En 2021 je lus

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Un bouquin plutôt étrange avec un récit en forme de va-et-vient temporel. Dans le même genre, il existe le Déchronologue...
Beaucoup d'humour et si le style je ne le trouve pas incroyable, l'histoire reste bien.

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Recueil de poèmes. De la mélancolie et de la nostalgie. Certains textes sont saisissants...

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Del Amo qui m'avait séduit dans Une éducation Libertine, qui m'avait encore entraîné dans le Sel... Déjà cela s'émoussait un peu dans Pornographia que je jugeais coincé dans son jargon et ses phrases ; et puis Règne Animal... Je ne sais pas, les tournures de phrases qui faisaient le suc de ses autres livres, me paraissent fades d'un coup. Je n'y arrive plus et pourtant, je lis... !

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On s'emmerde avec ce livre, point.

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Du désert, des questions sur la vie, le futur, quoi demander de plus... Et des personnages féminins très bons en plus !

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Des bergers qui s'envoient des joutes sur l'amour de la nature et qui essaient potentiellement de pécho Alexis... Rigolo, mais un peu trop fleufleur à mon goût.

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SF troublante et géniale... Sur un personnage Deus qui doit regarder le déclin sans agir... Mais s'il décidait d'agir ?
Par contre, j'avoue que les noms des persos' m'ont perdu au départ.

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D'une très belle écriture, pérégrinations d'un personnage hautement antipathique... Et c'est à cause de ça que le livre est grinçant.

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Livre de réflexions sur le travail de Herzog. C'est un peu une bible qui compile tout son travail.
Les analyses de "Héraclès" & "Grizzly Man" sont passionnantes (bien qu'un peu trop scato-vocabulaire pour Grizzly à mon goût x) )

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Récit de souvenirs lancinants d'un voyage vers les camps ; de conversations avec le gars de Semur. Récit à plusieurs niveaux, d'un chaos à venir, de l'incompréhension de ce que seront les camps. Le tout dans un texte à la fois simple et riche, en une seule respiration.

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De très courts chapitres, avec l'évocation d'une relation qui semble banal quoiqu'un peu étonnante (un garçon de 17ans amant d'une femme de 34), et qui descend lentement dans des interrogations sur la moral.

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Petit livre de la collection "Les Inépuisables" de chez Acte Sud. Couverture rouge, format à la français, allongé... Débusqué au milieu d'un Boulinier de Paris.
Nouvelle brève, sur une baleine échouée ; masse immense encore en vie mais déjà morte. Quoi faire d'elle ? Pierre et Odile n'y peuvent rien.

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Violence de la vie d'un poète à Cuba, hors de Cuba, toujours.

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Une courte histoire à la fois légère et poignante. Histoire d'un pianiste incroyable et dont le monde ne connait comme frontière que celui du bateau sur lequel il est né.

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Une écriture brève et délicate des passions vécues...
En dire trop serait tuer le livre.

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Drôle de post-apocalyptique (survenu après la seconde guerre). Un groupe d'enfants tuberculeux deviennent les derniers et les nouveaux Hommes, accompagnés d'un homme, sur le côté qui observe la décadence de l'humanité.
Livre à la fois très drôle et mélancolique.

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Petits portraits, dans lesquels on se laisse entraîner, en retenant sa respiration. C'est vivifiant, quoiqu'un peu mondain.

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Ahhh Faulkner, je ne sais pas... Pas très emballée par les histoires dans le Mississippi, pas très fan de cette galerie de personnages. Les histoires sur ce pan américain me laissent d'un marbre froid. J'essaie et je n'y reviens pas.
Mais heureusement, Ringo sauvait tout.

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Une amitié entre un jeune protestant et un juif. L'un se fait mission d'être ami avec l'autre quoi qu'il arrive, l'autre se désole des moqueries sur son peuple, des vilainies, de tout... Les dernières phrases sont attroces.

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Kostia sans visage, Kostia le dessinateur. Très beau récit sur les pérégrinations d'un homme et ses réflexions sur le temps / le temps perdu, etc...

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La vie de plusieurs prisonniers dans une prison de Russie, à la fin des années 40.
Ce sont 800 pages pour saisir l'horreur du système, les consciences aiguisées des prisonniers, le microcosme dans lequel ils évoluent. Et surtout, un talent d'écriture libre qui épouse au mieux le caractère destructeur de cette Charachkas comme ils la nomment.

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Déçue, moi qui pensais être enthousiasmée par ce livre. Le ton est vieillot, l'humour est aussi épais qu'une planche sur l'allée. J'ai bravé vent et marée pour avancer dans une lecture, que je considère pénible.

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Des fulgurances, dont "Septentrion" ou "Le Gaucher"

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"Le navigateur en chambre" soit dit la première nouvelle est vraiment la meilleure me semble-t-il. Histoire flottante d'un homme qui voyage par une pièce dans sa cave.
Les autres nouvelles sont peut-être un peu trop égocentriques, je ne sais pas... Mais après l'écriture de Jacques Abeille, comme toujours est un voile de soie sur un océan.

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Pièce aux accents lancinants. Un personnage qui veut partir et n'y arrive pas. Un qui est paralysé et ne pourra pas partir et deux autres, dans une poubelle :les fantômes d'aïeux.

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Le ton, les situations, les chutes, rien ne m'a paru prodigieux.
Le monstre : tué par la description même du monstre.
L'influence des astres : sérieusement ? La chute avec les lettres sur le journal
Lettre ennuyeuse : encore une fois, ce ton enfantin, ahhh
Alias rue Sesostri : celle-ci est bien, mais l'humour est similaire à ce copain qui te donne un coude de coude l'ai de dire "eh bah, tu ris, tuuu ris ?"
Chez le médecin : donneur de leçons.
Quand descend l'ombre : un peu mélancolique sur son fond, bien.
Une lettre d'amour : un sketch....
Escorte personnelle : jolie.

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Courtes nouvelles sur des hommes qui doivent partir.
La force des récits se dégage surtout par leur ensemble, sorte de fresque de l'absence, de la peur, de la mémoire... Très beau.

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Livre qui parle de Sida, bien sûr. De courts chapitres, incisifs, cyniques parfois. Une manière de suivre l'avancée de la maladie, ce qu'elle provoque dans les tissus d'une conscience d'écrivain.
Livre de base sur les années 80, à mettre en parallèle avec ceux de Jean-Luc Lagarce.

Annotation :

Le talent de Bernhard de mener sur 200 pages, à la manière d'un monologue, la chute et la montée, le suicide et la mort naturelle de deux hommes : Wertheimer d'un côté, ou le "Sombreur" et le génial Glenn Gould de l'autre ; récit par un narrateur ami des deux pianistes, dont le regard évoque celui de l'ermite en marge.

Exception de Bernhard dans cette écriture folle de répétitions, toujours sur le fil de tomber dans quelque chose de redondant mais qui ici - et parce que Bernhard est génial - parvient à tenir le lecteur de bout en bout. Boucles musicales qui à force, nous interrogent nous-même sur l'homme, le génie, l'échec, la dépression, le suicide, etc, etc...

A lire, lire, relire, garder dans ses étagères.

Annotation :

Autant l'écriture en elle-même ne m'a pas persuadé, autant le sujet lui, forcément, tape juste.