Du neuf en 2019 (jeux vidéo)

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Janvier (R)

Plus proche du roman graphique que du jeu vidéo, "Phoenix Wright" a une belle place dans mon cœur du fait de son écriture solide et de ses personnages attachants.

Annotation :

Janvier

Dans la continuité de son prédécesseur, "Justice for all" souffre d'affaires moins prenantes (sauf la dernière), et sans doute d'un manque de surprises. Mais la qualité est toujours là dans l'écriture.

Annotation :

Février

Je suis un grand amateur du personnage de Spider-Man, et à ce titre j'avais des attentes concernant ce titre. Certaines sont comblées : les sensations sont très bonnes manette en main, que ce soit dans les phases d'exploration ou de combat, et l'incarnation du héros ne démérite pas, à coup de blagues un peu nulles ou de précarité économique manifeste. Mais passé le premier éblouissement, le jeu semble se reposer sur ses acquis : les missions secondaires sont assez répétitives, et la principale pas passionnante, sauf à son dernier tiers.

Jouer n'est pas désagréable, mais loin d'être exaltant. Je trouve ça dommage, quand on voit les prouesses de mise en scène déployées par le studio Rocksteady avec Batman. La base est là, mais j'aimerais plus d'ambition pour ce chouette héros.

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Mars

Ce jeu avait une telle réputation parmi les gens que je suis sur internet que je redoutais un peu d'y jouer. Mais quand l'occasion s'est présentée, j'ai sauté le pas, attiré par une esthétique caractéristique et le fait que l'oeuvre est portée par une seule personne, un jeu d'auteur en somme. D'abord, je dois dire que le jeu est souvent drôle, grâce à des personnages subtils et semblant tous avoir une histoire personnelle approfondie, même si l'on ne fait que l'effleurer. Mais ce qui m'a le plus séduit, c'est sans doute la réflexion portée en filigrane par le jeu sur la méchanceté, et ses raisons profondes. En effet, en laissant la possibilité au joueur de ne pas tuer ses ennemis mais de dialoguer avec eux, "Undertale" entend montrer la complexité des individus, leur faire dépasser leur statut d'antagoniste pour les montrer en tant qu'êtres complexes. Ce choix m'a marqué, et même parfois ému, et fait à mon sens la force majeure du jeu. Ajoutez à cela un graphisme souvent intéressant, bien qu'inégal, et une BO aux petits oignons, et vous me voyez ravi de cette expérience vidéoludique.

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Mai (R ; -1)

J’avais gardé un souvenir marquant de cet opus de Final Fantasy, sans doute lié à mon jeune âge quand je m’y étais lancé. Ce deuxième parcours m’a confirmé la solidité du jeu, qui repose sur notamment sur une stratégie de combat qui allie spécialisation et complémentarité des personnages, et une direction artistique souvent réussie. J’aime aussi le scénario, qui traite des thèmes de l’identité et du sens de la vie, auxquels je suis particulièrement sensible. Mais après presque trente heures de jeu, j’ai éprouvé un sentiment de lassitude sur la fin, qui manquait de surprise à mon sens, autant dans le gameplay que dans le scénario, pas finaud dans la résolution des arcs narratifs. Mon enthousiasme est donc modéré, mais j’ai quand même globalement apprécié le jeu.

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Août

"A Plague Tale" charme d'abord par son ambiance très travaillée, qui passe notamment par une direction artistique solide, particulièrement les décors et la musique, de très bonne qualité. Son approche de la vulnérabilité de ses héros rappelle celle de "The last of us", mais la faiblesse de l'IA gâche un peu l'immersion. De même, si les rats et leur matérialisation font dans un premier temps forte impression, le fait qu'ils versent dans le grand guignol à la fin du jeu nuit grandement à leur impact. En fait, j'ai un peu eu le sentiment de voir le jeu s'affaisser sur la longueur, du fait de la répétitivité de ses mécaniques de gameplay et de la logique de surenchère dans laquelle a tendance à s'enfermer le récit en s'approchant de sa fin. Reste que l'expérience de jeu est souvent agréable, du fait de bonnes idées de mise en scène, et de l'écriture assez sympathique des personnes, antagonistes mis à part.

Annotation :

Novembre

cf critique

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Décembre

Ce grand bond dans le passé m'a bien plu : les mécanismes du jeu fonctionnent toujours aussi bien, et la variété des niveaux présentés fait plaisir à voir. Le jeu a quelque chose de très addictif grâce à l'équilibre qu'il trouve dans sa difficulté, qui exploite à fond le mécanisme du "die n retry". Néanmoins, j'ai senti une certaine lassitude arrivé au milieu du deuxième volet : le premier surprend, et les deux suivants se contentent malheureusement de reproduire la recette sans grande inventivité. Mais ça me fait plaisir de savoir que je pourrai y revenir, de temps en temps.