Documentaires pour île déserte.

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Allez, pour celui là je dis rien à part qu'il m'a tellement parlé (personnelement) que je me suis fait un tatouage sur tout l'avant bras en hommage à ce film. C'est un peu comme Exit through the gift shop, mais en VRAI et hyper mystique, touchant, frustrant et puissant. C'est un bijou, mais je comprendrais qu'il ne parle pas du tout à certains. Pour ceux qui aiment les quêtes, les enquêtes, le mystère et la folie : vous DEVEZ voir ce truc. Super dur à trouver (j'ai galéré, les copains) mais au pire, passez à la maison, je vous le file.

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Timothy Treadwell est un passionné des grizzlis, au point qu'il passe plus de temps en leur compagnie qu'avec les humains. Il part 6 mois par an dans la nature avec pour seul compagnie des gros ours mortels et une caméra. Imaginez maintenant qu'après 14 ans de rushs incroyables fimés par ce mec -disons-le- un peu fou, ce dernier se fasse dévorer par un grizzli affamé (je spoile pas on le sait au début). Voilà voilà. Imaginez maintenant que Werner Herzog (aka monstre sacré) achète les rushs et décide d'en faire un documentaire en revenant sur la vie de Timothy, tout en montrant les moments les plus fous et le plus bizarres de cette aventure.... Et bien vous avez là un des documentaires les plus puissants qui soit !

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Nev Schulman est un petit photographe de danse New Yorkais. Il correspond avec une famille via Facebook avec qui il va se lier d'amitié et même un peu plus... jusqu'à ce qu'il se rendre compte que quelque chose cloche. Afin d'en savoir plus, Nev et ses deux meilleurs potes (qui réalisent) décident de traverser les USA pour aller se faire une idée sur place. Disons qu'il ne pouvaient pas s'attendre à ce qu'ils allaient découvrir. Ma dernière claque en date !

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Andrew Jarecki commence un documentaire sur les clowns d'anniversaire à NY. En interviewant l'un des clowns, le réalisateur va tomber sur un drame familial incroyable et sur des archives inespérées, au point de laisser tomber son idée de départ pour raconter cette histoire. Une grosse claque dont on a du mal à se relever.

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UN superbe petit bijou pour les aficionados d'interpretation filmesques symbolique et complotiste. Un artiste aussi riche que Kubrick mettait tellement de génie et de folie dans ses films que ses œuvres donnent du grain à moudre aux allumés de tout genre. Donc au début on se moque des ces thèses capillotractées et après on ne peut s'empécher de trouver des remarques troublantes. Tout est une affaire de passion et le film, en décortiquant une telle somme de génie cinématographique, réveille en nous le gout de l'exploration pelliculaire métaphysique.

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La vie de Fréderic Bourdin, l'homme au 500 identiés. Il se faisait passer pour un ado de 15 ans en recherche d'un foyer. Un jour, il contacte le FBI et se fait passer pour un enfant disparu aux Etats Unis. Une histoire incroyable avec l'intéressé qui raconte... Scotchant.

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Un documentaire sur une légende urbaine qui se colporte autour d'un ancien mouroir psychiatrique aux Etats Unis. La réalité va s'avérer pire que la fiction. Comporte une des archives qu'il m'a été le plus dur de voir, à savoir 3 minutes dans un asile US en 1970. Horrible. Un docu peu connu et pas évident à trouver, mais à voir absolument si le thème vous plait !

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L'histoire de Phillipe Petit, funambule mégalo et sans-peur qui tend des cables à plusieurs centaines de mêtres de hauteur et traverse sans sécurité. Un jour il apprend qu'à New York on est en train de construire le World Trade Center. Y tendre un cable va devenir une obsession. Une tuerie.

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Par l'auteur de Man on Wire (salut, je fais des docus je vous défonce tous), l'histoire de dingue d'un chimpanzé placé dans une famille hippie dans les 70's (archives à l'appui) et elevé comme les autres enfants. Cela ne va évidemment pas se passer exactement comme prévu. Le destin simiesque est tragique mais le film est vraiment incroyable.

