci aspire à produire une musique qui repousse les standards du Thrash Metal, tant en vitesse qu'en brutalité. Le premier album de Death vient concrétiser ses ambitions. Scream Bloody Gore est un disque aux sonorités brutales, dont les paroles sont toutes imprégnées de mythologie horrifique, aux fondations Thrash encore largement perceptibles. La musique de Schuldiner se perfectionne et se radicalise sur l'abrasif Leprosy, et sur Spiritual Healing, dont les textes, plus réfléchis, tendent vers la critique sociale. Mais il faut attendre le quasi-prototype Human pour voir Death prendre une toute autre dimension. Schuldiner engage alors de nouveaux musiciens, notamment le bassiste Di Giorgio (Sadus, Autopsy), afin de donner vie à des compositions ambitieuses, portées par des paroles ésotériques et philosophiques. Il trouve enfin son style, et ne fait plus que le perfectionner : sur l'excellent Individual Thought Patterns, à l'héritage jazzy, puis sur le plus abstrait Symbolic. La mort de Schuldiner met un terme à l'existence de Death ; leur discographie se clôt sur The Sound of Perseverance, album mystérieux et complexe, qui fait fi des conventions propres au Death Metal.