En 2023, on joue à quoi ?

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Cas compliqué que ce Dark Souls 3, car il parvient à susciter tout un panel de sensation assez distinctes, semblant presque opposées. A chaud c'est vraiment difficile à démêler et synthétiser, mais je dirais que c'est une conclusion magistrale à sa franchise, tout autant qu'un épisode qui sent clairement le "déjà-vu, déjà-joué", que je n'avais clairement pas ressenti dans les précédents épisodes. Dark Souls 3, c'est effectivement l'épisode du "c'est toujours pareil", ce qui ne l'empêche pas d'être excellent. Mais disons que, globalement, ça manque d'identité tout ça. Un constat d'autant plus dommage que, contrairement à d'habitude chez From Software depuis Demon's Souls, le début du jeu est vraiment pas le plus palpitant. Passée la zone tuto bien fichue, on se retrouve dans des environnements manquant clairement de singularité, avec des mobs hyper balèzes qui refrènent clairement notre envie d'explorer. Et si passée la première zone, le constat s'améliore, le tout semble quand même assez timide (en plus de clairement manquer d'interconnexion), malgré des instants de grâce absolument grandioses (Veilleurs des Abysses, c'est à vous que je pense). Et si la deuxième partie de l'aventure (à partir de l'arrivée à la vallée boréale) est clairement plus intéressante que la première, et s'avère même assez captivante, une fois encore ça sent bon le déjà vu, déjà joué. En soi c'est pas grave, et ça participe à faire de ce Dark Souls 3 une super porte d'entrée à la saga à mon sens, mais ça donne vraiment des airs de Best of d'Hidetaka Miyazaki. Mais cet aspect best-of, s'il m'a laissé relativement perplexe, s'explique tout à fait par une volonté qui semble être d'ouvrir la franchise aux nouveaux venus, tout en rassemblant les fans des différents jeux du studio (sauf Dark Souls 2 visiblement) sous une même bannière. Un jeu pour les gouverner tous en somme. Une façon d'inviter tout le monde à une ultime sauterie avant d'aller sereinement de l'avant, vers Sekiro. En tout cas, pour Dark Souls 3, ça marche clairement, malgré mon texte qui semble vouloir démontrer le contraire, et clairement cette seconde partie est une longue marche, qui ne cesse de gagner en intensité, et mène à un final radical et extrêmement puissant qui m'a laissé tout tremblant sur mon fauteuil, avec la gorge nouée. Donc oui, c'est grandiose, mais c'était quand même un peu plus laborieux que prévu.

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Authentique flemme-quit concernant ce Elden Ring, à peu près autour des 55 heures de jeu, suite à ma victoire contre Morgott, au pied de l'arbre monde. J'arrivais déjà à saturation, mais alors le jeu qui te dit qu'il faut d'abord que t'ailles chercher la clé qui se trouve peu ou prou trente heures plus loin, ça a été la goutte d'eau qui faisait exploser le pichet ! Probablement que je le reprendrai, plus tard, et que j'irai explorer la cime des géants, mais clairement pas tout de suite. Parce que tout excellent que soit Elden Ring, tout paufiné soit son gameplay, aussi attrayant soit sa DA, et aussi cryptique que soit son lore, là, au bout de 55h, j'en ai juste plein le cul

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Après une cinquantaine d'heure passées sur Elden Ring, le besoin d'une pause a commencé à se faire fortement ressentir. Et quoi de mieux pour changer d'air que de découvrir la franchise Pikmin via le portage de son troisième épisode ? Des tas de choses surement, mais j'ai tout de même choisi cette option, notamment en raison de l'arrivée prochaine du quatrième épisode. Eh bien c'était très sympa tout ça, clairement pas le genre de trucs auquel j'ai l'habitude de jouer, avec son concept de gestion de ses troupes, mais vraiment cool après un petit temps d'adaptation. Ca donne clairement envie d'y revenir parce que je suis loin d'avoir tout fait et tout vu, maintenant que j'ai le gameplay bien dans les pattes. Bon, après, c'est généralement pas le truc dont je me plains, mais là, j'ai trouvé tout ça vraiment trop court, notamment en raison du fait que j'ai que rarement eu besoin d'utiliser les trois personnages, et presque jamais d'accomplir des tâches en parallèle. Peut-être que ça aurait été trop complexe, surement d'ailleurs pour quiconque n'est pas déjà familier avec la licence, mais ça donne vraiment la sensation d'un coup d'épée dans l'eau. Pas que ce soit dramatique cela dit.

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Pas de suspens, c'est Metroid Prime en plus beau. Metroid Prime étant de base l'un des plus grands jeux qui soient, c'est bien entendu un jeu à faire absolument. Et partant de ce principe, autant que ce soit sur ce Remaster qui, non content de dépoussiérer un classique vieux de vingt ans et le rendre accessible aisément à un public qui peut avoir de nombreuses raisons d'être passé à coté à l'époque, et non content d'être l'un des (sinon LE) plus beaux jeux de la switch, propose également différents types de maniabilité, de sorte que chacun pourra y trouver son compte, des nostalgiques des versions Gamecube et Wii, aux nouveaux joueurs qui découvriront la franchise avec cet épisode. Le jeu étant parfaitement fluide en toute circonstance, et dépourvu du moindre bug, il n'y a ainsi aucune espèce de raison de passer à coté de cette nouvelle version, à moins d'avoir encore la version gamecube dans son étagère, avec la console pour le faire tourner. Après, Metroid Prime était assurément très en avance sur son temps, ça reste un jeu de 2002 avec beaucoup de backtracking, une map assez prise de tête, et totalement dépourvu du moindre système de TP. Aussi, bien que le level-design soit complètement fou, il est tout de même beaucoup moins organiques et interconnecté qu'un Dark Souls 1 par exemple, lequel est sorti tout de même neuf ans plus tard. Bref c'est forcément pas aussi parfait en 2023 qu'en 2002, mais si y a bien un truc qui change pas, c'est que ce Metroid Prime est un putain de chef-d'oeuvre !

