Emotions scéniques

Annotation :

@ Liberté, Rennes - 2001
Première partie : Röyksopp
Mon premier concert en salle, forcément il fallait qu'il soit dans la liste... Je me souviens surtout du concert de Röyksopp et de son titre Eple dont le clip était diffusé sur scène.

Annotation :

@ Trans Musicales, Rennes - 2004
Lors de mes premières Trans Musicales, ce ne sont pas les Beastie Boys mais ce groupe rennais qui m'a le plus marqué dans la programmation hip hop. Des textes forts et bien écrits, des références à la littérature, la guitare d'Olivier Mellano... une ambiance plutôt sombre mais une classe rare.

Annotation :

@ Transmusicales, Rennes - 2004
Des fans extatiques, quasiment rendus à l'état de robots par le précurseur de l'électronique allemande, forment le premier rang du Hall 9 du Parc des expositions : Kraftwerk est là, en chair et en os (?). Toujours impressionnant dans les années 2000.

Annotation :

@ Ubu, Rennes - 2006
L'un de mes meilleurs souvenirs de l'Ubu : une salle pleine à craquer, un public très relou, mais une énergie incroyable.

Annotation :

@ La Route du Rock, Saint-Malo - 2007
Voir Daydream Nation depuis la scène de la Route du Rock, c'est quand même quelque chose...

Annotation :

@ Le Cercle, Québec - 2007
A l'époque où il se faisait encore connaître sous le nom de Final Fantasy, j'étais allée voir Owen Pallett dans une petite salle de Québec. La scène est au centre de la salle, c'est assez particulier et très cosy. Owen, en solo, se met tout de suite à l'aise et joue du piano, du violon et de la pédale de loop en chaussettes.

Annotation :

@ Olympia - décembre 2008

J'étais envoyée spéciale du magazine Voxpop pour faire un sujet vidéo dédié au site web. Nous étions deux, censés réaliser un sujet un peu "VIP" car nous étions également invités à l'after dans les coulisses. Je ne me souviens plus bien si nous avions finalement filmé Bernard Henri-Levy, présent ce soir là. Bref, le film n'était pas un succès, mais nous avons passé une bonne soirée avec l'entertainer en chef. Pendant le concert, des guests de qualité ont fait des apparitions : Feist, So Called, Mocky... Ce Gonzales a de bonnes relations (et c'est un pianiste fou furieux.)

Annotation :

@ La Cité, Rennes - 2008
Plus beau concert des Trans de cette année là, avant que Justin Vernon n'abuse de l'autotune : à part les fausses notes émanant de mes voisins quand ils étaient invités à donner de la voix sur The Wolves, c'était magique. Surtout quand Sarah Siskind est arrivée sur scène pour Lovin's For Fools.

Annotation :

@ La Maroquinerie, Paris - 2009
"The sexiest couple on earth" - Stephen Harper

Annotation :

@La Cigale, Paris - 2009
+ Adam Kesher (beeerk)

L'un de mes groupes français préférés a égayé mon printemps parisien 2009. Alors que je mon inscrustation dans un mensuel musical ne m'avais même pas permis de faire l'interview du groupe, je me consolai à La Cigale. Comme j'ai préféré cet album au précédent, je retiens ce concert sur les quatre que j'ai vus : groupe en forme, batteur déchaîné comme toujours, et un Deck D'Arcy souriant (c'est rare).

Chronique chez 0lus0 : http://0plus0.wordpress.com/2009/05/26/phoenixla-cigale-20090525/

Annotation :

@ Lieu Unique, Nantes (festival SOY), 2009
+ Soap&Skin

Une bien belle édition de ce petit festival talentueux cette année-là. L'un des premiers concerts français du groupe formé par des ex-Unicorns, des ex-Arcade Fire ou issus d'autres formations montréalaises, je les découvre donc sur scène. Deux batteries créent des séquences rythmiques diaboliques, les voix de tête de Brendan Reed et Alden Penner apportent un aspect faussement léger : avec Clues, il faut se méfier de l'eau qui dort. Après ce concert, j'ai réussi à interviewer Brendan Reed à Montréal en janvier 2010, dans le quartier du Mile-End pour parler de Constellation, de l'indépendance, de cerfs-volants et de pubs pour iPad. Clues, c'est fini aujourd'hui. Heureusement que je les avais vus trois fois sur scène...

