Disques (très) méconnus de grande valeur

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Black Metal – Espagne

Un des premiers albums du genre que j'ai écouté, et le premier de Grimah, qui nous livre un BM très mélodique me faisant beaucoup penser à Windir, non pas au niveau du style mais des émotions ressenties. Dans les deux cas je ne peux faire autrement que de constater une beauté déchirante et une immense nostalgie dans ces mélodies à la fois torturées et mélancoliques. Un disque qui m’a beaucoup touché.

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Punk Folk/Chants de marins – Canada

Recueil de chansons de marins, d’une très bonne facture. On se croirait vraiment à leurs côtés à la taverne ou à bord d’un galion au milieu d’une mer embrumée. De l’accordéon, de la guitare sèche, parfois de la vielle à roue et du violon ; une voix claire chantant le couplet à laquelle viennent s’ajouter des chœurs très harmoniques pour les refrains, ça donne un super rendu, très authentique. L’écriture est vraiment remarquable et l’album est une réussite.

4 notes

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Baroque/Renaissance - France, mais Italie quand même (XVIIème siècle)

Des chants italiens du tout début du XVIIème siècle, du carnaval vénitien et autres bergamasques, accompagnés de luth, de violon et de percussions d’époque. Plutôt festif dans l’ensemble bien qu’il y ait quelques chansons plus mélancoliques, à propos d’amour ou de deuil. La joie solaire mêlée à la tristesse profonde, voilà bien rendu l’esprit italien. Il semble que le compositeur, Il Fàsolo de son pseudonyme, soit aussi énigmatique qu’anonyme : on ne sait toujours pas son vrai nom, qui il était vraiment, ni si c’est bien lui qui a écrit tout ça (d’où le point d’interrogation du titre).
D’habitude avec Le Poème Harmonique (formation française dirigée par Vincent Dumestre), le gros point fort ce sont les voix, mais ici je trouve que l’accent est mis un peu plus sur les instruments, dont l’arrangement donne une teinte très colorée à l’ensemble. A titre personnel je préfère quand c’est l'harmonie vocale qui domine, particulièrement sublime dans cette formation. Mais je recommande quand même l’album, qui est bien sûr une pépite.

1 note

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Musique médiévale - France (XIIème/XIIIème siècle)

Une magnifique reconstitution médiévale, avec instrumentaux, parties monodiques et polyphoniques reprenant des extraits du roman éponyme de Guillaume de Lorris, des textes de Guillaume de Machaut ou de Adam de La Halle. Les variations sur des thèmes mélodiques déjà écrits, ainsi que les pistes en introduction de segments (très bien pensées, très bienvenues) rendent hommage à la tradition des jongleurs : on se croirait vraiment à la cour, avec cet homme à la voix claire qui nous explique ce qu'il va nous chanter.

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Black/Doom Metal – USA

Du très grand art, de la grande musique. Mais l’ami Antrustion vous en parlera bien mieux que moi (que je remercie pour la découverte d’ailleurs).

3 notes

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Black/Death / Doom Metal – Ukraine

Avec un univers basé exclusivement sur la Première Guerre mondiale, les Ukrainiens de 1914 démontrent une belle maîtrise musicale, où s’entremêlent extraits de dialogues ou de témoignages que j’imagine d’époque, ajouts de sons immersifs et de fanfare fantomatique, et puissance de gros riffs et de vocaux death metal et de rythmiques souvent doom, le tout fortement teintés de black, on peut dire que c’est un premier album très réussi, très prenant. Entre grandeur et décadence de la guerre, le groupe traite son caractère épique (“Zeppelin Raids“ avec l’alarme militaire en introduction qui nous projette directement dedans) sans oublier de montrer la dimension de crasse et d’horreur. Un mélange parfois émotionnel, synthétisé dès la première piste, qui commence comme la kermesse joyeuse accompagnant la fleur au fusil des soldats, puis qui s’estompe pour laisser le bruit des obus et des tirs prendre leur place. La piste s’appelle “War In“. Ça y est, on est dedans, et on sait que ce sera la guerre pendant 52mn. Album extrêmement immersif, et puissant. Je recommande aussi leur deuxième, The Blind Leading the Blind, un peu moins brutal, dans l’ensemble plus aéré et avec de très belles parties acoustiques.

