Errances vidéoludiques (2019)

Annotation :

Pas encore terminé : chapitre 6 (la lassitude et le manque d'intérêt me poussent à avancer d'une mission par jour huhu)

Globalement, pour ne pas y passer des heures : Je rejoins évidemment le consensus sur tout l'aspect graphique, sound design et plus globalement sur l'ambiance et la cohérence du monde (bien qu'il soit pour moi tombé dans l'open world inutile : du point de vue du "jeu" il apporte peu de choses mise à part d'offrir des possibilités de déambulations agréables). C'est indéniablement incroyable et la baffe est monumentale. C'est plus sur tout le reste que le titre me laisse sur ma faim. Tout est bien trop lourd (même si c'est évidemment voulu, une lourdeur superficielle et sans réelle justification) et on a l'impression de se retrouver sur un jeu avec 10 ans de retard (en même temps Rockstar n'a jamais été à la pointe de la modernisation du gameplay) et surtout des phases d'affrontement qui son telleeeeement datés et peu stimulants. Pareil sur la narration, ok, c'est bien sympa les échanges hors cinématique avec cette volonté de rendre le tout plus vivant mais cavaler pendant 10 min à chaque début de mission. Puis, même d'un point de vue plus macro, l'histoire est globalement peu intéressante en elle même et assez répétitive dans son schéma (comme The Witcher 3). Dans une sous section de l'écriture, les personnages restent plutôt intéressants et évoluent, un minimum, durant l'aventure mais ne suffisent pas je trouve à garder l'attention du joueur (de ma modeste personne du coup). En tant que fan de western crépusculaire, de déconstruction, du Nouvel Hollywood, évidemment, le fond du scénario m'intéresse, mais j'ai plutôt l'impression de retrouver en moins bien ce que je peux trouver dans un média voisin, donc c'est loin d'être suffisant pour moi. N'en reste que quelques séquences fortes assez époustouflantes qui parsèment une aventure (trop longue).

Annotation :

Typiquement le jeu pour lequel je ne semble par faire partie des cibles. Certes, j'ai beau avoir suivi un cursus universitaire en histoire qui sur le papier devrait faire que je sois intéressé par Soldats Inconnus, mais j'avais l'idée d'un jeu essentiellement réalisé pour un public jeune. Et après avoir mis les mains dessus, je ne semble pas m'être complètement égaré.
Car oui, je n'ai trouvé quasiment aucun intérêt personnel à Soldats Inconnus, mise à part sa patte artistique somptueuse. Le coup de crayon (ou de souris d'ordinateur) est à louer et les équipes d'Ubisoft ont réalisé sur ce coup un véritable travail artistique.
Après, pour le reste, je suis moins tombé sous le charme tant je trouve ce qui touche au game design et au level design plutôt quelconque et finalement pas si diversifié, le tout se résumant souvent à dénicher tel ou tel objet dans le niveau pour débloquer telle ou telle situation à travers de petits mini jeux, résolution d'énigmes simplistes et lancés d'objets (certes, le jeu tente de se diversifier avec des séquences en véhicule, de cache cache ou à travers quelques combats de boss mais la substance reste globalement la même). Et concrètement, c'est peu stimulant à jouer. ce n'est même pas l'idée de ne "pas faire grand chose" qui est gênant (j'ai joué et apprécié des jeux avec bien moins d’interactions) mais le fait que les mécaniques mises en place sont peu stimulantes. Je dois même avouer que j'ai continué le jeu car le travail visuel (et sonore) est accrocheur, car sans cet aspect, j'aurais sans doute abandonné rapidement le jeu en cours.
Reste aussi à côté une histoire qui peut être poignante pour certains, et qui en tout cas, ne gomme par l'horreur de la guerre et son caractère incompréhensible-stupide pour les simples soldats. A côté, Ubisoft semble vouloir apporter une dimension "éducative" ou en tout cas informative sur la Grande Guerre mais plutôt bancale car ces insertions de textes explicatifs coupent en fait le rythme et sont en décalage avec le jeu.

Annotation :

Même principe que les précédents. Se joue bien par petites séquences de 10 minutes mais pas plus. l'intérêt reste limité même si la possibilité d'incarner plusieurs personnages permet un peu plus de diversité.