Annotation :

@ Pop In, Paris - 2009
+ Dear Reader

Je crois bien que c'est encore à ce jour le seul concert français du groupe monté par Brent Knopf (ex-Menomena), dans la petite salle du Pop In, devant une trentaine de personnes. Brent et Cherilyn de Dear Reader entretiennent une jolie complicité pour porter les mélodies d'Intuit, ce qui donne tout son sens à ce concert.

Annotation :

@ Route du Rock Hiver, Saint-Malo - 2010
Le meilleur concert de cette édition avec Clues, assez fidèle à l'album. Foutraque mais maîtrisé, des choeurs à chanter à tue-tête, et finalement déjà pas mal d'ambition pour un premier album.

Annotation :

@Scopitone, Paris - 2010
+ Tiny Vipers

La moitié de la salle étant apparemment plutôt là pour le bar que pour le concert, l'acoustique n'est pas exceptionnelle et le contexte ne sert pas très bien les textes déchirants d'Hospice. Et pourtant, le trio mené par Peter Silberman s'en sort très bien, recréant une énergie propre à ce petit espace scénique.

Annotation :

@ Top Of The Folk, Rennes - 2010
+ Jay Jay Johanson

L'album avait été une bonne surprise, le live fut une révélation. Du folk sensible mais jamais gnan-gnan, de belles harmonies vocales et l'émotion qui affleure. Et ce final sur Mtn. Song, Jonas seul avec son chapeau, ses pédales de sample et une énergie à déplacer les montagnes...

Annotation :

@Ubu, Rennes - 2010
+ Russian Sextoys, We Are Wolves

Une soirée assez mouvementée puisque j'ai interviewé Warpaint et WAW, et que j'ai fini la soirée sur la scène de l'Ubu... Tout ça pour dire que ces filles ont grave la classe.

Annotation :

@ Berlin Festival - 2010

L'un des derniers concerts du groupe, sur la tournée de This Is Happening. Pas mon préféré, mais il a suffit qu'ils jouent Daft Punk is Playing At My House et Yeah pour transformer le tarmac de Tempelhof en discothèque géante...

Chronique : http://www.discordance.fr/crash-au-berlin-festival-20004

Annotation :

@ Electroni-k, Rennes - 2010

Ma chronique de l'époque : Sur Different Trains (composé par Steve Reich en 1988), les images d’Herman Kolgen projetées sur écran géant accompagnent la partition jouée par un quatuor à cordes. Au début on est un peu déroutés par une certain décalage entre le son du quatuor et celui de la bande enregistrée. Puis la symbiose opère, tant la musique répétitive s’accorde bien à l’idée du voyage en train. Les paysages défilent sans qu’on puisse les identifier géographiquement, créant un prototype du voyage à travers un continuum de zones tantôt rurales, tantôt industrielles. Au fil des mouvements de la partition (America-Before the War, Europe-During the War, After the War) les gares se désagrègent, les pylones sont démantibulés et flottent dans les airs, rendant la routine du voyage beaucoup plus surréaliste. Plus tard, la neige tombe sur des photos d’identité avec en filigrane, le spectre de la seconde guerre mondiale et des trains de la déportation. Tout au long du morceau, des samples de voix provenant d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique se mêlent. Les images de Kolgen sont très belles et l’expérience réellement immersive.

Annotation :

@ Berlin Festival, 2011

Le sens du rythme de ce groupe est proprement bluffant. L’entrée en matière se fait progressive, créant les conditions parfaites pour la transe. On savoure les rondeurs d’Ice Cream, le rythme effréné de Wall Street, les excentricités de Futura, jusqu’aux contrées étranges d’Atlas. Pour le nouveau single My Machines, le visage de Gary Numan accompagne le trio sur les écrans installés sur scène. Hypnotique et addictif.