8 notes

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Tout est dans le titre.

3 notes

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OVNI – USA

Petite exception de la liste, puisque j’ai mis 5. Il s’agit d’une expérience à la fois sociologique et musicale : les mecs ont fait un sondage sur les sons, les styles musicaux et les éléments sonores que les gens préféraient et détestaient, puis ont mis l’un et l’autre en musique. Étonnement je trouve que c’est la “Most Unwanted Song“ qui est la plus intéressante, un mélange d'opéra, de polka et d'un tas de trucs improbables. Mais j’en viens à me demander si c’est pas volontaire, comme une démarche visant à renverser les attentes musicales par l’agrégation et la démonstration des goûts du plus grand nombre. Bref, c’est pas fou, mais l'expérience est intéressante.

4 notes

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Musique médiévale latine - France (XIIème siècle)

Du plain chant pour déclamer les vêpres de Saint-Jacques de Compostelle, vous en avez rêvé (si si). Marcel Pérès l’a fait. À l’aide de sa formation, l’Ensemble Organum, il nous jette à la figure son interprétation personnelle des fameux chants de pèlerins partis pour l’Espagne, et il faut dire que ça envoie. Une vraie force d'évocation se dégage de ces voix, entre monodies et polyphonies puissantes, et on le constate dès le premier chant, qui est un chef-d’oeuvre d’émotion pour ma part. Des réserves peuvent sûrement être émises à un niveau musicologique, mais comme c’est pas ma spécialité, je vais me contenter de recommander l’album.

3 notes

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Vielle à roue – Russie

Découvert sur youtube. Andrey Vinogradov est un vieux russe qui a soudainement décidé de s’emparer d’un instrument médiéval (hurdy-gurdy en anglais) et de le brancher sur un ampli. Entre compositions originales, reprises d’airs folkloriques de son pays, variations oniriques sur un même thème et sonorité générale proprement hypnotique, le résultat est surprenant. LA TROISIÈME VA VOUS ÉTONNER.

2 notes

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Thrash Metal progressif – USA

Un album simplement incroyable. Ecoutable uniquement ici : https://xenophile.bandcamp.com/album/systematic-enslavement

3 notes

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Dungeon Synth – France

Un dungeon synth très racé, au galbe épuré dont le sentiment principal est celui d’amplitude et d'épanouissement. Je remercie chaudement La_Bête_du_Blizzard pour cette magnifique découverte.

2 notes

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Black Metal cosmique – Ukraine

Très clairement inspiré de Darkspace, l'Ukrainien derrière Bezmir fait du BM acide et chaotique, immuable et ténébreux comme un trou noir.

6 notes

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Musique médiévale latine - France (XIIème siècle)

Récidive du père Pérès. Ici sa troupe s’attaque à l'interprétation d’un document de la basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem, qui propose, comme son nom l’indique, une reconstitution de ce que pouvaient être des chants de Templiers. Je vous renvoie vers une liste si la musique médiévale religieuse, ou profane d'ailleurs, vous intéresse :
https://www.senscritique.com/liste/Discographie_les_reconstitutions_musicales_du_Moyen_Age/2693863

5 notes

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Black Metal atmosphérique – Chine

On s’imagine volontiers traverser le pays à cheval, entre les hordes de Huns et les escales au milieu des montagnes perdues et embrumées, ce que vient encore renforcer l’ajout de sons de pluie et de vent. L’album est très beau, les riffs sont planants, les compositions minimalistes, et on sent bien l’influence de Burzum sur certaines pistes, notamment par l’utilisation du bourdon (en particulier “Desolated Mountains“). Et cette magnifique pochette !

10 notes

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Musique traditionnelle polyphonique - USA (mais en fait Europe de l’est)

Ensemble féminin californien, Kitka se propose d'interpréter des chants traditionnels des Balkans et du Caucase complètement a capella, d’une belle harmonie et de voix bien rendues toutes Europe orientale. Je préfère Le Mystères des Voix Bulgares (ensemble... bulgare), que je trouve plus authentique et plus mélodieux, mais ce disque explore d’autres contrées, de la Géorgie à l’Albanie, en passant par la Russie, et il vaut sans aucun doute le coup d’oreille.

