Disques de 2018

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Not be famous, but just remembered a little more

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Plus grand disque pop/rnb de l'année, d'une évidence et d'une bizarrerie sans pareille, tout en circonvolutions faussement hésitantes et fascinantes. Je l'écoute deux fois d'affilée avec plaisir.

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L'album perd en intimité mais gagne en prestance, je me demande ce que ça fait de le découvrir comme ça. Il y a des morceaux qui restent plus ravageurs en version solitaire (Beach Life-In-Death, Sober to Death) mais certains nouveaux arrangements sont dingues (les deux Twin Fantasy, Bodys !!). Y'a quelques moments parlés un peu relous mais c'est vraiment un beau disque.

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Un peu triste qu'il y ait du chant, et je me bats un peu avec Night People mais sinon ils sont toujours inatteignables, dans ce lieu étrange de black gaze d'une sincérité et d'une mélancolie sans pareille.

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Rêves éveillés.

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compagnon de route

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Je découvre Yves Tumor avec cet album et je le confondais avec Yves De Mey donc je pensais avoir à faire à un disque d'ambient classique et je me suis pris cet album fou dans la tronche avec encore plus de violence. Impossible à genrer, disons de l'experimental pop si on est obligés de dire quelque chose, mais surtout beaucoup de chansons venues d'ailleurs qu'on écoute cent fois pour percer leur mystère, en vain.

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j'ai mis du temps avant de l'aimer, parce que je l'ai souvent écouté au mauvais moment, n'attendant que du Immaterial sans être prêt à prendre sur moi sur Faceshopping par exemple. Quel disque en tout cas !

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Douce étrangeté et réécoutes toujours plus belles.

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Je m'attendais à de la nonchalance, j'ai eu des larmes.

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Inatteignable même si moins directement ravageur que d'habitude.

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Peut-être son meilleur album. En tout cas un très chouette bordel organisé qui sonne super bien.

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Première chanson et déjà fin du game, la plus grande chanteuse de pop glaciale actuelle, d'une précision infaillible, avec une ambiance très forte. Très bon morceau d'ambient le long sommeil.

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Tiens il est bizarre ce morceau, il y a ce quelque chose de lointain que j'ai cru entendre... et si je me le repassais ? Ah oui je confirme, étrange, et si je me le repassais ? Et celui-là, ah non il est trop apocalyptique, je devrais le réécouter pour voir, et ah bon ? j'ai écouté le disque trois fois d'affilée. Que se passe-t-il ?

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Onze minutes et du coup : on repeat

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Soniquement impeccable, comme d'hab, j'adore tous leurs sons et ils sont toujours parfaitement placés, mais il y a trois ou quatre chansons de l'album qui m'ennuient un peu - il y a toujours des éléments superbes mais les compos me traversent moins que d'habitude.
Un gros 7 pour le moins bon disque de Beach House depuis leur premier, et ça reste un bon disque.
fav tracks : Dark Spring, L'inconnue, Drunk in LA, Black Car

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Nobody nobody nooooobody nobodyyyy

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Chanson française de qualité, quatre chansons, toutes très belles, drôles ou tristes.

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Le disque de remix par les copains qui a l'air de rien et qui en fait est génial.

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Lourd, pas d'autre mot, forcément.

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Un bon disque d'indie-garage-psyché-lo-fi pour tous les déçus du dernier Cloud Nothings. Des touches mélodiques deerhunteriennes bienvenues.

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weird cool girls are weird and cool

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Très bon disque post-Blonde (ces guitares !), qui sent aussi bon l'amour pour le chopped and screwed, ça ne pouvait que me parler.

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Dommage pour la pochette moche, mais en tout cas l'album vaut tout à fait le précédent et c'est toujours la reine des chansons courtes qui arrivent à être complexes dans leur simplicité. Ou plutôt qui ont un sens très précis de la simplicité. The End par exemple : 1:23, un riff principal tout simple, une deuxième voix toujours bien placée et des petits arpèges qui viennent parfaitement compléter la mélodie aux trois quarts de la chanson - c'est parfait.
fav tracks : Being Alive, Cafeteria

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Quelle reine !
Découverte qui me donne l'impression de tourner au coin d'une rue, tomber sur une battle de rap, et voir cette meuf défoncer tout le monde.
Thru your phone, meilleure ballade de 2018

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Passé la déception de la première écoute, plutôt un bon disque de synthé modulaire pas tape-à-l'œil pour un sou et joyeusement triste.

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Inégal mais pas loin d'être génial quand même, la nonchalance faite art, sur des beats qui ont l'air de rien mais qui détruisent tout avec leur chaleur et leur mélancolie lo-fi. Abus d'onomatopées autotunées dans le vide mais elles sont super.

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Je trouvais ça un peu chic et chiant au début, mais en fait c'est assez fou. Je sais pas comment j'ai fait pour autant passer à côté à la première écoute.