Documentaires d'utilité publique
Je suis ouverts aux suggestions. Cependant pour les documentaires je pense qu'une exigence particulière, propre aux documentaires dans le propos et la mise en scène, est nécessaire afin d'éviter trop de démagogie (sauf cas particulier ou le travail de mise en scène du documentaire est tellement ...
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créée il y a plus de 9 ans · modifiée il y a 5 joursÀ l'ouest des rails (2004)
Tie Xi Qu
9 h 11 min. Sortie : 9 juin 2004 (France). Société
Documentaire de Wáng Bīng
Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Filme cet endroit, il n'en restera bientôt plus rien"
The Act of Killing (2013)
Jagal
2 h 39 min. Sortie : 10 avril 2013 (France).
Documentaire de Joshua Oppenheimer, Anonymous et Christine Cynn
Noe_G a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Les Âmes mortes (2018)
Dead Souls
8 h 26 min. Sortie : 24 octobre 2018 (France). Historique, Drame
Documentaire de Wáng Bīng
Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Votre douleur a réveillé les âmes dormantes des décédés afin que toutes les souffrances endurées puissent être connues du plus grand nombre"
Bokassa I - Échos d'un sombre empire (1990)
Echos aus einem düsteren Reich
1 h 31 min. Sortie : 28 novembre 1990. Portrait, Historique
Documentaire de Werner Herzog
Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Chagrin et la Pitié (1969)
4 h 11 min. Sortie : 5 avril 1971 (France). Historique, Guerre
Documentaire de Marcel Ophüls
Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Passionnant documentaire s'attachant à montrer -principalement- la vie durant l'occupation d'une ville comme Clermont-Ferrand (même si parfois les questions abordés dépassent le cadre de la ville). Et cela à l'aide d'entretiens -sans jugement- de personnes de milieux très variés ayant vécu à cette période. Marcel Ophuls contribue ainsi à s'attaquer à la thèse de l'épée et du bouclier encore très en vogue à l'époque, sans tomber non plus dans le tous collabos, s'attachant plutôt à montrer toute l’ambiguïté d'une bonne partie des comportements dans la population, illustrant ainsi toute la complexité de cette période.
Par ailleurs voilà une petite anecdote trouvé dans un entretien que Marcel Ophuls donne à Télérama en 2012 qui semble bien résumer l'état d'esprit dans lequel sort ce documentaire à l'époque :
« Le directeur général de l'ORTF était allé voir le Général à Colombey, pour lui demander ce qu'il devait faire de ce film qui évoquait des « vérités désagréables ». De Gaulle lui aurait répondu : « La France n'a pas besoin de vérités ; la France a besoin d'espoir. » D'une certaine manière, je trouve cette réponse magnifique et d'une très grande classe. Mais on ne faisait pas le même métier, le Général et moi.»
À la folie (2013)
Feng Ai
3 h 47 min. Sortie : 11 mars 2015 (France). Société
Documentaire de Wáng Bīng
Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
" - Ta mère est vivante ?
- Elle est morte il y a longtemps
- Il y a longtemps ? Tu me l'as déjà dit non ? Tu as peur que son fantôme te hante ?
- Comment ça ? Tu crois que les gens deviennent des fantômes quand ils meurent ?
- Elle aurait pu si elle craignait que tu ne rentres jamais à la maison, que tu sois seul...
- Ne dis pas n'importe quoi, petit. C'est juste une superstition débile."
Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain (1995)
A Personal Journey With Martin Scorsese Through American Movies
3 h 45 min. Sortie : 28 mai 1995 (France). Cinéma
Documentaire de Martin Scorsese
Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Toute personne s'intéressant un tant soit peu au cinéma devrait regarder ce documentaire. Même si Martin Scorsese passe un peu vite sur des thématiques très larges du cinéma Américain, il est passionné et passionnant dans son rapport parfois très personnel aux films, aux genres, à sa vision du cinéma, de ses studios et des réalisateurs. S'intéressant aussi bien aux grands classiques, au cinéma de genre qu'au séries B. Impossible de ne pas avoir envie de voir certains films après qu'il en ait parlé avec des extraits à l'appui. A voir en prenant des notes.
Fuck Cinema (2005)
2 h 50 min. Sortie : 2005 (France).
Documentaire de Wu Wenguang
Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un Don Quichotte à l'assaut du cinéma Chinois, mais qui ne cesse d'être ramené à son manque de moyens et de contacts.
Koyaanisqatsi (1983)
1 h 26 min. Sortie : 24 août 1983 (France). Expérimental
Documentaire de Godfrey Reggio
Noe_G a mis 9/10.