Annotation :

Même sensation que pour le jeu de base, c'est-à-dire, en faisant un minimum preuve d'objectivation, d'une incroyablement simplicité du jeu (dans ses mécaniques) : on avance, on appuie sur un des 3-4 boutons alternativement sans réelle stratégie (en ne jouant pas dans les modes de difficulté les plus hauts). le tout fait un peu foutoire et répétitif (le genre, en même temps ...). Mais, ce qui est drôle c'est que finalement, ça passe, et on roule sur le jeu (sauf le boss final huhu) sans déplaisir, comme une forme de balade (sanglante). Petit ajout par rapport au jeu principal, l'ambiance et le ton graphique sont un peu plus sympathique.

PS : le sorcier est trop cheaté

Annotation :

Un menu asiatique à volonté, belle métaphore de ce Smash, pour la diversité et la quantité surtout. Diversité pour les modes de jeux différents et la quantité car il y en a beaucooooooup : jeu seul, en équipe, classique, mode histoire, mode paramétrable, jeu en ligne, seul contre tous etc. Si on rentre dans la proposition on peut y passer assurément plus d'une centaine d'heures. Le problème pour moi, c'est qu'on a à faire à une forme de gavage d'oie mais sans la proposition culinaire de "qualité" accompagnant le tout : un bon mode histoire. Je suis désolé, mais ce mode histoire est une horreur complète. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi répétitif et bourratif. J'ai du y passer 2-3h mais le fait d'enchaîner les affrontements avec de nouvelles règles sans mise en scène ni narration m'a fait sortir du trip. Surtout qu'on peut retrouver ces propositions dans les modes alternatifs proposés. De même, je trouve peu d'intérêts aux esprits, ces modificateurs de puissances/capacités, surtout que cela ne s'accompagne d'aucune modification visuelle des personnages (ce qui aurait été je trouve un bon accompagnement). Le bon côté des choses, c'est qu'il nous est offert un panel très large de personnages (plus de 70 il me semble), je ne vais pas faire le sélectionneur de l'équipe de France mais évidemment comme chacun, j'aurais apprécié de retrouver d'autres combattants, moins de persos lisses de Fire Emblem, moins de versions bis d'un personnage ou de persos quasiment identiques (cf Castelvania), même si négocier les droits sur certains peut être compliqué.

Annotation :

Etrange, c'est bien le terme qui me vient en tête quand je repense à ce jeu une fois terminé. Une sorte de jeu de plateforme/casse tête gentillet basé notamment sur la physique particulière du personnage. Et c'est finalement là le point le plus problématique tant je trouve, au-delà du côté amusant, le personnage absolument horrible à contrôler et imprécis dans ses commandes (en particulier lorsqu'il faut déplacer des objets au sol). A l'inverse, ce qui fait le charme du jeu, c'est justement son univers tout en couleur, ses personnages absurdes-attachants et son sous texte narratif piquant et politique. On y joue/reste finalement pour ces deux derniers points.

Annotation :

Plus un trip sensoriel et psychédélique (cette ambiance !) qu'une véritable expérience vidéoludique tant les interactions sont réduites au minimum (ou n'ont que très peu d'intérêt), le jeu respectant au pied de la lettre le minimum syndical du simulator walking, à travers une déambulation narrative (marche, écoute de message audio ou enclenchement de quelques dialogues) bien que saupoudrée de quelques phases de cache cache. Donc, ce qui marque, c'est bien tout le travail artistique mêlant Orwell, Blade Runner, Lynch et plein d'autres dans un voyage dystopique futuriste, transhumaniste, technologique et onirique-cauchemardesque. Je crois que j'ai rarement pris des photographies aussi souvent dans un jeu. Sur le fond, le scénario est plus classique mais reste plutôt sympa bien que la fin tombe, je trouve, un peu à plat.

Annotation :

Jeu d'infiltration à l'ancienne (un peu aride et aux mécaniques manquant de fluidité ainsi que peu de marges de manœuvre pour se rattraper en cas d'erreur) basé sur le principe de se déplacer/téléporter dans les zones d'ombre. En dehors de cette idée, autour de laquelle est construit tout le gamedesign, le jeu souffre de limitations de gameplay comme l'impossibilité de sauter, s'accrocher ou gravir certains obstacles qui agacent parfois grandement et sont mal cachés ou justifiés par le jeu, mise à part des limitations de programmation. En plus, la précision n'est pas toujours exemplaire, c'est le cas de le dire, du point de vue du pointeur de téléportation. Enfin, même si le jeu essaye de proposer des obstacles différents selon la progression, rien de très stimulant/surprenant/innovant. L'histoire et la narration sont aussi dispensables, et la technique tout juste acceptable malgré un univers artistique plutôt plaisant.

Pour l'instant arrivé à un peu plus de la moitié, je ne suis pas sûr d'y revenir prochainement ...