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Petite pause à durée indéterminée sur ce Project Zero 2 Wii edition. Non pas que le jeu soit nul, bien au contraire, c'est juste que j'ai cette désagréable sensation de jouer à la version laborieuse d'un jeu de fou. Parce que clairement l'apport principal de ce remake (appelons un chat un chat) outre un lifting graphique que je devine réussi (clairement le jeu est joli, c'est pas une claque, mais ça marche bien), c'est ce gameplay à la wiimote, auquel j'arrive vraiment pas à me faire. Et généralement le motion gaming c'est pas un truc qui me pose problème dans ce genre de jeu, par exemple Shattered Memories s'en sortait vraiment bien, mais là, c'est clairement tout un projet. On aurait pu imaginer que le jeu nous ferait bêtement utiliser la wiimote pour viser avec la Camera Obscura, comme dans un Resident Evil 4 sur la même console. Sauf que non, parce que ce système offrirait une vivacité dans la visée qui serait totalement incompatible avec le game design original, sans oublier que la lourdeur dans les survival horror, c'est un peu un truc attendu. Résultat on se retrouve avec une maniabilité totalement conceptuelle, extrêmement lourde, totalement raccord avec les ambitions du titre, mais bien plus contre-intuitive qu'il n'y parait. C'est un coup à prendre, clairement, mais c'est pas simple ! Pour le reste, c'est joli, l'atmosphère horrifique fonctionne du tonnerre, et l'histoire était assez prenante pour que je rechigne à m'arrêter. Du coup j'espère vraiment que je finirais par venir à bout, parce que clairement le jeu semble le mériter

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Lâché après un peu moins de cinq heures de jeu, pour cause de gameplay et de gamedesign clairement chiant comme la pluie. C'était peut-être très bien à l'époque sur PSP, mais clairement, je pense que ça aurait mérité un vrai remake, pleinement repensé, de A à Z, plutôt qu'une mise à jour au niveau des combats et des graphismes. Aussi j'ai pas avancé beaucoup (je me suis arrêté à la rencontre avec Aerith), mais narrativement, le jeu est pas parvenu à poser des personnages, et mystères suffisamment intéressants pour que je persiste malgré le GD d'un autre âge. Bref, c'est dommage, mais bon, je retenterai probablement avant la sortie du FF7 Rebirth, et peut-être que mon avis aura changé...

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Félicitation à toi God of War Ragnarök, tu as réussi à me réconcilier avec ton prédécesseur, que j'avais trouvé certes bon, mais diamétralement opposé à l'esprit de la saga, et somme toute, clairement surcôté. Et pourtant ce God of War Ragnarok, c'est juste un peu (beaucoup) plus de la même chose que dans le précédent, alors pourquoi est-ce que là, ça a marché ? Pour un truc tout con, c'est que ce nouvel épisode parvient à concilier les ambitions narratives de l'épisode 2018, avec la générosité des anciens jeux. Parce que God of War, ça a toujours été des jeux complètement excessifs, qu'on parle de violence, de mise en scène, de direction artistique, ou même de casting. Car dès God of War 2, on avait déjà Persée, Thésée ou encore Icare qui passaient dire bonjour, simplement le temps d'un combat de boss, histoire de refiler une nouvelle capacité à Kratos. Et encore une fois c'est tout con, là où God of War 4 (appelons un chat un chat) m'avait perdu, en misant tout sur son coté simple et intimiste, j'ai vraiment adoré que ce Ragnarök n'ait pas peur de partir dans tous les sens. Quitte à ce que ce soit pas toujours très palpitant, y a très régulièrement une spécificité, un truc qui fait que ça se renouvelle. En outre les qualités d'écriture, et de fabrication/réalisation sont toujours de la partie, développant superbement les personnages et leurs relations, en laissant le temps à celles-ci de respirer, de se modeler naturellement. Ca passe aussi par le fait que les personnages sont constamment en train de papoter, que ce soit pour se raconter leur vie, étaler du lore, ou encore spoiler les énigmes. Et sur ce dernier point, si j'ai trouvé ça frustrant, comme tout le monde, ça contribue à ancrer les personnages dans une sorte de tangibilité appréciable. Malheureusement, en contrepartie, les boss continuent de papoter au calme alors qu'on leur défonce la boubouche... J'imagine qu'on peut pas tout avoir ! Bref, c'est God of War 4, avec un sens aiguisé de la générosité (variété des environnements, des boss, et des personnages) qui va davantage chercher du coté de la trilogie originale, mais qui garde tout de même le squelette identique, pour le meilleur (narration, mise en scène), comme pour le pire (composantes light RPG relou, contenu annexe très inégal)

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Pur Survival Horror, 100% old-school, Tormented Souls rappelle les belles heures des Resident Evil (et un peu Silent Hill aussi, il est vrai), sans chercher à réinventer la roue. C'est une "bête"application de la formule RE, avec cette emphase mise sur l'exploration et les énigmes, avant une dernière ligne droite beaucoup moins inspirée. Si l'arsenal est ici tout ce qu'il y a de plus rudimentaire, c'est que l'emphase a bien été mise sur le coté puzzle du game, et sur ce point, on revient directement aux fondamentaux de Silent Hillesques, avec des trucs parfois très logiques, d'autres complètement tirés par les cheveux et qui sollicitent une élaboration réflexive peu courante, tant parfois le simple "énoncé" (si j'ose dire) de l'énigme est difficile à cerner. Bref c'est plutôt sympa, même si faut pas avoir peur d'aller chercher sur un guide par moments... Pour le reste, c'est un survival-horror d'un autre âge, qui se démarque par ses décors assez réussis et son atmosphère elle aussi plutôt appréciable, mais qui pêche par un léger manque d'identité, et un archaïsme évident à tous les niveaux, des personnages (chara-design, modélisation, animation, doublage...) à la navigation en jeu (inventaire rapidement surchargé, aucun raccourci pour ouvrir la carte, ni pour allumer le briquet) entre (nombreuses) autres choses.