Annotation :
Notre monde vu tel qu'il est, dans toute sa splendeur, dans toute son horreur. Aucun jugement, juste une contemplation aussi vertigineuse que magnifique.
L'Homme à la caméra (1929)
Chelovek s kino-apparatom
1 h 08 min. Sortie : juillet 1929 (France). Muet, Expérimental
Documentaire de Dziga Vertov
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Pour son travail incroyable de recherche et d'expérimentation du langage cinématographique.
Rencontres au bout du monde (2007)
Encounters at the End of the World
1 h 39 min. Sortie : 18 juillet 2008 (États-Unis).
Documentaire de Werner Herzog
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Parce que Werner Herzog est capable de créer des vertiges existentiels en parlant simplement de pingouins.
City of Jade (2016)
Fei cui zhi cheng
1 h 39 min. Sortie : 12 février 2016 (Birmanie).
Documentaire de Midi Z
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Pour ce deuxième documentaire sur les mines de jade de Kachin au Myanmar, Midi Z reprend quelques plans de son précédent documentaire (notamment l’éboulement dramatique) sur le sujet, mais surtout, cette fois, il s’y intéresse sous l’angle d’une quête mémorielle plus intime. En effet, il part accompagner son frère dans ces mines, pour comprendre l’obsession de ce dernier, depuis plus de 20 ans, pour le jade et la drogue, qui s’exprime dans des termes parfois poétiques, mais souvent amer.
Midi Z revient donc, au fil du film et de son voyage, en train, à pied ou à moto dans la région de Kachin, sur les conditions de vie de son enfance dans le contexte de guerre civile, de répression autoritaire et de pauvreté de sa famille de l’époque, expliquant autant la quête pour le jade que pour la drogue de son frère, mais aussi d’autres membres de sa famille. Dans le même temps, il suit son frère et filme la situation actuelle dans les mines qui n’a pas tant changé. La musique de Lim Giong est discrète, mais accompagne très bien le sentiment de vertige émanant de certains plans de Midi Z dans ces mines. Elles évoquent un far-west, spectaculaire à la caméra, mais qui révèle, dès que le caméraman zoome ou suit les travailleurs dans les mines, à quel point il est sans règles ni protections pour ces excavateurs de jade, avec en plus une armée centrale et une milice locale qui se battent pour y imposer leur souveraineté, en harcelant les excavateurs qu’ils jugent illégitimes, sans le moindre effet dissuadant sur la quête de jade de ces derniers. Midi Z évoque d’ailleurs les conditions de tournage en catimini de son documentaire et laisse même, caméra cachée dans le sac, une séquence de négociation avec les militaires pour éviter son arrestation ou la confiscation de ses affaires. Midi Z montre aussi quelques moments de solidarités entre les travailleurs, même si personne n’oublie jamais réellement la question du jade, de l’argent en jeu et de son partage. Et puis, la drogue reste liée au jade, car elle donne la force de creuser, en faisant accepter les pires conditions, dans les zones les plus dangereuses, autant qu’elle accompagne la liesse des moments de découvertes de jade.
Ainsi, en reconstituant la mémoire de la vie de son frère, et malgré certains de ses questionnements qui restent sans réponse, Midi Z fait le portrait de tous ceux qui, comme son frère, jouent leurs vies dans l'espoir de faire partie de ceux dont les rumeurs disent que le jade a rendu riche (même
Aux cœurs des ténèbres (1991)
Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse
1 h 36 min. Sortie : 3 juin 1992 (France). Cinéma, Making-of
Documentaire de Fax Bahr, George Hickenlooper et Eleanor Coppola
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Lost in La Mancha (2003)
1 h 29 min. Sortie : 16 juillet 2003 (France). Making-of, Cinéma
Documentaire de Keith Fulton et Louis Pepe
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
La tragédie d'un réalisateur qui voit le film de ses rêve piégé dans un enfer de développement.
Crime et Châtiment (2007)
Zuì yǔ fá
2 h 02 min. Sortie : 2007 (Chine). Société
Documentaire de Zhao Liang
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Guerre sans nom (1992)
4 h. Sortie : 19 février 1992. Historique, Guerre
Documentaire de Bertrand Tavernier
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Inmates (2017)
Qiu
4 h 47 min. Sortie : 2017 (Chine). Société, Politique
Documentaire de Ma Li
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Capturing the Friedmans (2003)
1 h 47 min. Sortie : 7 avril 2004 (France).