0 note

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Post-Black Metal – Russie

Un album qui m’a mis sur le cul. La technique vocale qui consiste à doubler la voix (en même temps une black et une death grosso modo), des atmosphères hivernales et mélancoliques alternant avec des passages très brutaux (dûs notamment à la double voix), un petit accordéon à la Windir pour le côté chants des morts (littéralement la signification du titre) au coin du feu : c’est un magnifique premier album de la part de Путь (chemin, donc Path en anglais) qui navigue parfaitement entre violence et mélodie. C’était le premier album de ce genre que j’ai écouté, ça explique peut-être ma note très élevée. Mais ça ne l'empêche pas d'être une pépite.

2 notes

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Moins marquant dans mes souvenirs que le précédent, le dernier (en date, j'espère) reste une grande oeuvre. La recette reste cependant la même.

1 note

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Black Metal - Allemagne (encore une fois, tout est dans le titre)

Pas spécialement original au niveau de la forme. Mais sous des dehors très crus et brutaux, il se dégage une vraie puissance de cet album, aux mélodies inattendues et, d’une certaine manière, à certains moments, tristement épiques, qu’on croirait sorties tout droit de l’enfer ou des charniers d’une quelconque guerre mondiale. Certains riffs sont monstrueux de simplicité et d'efficacité.

0 note

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Black Metal atmosphérique – USA

32mn de sérénité pour un BM minéral complètement épuré, qui se permet même un titre entièrement acoustique. On renoue vite avec le blast beat et les riffs acérés, mais quelque chose est parti. La haine a fondu. Peu de violence brute, beaucoup d'émotions.

2 notes

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Black Metal atmosphérique / Pagan Black Metal - Pologne/Pays-Bas

Split de deux groupes que je ne connaissais pas au moment de l'écouter la première fois. Dans mes souvenirs, j'ai préféré la partie d’Evilfeast, mais le disque entier est très bon. La première piste est sublime. Je remercie encore une fois La_Bête_du_Blizzard pour cette découverte.

1 note

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Dungeon Synth évanescent - USA

Si fragile et si délicat, à l'image de ses évocations au préraphaélisme, on a envie de tenir la musique pour pas qu'elle se brise en tombant. C'est juste beau, c'est tout. Et merci à Antrustion encore une fois.

1 note

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Dungeon Synth dissoluble dans l'oxygène - USA

Attention, SC considère les deux Monastery comme deux artistes différents mais il s'agit bien du même émotif derrière tout ça. Je crois que j'ai préféré celui-ci d'ailleurs. Juste magnifique.

1 note

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Death Metal - Angleterre

Deux titres inédits, deux présents aussi dans The IVth Crusade. La version rallongée de "Spearhead" est superbe, l'EP est mortel, le groupe défonce tout. Point. Bolt Thrower est une formation incontournable dans son genre, mais cet EP est bizarrement très peu noté. Au boulot les gars.

6 notes

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Doom/Death psychédélique - USA

Formation mystérieuse, Acid Witch sort un très bon premier album en 2008, un EP oubliable en 2009, et cet EP l'année d'après. Le premier chanteur, qui officie également dans Hooded Menace entre autres, disparaît du groupe à partir, justement, de l'EP ci-contre. Non pas que je ne l'aime pas, mais je trouve que la composition se démarque ici, même si on perd un peu la moiteur visqueuse de la production du premier (sans toutefois atteindre celle, polie, du deuxième LP).

La musique du groupe est assez inédite : un doom-death bien gras avec du clavier psyché, des samples de films d'horreur (je suppose), et surtout une ambiance occulte complètement hallucinatoire qui vous embarque direct dans un cachot réaménagé en laboratoire, où les effluves fluorescents des chaudrons de l'enfer titillent les narines poilues de sorcières rigolardes, mais pas sympas du tout. Le genre à rire avant de vous bouffer tout cru. La rencontre entre la reptation blasphématoire du doom-death et la folie psychédélique d'un suppôt de Satan accro aux champignons qui se défoncerait dans une cave humide avec de la mousse sur les pierres.