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Bon, pas grand chose à dire de ce Forbidden West, on est dans la pure prolongation de Horizon Zero Dawn, avec quelques améliorations qui font bien plaisir. Même si c'est toujours pas ça, les phases d'escalade ont été revues, et sont maintenant un peu moins rigides, notamment par l'ajout d'un grappin pas super bien foutu, mais somme toute fonctionnel, et les animations pendant les dialogues ont été énormément améliorées, et comparé au précédent épisode sur ce point, c'est clairement pas dommage. Pour le reste, c'est littéralement comme le premier, avec les même qualités, les même défauts, le même feeling, bref, du terrain archi-balisé. C'était loin d'être déplaisant, voire même c'était assez sympa, mais passé quinze heures, je sentais que le jeu m'avait montré toutes ses cartes, et j'ai décidé, encore une fois, d'en rester là. Dommage, j'aurais bien aimé voir les sensations de vol à dos de ptérobot, peut-être une prochaine fois...

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Autant ce Resident Evil 4 remake est un excellent jeu, et je comprends bien l'emballement qu'il a pu générer, autant je dois dire que je suis un peu resté sur le bas coté. Parce que ce Resident Evil 4 est exactement ce que j'en attendais, pour le meilleur comme pour le "pire". A savoir que, puisqu'il n'apporte pas réellement de bouleversement dans son gameplay, contrairement aux précédents remakes, j'ai vraiment eu l'impression de simplement refaire RE4. Sans aller jusqu'à dire que le jeu est identique au précédent, y a bien sûr des mises à jour en terme de gameplay, et diverses modifications coté atmosphère, gamedesign et péripéties, ce nouveau RE4 est parfaitement fidèle au souvenir que m'avait laissé le RE4 original. Et c'est très bien RE4, j'ai pas de problème avec ça. Non le problème c'est que le jeu est à mon sens trop long, je suis pas le genre de gars qui kiffe particulièrement refaire ses jeux, sauf exceptions, généralement si j'ai pas à investir plus de dix heures dedans avant de revoir le générique de fin, et là, comme dit, j'avais juste l'impression d'avoir globalement déjà joué à ça. D'autant plus qu'aujourd'hui j'aurais tendance à trouver le jeu trop frénétique pour son propre bien, c'est pas non plus Vanquish, mais tout de même le rythme de l'aventure est extrêmement soutenu, avec de très (trop) rares moments où le jeu prend le temps de se poser. L'avantage c'est que t'as jamais le temps de t'emmerder, l'inconvénient c'est que franchement ça fatigue. Et Resident Evil 3 remake aussi était hyper frénétique, mais il était au moins deux, peut-être trois fois plus court, et donc beaucoup moins éreintant à mon sens. Ca plus le fait que finir le jeu m'ait pris plus de 16h, et se déroule sur une seule journée (après-midi ?) et la nuit qui s'en suit, donne l'impression bizarre qu'il se passe à la fois plein de trucs, et à la fois rien. C'est bête hein, mais je trouve vraiment les précédents remakes mieux rythmés. Moins variés, moins exaltants, certes, mais effectivement mieux rythmés. Après je sais que tout ce que je viens de dire s'applique aussi au jeu original, c'est d'ailleurs pour ça que je l'ai jamais refait. Parce que si ce rythme et cette frénésie m'ont plu à l'époque, aujourd'hui je suis beaucoup moins client, le problème vient donc probablement en grande partie de moi. Et qu'on me fasse pas dire ce que j'ai pas dit, ce RE4 remake est évidemment un excellent jeu, fun, prenant, intense, un pur rollercoaster d'une générosité sans limite !

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N'ayant guère plus que les quatre premières heures de Mario+lapins crétins comme expérience du tactical, c'est sans trop de conviction que je me suis pris ce Midnight Suns, dans l'optique d'y jouer entre deux sessions de RE4 remake. J'avais testé la démo du PS+ et m'étais dit que ça avait clairement l'air plus accessible que je le croyais, mais c'est à peu près tout. Et finalement, la donne s'est complètement retournée, puisque c'était devenu RE4 le petit jeu qui meublait entre deux sessions de Midnight Suns. Pas que le jeu de Firaxis soit fondamentalement meilleur, mais simplement que tout ça devient rapidement hyper addictif. L'idée du tactical basé sur du deck building est ce qui me rebutait le plus avant de lancer l'aventure, et c'est finalement un pur plaisir de composer ses decks, sa team, optimiser le tout en trouvant de nouvelles combinaisons, et débloquer de nouvelles compétences, via un système de lootbox in-game, aussi frustrant que satisfaisant. Ce système de deck, combiné aux différentes possibilités d'attaques de terrain et aux différentes capacités de l'équipe que l'on débloque en upgradant le hub, rendent les affrontements rapidement prenant, et souvent vraiment gratifiant. Et en parallèle de ces combats, on a un genre de simulateur de colloc géante avec les différents héros Marvel présents dans le jeu, qui va nous amener à mater des films, jouer à la console, ou encore passer un moment à la piscine avec les autres personnages. Tout ça dans le but de renforcer notre niveau d'amitié, afin de booster certaines statistiques, développer divers effets passifs, et autres compétences ultimes. Et c'est con, mais c'est un truc qui m'a toujours fait kiffer dans les jeux, pouvoir papoter avec les personnages et apprendre à les connaitre, peu importe si c'est écrit avec le cul (et là, c'est un peu écrit avec le cul, soyons honnête) c'est quelque chose qui marche sur moi. Seule vraie ombre au tableau (si on excepte une narration globalement un peu claquée au sol) c'est la technique complètement à la ramasse. Non seulement les graphismes et animations (hors combat) ont quinze ans de retard, mais en plus le jeu est bien bugé comme il faut. C'est souvent pas dramatique, mais bon, j'ai quand même du relancer ma sauvegarde quelque fois à cause de différents glitchs, et ça, ça la fout sacrément mal.