Annotation :

@ Berlin Festival, 2011

Surtout quand les larmes sont arrivées sur les cuivres chaleureux...

Annotation :

2 mars 2012 @ Columbiahalle, Berlin

Sachant que j'ai découvert (et adoré) M83 en 2005, quelques semaines seulement après son passage dans ma ville, j'étais ravie de rattraper ce rendez-vous manqué, et ce dans un chouette contexte. Première soirée de mon installation pour quatre mois à Berlin, soirée organisée par le magazine Intro avec plein de beaux noms : Porcelain Raft, Maximo Park, Matias Aguayo...
Joli concert, avec un climax mémorable sur We Own The Sky.

Annotation :

@ Heimahafen Neukölln, Berlin - 2012
+ Jóhann Jóhannsson, Dustin O'Halloran

Vivant à Düsseldorf où il a est très impliqué dans la scène électro locale (ce n'est pas pour rien qu'il est signé sur Fatcat), Volker Bertelmann est un virtuose du piano sur scène. A chaque morceau correspond une humeur, et presque un genre musical.

Annotation :

@ Studio Babelsberg, Berlin - 29 juin 2012
Le groupe enregistrait avec Babelsberg Filmorchester les morceaux qui devaient figurer sur la version deluxe d'Algiers. C'est dans ce studio Babelsberg, entre Berlin et Potsdam, qu'a été tourné Metropolis. Plutôt mythique pour moi du coup...
J'ai mis un peu de temps à m'habituer à la disposition au niveau acoustique, le groupe d'origine à gauche, séparés de l'orchestre à droite.
Joey Burns a présenté chaque chanson, pour la replacer dans son contexte. Par exemple sur Minas de Cobre : "Ce fut la première chanson que nous étions sûrs de devoir enregistrer avec un orchestre. Quelque part, ce rêve est devenu réalité aujourd'hui". Puis la trompette de Jairo et la section de cuivres de l'orchestre ont transporté le studio au Mexique, la chaleur ambiante aidant (le public était constitué d'une bonne centaine de personnes). Joey s'est particulièrement appliqué sur Black Heart, Two Silver Trees. Pour les nouveaux morceaux Epic et The Fortune Teller, quelques prises ont parfois été requises. Mais le tout était vraiment superbe, notamment Para et The Vanishing Mind issus d'Algiers.

Setlist : Frontera / Trigger - Epic - The News About William - Black Heart - Minas de Cobre - Inspiracion - Two Silver Trees - Para - Quattro - Crystal Frontier - The Vanishing Mind - Fortune Teller

Annotation :

@ L'Esco, Montréal - 2015
Sam Murdock, moitié du duo Oromocto Diamond (difficile de le réduire à cette description, voir plus bas), est devenu un ami, après une interview réalisée chez lui à Québec, alors que je m'intéressais aux agissements multiples de son label indépendant, P572 (le papier : http://www.discordance.fr/p572-5-ans-de-musique-a-quebec-10938).
Et depuis, Sam ne cesse de m'épater. Infatigable touche à tout, il peut jouer dans 5 groupes tout en pressant des vinyles, en éditant des fanzines, en envoyant des enveloppes remplies de musique, de flyers punk et d'autocollants aux quatre coins du monde.
Ce soir là, j'étais de passage à Montréal et j'en profitais pour aller voir Sam jouer lors une soirée qui lui tenait particulièrement à coeur, puisqu'il avait monté une tournée canadienne pour son groupe fétiche, les japonais Zoobombs. L'Esco étant un bar-concert assez petit, le pogo fut intense, et les riffs d'Opononi, le titre qui donne son nom à l'album, particulièrement furax.
PS : Depuis, Oromocto Diamond a joué dans mon salon, à Rennes.