En 2022 je lus

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Couverture rouge et titre provocateur pour une réflexion sur la nécessité des mauvais et des pervers au sein de l’économie, de l’état.

En se basant sur les thèses de Mandeville, Dany-Robert Dufour remet en question notre envie d’un monde juste, nos besoins de justice et d’égalité. Car, s’il n’y a pas de voleurs, pas d’emplois dans la sécurité ; si à la tête de notre état on met un homme bon, la cité n'avance pas (?).

Des questions qui font d’autant plus l’actualité que la face cachée de nos dirigeants bouleverse grandement le paysage médiatique…

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Si l'écriture de Besson est toujours aussi efficace, force est de constater que lorsqu'un livre me questionne sur l'intérêt du dit livre, c'est que ça ne va pas. Le scenar' est vu revu milllevu...... Dommache

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Un livre toujours d'actualité à présent.
-> l'art est obligatoirement social, politique
-> la reproduction brise le "mythe"
-> la reproduction comme outil pédagogique, etc......

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Beaucoup plus digeste que son Tractacus, Wittgenstein explore sans se lasser les logiques du langage. On creuse avec lui le "sens", nos croyances. C'est terrible, parce qu'à chaque page c'est une histoire de déconstruction quasi vertigineuse. ll n'y a pas de réponse à cette vérité recherchée. Aucune réponse correcte car les réponses de Witt' passent en mots là où il remet en question le mot. Confrontation brutale au réel, tout en jouant du langage des étiquettes que nous mettons sur les mots.
Les formules mathématiques sont quasi absentes contrairement au Tractacus. C'est donc plus simple d'entrer dans la pensée du philosophe. C'est merveilleux !

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Voici l’outil parfait pour comprendre et décrypter le discours de Zemmour mais également fournir une réflexion sur les manipulateurs du langage.

Les médias ont cette capacité à nous séduire par de jolies tournures de phrases, à distordre les maux de l’Histoire.

Bien qu’il soit cynique sur France Culture, se posant la question de l’échec du rôle de l’historien à avoir su établir certains faits, j’ose croire à la nécessité de textes comme le sien, qui, entre de bonnes mains, saura faire son chemin dans les consciences et remettre les évidences parfois oubliées, au-devant de la scène.

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« Nous courons aujourd’hui après les informations sans acquérir de savoir. Nous prenons connaissance de tout sans acquérir pour autant une connaissance. » (p.19)

L’essai se veut court et digeste. Byung-Chul Han propose une réflexion sur notre mode de vie devenu totalement déconnecté de l’autre. Via le smartphone, nous avons accès à tout, mais un tout sécurisé et froid. Que nous reste-t-il du vrai monde ?

Un très bon livre pour réfléchir et mettre un pied dans l’étrier de la philosophie de Heidegger et de son concept du Dasein.

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Un bel essai qui offre les outils pour réfléchir nos actes sociétaux par l'axe de gestes tout droit venus du monde animal. Bien fournit en références, très diverses par ailleurs, Brian Massumi se pose en observateur des codes qui nous forment, nous traversent également.

C'est un livre étonnamment pédagogique, où l'animal est prétexte à illustrer les concepts de l'auteur. Comment faire société, comment agir, comment faire corps même (références à Deleuze et Guattari) ?

Bref, voici une lecture plutôt vivifiante, qui permet de réfléchir à la société, mais autrement !

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En soi c'est moins chiant que Glacé, parce que les personnages sont déjà campés, donc moins de stéréotypes balancés au visage. Par contre, ce fantasme chelou sur les femmes est insupportable. . . Construction du scenar' similaire à Glacé, enquête similaire, personnages un peu chiants. Sauf le petit Mathis qui est chou.

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Walter Benjamin, forcément, on en parle.
Ca et la naissance de la chambre noire.
Question de la modification du regard de l'observateur. Le monde nous fait, nous transformer. Nous ne sommes plus les spectateurs, les regardeurs d'avant, ni de demain.

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Folie logistique du monde au sein des flux. Un essai étonnant, qui décrypte notre société par le ballet des camions, des transferts de monnaies et devises. De l'Inde à l'Amérique, des cargos à la nourriture que l'on consomme... Tout est informatisé, tout est presque médical et l'homme disparaît.

La logistique nous rend fou, nous contrôle. La logistique fait de nous des Tetsuo dans Akira : petits êtres reliés de câbles invisibles, obéissants au flux.