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Compliqué d'établir un avis ferme sur ce Tears of the Kingdom, après 110h de jeu, tant les sensations d'excitation, d'émerveillement, de déception, de gâchis, et de confusion s'enchainent et s'entremêlent en permanence. Parce qu'en étant un Zelda extrêmement similaire à son prédécesseur, c'est un épisode qui ne ressemble vraiment à aucun autre. Parce que dans sa dynamique, ce Zeldeux, c'est un peu le même délire que Link Between Worlds, mais ça reste des jeux radicalement différents en tant que tels. Bref, c'est un exemple assez spécifique de suite, car là où on est habitué à des suites à la God of War qui ne bouleversent fondamentalement rien du tout, rajoutent quelques petites features par-ci par-là, et axent le gros de leur travail sur l'évolution de l'histoire et le renouvellement des environnements, ici c'est l'exact inverse. C'est à dire que t'as l'impression de rejouer au même jeu, mais avec de tous nouveaux outils qui viennent totalement redéfinir ta façon d'appréhender la chose. C'est littéralement le même bac à sable, avec de nouveaux jouets. Et ça, j'arrive pas à savoir si c'est une bonne chose ou non. Suite ou gros DLC, la question me semble pertinente, même si elle tient pas à grand chose. Mais dans les faits, j'ai englouti plus de cent heures de ma vie dans ce Zeldeux en trois semaines et un week end pour en voir le bout, là où j'ai mis un mois pour flemmequit sur Elden Ring après 55h de jeu. Donc clairement ce Zeldeux est un jeu exceptionnel et incontournable, même si je suis loin d'être ultimement enthousiaste à son égard (malgré le 9/10) et que je comprends totalement que certains vieux briscards ne s'y retrouvent absolument pas, tant l'approche de ce Tears of the Kingdom me parait clivante.

Annotation :

En bonne suite, ce Star Wars Jedi Survivor continue l'histoire de Fallen Order, étoffe son gameplay déjà sympathique, et rajoute des couches de contenu visant à remplir une structure plus ouverte que par le passé, GoW Ragnagna quand tu nous tiens. Ce que j'appréciais dans Fallen Order, c'était cette vibe très Prince of Persia qui se dégageait du jeu, avec sa plate-forme à base de wall-run, associée à un gameplay au sabre avec des pouvoirs. C'était cool en 2019, ça l'est toujours dans celui là. Le problème c'est que l'esthétique photoréaliste ne colle pas du tout avec cette idée de parkour, du coup, on est obligé de te foutre des grosses traces blanches pour te dire où tu peux courir, ou tu peux sauter, parce que des fois c'est pas évident, et ça, ça fait que le gameplay sur ce point est bien moins agréable qu'un Prince of Persia sorti il y a 20 ans... C'était déjà le cas sur Fallen Order, mais j'ai l'impression que ça l'est encore plus sur ce Jedi Survivor et sa zone ouverte, qui ressemble beaucoup moins à un gros terrain de jeu, qu'à un écran de sélection de niveaux géant. Bon, ça c'est dommage, mais c'est rattrapé par le système de combat que j'ai vraiment kiffé car, encore une fois, plus étoffé que celui (déjà cool) du précédent, ainsi que par les sections linéaires qui se parcourent globalement avec fluidité. Enfin, ça c'est quand le jeu en a décidé ainsi, parce que le gros problème de ce jeu, qui lui fait perdre deux points, c'est qu'il est juste pas fini, il est bugué comme ça faisait longtemps que j'en avais pas vu. Avec des fois des combinaisons de boutons qu'on t'impose d'utiliser, sauf que tu sais pas pourquoi là le jeu il a dit non, et t'es obligé de revenir à l'écran titre, et relancer ta dernière sauvegarde d'il y a quinze minutes. Ça, combiné aux problèmes d'affichage, avec par exemple le décor qui se charge devant toi pendant une cutscene, et au frame-rate de l'angoisse qui passe régulièrement sous la barre des 20 fps, sur PS5, en mode PERFORMANCE, alors que le jeu a une gueule de titre PS4, et encore pas spécialement remarquable esthétiquement... Bah c'est non, reprenez votre copie, et on se revoit dans un an quand vous aurez fini votre jeu. Et c'est super con, parce que le jeu est cool, y a une vibe un peu Ratchet bien sympa, du PoP comme je l'aime, un système de combat plutôt riche, et une histoire basique, mais portée par des personnages attachants. De quoi tirer un bon 7/10...