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Bon là je sens que je vais être un peu tout seul, mais Technocalyps est le documentaire que l'on peut qualifier de MINDFUCK total, si tant est qu'on s'intéresse au transhumanisme, c'est à dire à l'interface homme-machine, et au défi que l'homme devra relever pour évoluer face aux ordis et à l'intelligence artificielle. Ce truc ovniesque a été réalisé par un plasticien belge est se présente en trois parties d'une heure chacune. En gros, le docu nous montre tout simplement que Matrix, c'est de la pisse de chat à côté de ce qui nous attend. Le docu parle des implications scientifiques, ethiques et néo-religieuses que vont amener notre amélioration par la machine, afin de contrer la singularité à venir. Bon quand je relis, c'est du chinois, mais foncez voir ce truc (il est en intégralité sur Youtube pour les plus pauvres d'entre vous). Accrochez-vous, gros vertige en perspective.

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Un descente en enfer au paradis des Bible Camp, ou l'on apprend au gamins à précher tout en attendant l'Apocalypse et en combattant l'avortement. On suit le quotidien de quelques gosses déja bien loin de l'enfance. Un documentaire magnifique, glaçant et superbement réalisé.

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Reportage de dingue sur un gorille qui parle. des moments incroyables, joyeux, super tristes et une grosse reflexion sur ce qui fait de nous des humains, et la ligne parfois extrèmement fine entre certains animaux et nous...

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Docu sur une petite surdouée de 4 ans qui donne à fond dans l'art abstrait. Génie ou imposture ? Parents coupables ou spectateurs ? Une reflexion sur l'enfance, l'art, où il commence et où il s'arrète.

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Deux types s'affrontent pour faire le meilleur score sur la borne d'arcade Donkey kong. Ca à l'air léger comme ça, mais c'est génial. Deux types s'affrontent sur une machine dont ils maîtrisent jusqu'au moindre bug. Qui sera sacré King of Kong ?

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Fallait bien mettre un petit Michael Moore (j'ai hésité avec Farenheit 9/11) mais celui-là y'a Marylin manson qui dit des trucs intelligents dedans, alors...

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Un docu sur ce qui a été considéré par Rotten Tomatoes comme le pire navet de tous les temps, j'ai nommé Troll 2. On part à la rencontre des acteurs (dont la plupart n'en sont pas vraiment) et aussi toute la communauté de fans qui ont élevé cette bouse infâme en petit bijou de n'importe quoi. Rafraichissant !

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Lorsque le film Deep Throat (gorge profonde... besoin d'un dessin ?) sort aux US, c'est à la fois un choc pour le public, pour le monde du X et surtout pour le puritanisme américain. ce docu super bien fait et divertissant retrace les scandales et les destinées liées à ce film et à la barrière morale qu'il a franchi... Et, tour de force, à aucun moment le film n'est graveleux ni voyeuriste.

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Attention, celui-là, j'ai pas pu tout voir en entier parce qu'il est vachement dur, à tous les niveaux... Sick retrace la vie de Bob Flanagan, un type qui ne veut pas mourir, alors que tous les medecins lui avait donné maxi jusqu'a 13 ans. A 43 ans, Bob crache du sang et attend la mort, mais il est toujours là... Sa technique ? L'art, et surtout le Sado-Masochisme performatif... Des scènes magnifiques, des trucs drôles (ce mec avait un humour plus noir que le cancer), mais aussi beaucoup de moments très dur à suppporter... Je l'emporterais sur mon île deserte, mais je le cacherais un peu sous le sable, par précaution...

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Connu, mais très bon. Les Yes Men décident d'infiltrer le Capitalisme. Très drôle, assez couillu (ces mecs vont quand même très loin dans l'absurde et le risque potentiel) et rafraichissant... A montrer à son pote de droite (on en a tous un, hein).

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Sur-connu, mais à voir ! Le récit dramatique d'un "development hell", c'est à dire d'une production de film (Don Quichotte) qui va telllement foirer que le film n'existera pas, laissant le génial Terry Gilliam avec de grosses dettes et une bonne depression. L'illustration parfaite d'une malédiction de tournage. A noter que quasiment toutes les adaptations du livre de cervantès ont donné lieu à des désastres similaires.

