Dour Festival 2014, j'y étais

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Probablement le live le plus mémorable de cette journée : les canadiens de BBNG ont vraiment mis le feu dans la Jupiler Boombox ! Jouant principalement leurs morceaux les plus "hip-hop" et "dansants", ils ont rendu le public complétement dingue; vous l'avouerez il est tout de même rare qu'un trio de jazzmen amène une tension propre à provoquer des pogos !

Ayant attendu une vingtaine de minutes, je me trouvais juste derrière la première ligne et tous les premiers rangs ont explosés quand le groupe a joué sa reprise de l'excellent Bugg'n de TNGHT. Tout le monde a sauté en l'air et bondi joyeusement, c'est garanti...

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Originellement prévu pour être un live, la performance de Fuck Buttons finalement été un DJ set : le binôme amputé de Benjamin Power (qui souffrait de mal de dos) a donc été réduit à un seul homme, Andrew Hung.

La qualité était toutefois au rendez-vous et Hung a proposé un mix de morceaux du groupes remaniés. Un concert des plus immersifs, presque une transe induite par les basses prononcées introduites avec brio par l'anglais.

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Pour celui-là, on est arrivés une petite demi-heure en avance, ce qui nous a permis d'occuper le premier rang, juste derrière les barrières ! Voilà probablement le live le plus maitrisé qu'il m'ait été donné de voir. Accompagné d'un bassiste (oui, les lignes de basses sont en fait jouées à la guitare basse !) Forest Swords a livré un live envoûtant reprenant surtout des morceaux d'Engravings. La performance était de plus appuyée par des extraits vidéos des plus classe : bulles de savon flottant au ralenti et en noir et blanc ou colliers de perles et d'or oscillant comme des pendules, etc.

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Pour Rone, je m'attendais à une performance relativement confidentielle et assez reposante. Quelle a donc été ma surprise lorsque, arrivant plus de vingt minutes à l'avance dans le Dance Hall de Dour, j'ai trouvé une salle déjà remplie de gens assis prêts à apprécier la performance du Français !

Rone a donc délivré un live réglé comme du papier à musique, presque le genre de show qu'on s'attendrait plus à trouver du côté de Deadmau5 et consorts, avec écran "interactif" projetant des bestiaux fantasmagoriques à la place de l'ombre du musicien ou même un rappeur (je ne sais pas trop qui) qui offrait donc un featuring virtuel. Côté musique, pas vraiment de plages ambient reposantes, mais du lourd qui fait danser. Le concert a malheureusement été victime de son succès puisque c'est celui de la journée où j'ai été le plus désagréablement serré...

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[J'avais à la base utilisé ...I Care Because You Do]

Je n'ai évidemment pas vu Aphex Twin (!) mais j'utilise cet album à défaut de release de Paula Temple présente sur la database de SensCritique (bien qu'elle ait sorti un EP sur R&S Records). La musicienne nous a servi un set de clôture bien gaulé, minimaliste, composé surtout de beats caverneux et de basse cliniques. La raison pour laquelle j'ai choisi cet album de Richard D. James pour la représenter est bien simple : elle a dans son mix samplé avec brio Ventolin !

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Je n'avais rien de prévu entre Forest Swords et BadBadNotGood, donc comme Dorian Concept était présenté comme appartenant à la clique de FlyLo je me suis dit qu ça devait valoir le détour... Eh bien c'était une performance étrange. J'ai été déstabilisé tout d'abord par les plages assez calmes et presque dépourvues de beat du début du set (étonnant lorsqu'on s'attend à quelque chose de Flying Lotus-esque, c'est-à-dire d'un truc qui a de la grosse pêche) puis par le milieu du set, plus animé mais assez chaotique, entrecoupé de blancs assez inattendus et abrupts, à tel point qu'on se questionnait sur la maîtrise du garçon. C'est la fin du set qui a vu l'artiste réellement décoller et donner le meilleur...

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Bon, j'ai mis Bike mais en fait c'étaient les belges de Mountain Bike, le groupe chargé d'ouvrir la journée au festival dans la Petite Maison dans la Prairie. Un pop rock indé assez sympathique mais pas forcément transcendantal.

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TRAAMS est le deuxième groupe que j'ai vu de la journée et y aller sans bouchons (d'oreilles, s'entend) n'était peut-être pas une idée lumineuse... En même temps c'est du noise rock !