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Sous ses faux airs de simulateur de randonnée narratif, ce What Remains of Edith Finch me semble bien plus proche d'un escape game néanmoins tout autant narratif. Car avec son level design tortueux, le jeu donne vraiment la sensation d'explorer le domaine, et de se faufiler au travers d'une maison qui ne "veut" pas du joueur, à tel point qu'on finit vraiment par avoir l'impression d'être un genre de rat qui creuse son chemin dans les ruines de cette habitation muséale. Et ça, ça me semble être une proposition assez inédite dans le milieu du "walking sim" comme on dit. Une proposition non seulement inédite, mais également en totale adéquation avec la narration et l'histoire qu'elle nous conte. L'histoire de cette jeune femme qui cherche à comprendre sa famille, et va donc visiter cette maison pour faire sens de son héritage, de son histoire familiale, histoire à laquelle elle n'a jamais eu accès. Et c'est au moment de conter son histoire, ou plutôt ses histoires que What remains of Edith Finch est à son meilleur, alliant ses décors ultra riches en détails signifiants, et mises en situations diversifiées, le tout au service d'une narration d'une justesse assez remarquable, et qui ne peine aucunement à émouvoir profondément à plusieurs reprises. Oui, j'ai chialé !

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Pas grand chose à dire, c'est pas pour son gameplay inexistant qu'on joue à Happy Game, ni pour la complexité de ses énigmes, plus ou moins toutes étant bien évidentes comme il faut. Je rapprocherai plutôt ça d'un livre d'image interactif, dans lequel on peut tirer des languettes pour transformer les dessins, les faire bouger. Et il est vrai que je m'attendais pas forcément à ça, et suis donc resté quelque peu circonspect face à la proposition, mais bon pourquoi pas. J'étais surtout attiré par la direction artistique qui semblait bien sordide comme il faut, et sur ce point, c'est plutôt mission accomplie ! Résultat des courses, une belle petite curiosité, mais qui, à mon sens, ne parvient pas à être plus que ça, une curiosité.

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Silent hill 4, ou l'enfant à problèmes. Désireux de changer les règles de la saga, ce quatrième épisode parait totalement déconnecté, en décalage. Résultat, le jeu est vraiment unique, et en avance sur son temps sur certains points. En parallèle, Silent Hill 4 est un jeu extrêmement éprouvant, qui semble parfois pensé entièrement pour rendre le joueur fou (aucun lien, fils unique). Tant dans son game-design qui enferme dans une routine oppressante et aliénante, que dans son sound-design cacophonique défiant toute rationnalité, ou encore sa narration éclatée et plus ou moins dépendante de l'implication du joueur, Silent Hill 4 met clairement les nerfs à rude épreuve. Comme le disait M.Plouf, c'est un jeu dont on sort en se disant, c'était super. Mais plus jamais ça !

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C'est tout pareil qu'Until Dawn en moins bien. Bon allez, un bon point quand même pour le casting parce que ça fait vraiment plaisir de voir Lance Henriksen et Ted Raimi, même David Arquette mine de rien. Du reste, c'est long, c'est chiant, c'est rigide, c'est écrit avec le cul, et réalisé sans la moindre once d'envie. Et le pire, c'est que à la fin le jeu vient te dire qu'il est déçu de toi, si t'as pas réussi à garder tes personnages en vie, alors que clairement t'es parti à fond sur le Roleplay. Le truc manque par ailleurs cruellement de souplesse, j'en veut pour exemple cette séquence finale, où deux personnages font cache-cache avec un monstre, mais sont en fait condamnés depuis le chapitre 1, parce que j'avais pas ouvert telle porte qui m'aurait permis de récupérer tel item avec tel personnage. Que les relations entre les personnages se construisent avec nos choix, oui, bien sûr, mais me fais pas jouer un quart d'heure chiant, si je suis censé crever à la fin, autant crever direct et roulez jeunesse. Bien sûr j'aurais probablement pu éviter ça grâce aux indices de Sarah Palmer, mais comme je le disais sur Little Hope, c'est juste de la pure saloperie ces interventions, ça coupe l'action sans vergogne, ça te sort un charabia insupportable à base de choix et conséquences, et teasing des prochains épisodes, c'est non. Alors c'est sûrement un hommage à ce qui pouvait se faire sur certaines séries, style Twin Peaks et ses intros de la Dame à la Bûche, ce qui expliquerait le choix de Grace Zabriskie pour ces séquences, mais ça marche juste pas. Au delà de ça, le vrai problème que j'ai avec ce The Quarry, c'est que bordel, qu'est-ce que c'est looooong ! On se tape deux heures et demies insupportables avant de rentrer dans le vif du sujet, puis arrivé à la moitié du jeu, on est partis pour un flashback de deux heures au moins aussi insupportable qu'interminable. Bref, ça durerait quatre heures de moins je dirais rien, mais là, c'est juste pas possible. (j'aurais probablement mis un point de plus si j'avais fait le jeu intégralement avec le frangin en disant des conneries, parce que en solo dans son coin, c'est clairement la mort du fun)

Annotation :