6 notes

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Musique médiévale expérimentale / Drone - France

La Nòvia est un collectif français dont les musiciens sont de grands amateurs de musiques traditionnelles, qu'elles soient françaises, italiennes ou écossaises, même si on pourrait penser à une couleur orientale sur certains titres. Cette couleur peut cependant n'être due qu'aux instruments utilisés, parmi eux c'est principalement la vielle à roue, employant des gammes médiévales auxquelles on est moins habitué. La grande force de l'album, au delà de la simple mais indiscutable beauté des compositions, réside justement dans ce bourdon omniprésent et très accentué (au paroxysme sur "22/04/14", piste de 20mn presque sans variations), autour duquel tourne le cœur des expérimentations et qui donne un résultat complètement hypnotique et dronisant. Ce que les structures subtilement harmoniques ne défont pas, bien au contraire.

Une volonté de vraie reconnexion à la tradition médiévale, quitte à en exagérer les traits pour les sublimer, plutôt qu'un folklore musical pour touristes. J'ai même cru déceler quelques paroles d'une chanson d'Adam de la Halle dans le titre "Suite de bourrées". C'est peut-être faux, mais j'aime à croire aux possibilités du souvenir qu'offre la transe.

Comme je ne suis pas spécialiste, je ne sais trop quoi dire d'autre, à part qu'il faut l'essayer au moins une fois.

1 note

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Black Metal - Russie

Black bourdonnant et introspectif, dont les riffs et la batterie se construisent comme des cercles touchant à l’infini. Simple, minimaliste et d’une beauté profonde, particulièrement sur le morceau-titre qui est un chef-d’oeuvre de progression subtile et céleste. L'atmosphère des deux premiers titres me fait pas mal penser à ce que peut produire Urfaust finalement, cette impression d’une créature étrange éructant son malaise sur des structures à la fois entêtantes et légèrement inquiétantes. Comme un sentiment d’insécurité, comme dirait l’autre. Pour une analyse plus poussée, voir la critique d’Antrustion.

5 notes

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Musique médiévale - France (XIVème siècle)

Chansons, ballades ou rondeaux composés par Guillaume de Machaut, interprétés par les voix fabuleuses de Marc et Angélique Mauillon, cette dernière s'occupant aussi des parties de harpe. Une bonne part du recueil propose des morceaux d'amour, mélancoliques ou plus généralement tristounes, mettant le fin'amor, l'amour courtois, au pinacle. Mais joies et tristesses de la vie sont peintes ici plus globalement, dans une farandole de soleil, de couleurs et de parfums venus de loin et pourtant si proches, rendus à nous grâce au grand Pierre Hamon à la flûte et à toute sa troupe dont on retrouve une partie dans l'ensemble de La Morra.

J'aimerais vous mettre quelques chansons que je trouve particulièrement sublimes mais elles n'existent pas dans cette version sur youtube... exceptées sous la forme de l'album complet interprété en live. Et donc le voici : https://www.youtube.com/watch?v=T6UI46hgv4o

Et Musique est une science
Qui veut qu'on rie et chante et danse.
Cure n'a de mélancolie
Ni d'homme qui mélancolie
À chose qui ne peut valoir,
Ains met tels gens en non chaloir.
Partout où elle est joie y porte,
Les déconfortés réconforte
Et n'est seulement de l'ouïr,
Fait-elle les gens réjouir.

3 notes

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Black Metal - Allemagne

Je suis globalement peu friand de black metal teuton. Je ne rechigne pas à l'occasion à la folie maladive d'un Bethleem, à Der Weg einer Freiheit et à son fort aspect mélodique, ou encore aux atmosphères froides d'un Schattenfall, plus récent, mais je n'y reviens pas si souvent. De l'école allemande, Pest montre une affiliation surtout dans les vocaux, à ce qu'il me semble, ainsi que dans le rythme effréné.

Stylistiquement assez proche du black metal classique, Ära ménage cependant son auditeur avec de nombreux interludes romantiques - la moitié des morceaux en fait - tantôt au piano/synthé, tantôt à la guitare acoustique, romantiques au sens premier du mot, bien sûr. Et je dois dire que ces aérations relèvent beaucoup l'ensemble d'un album au style assez raw et primaire, à la production grésillante et aux vocaux habités, qui recèle d'excellents passages mid-tempo. Le dernier morceau, "Solitude", conclue même sur une tentative drone hypnotique très réussie à l'ambiance forestière, ambiance qui s'égrenait déjà tout au long de l'album.
Vraiment un très bon album.

4 notes