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Alors là, les amis, c'est du très lourd. Until the light takes us nous propose une histoire du Black Métal scandinave. Bon, certains vont dire que c'est de la musique de sauvage, des satanistes et tutti frutti.... C'est leur droit ! Il n'empèche que ce documentaire est l'un des plus captivants qu'il m'ait été donné de voir (et j'écoute pas de Black, même si cet univers me fascine). On retrace les origines du mouvement, les incendies d'église, le suicide de Dead et le meutre d'Euronymous par Burzum (ouais à l'époque quand on aimait pas un mec, on le lardait de 32 coups de couteaux). Bref, le docu est très sobre (on entend très peu de black métal), très beau (la musique également), les intervenants sont loins d'être cons ( même si ils sont tous plus ou moins fous à lier ) et l'histoire du mouvement est complètement dingue ( pas mal de rappeurs peuvent aller se rhabiller : si vous voulez du "badass" dérangé du bulbe, Until... est pour vous ! ). Bravo, ça y est j'ai envie de le revoir...

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Pas besoin d'aimer l'océan pour regarder ce documentaire juste .... magique. Pas grand chose à dire, sinon que vous devez voir ces images absolument... On commence en haut de la mer (voire sur les plages) pour finir au fond des abysses. Génial.

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A ranger entre "la planète bleue" et "Océans". Le monde des insectes vus à leur échelle. Vous n'avez rien vu tant que vous n'avez pas vu la pluie du point de vue d'une coccinelle (théorème de la ROLEX). Prouesse technique et poètique, Microcosmos reste, 20 ans après sa sortie, un objet filmique toujours aussi incroyable.

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Bill Maher, star US de stand-up et talk show host génial, décide de partir dans un questionnement sur la religion et sur son absurdité (surtout quand elle est pratiquée aux USA...). C'est pas forcèment très profond, mais ses questions et les réposes qu'elles engendrent donne lieu à des petits moments d'anthologie. TITRE FRANCAIS POURRI COMME D'HAB, matez le en anglais, c'est beacoup plus "Religulous". A montrer à votre petit cousin qui soutient la manif pour tous, ca lui fera les pieds.

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1h30 hors du temps en compagnie de l'artiste de Land Art Andy Goldsworthy... On le suit en Ecosse, pour assister à son travail tout en l'écoutant parler. Si vous aimez le Land Art (qui consiste a faire de l'art sans autre élément que la nature et ce qu'elle permet), vous allez adorer, et si vous ne connaissez pas, alors préparez vous à un film calme, profond, puissant et tout simplement à pleurer de beauté... Magique.

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Je viens de réaliser que ce petit bijou a été fait par la même equipe que les Yes Men. Rien à voir, mais encore plus génial. On suit les aventures compliqués d'un jeune réal redneck, fauché et loin d'être stupide, flanqué de son meilleur pote (un peu ralenti depuis qu'il a pris l'acide de trop...)). Il se passe pas grand chose et pourtant, j'ai passé un moment hyper touchant, qui parlera à tous les artistes qui galèrent et qui pourtant y croiront jusque dans la tombe. Le petit panneau de fin m'a tiré, je confesse, une larmichette, mais bien sûr, je ne dirais pas pourquoi : TROP FACILE.

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Bon là on rigole plus, the Cove est dur, surtout pour les gens qui aiment les petits dauphins trop mignons. J'en faisait pas partie, mais maintenant, si. On part suivre un activiste pro-dauphins qui n'est autre que l'ancien dresseur de Flipper, en guerre contre les Japonais qui massacrent des milliers de dauphins dans une baie ultra-surveillée, tout ça pour les vendre en faisant croire que c'est du Thon rouge. L'activiste veut rendre compte de ce qui se passe là bas. Le film retrace les stratagèmes incroyables auquel ils ont du se livrer pour nous rapporter des images qui font froid dans le dos et pas chaud au coeur. Je vous préviens, après le film, t'as un peu envie de tout casser, tellement on vit dans un monde de connards. Mais le film est un chef-d'oeuvre...

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L'histoire incroyable du suicide collectif le plus massif de tous les temps (j'espère en tous cas, parce que 900 morts ça commence à être un bon plafond). Tous ces gens ont suivi le pasteur Jim Jones ( Putain de Mini-Satan ) dans sa colonie utopique... Le tout finira dans un cauchemar véritablement impensable aujourd'hui. Quoique, en fait, si.

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L'horreur impensable camps nazis montrés en 32 minutes... Parmi les pires images que vous pourrez voir. Vu en seconde, en classe d'Allemand... pas reussi à le revoir depuis, ni à l'oublier. A montrer à tous vos potes qui font trop de "quenelles"...