Eh bien après avoir bouclé l'aventure au bout de presque 40h de jeu, j'en pense à peu près la même chose que lorsque le gameplay a été dévoilé. A savoir que c'est un sympathique menu maxi-best-of d'à peu près tous les jeux adaptés des films Harry Potter, à la mode 2023. L'avantage c'est que ça rappelle indéniablement des souvenirs à quiconque a joué à peu près à tous les jeux harry potter, le problème c'est que tout ça sent furieusement le déjà vu déjà joué, et je dois dire que la surprise a été aux abonnés absents. Résultat des courses, passé le plaisir de la découverte du chateau et de ses environs, bah le jeu sert la bonne vieille soupe à l'open-world Bonne Maman, et peine à générer de l'engouement. Il y arrive parfois, mais globalement ça se joue pas mal en mode pilote automatique. Typiquement, avec un tel univers enchanteur, y avait pas moyen de faire des quêtes ailleurs que dans des grottes génériques et interchangeables ? Y avait pas moyen de diversifier un peu la progression et rendre les missions intéressantes ? Encore une fois le jeu y arrive parfois, notamment avec les quêtes d'amitié globalement agréable à jouer, et à suivre, mais à coté de ça, le reste est tellement peu intéressant de manière générale. Par ailleurs, je trouve déjà l'univers d'Harry Potter extrêmement brinquebalant dans ses fondations, mais alors ici, y a vraiment des trucs qui posent question en terme de lore, de narration, ou d'histoire. Malgré tout, ça reste assez sympa, notamment en raison de tout le travail qu'a été effectué sur le décor du chateau, et le fait de voir l'année avancer, avec les arbres dont le feuillage rougis, ou les montagnes qui se couvrent de neige, bah c'est grave cool. Et les personnages des quêtes d'amitié sont globalement bien écrits, et c'est sympa de faire des trucs avec eux, ce qui fait que, quand on ajoute quelques spécificités de gameplay, comme le balais, ou encore le système de combat qui peut s'avérer plutôt sympathique au bout d'un moment, bah voilà, on passe pas un mauvais moment. Mais c'est tout de même affreusement générique... Peut-être aussi que c'était simplement pas un jeu dans lequel j'étais disposé à m'investir en ce moment, peut-être bien...

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Après des années à m'être laissé dire que ce New Super Mario Bros Wii, ainsi que ses "suites" n'avaient que peu d'intérêt et ne méritaient ni mon temps ni mon argent, d'autant plus maintenant que j'avais tropical freeze, je dois finalement dire que si j'ai pas fini le jeu j'ai néanmoins vraiment passé un bon moment. Comme quoi, rien ne sert de juger un jeu à ses vidéos de gameplay, qui plus est un jeu de plate-forme. Aussi quelle ne fut pas ma surprise de voir que je galérais sur cet épisode à la difficulté réputée enfantine. Faut croire que passer du gamplay DK au gameplay Mario ne se fait clairement pas sans difficulté. Du reste c'est assez joli (j'adore le look des jeux gamecube/wii), agréable à jouer (malgré une obligation de motion gaming nul) et vraiment on s'y sent bien. Le multi est également très sympa, surtout avec quelqu'un qui sait jouer, et connait le jeu. Y a cela dit quelques trucs incompréhensibles, voire qu'on pourrait qualifier d'aberrant aujourd'hui, notamment par rapport aux sauvegardes, ou encore au mini jeu pour récupérer des objets. Mais c'est clairement pas rédhibitoire, non la seule raison pour laquelle j'ai pas fini ce Mario Wii, c'est l'arrivée de la collection Pikmin, suivi de Mario Wonder qui semble bien parti pour complètement ringardiser ce pauvre épisode.

(si je l'avais fini et que le jeu restait dans cette veine, ça partait clairement sur un 7+ pour la note)

Annotation :

N'étant pas du tout coutumier des visual novels de quelque façon que ce soit, je me suis contenterai de mon ressenti primaire sur l'aventure Firebird, sans pousser la réflexion bien loin, car de toute façon cette dite réflexion ne serait pas des plus élaborées. Résultat, Firebird est une aventure simple, un road trip à travers le folklore russe aussi humble que charmant, et qui bénéficie clairement d'une narration efficace en toute simplicité, et d'une direction artistique vraiment agréable à l'oeil. C'est pas bien long mais on y passe clairement du bon temps, du début à la fin. Pas sûr de le relancer cela dit pour voir les différents chemins que j'ai pas emprunté, ce qui me fait me dire que ça "manque" d'un écran de sélection de tableaux, qui éviterait de devoir recommencer l'aventure dès le début, même si du coup je peux comprendre pourquoi le choix d'en mettre un n'a pas été fait.

Annotation :

Cas compliqué que celui de Alan Wake, car je me dis que c'est à la fois trop bizarre pour le grand public, et pas assez barré pour un amateur de loufoqueries (comme je peux l'être). Du coup on se retrouve avec un jeu qui surkiffe Twin Peaks et Stephen King, mais qui sait pas trop quoi faire faire au joueur entre deux cinématiques. Du coup on se retrouve avec un simulateur de randonnées en forêt, avec un flingue, au milieu de la nuit. Et ça marche pas trop mal, le gameplay est sympa (j'adore le fait de diriger la lampe torche comme ça, ça fait très Silent Hill Shattered Memories) et l'atmosphère est vraiment top. Seulement le gros problème de ce Alan Wake, c'est que pour légitimement espérer se vendre, il s'est senti obligé d'avoir des grosses phases d'action, absolument tout le temps, avec plein de méchants streums à dessouder. Sauf que le gameplay, tout sympa soit-il, ne suit absolument pas, et du coup on se retrouve avec un jeu frustrant, qui semble inutilement tirer en longueur dans ses phases de jeu, lesquelles s'avère en plus inutilement redondantes. Et c'est vraiment dommage car derrière, le jeu réussit pas mal à embarquer par son atmosphère et sa narration, certes loin d'être infaillible, mais tout de même accrocheuse, et mine de rien assez rythmée. Résultat, un jeu frustrant tiraillé entre des ambitions relativement expérimentales, et un besoin de rappeler au joueur qu'il a bien fait de passer à la caisse en lui balançant constamment des vieux fights peu engageants à la figure. Mais maintenant qu'on sait que Alan Wake 2 sera un Survival Horror, on peut espérer que la team Remedy s'éparpille moins et livre un jeu bien plus pertinent dans sa proposition ludique, et à une radicalité dans l'expérimentation bien plus présente, comme ce fut le cas pour Control. En bref, Alan Wake 2 est devenu une forte attente en ce qui me concerne !