Documentaire de Andrew Jarecki
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Night and Fog in Zona (2015)
Cheondangui Bamgwa Angae
3 h 55 min. Sortie : 3 octobre 2015 (Corée du Sud).
Documentaire de Jung Sung-Il
Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Président (2010)
1 h 38 min. Sortie : 15 décembre 2010 (France). Politique
Documentaire de Yves Jeuland
Noe_G a mis 8/10.
Leçons de ténèbres (1992)
Lektionen in Finsternis
54 min. Sortie : 27 février 1992 (France). Guerre
Documentaire de Werner Herzog
Noe_G a mis 8/10.
Pétition : La Cour des plaignants (2010)
2 h. Sortie : 6 avril 2010 (France).
Documentaire de Zhao Liang
Noe_G a mis 8/10.
Annotation :
Pétition est un film documentaire que Zhao Liang fait sur un peu plus de 10 ans, de 1996 jusqu'aux Jeux Olympiques de 2008. Il y fait le portrait de Chinois aux destins implacables. Ceux de feu le village des plaignants, une sorte de bidonville dans Beijing (détruit pour les Jeux Olympiques dont les pétitionnaires restant se sont « relogés » en périphéries là où c’était possible), de ceux qui souvent pour une injustice presque « ordinaire » mais qui a salement dégénéré ont décidé que ce n'était pas normal et qu'il fallait à leur risques et périls pétitionner à Beijing, au bureau des plaintes.
Zhao Liang filme et donne ainsi corps à cette communauté un peu particulière soudés par le même sentiment d'injustice mais semblant particulièrement isolés. Et surtout aux abois, car Zhao Liang montre cette menace permanente qui pèse sur eux. Celle des « rabatteurs » qui essayent de les ramener de force par tous les moyens -de la menace aux coups en passant par l'internement- dans leurs provinces, avant que les pétitionnaires n'atteignent le bureau des plaintes (trop de pétitionnaires venant d'une province en particulier étant un signal pour le gouvernement central d'un gouvernement local médiocre, alors il s'agit pour les gouvernements locaux d'empêcher les pétitionnaires d'arriver au bureau des plaintes). Un bureau à l'image de toute manière d'un certain versant de sa ville, obsédé par l'ordre public, surtout au moment des Jeux Olympiques de 2008.
Dur donc de se faire entendre. Zhao Liang montre la politisation que cela engendre chez certains (à leurs risques et périls), mais aussi le ras le bol chez d'autres qui ne supportent pas de perdre leur vie dans des lieux insalubre et d'entrenir cet espoir un peu illusoire d'être entendu. Certains ont besoin plutôt de passer à autre chose, pas seulement économiquement mais aussi psychologiquement.
Sur la fin il remercie nombre de ses amis dont Wang Bing ce qui ne m'étonne que peu tant ce documentaire à en commun avec Wang Bing une mise en retrait du réalisateur pour mieux filmer de « simples » marginaux sans voix, du « mauvais » côté de l'évolution de la République Populaire.
Jeunesse (Les Tourments) (2024)
Qingchun: Ku
3 h 46 min. Sortie : 2 avril 2025. Société
Documentaire de Wáng Bīng
Noe_G a mis 8/10.
Annotation :
Deuxième opus de la saga documentaire de Wang Bing qui dresse les portraits de travailleurs migrants des usines textiles de Zhili (non loin de Shanghai à l’échelle de la Chine) filmés de 2014 à 2019. Un opus qui me semble plus abouti que le premier et qui se concentre sur les relations des travailleurs migrants (des migrants intérieurs, qui vivent dans un autre lieu que leur lieu de résidence officiel en Chine) à leurs supérieurs, voire aux autorités chinoises.