La question est... Est-ce qu'on s'appartient encore ? Est-ce qu'on a la moindre main mise sur nos consommations... ?

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Caravage, Caravage... Beaucoup de mal avec les ouvrages qui romancent des personnages historiques comme ça. Surtout que le personnage principale, une sorte de courtisane de l'époque m'a insupporté tout du long.

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Tout, vous saurez tout sur le Shabbat. D'un point de vue historique comme religieux. Comment se met-il en place, pourquoi, que signifie-t-il et comment l'interpréter. De quoi s'initier à la culture juive.

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Aphorismes et interrogations d'un auteur. Parfois pathétique, souvent drôle (mais drôle parce que pathétique). Un peu de misogynie du XIX siècle, mais c'est la Russie en son temps, en son siècle !
Son obsession pour Dieu camoufle son manque de confiance en lui...

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Un parti politique c'est déjà un manière de cloisonner la pensée...

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"Travailler signifiait toujours retravailler. Maintes et maintes fois, à peine ses pièces terminées, il les avait rejetées, rayées, déchirées, pour, aussitôt, recommencer du début." (p.20)

Mahler grand compositeur s'en va pour un voyage de douleurs, de fin de vie. Robert Seethaler imagine ses derniers mouvements de pensées, de musique aussi. On se laisse entraîner, mais ma foi, je trouve qu'il manque le travaille des sons dans ce livre. Il est présent au départ, mais manque très vite. Rien à voir avec la force d'un Bernhard et de son livre sur Glenn Gould....

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Livre très intéressant, finalement assez accessible pour des personnes qui ne seraient pas élèves des Bozarts.
Par contre la mise en page, avec les coins arrondis, non.

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Tout petit manifeste, d'une jolie facture. A lire et offrir à des passionnés de théories musicales.

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D'un cynisme affolant : dialogue entre deux hommes. L'un interroge, l'autre pêche... Non pas des poissons, mais des hommes.

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Belle entrée en matière pour comprendre le dogme d'Epicure. Cependant, pour celui qui est déjà à l'aise avec le bonhomme, pas sûre que l'ouvrage soit nécessaire... C'est très, très simplifié. Pas le meilleur ouvrage de la collection, même.

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"Nous nous séparâmes en riant." (dernière page)

Trois hommes discutent des orateurs Antiques et de ceux d'à présent. C'est bien construit, ça lance des piques sur d'autres sujets encore bien présents aujourd'hui.

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Plus qu’un témoignage qu’on dévore d’une rapidité folle, Vincent Bresson nous fait pénétrer l’antre de la campagne de Zemmour. A ses côtés on apprend comment une armée fantôme construit l’identité médiatique d’un candidat.

Sourcer une page Wikipedia, noyer les réseaux socio (Facebook, Twitter), sont autant de moyens pour faire passer au premier plan, un personnage comme Zemmour.

L’armée du clic du candidat gangrène jusqu’aux plateaux Télé… On le savait pourtant, mais le lire ici, nous étonne encore…

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Un livre assez léger, qui revient avec humour (ou drame) sur des grandes figures féminines de la mythologie. Iphigénie la forte et la frête. Pénélope la dramatique, Athéna la grande protectrice... Autant de femmes qui, plus que subir, on fait avancer les histoires.

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L'allemand a le mot râpeux lorsqu'il parle d'art. Et forcément lorsqu'on le pratique on tilte par instant. Comme si les rappels impérieux ruinait toute possibilité d'envisager sa réflexion à la fois abstraite et beaucoup trop pragmatique.
Mais je poursuis en Hegel.

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J'ai toujours beaucoup de mal lorsque Freud est invoqué en tout sens, même si ça fait écho aux propos de Derrida.
Plus sérieusement, je ne pensais pas tomber sur Freud lorsque j'ai emprunté ce bouquin à tout hasard, d'où ma déception, je crois !

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Peter Handke parle de ses textes et on admire sa capacité à décortiquer sa langue ; on adore aussi lorsqu'il parle de son process d'écriture.

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La plume de Mordillat est d'une poésie folle, lorsqu'il parle d'art. On devine les oeuvres sous une dimension nouvelle. Lire et relire.

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Descente dans le numérique : grosses entreprises et chute vertigineuse, c'est un texte génial.

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La violence (dans l'époque de Benjamin, donc sous les SS) est toujours d'actualité aujourd'hui.