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Ca fait des années que j'entends de partout que Inside est un chef-d'oeuvre aux game/level-design hyper-bien pensés, à la direction artistique aussi simple que mémorable, et relevant presque de l'évidence, et à une narration non dialoguée aussi fine que prenante. Bah forcé de constater que tout ça est parfaitement vrai. Et tout ça, c'est complètement ma came, donc évidemment, j'ai adoré du début à la fin. Bien sûr que j'ai été complètement accroché par l'esthétique et la composition des cadres que propose le jeu, évidemment que ses thématiques sur l'aliénation me parlent, et il va sans dire que les trente dernières minutes m'ont retourné une bonne grosse claquasse des familles dont je risque de me souvenir pendant longtemps. Bref oui, Inside c'est génial, évidemment que c'est génial ! Et je regrette pas d'avoir laissé le jeu prendre la poussière sur ma switch avant de le lancer totalement au pif, entre la poire et le fromage, plus de deux ans après l'avoir acheté sans grande conviction parce qu'il était à 5 balles. Parce que du coup j'ai reçu tout ça de plein fouet, et je me dis que son impact sur moi n'en a été que plus grand !

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Comme pour Inside, j'ai pas grand chose à en dire, sinon que c'est effectivement aussi bien que tout le monde le dit

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Bon bah c'était cool ! Je suppose une ambition derrière ce titre d'être une porte d'entrée dans l'univers du tactical pour tous les joueurs comme moi qui seraient rebutés par ce genre de prime abord, et à ce titre, tout ça fonctionne vraiment bien, et se renouvelle efficacement tout au long de l'aventure. Tout ça me semble malheureusement un peu court si on veut vraiment essayer tous les personnages, d'autant que ceux-ci sont distribués au compte-goutte. Je veux dire, quel intérêt de débloquer un personnage dans la deuxième moitié du dernier monde ? Ça encourage malheureusement peu à essayer d'autres stratégies avec d'autres personnages. Peut-être que ça tient notamment à l'implémentation hasardeuse des "défis" qu'il faut véritablement chercher de soi même, et qui sont pas du tout mis en avant de quelque façon que ce soit. En espérant que ça soit corrigé dans la suite ! Du reste, c'est vraiment cool, ça se joue bien, c'est vraiment pas fou techniquement, mais ça a indéniablement un certain charme chatoyant qui fait bien plaisir. En fait c'est étrange, mais j'ai la sensation qu'il se dégage une vibe vraiment old-school de tout ça. Ça tient ptet aux musiques de Grant Kirkhope ou a l'univers décomplexé du jeu, mais en le parcourant, j'ai vraiment eu un feeling gamecube loin d'être déplaisant !

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Sans surprise, c'est aussi bien que le jeu de base, mais avec Donkey dedans en plus, donc forcément c'est encore mieux ! Les différentes nouveautés renouvellent bien le gameplay déjà agréable du jeu original, et vraiment les capacités de DK risquent de clairement me manquer si je relance l'aventure originale, tant elles apportent vraiment quelque chose aux affrontements. Pour une fois je dirais même que tout ça est un peu trop court pour son propre bien, avec de bonnes idées qui sont souvent de l'ordre de l'occurrence unique, dommage. Ca reste une aventure cool et plaisante à faire, pour les fans du jeu initial, et pour les fans de Donkey Kong.

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Bien que forcément moins agréable à l'oeil sur switch que Pikmin 3 (et qui ça étonne) Pikmin reste un chouette jeu au concept atypique, quelque part entre le jeu de stratégie, le puzzle game et le jeu d'exploration. C'est vraiment très court, mais ça m'a pas dérangé, même si c'est vrai que j'aurais pas dit non à une zone supplémentaire, d'autant que le jeu se picore vraiment tout seul et avec plaisir entre entre la poire et le fromage. Malgré la contrainte des trente jours qui pose une petite pression et force à un minimum de planification et d'optimisation, ça reste un jeu complètement feel good et qui fait vraiment du bien. Du coup j'ai hâte de lancer le 2 !

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Petite déception pour ce Pikmin 2, qui, s'il reste un bon jeu, m'a laissé perplexe sur plusieurs points, à commencer par LA grosse nouveauté de cet épisode, à savoir les Souterrains. Sorte de phases donjon, similaires à ce que proposera par la suite un Binding of Isaac, mais avec une armée de pikmin au lieu du jeune Isaac. On retrouve un système de génération "semi-procédurale" dont je me demande réellement l'intérêt, et le game-design change complètement, pour partir sur des phases d'exploration/survie qui peuvent vite devenir assez intenses. Le problème, c'est que ces souterrains semblent représenter la grande majorité des zones de jeu de ce Pikmin 2. Si leur nombre avait été largement réduit, mettons, un souterrain par zone, je pense que le jeu en aurait clairement bénéficié, car finalement le plus clair de mon temps passé sur le jeu a consisté à enchainer les niveaux de ces "donjons", les uns après les autres, sans véritable enthousiasme ni implication. Et c'est chiant, parce que les phases "classiques" sont toujours aussi sympa, et avec des nouveautés bienvenues, notamment en terme de bestiaire bien plus riche que dans le précédent, ou encore avec ces deux nouveaux pikmin qui s'intègrent bien au trio déjà existant, même si leur implémentation est relativement fastidieuse. Bref, je vais pas m'étendre d'avantage, mais comme dit, c'est vraiment une petite déception pour moi.