« À quoi sert l’argent si on n'a aucun droit ? »
Dans cet opus Wang Bing s’attarde sur les longues et âpres négociations entre travailleurs et patrons sur la rémunération et la cadence de travail, avec d'un côté des travailleurs qui demandent le plus de travail possible dans l’espoir de gagner le plus d’argent possible et de l'autre ceux qui ne supportent plus la cadence de ces usines. Les patrons qui les emploient sont souvent eux-mêmes des travailleurs migrants, plus riches bien sûr, mais qui restent des rouages de l’industrie textile, avec leurs petites entreprises, sous pressions de l’offre, de la demande et de la concurrence. En s’attardant sur ces travailleurs dans les différentes usines, Wang Bing laisse entrevoir la complexité de ce système. Néanmoins, il montre aussi le pouvoir de ces patrons sur leurs ouvriers. En effet, ils ont l’ascendant dans les négociations, s’en sortent parfois en frappant des travailleurs un peu trop vindicatifs et peuvent même fuir sans payer leurs employés si leur entreprise est en difficulté. Wang Bing s’attarde ainsi sur une usine où le patron s’est enfui, laissant les ouvriers travailleurs migrants seuls, sans avoir été payé, dans des locaux avec les dettes et les taxes de ceux-ci à payer et sans rien d'autre que des machines d’occasions à revendre. Ces patrons ne sont jamais inquiétés par les autorités tant qu’ils paient leurs taxes quand ils font fonctionner des usines. D’ailleurs, au travers de quelques témoignages de certains travailleurs maltraités, abandonnés par leurs patrons ou ayant été incarcérés, Wang Bing laisse deviner que les autorités ne raisonnent qu’en termes d’ordre public et qu’un travailleur migrant qui se révolte ou se retrouve au chômage risque soit l’expulsion de cette ville vers son lieu de résidence officiel, soit l’incarcération dans la violence. L'un d'eux mentionne toutefois l'une des révoltes de travailleurs migrants qui arrivent malgré la violence de la répression (en l'occurrence celle de Zhili en 2011 : https://chinadigitaltim
L'Argent du charbon (2009)
Tong dao
53 min. Sortie : 7 mars 2009 (France). Société
Documentaire de Wáng Bīng
Noe_G a mis 8/10.
A.K. Akira Kurosawa (1985)
1 h 15 min. Sortie : 20 mai 1985. Making-of
Documentaire de Chris Marker
Noe_G a mis 8/10.
Annotation :
Sur le tournage de Ran, une analyse fouillé par Chris Marker du travail jusqu'au-boutiste de celui qui est appelé sensei, et ce au travers de très beaux plans captant le quotidien des gens prenant part à ce projet de la démeusure.
Les Trois Soeurs du Yunnan (2013)
San Zi Mei
2 h 33 min. Sortie : 16 avril 2014 (France).
Documentaire de Wáng Bīng
Noe_G a mis 8/10.
Au fin fond de la fournaise (2016)
Into the Inferno
1 h 47 min. Sortie : 28 octobre 2016 (Royaume-Uni).
Documentaire de Werner Herzog
Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
We Blew It (2017)
2 h 17 min. Sortie : 8 novembre 2017.
Documentaire de Jean-Baptiste Thoret
Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
1966, My Time in the Red Guards (1993)
1966, Wo De Hongweibing Shidai
2 h 20 min. Société, Politique, Animation
Documentaire de Wu Wenguang
Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Afrique 50 (1950)
20 min. Sortie : 31 décembre 1950.
Court-métrage documentaire de René Vautier
Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Afrique 50 est un film anticolonialiste de 1950, époque où le décret Laval de 1934 (oui oui le Pierre Laval de Vichy) imposait encore la supervision de l'administration Française pour tout film tourné dans les Colonies (et empêchait ainsi l'existence d'un cinéma Africain sur les territoires français en Afrique).
Mais René Vautier lui, il va faire sans. Il tourne sans autorisation, fuit les autorités et vole les bobines qu'il peut sauver de la destruction parmi ce qu'il a tourné, quitte à faire un peu de prison et à ce que son film soit censuré pus de 40 ans. Il a sauvé en tout un peu moins de 20 minutes de film de la destruction dont il exploite la moindre seconde pour démontrer la violence de la colonisation.
Le film va crescendo, il commence par montrer un village au Niger, sa pauvreté, la voix off est là, nécessaire par manque d'image pour développer le contexte. Voix que René Vautier fait avec beaucoup d'ironie, une ironie de plus en plus cassante, amère et virulente, mais à l'image de la dure réalité montrée par les images, d'endroits extrêmement pauvres ne profitant pas du développement de la France, de l'État français et de ses services publics (n'étant développé que par et pour une minorité dans les colonies), bon qu'à servir de main d’œuvre si bon marché que les compagnies coloniales préfèrent ne pas amener de machines et les laisser travailler à la main (la violence de l'ironie). Histoire de maximiser des profits dont peu de colonisés voit la couleur (pour ne pas dire quasiment aucun). On voit aussi la brutalité de la répression que subissent ceux qui veulent lutter contre telles inégalités ou tout simplement ceux qui sont dans l'incapacité de payer leurs impôts.
La conclusion est un peu rapide et naïve, mais elle touche un peu malgré tout, car elle est à l'image du reste du documentaire, fait avec les moyens du bord pour mettre en avant de manière percutante une situation qui ne pouvait plus rester dans l'ombre.
« Ami la colonisation, ici comme partout, ce sont des vautours »