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Le moins que je puisse dire c'est que ce Mario Wonder porte bien son nom ! A mon sens c'est également un sérieux candidat au tire de meilleur jeu de l'année, ainsi que de la console. Bon alors bien sûr qu'il ne détrône pas Tropical Freeze en tant que meilleur jeu de plate-forme, mais bon sang, qu'est-ce que c'est bon de jouer à ce Mario ! Vraiment c'est con mais ça faisait un moment que j'avais pas été aussi bien devant un jeu. Ça passe bien entendu par une direction artistique absolument fantastique, et une BO toute en douceur qui enveloppent un gameplay particulièrement agréable et accueillant, et tout ça est relevé par un étonnement et un émerveillement assez constant. On a toujours envie de lancer le niveau suivant histoire de voir quelle nouvelle idée la team de dev nous réserve. Vraiment, on passe un sacré bon temps devant ce nouveau mario 2D, et qu'est-ce que ça fait du bien bordel de merde !

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Belle douche froide que ce Spider-Man 2 qui n'aura pas réussi à provoquer grand chose chez moi de plus que "Et si je remattais Spider-Man 3 ? parce que c'est vrai que Spider Man 3 c'est vachement mieux..." Le problème c'est pas tant que ce soit particulièrement bidon, seulement c'est bon, je pense qu'on a fait le tour du sujet, vu ce que cette suite est obligée de nous agiter sous le nez pour se justifier. Une map deux fois plus grande (qu'on survole exactement comme la précédente sans s'impliquer de quelque façon que ce soit) et un superbe Venom tout pimpant (dont on va attendre le dernier quart de l'aventure avant d'en voir la dentition). Ah si, maintenant, on peut planer comme Batman, (mouais bon, okay, si tu veux) et changer de personnage comme dans GTA 5 (en moins bien fait par contre). Ça fait clairement peu, et le jeu semble en être conscient, puisqu'il se sent obligé de balancer des miettes de mini-jeu histoire que t'oublies que tu fais toujours la même chose. De même les combats, s'ils ont peut-être un peu évolué (et ça, j'en suis pas totalement sûr, c'est dire) ont tellement le même feeling que dans les précédents opus que j'ai vraiment eu la sensation d'en avoir fait le tour après trois heures de jeu. Et tout ça en fait, c'est des trucs qui étaient déjà vrais dans le Miles Morales, mais lui avait le mérite d'être condensé en sept-huit heures, et non pas étiré sur vingt heures comme ce Spider Man 2. Ça et une histoire sympa qui en faisaient une expérience vraiment cool et pas prise de tête. Alors qu'ici, non seulement c'est bien deux fois trop long pour rien, mais en plus l'histoire est loin d'être particulièrement intéressante, en plus d'être dépourvue de la moindre prise de risque, la moindre radicalité dans l'écriture, là où c'était vraiment pas le cas dans les précédents épisodes. Ici le méchant, il est tellement méchant qu'il veut tuer les autres méchants, et les autres, si ce sont des trous d'cul, ou s'ils commencent à manifester un soupçon de nuance dans leur caractère, tout va bien, c'est à cause du méchant n'alien qui les rends méchants. Seul Miles parvient à surnager au dessus de ce merdier, avec sa relation avec Mr.Negative, qui semblent pour le coup avoir mobilisé la totalité des équipes d'écriture (même si c'est pas non plus d'une grande finesse).

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Et on enchaine sur une autre déconvenue, avec ce Mario 3D World qui, contrairement à un Mario Wonder, a bien peiné à m'enthousiasmer. Notamment en raison de ce gameplay absolument pas précis, ce qui me semble quand même être un comble. C'est ptet moi qui suis juste nul, mais vraiment j'ai jamais réussi à me faire à cette caméra et à ces déplacements, lesquels semblaient bien mieux gérés sur les Mario Galaxy, notamment grâce à l'attaque toupie qui permettait de compenser un éventuel problème de perspective et rectifier quelque peu sa trajectoire. Bref, j'ai vraiment trouvé le gameplay de ce 3D world raté, et ça je l'aurais jamais cru. Aussi j'aimerais savoir ce qu'il s'est passé pour que les niveaux n'aient deux fois sur trois aucun rapport avec le monde dans lequel ils se trouvent ? Pourquoi faire un monde de neige si les deux tiers de ses niveaux sont des niveaux "plaine" ? Pourquoi mettre un niveau de lave ou de savane dans un biome plage ? J'imagine qu'il doit y avoir une logique derrière, mais j'avoue ne pas réussir à trouver laquelle, d'autant plus que ça flingue totalement le moindre sentiment de progression qu'on peut avoir en jouant. En parallèle, Tropical Freeze, en se passant totalement de narration, parvenait à contextualiser ses stages dès sa world-map, et donnait un véritable sentiment de progression. Bon et pour ce qui est du reste, j'ai vraiment eu du mal à m'investir dans ce que le jeu me donnait à jouer, y a bien sûr des bonnes idées par-ci par là, mais la globalité est tellement "insignifiante" que j'ai vraiment parcouru le jeu en pilote automatique, et ça, j'ai tendance à considérer ça comme un problème. Pour autant, ce Mario 3D World reste sympathique, grâce notamment à une BO réussie (quelques thèmes bien jazzy sont particulièrement efficaces) et à un réel charme esthétique, c'est juste pas particulièrement palpitant...